Eunape de Sardes
Olivier D'Jeranian (Traducteur)
Sortie prévue le: 03/06/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 13 €
De toutes les doxographies ou biographies de penseurs grecs que les auteurs de l Antiquité ont laissées pour la postérité, seules quelques-unes nous sont parvenues aussi constituent-elles un matériau précieux pour notre compréhension de ce que fut la sagesse grecque et romaine. Pourtant, et aussi peu soient-elles, toutes n ont pas connu un sort égal, et certaines ont même, malgré leurs indéniables qualités, plongé dans l oubli.
C est le cas des Vies de philosophes et de sophistes d Eunape de Sardes, véritable trésor de l Antiquité dite «tardive» qui ne connut jusqu alors que peu de traductions modernes [trois en réalité, dont une française, par Stéphane de Rouville: Eunape de Sardes, Vies des philosophes et des sophistes, Paris 1876 (5ème édition en 1879); une anglophone par Wilmer Cave Wright: Philostratus and Eunapius, The Lives of the sophists, coll. LCL 134, London 1921, p. 317-565; et enfin une italienne par Maurizio Civiletti: Eunapio, Vite di filosofi e sofisti, Bonpani, Milano 2007 ].
Ce recueil de biographies est pour l antiquité une uvre inédite; en effet, Eunape est l un des seuls auteurs connus à nous exposer la vie des philosophes et des sophistes de son siècle dans un même ouvrage. Cet oubli devenait alors, pour l histoire de la pensée grecque, une lacune majeure qu il était nécessaire de combler, et les Vies de philosophes et de sophistes permettront de compléter notre connaissance de ces penseurs antiques, connus ou inconnus, célèbres ou oubliés. Mais c est avant tout la génération de penseurs abordée dans ce recueil qui fera toute sa spécificité, l uvre d Eunape parcourant tout un pan de la pensée grecque déjà délaissé par les doxographes. C est dire si Vies de philosophes et de sophistes se présentaient déjà à l époque comme une uvre indispensable pour celui qui souhaitait parfaire sa culture philosophique.
Mais les Vies ont aussi cette particularité d être écrites par Eunape de Sardes, un intellectuel engagé dans les controverses politiques, philosophiques et religieuses de son temps, cette fin IVe siècle de notre ère, période charnière pour la philosophie et surtout pour le paganisme, dans un Empire romain tout juste christianisé. En ces temps de crise, les Vies de philosophes et de sophistes prennent alors la forme d un manifeste philosophique exposant un idéal de vie païen, profondément ancré dans une culture grecque classique, se réclamant de Platon et d Homère comme des anciens cultes (mystère d Eleusis), et s incarnant en la personne de Julien l Apostat, dont la biographie inédite occupe une place centrale dans l uvre.
Pour toutes ces raisons, qu elles soient philosophiques ou historiques, les Vies de philosophes et de sophistes méritaient une nouvelle traduction tenant compte des dernières avancées de la recherche philologique; et c est précisément ce travail que les éditions Manucius se sont proposées d accomplir, en présentant une traduction simple, lisible et accessible à tous, comprenant introduction et appareil de notes.
dimanche 31 mai 2009
vendredi 29 mai 2009
Cahiers d'études lévinassiennes n°8
Lévinas-Rosenzweig
Paru le: 01/04/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Prix : 28 €
PRESENTATION
« L’opposition à l’idée de totalité, nous a frappé dans le Stern der Erlösung de Franz Rosenzweig, trop souvent présent dans ce livre pour être cité. »
Dans ce huitième numéro des Cahiers d’Études Lévinassiennes, nous avons voulu prendre la mesure de cette présence silencieuse et essentielle. La délimiter d’abord : présence dans Totalité et Infini, de l’aveu même de Lévinas. Présence, ensuite, dans les textes explicitement consacrés à Rosenzweig. Mais ailleurs ?
Qu’en est-il de la présence de Rosenzweig dans la pensée de Lévinas ? Sous quelle forme cette présence s’atteste-t-elle ? Conceptuelle ? Philosophique ? Pré-philosophique, sur le mode de l’inspiration suggérant un mouvement de pensée qui se déploiera ensuite de façon inattendue chez Lévinas – ce serait le cas du Retour de Franz Rosenzweig, geste d’existence fécondant le rapport de Lévinas à l’être juif ? Autrement encore ? Comment une pensée en féconde-t-elle une autre ? Comment repérer les apports, les emprunts, les fidélités ou infidélités constitutives d’un mouvement de pensée singulier ? La présence excessive de Rosenzweig, excluant d’emblée la citation, peut-elle cependant faire l’objet d’un discours, d’un dit ? Ou bien doit-elle, semblable au Dire, s’abstraire toujours de toute énonciation, non par le silence, mais en revenant sur le dit pour le dédire – le nom de Rosenzweig constituant alors le lieu même d’un renouvellement de la pensée davantage qu’une référence ?
Quelques repères peuvent être dégagés : critique de la « philosophie occidentale », ou de « la philosophie qui nous est transmise », de « l’Ionie à Iéna » ; présence au coeur des mouvements essentiels de la pensée du « sensé biblique » ou de la « révélation » ; critique d’une attitude pointée sous le nom de « mysticisme » ; désir d’une « pensée nouvelle »… La liste n’est évidemment pas exhaustive. C’est à la compléter et à l’expliciter que nous avons convié les auteurs ayant contribué à ce numéro.
Carine Brenner et Gilles Hanus
SOMMAIRE
Carine Brenner & Gilles Hanus
Présentation A nos lecteurs
LÉVINAS-ROSENZSWEIG
Richard Cohen
Levinas and Rosenzweig : proximities and distances
Jean-Luc Evard
Christ en chiasme. Emmanuel Lévinas chez saint Paul
Toshihiro Fujioka
Lévinas et Rosenzweig face au paganisme
Sophie Nordmann
De Rosenzweig à Lévinas : une « révolte victorieuse contre la totalité du monde»
TEXTES
Franz Rosenzweig
Lettre à Rudolf Hallo, 27 mars 1922 (trad. T. Babatz et G. Hanus)
TÉMOIGNAGES
Jean-Luc Marion
Entretien avec Jean-Luc Marion
ÉTUDES
Gilles Hanus
Ambiguïté de la littérature. Lévinas, le Livre et les livres
Manuel Mauer
Lévinas, Bergson, Husserl
SÉMINAIRES
Monique Dixsaut
Platon et la question du mal
Michel Fichant
Leibniz et la question du mal
Alain Finkielkraut
Les orphelins du temps. Tout passe, de Vassili Grossman
Gilles Hanus
Le retournement du mal. Lecture d’Être juif de Benny Lévy
René Lévy
L’illusion tragique, une lecture du Guide des perplexes, III, 12
Carlo Natali
Sur l’universel chez Aristote
Denis O’Brien
Plotin : la question du mal
PANORAMA
Michael Pangalos
La logique libératrice de la « prison juive » (sur la réception grecque de Lévinas)
RECENSIONS
Gérard Bensussan
Éthique et expérience. Levinas politique (M. Salmon)
France Guwy
De ander in ons. Emmanuel Levinas in gesprek : een inleiding in zijn denken (J. De Visscher)
Marek Jędraszewski
Poznać Boga i człowieka. Augustyn, Marcel, Stein, Levinas (M. Murawska)
Ryszard Kapuściński
Der Andere (T. Bedorf)
Yasuhiko Murakami
Hyperbole. Pour une psychopathologie lévinassienne (M. Dubost)
Francesca Nodari
Il male radicale tra Kant e Lévinas (M. Durante)
Katharina Schmidt
Zum Verhältnis von Verantwortung und Kritik in der Pädagogik. Versuch einer Neubefragung in Anschluss an Emmanuel Levinas (P. Delhom)
Tal Sessler
Leibowitz ve-Lévinas : beyn yahadout le-universalism (L. Cohen)
Merold Westphal
Levinas and Kierkegaard in Dialogue (J. Marsh)
Massimo Durante (éd.)
Responsabilità di fronte alla storia. La filosofia di Emmanuel Levinas tra alterità e terzietà (F. Dell’Orto)
Miguel Abensour, Anne Kupiec (dir.)
Emmanuel Levinas. La question du livre (M. Salmon)
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie primaire et secondaire 2008
L’INSTITUT D’ÉTUDES LÉVINASSIENNES
Informations
Activités de l’année 2007-2008
Activités de l’année 2008-2009
Paru le: 01/04/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Prix : 28 €
PRESENTATION
« L’opposition à l’idée de totalité, nous a frappé dans le Stern der Erlösung de Franz Rosenzweig, trop souvent présent dans ce livre pour être cité. »
Dans ce huitième numéro des Cahiers d’Études Lévinassiennes, nous avons voulu prendre la mesure de cette présence silencieuse et essentielle. La délimiter d’abord : présence dans Totalité et Infini, de l’aveu même de Lévinas. Présence, ensuite, dans les textes explicitement consacrés à Rosenzweig. Mais ailleurs ?
Qu’en est-il de la présence de Rosenzweig dans la pensée de Lévinas ? Sous quelle forme cette présence s’atteste-t-elle ? Conceptuelle ? Philosophique ? Pré-philosophique, sur le mode de l’inspiration suggérant un mouvement de pensée qui se déploiera ensuite de façon inattendue chez Lévinas – ce serait le cas du Retour de Franz Rosenzweig, geste d’existence fécondant le rapport de Lévinas à l’être juif ? Autrement encore ? Comment une pensée en féconde-t-elle une autre ? Comment repérer les apports, les emprunts, les fidélités ou infidélités constitutives d’un mouvement de pensée singulier ? La présence excessive de Rosenzweig, excluant d’emblée la citation, peut-elle cependant faire l’objet d’un discours, d’un dit ? Ou bien doit-elle, semblable au Dire, s’abstraire toujours de toute énonciation, non par le silence, mais en revenant sur le dit pour le dédire – le nom de Rosenzweig constituant alors le lieu même d’un renouvellement de la pensée davantage qu’une référence ?
Quelques repères peuvent être dégagés : critique de la « philosophie occidentale », ou de « la philosophie qui nous est transmise », de « l’Ionie à Iéna » ; présence au coeur des mouvements essentiels de la pensée du « sensé biblique » ou de la « révélation » ; critique d’une attitude pointée sous le nom de « mysticisme » ; désir d’une « pensée nouvelle »… La liste n’est évidemment pas exhaustive. C’est à la compléter et à l’expliciter que nous avons convié les auteurs ayant contribué à ce numéro.
Carine Brenner et Gilles Hanus
SOMMAIRE
Carine Brenner & Gilles Hanus
Présentation A nos lecteurs
LÉVINAS-ROSENZSWEIG
Richard Cohen
Levinas and Rosenzweig : proximities and distances
Jean-Luc Evard
Christ en chiasme. Emmanuel Lévinas chez saint Paul
Toshihiro Fujioka
Lévinas et Rosenzweig face au paganisme
Sophie Nordmann
De Rosenzweig à Lévinas : une « révolte victorieuse contre la totalité du monde»
TEXTES
Franz Rosenzweig
Lettre à Rudolf Hallo, 27 mars 1922 (trad. T. Babatz et G. Hanus)
TÉMOIGNAGES
Jean-Luc Marion
Entretien avec Jean-Luc Marion
ÉTUDES
Gilles Hanus
Ambiguïté de la littérature. Lévinas, le Livre et les livres
Manuel Mauer
Lévinas, Bergson, Husserl
SÉMINAIRES
Monique Dixsaut
Platon et la question du mal
Michel Fichant
Leibniz et la question du mal
Alain Finkielkraut
Les orphelins du temps. Tout passe, de Vassili Grossman
Gilles Hanus
Le retournement du mal. Lecture d’Être juif de Benny Lévy
René Lévy
L’illusion tragique, une lecture du Guide des perplexes, III, 12
Carlo Natali
Sur l’universel chez Aristote
Denis O’Brien
Plotin : la question du mal
PANORAMA
Michael Pangalos
La logique libératrice de la « prison juive » (sur la réception grecque de Lévinas)
RECENSIONS
Gérard Bensussan
Éthique et expérience. Levinas politique (M. Salmon)
France Guwy
De ander in ons. Emmanuel Levinas in gesprek : een inleiding in zijn denken (J. De Visscher)
Marek Jędraszewski
Poznać Boga i człowieka. Augustyn, Marcel, Stein, Levinas (M. Murawska)
Ryszard Kapuściński
Der Andere (T. Bedorf)
Yasuhiko Murakami
Hyperbole. Pour une psychopathologie lévinassienne (M. Dubost)
Francesca Nodari
Il male radicale tra Kant e Lévinas (M. Durante)
Katharina Schmidt
Zum Verhältnis von Verantwortung und Kritik in der Pädagogik. Versuch einer Neubefragung in Anschluss an Emmanuel Levinas (P. Delhom)
Tal Sessler
Leibowitz ve-Lévinas : beyn yahadout le-universalism (L. Cohen)
Merold Westphal
Levinas and Kierkegaard in Dialogue (J. Marsh)
Massimo Durante (éd.)
Responsabilità di fronte alla storia. La filosofia di Emmanuel Levinas tra alterità e terzietà (F. Dell’Orto)
Miguel Abensour, Anne Kupiec (dir.)
Emmanuel Levinas. La question du livre (M. Salmon)
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie primaire et secondaire 2008
L’INSTITUT D’ÉTUDES LÉVINASSIENNES
Informations
Activités de l’année 2007-2008
Activités de l’année 2008-2009
jeudi 28 mai 2009
Essai sur la simplicité d'être
Alain Chareyre-Méjan
Paru le : 28/05/2009
Editeur : Erès
Collection : 69
Prix : 12 €
« L'anxiété de vivre est le sentiment que tout est amené à finir à un moment ou à un autre. Pourtant, pris en lui-même, le fait d'être n'a pas lieu dans le temps mais au présent et, en cela, il ne finit jamais. Dans cette perspective, le vrai mystère n'est pas le fait de vivre mais celui, simplement, d'être et d'exister. La simplicité d'être en général, autrement dit la coïncidence du monde avec son existence à chaque instant, dégage un impératif semblable à celui que Hölderlin formulait de la façon suivante : ‘Retourner le désir de quitter ce monde pour l'autre en un désir de quitter un autre monde pour celui-ci’. » A. C.-M.
Paru le : 28/05/2009
Editeur : Erès
Collection : 69
Prix : 12 €
« L'anxiété de vivre est le sentiment que tout est amené à finir à un moment ou à un autre. Pourtant, pris en lui-même, le fait d'être n'a pas lieu dans le temps mais au présent et, en cela, il ne finit jamais. Dans cette perspective, le vrai mystère n'est pas le fait de vivre mais celui, simplement, d'être et d'exister. La simplicité d'être en général, autrement dit la coïncidence du monde avec son existence à chaque instant, dégage un impératif semblable à celui que Hölderlin formulait de la façon suivante : ‘Retourner le désir de quitter ce monde pour l'autre en un désir de quitter un autre monde pour celui-ci’. » A. C.-M.
mercredi 27 mai 2009
Entre logique et langage
François Rivenc et Gabriel Sandu
Paru le: 23/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : mathesis
Prix : 20 €
Le Tractatus Logico-Philosophicus, publié en 1921, est la première œuvre de Wittgenstein. L’ouvrage, unique par sa forme et son contenu, a été souvent traité de “météorite” et tenu pour l’œuvre d’un génie inclassable – manière de le mettre à l’écart à la fois de la pensée du “second” Wittgenstein et des grands courants philosophiques de l’époque.
Le présent livre a pour ambition de rétablir l’objet du Tractatus, celui d’une comparaison et d’une discussion attentive des travaux de Russell et de Frege. Wittgenstein connaît parfaitement les deux pensées. Il élabore sa propre réflexion à partir de leurs divergences. C’est ainsi en se fondant sur les différences et les oppositions entre les théories russellienne et fregéenne de la proposition, de l’objet, du symbole et de l’analyse, qu’il renouvelle profondément la philosophie de la logique et du langage.
Paru le: 23/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : mathesis
Prix : 20 €
Le Tractatus Logico-Philosophicus, publié en 1921, est la première œuvre de Wittgenstein. L’ouvrage, unique par sa forme et son contenu, a été souvent traité de “météorite” et tenu pour l’œuvre d’un génie inclassable – manière de le mettre à l’écart à la fois de la pensée du “second” Wittgenstein et des grands courants philosophiques de l’époque.
Le présent livre a pour ambition de rétablir l’objet du Tractatus, celui d’une comparaison et d’une discussion attentive des travaux de Russell et de Frege. Wittgenstein connaît parfaitement les deux pensées. Il élabore sa propre réflexion à partir de leurs divergences. C’est ainsi en se fondant sur les différences et les oppositions entre les théories russellienne et fregéenne de la proposition, de l’objet, du symbole et de l’analyse, qu’il renouvelle profondément la philosophie de la logique et du langage.
lundi 25 mai 2009
Petite philosophie du tennis
Christophe Lamoure
Editions : Milan
Prix : 13,50 €
Sortie : mai 2009
Des multiples voies de traverse qui peuvent agréablement conduire à la philosophie, le sport – vécu comme une pratique et/ou comme une passion – est sans doute l’une des moins explorées. Il y a là une injustice et une aberration. Une injustice car si le philosophe est celui qui, comme l’écrit Platon, se demande « ce que cela peut bien être un homme », comment pourrait-il ignorer le sport qui tient une place si grande dans la vie des sociétés et des individus ? Une aberration, dans la mesure où le philosophe se prive d’enquêter sur l’un des phénomènes humains les plus riches : trouve-t-on un lieu qui concentre et dévoile avec autant d’intensité les passions humaines ?Ainsi le tennis est comme une arène où se donne à voir un combat en plusieurs sets. Héraclite disait que Polémos (le combat) est le père de toutes choses, alors à quoi donne naissance une telle lutte, raquette à la main ? Lutte avec un adversaire mais aussi terrible lutte avec soi-même. Quelle expérience humaine retire-t-on de la fréquentation assidue d’un court de tennis, cet espace rectangulaire qui est comme un monde en miniature ? Explorer ces plis et replis du monde du tennis est l’affaire du philosophe.
Editions : Milan
Prix : 13,50 €
Sortie : mai 2009
Des multiples voies de traverse qui peuvent agréablement conduire à la philosophie, le sport – vécu comme une pratique et/ou comme une passion – est sans doute l’une des moins explorées. Il y a là une injustice et une aberration. Une injustice car si le philosophe est celui qui, comme l’écrit Platon, se demande « ce que cela peut bien être un homme », comment pourrait-il ignorer le sport qui tient une place si grande dans la vie des sociétés et des individus ? Une aberration, dans la mesure où le philosophe se prive d’enquêter sur l’un des phénomènes humains les plus riches : trouve-t-on un lieu qui concentre et dévoile avec autant d’intensité les passions humaines ?Ainsi le tennis est comme une arène où se donne à voir un combat en plusieurs sets. Héraclite disait que Polémos (le combat) est le père de toutes choses, alors à quoi donne naissance une telle lutte, raquette à la main ? Lutte avec un adversaire mais aussi terrible lutte avec soi-même. Quelle expérience humaine retire-t-on de la fréquentation assidue d’un court de tennis, cet espace rectangulaire qui est comme un monde en miniature ? Explorer ces plis et replis du monde du tennis est l’affaire du philosophe.
dimanche 24 mai 2009
Alliage n°64 - mars 2009
Du Végétal
ALLIAGE
* Le vecteur d'une réflexion de fond sur les rapports de la culture, de la technoscience et de la société.
* Un lieu où la création culturelle rencontre la recherche scientifique.
* Un outil d'information sur les réalisations de la culture scientifique et technique, les livres, films, expositions, etc.
SOMMAIRE DU N°64
Du végétal
ALLIAGE
* Le vecteur d'une réflexion de fond sur les rapports de la culture, de la technoscience et de la société.
* Un lieu où la création culturelle rencontre la recherche scientifique.
* Un outil d'information sur les réalisations de la culture scientifique et technique, les livres, films, expositions, etc.
SOMMAIRE DU N°64
Du végétal
De l'éternité du mode fini dans l'Ethique de Spinoza. "Le Chien constellation céleste et le chien animal aboyant"
Catherine Andrieu
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Prix : 12,50 €
"De l'histoire de l'Eternité", comme l'écrivait Borgès, la philosophie de Spinoza est un moment privilégié, sinon décisif. Catherine Andrieu se demande si l'Eternité attribuée à Dieu et à l'homme n'est pas équivoque, reprenant ici avec Spinoza l'exemple classique du terme chien, constellation céleste et animal aboyant.
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Prix : 12,50 €
"De l'histoire de l'Eternité", comme l'écrivait Borgès, la philosophie de Spinoza est un moment privilégié, sinon décisif. Catherine Andrieu se demande si l'Eternité attribuée à Dieu et à l'homme n'est pas équivoque, reprenant ici avec Spinoza l'exemple classique du terme chien, constellation céleste et animal aboyant.
jeudi 21 mai 2009
Nietzsche et le problème de la civilisation
Patrick Wotling
Paru le: 20/05/2009
Editeur : PUF
Collection : Quadrige essais débats
Prix : 18 €
Comment saisir dans sa spécificité une pensée qui récuse les modes d’analyse de la tradition philosophique, et pour mieux défendre son absolue singularité va jusqu’à revendiquer l’incompréhensibilité ? Tel est le défi que Nietzsche lance à ses lecteurs. Comment comprendre la totalité de cette pensée déroutante, éclatée, en évitant la facilité d’une réduction unilatérale et négative : la critique de la morale, du christianisme, de la métaphysique ? À ce défi explicite répondent plus discrètement, dans le texte de Nietzsche, des indices permettant de rendre compte de la logique interne, et de la rigoureuse cohérence de son expérience de pensée. Cette démarche neuve apparaît alors comme la conséquence d’un déplacement de l’interrogation philosophique : « Ma mission : comprendre la cohésion interne et la nécessité de toute civilisation véritable. »
La civilisation comme problème — et ce problème comme centre organisateur de l’ensemble du questionnement de Nietzsche, de la pensée de l’apparence à celle de l’éternel retour : c’est cet axe de réflexion qui permet d’élucider à partir de l’hypothèse de la volonté de puissance la double orientation de l’analyse nietzschéenne, généalogique mais aussi créatrice, médicale mais aussi artistique, qui culmine dans une typologie des civilisations.
Paru le: 20/05/2009
Editeur : PUF
Collection : Quadrige essais débats
Prix : 18 €
Comment saisir dans sa spécificité une pensée qui récuse les modes d’analyse de la tradition philosophique, et pour mieux défendre son absolue singularité va jusqu’à revendiquer l’incompréhensibilité ? Tel est le défi que Nietzsche lance à ses lecteurs. Comment comprendre la totalité de cette pensée déroutante, éclatée, en évitant la facilité d’une réduction unilatérale et négative : la critique de la morale, du christianisme, de la métaphysique ? À ce défi explicite répondent plus discrètement, dans le texte de Nietzsche, des indices permettant de rendre compte de la logique interne, et de la rigoureuse cohérence de son expérience de pensée. Cette démarche neuve apparaît alors comme la conséquence d’un déplacement de l’interrogation philosophique : « Ma mission : comprendre la cohésion interne et la nécessité de toute civilisation véritable. »
La civilisation comme problème — et ce problème comme centre organisateur de l’ensemble du questionnement de Nietzsche, de la pensée de l’apparence à celle de l’éternel retour : c’est cet axe de réflexion qui permet d’élucider à partir de l’hypothèse de la volonté de puissance la double orientation de l’analyse nietzschéenne, généalogique mais aussi créatrice, médicale mais aussi artistique, qui culmine dans une typologie des civilisations.
La joie des barricades
Jean-Paul Dollé
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Germina
Collection : Les clés de la philo
Prix : 15 €
Dans « La joie des barricades », Jean-Paul Dollé décrit l'explosion de joie populaire que fut mai 68. En même temps, il montre que cet événement n'est pas daté au sens strict. Il est un horizon pour notre temps : il est à venir.
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Germina
Collection : Les clés de la philo
Prix : 15 €
Dans « La joie des barricades », Jean-Paul Dollé décrit l'explosion de joie populaire que fut mai 68. En même temps, il montre que cet événement n'est pas daté au sens strict. Il est un horizon pour notre temps : il est à venir.
Pascal ou les intermittences de la raison
Raphaël Enthoven (dir.)
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Perrin
Prix : 9,80 €
Quelle était l'influence de Montaigne sur Pascal ? Est-ce par hasard que les Pensées de Pascal sont restées à l'état fragmentaire ? Que gagne-t-on à parier sur Dieu ? En quoi l'homme est-il chanceux d'être misérable ? Le «moi» n'est-il que le cache-sexe du vide ? En décrivant les mécanismes de l'imagination et en réduisant le pouvoir à sa représentation, Pascal est le plus révolutionnaire des conservateurs.
En faisant valoir la présence paradoxale d'un «Dieu caché», les Pensées sont une machine de guerre contre l'intégrisme.
En montrant que «le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point», Pascal prouve, avant Bergson et Sartre, qu'il ne suffit pas toujours d'avoir raison pour ne jamais se tromper.
Bref, lire Pascal est une évidence.
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Perrin
Prix : 9,80 €
Quelle était l'influence de Montaigne sur Pascal ? Est-ce par hasard que les Pensées de Pascal sont restées à l'état fragmentaire ? Que gagne-t-on à parier sur Dieu ? En quoi l'homme est-il chanceux d'être misérable ? Le «moi» n'est-il que le cache-sexe du vide ? En décrivant les mécanismes de l'imagination et en réduisant le pouvoir à sa représentation, Pascal est le plus révolutionnaire des conservateurs.
En faisant valoir la présence paradoxale d'un «Dieu caché», les Pensées sont une machine de guerre contre l'intégrisme.
En montrant que «le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point», Pascal prouve, avant Bergson et Sartre, qu'il ne suffit pas toujours d'avoir raison pour ne jamais se tromper.
Bref, lire Pascal est une évidence.
Le climat familial. Une poétique de la famille
Jean-Philippe Pierron
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 39 €
Comment penser la famille et, si possible, la comprendre ? Qu'est-ce qui fait l'être profond de la famille, si on ne le réduit ni à l'indice de la biologie ni au principe de la métaphysique substantialiste ?
En choisissant de parler de « climat familial », nous voudrions saisir l'ambiance spécifique de la famille. Tout comme le climat, la famille connaît les atmosphères chaleureuses, pesantes, les ambiances glaciales, électriques ou orageuses. Chaque famille, dans l'histoire des familles contribue à en préciser un profil ou à en stabiliser la figure.
Ni défense et illustration, ni attaque et condamnation, cet ouvrage propose de sonder la famille en tant qu'école des capacités. Il le fait plus particulièrement, dans une poétique, à partir des grandes images qui investissent la famille : le sang, les racines, le gène, etc. Celle-ci est moins envisagée comme une métaphore morte que comme un relais imagé grâce auquel nous apprenons à nous reconnaître dans un lignage.
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 39 €
Comment penser la famille et, si possible, la comprendre ? Qu'est-ce qui fait l'être profond de la famille, si on ne le réduit ni à l'indice de la biologie ni au principe de la métaphysique substantialiste ?
En choisissant de parler de « climat familial », nous voudrions saisir l'ambiance spécifique de la famille. Tout comme le climat, la famille connaît les atmosphères chaleureuses, pesantes, les ambiances glaciales, électriques ou orageuses. Chaque famille, dans l'histoire des familles contribue à en préciser un profil ou à en stabiliser la figure.
Ni défense et illustration, ni attaque et condamnation, cet ouvrage propose de sonder la famille en tant qu'école des capacités. Il le fait plus particulièrement, dans une poétique, à partir des grandes images qui investissent la famille : le sang, les racines, le gène, etc. Celle-ci est moins envisagée comme une métaphore morte que comme un relais imagé grâce auquel nous apprenons à nous reconnaître dans un lignage.
Marcher, une philosophie
Frédéric Gros
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Carnets Nord
Prix : 17 €
La marche à pied connaît de plus en plus d’adeptes qui en recueillent les bienfaits : apaisement, communion avec la nature, plénitude… Nous sommes très nombreux à bénéficier de ces dons. Marcher ne nécessite ni apprentissage, ni technique, ni matériel, ni argent. Il y faut juste un corps, de l’espace et du temps.
Mais la marche est aussi un acte philosophique et une expérience spirituelle. Allant du vagabondage au pèlerinage, de l’errance au parcours initiatique, de la nature à la civilisation, l’auteur puise dans la littérature, l’histoire et la philosophie : Rimbaud et la tentation de la fuite, Gandhi et la politique de résistance, sans oublier Kant et ses marches quotidiennes à Königsberg.
Et si on ne pensait bien qu’avec les pieds ? Que veut dire Nietzsche lorsqu’il écrit que « les orteils se dressent pour écouter » ? C’est ce que l’on cherche ici à comprendre. À la fois traité philosophique et définition d’un art de marcher, ce livre en réjouira beaucoup, qui ne se savaient pas penseurs en semelles.
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Carnets Nord
Prix : 17 €
La marche à pied connaît de plus en plus d’adeptes qui en recueillent les bienfaits : apaisement, communion avec la nature, plénitude… Nous sommes très nombreux à bénéficier de ces dons. Marcher ne nécessite ni apprentissage, ni technique, ni matériel, ni argent. Il y faut juste un corps, de l’espace et du temps.
Mais la marche est aussi un acte philosophique et une expérience spirituelle. Allant du vagabondage au pèlerinage, de l’errance au parcours initiatique, de la nature à la civilisation, l’auteur puise dans la littérature, l’histoire et la philosophie : Rimbaud et la tentation de la fuite, Gandhi et la politique de résistance, sans oublier Kant et ses marches quotidiennes à Königsberg.
Et si on ne pensait bien qu’avec les pieds ? Que veut dire Nietzsche lorsqu’il écrit que « les orteils se dressent pour écouter » ? C’est ce que l’on cherche ici à comprendre. À la fois traité philosophique et définition d’un art de marcher, ce livre en réjouira beaucoup, qui ne se savaient pas penseurs en semelles.
Les théories de l'art. Philosophie, critique et histoire de l'art de Platon à nos jours
Jean-Luc Chalumeau
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Vuibert
Prix : 15 €
Les interprétations sont des fonctions qui transforment des objets matériels en oeuvres d'art : de Platon à Clement Greenberg, aucune civilisation n'en a fait l'économie.
Ces interprétations appartiennent aux différents champs de la critique d'art, de l'histoire de l'art et de la philosophie de l'art. Toutes ces catégories d'interprétation sont considérées ici comme des variantes de la théorie de l'art, qui entretiennent des relations complexes les unes avec les autres.
Il ne s'agit pas de savoir quelle forme d'art il conviendrait d'aimer, mais en vertu de quels critères des penseurs cherchent à savoir, depuis toujours, comment séparer l'art de ce qui n'en est pas, comment expliquer son évolution, comment comprendre les relations que l'homme entretient avec lui.
Les Théories de l'art constituent donc un ouvrage de base présentant et commentant la pensée de quelque cinquante auteurs essentiels qui ont progressivement établi la pensée sur l'art en Occident.
Paru le: 15/05/2009
Editeur : Vuibert
Prix : 15 €
Les interprétations sont des fonctions qui transforment des objets matériels en oeuvres d'art : de Platon à Clement Greenberg, aucune civilisation n'en a fait l'économie.
Ces interprétations appartiennent aux différents champs de la critique d'art, de l'histoire de l'art et de la philosophie de l'art. Toutes ces catégories d'interprétation sont considérées ici comme des variantes de la théorie de l'art, qui entretiennent des relations complexes les unes avec les autres.
Il ne s'agit pas de savoir quelle forme d'art il conviendrait d'aimer, mais en vertu de quels critères des penseurs cherchent à savoir, depuis toujours, comment séparer l'art de ce qui n'en est pas, comment expliquer son évolution, comment comprendre les relations que l'homme entretient avec lui.
Les Théories de l'art constituent donc un ouvrage de base présentant et commentant la pensée de quelque cinquante auteurs essentiels qui ont progressivement établi la pensée sur l'art en Occident.
mardi 19 mai 2009
Sans condition. Blanchot, la littérature, la philosophie
Olivier Harlingue
Parution : avril 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Nous, les sans-philosophie
Prix : 29 €
Blanchot et la philosophie ? Blanchot sans la philosophie ?
Pour faire droit à ces questions, un dispositif théorique qui répond essentiellement à une exigence, une méthode et un objectif.
L'exigence : considérer Blanchot en lui-même et pour lui-même, c'est-à-dire comme un absolu. De Faux pas à L'Ecriture du désastre, selon une approche essentiellement monographique, il faudra donc ne pas craindre de s'enfermer littéralement dans l'intégralité du cheminement critique et théorique de Blanchot
La méthode : en intensifiant un certain souci phénoménologique déjà présent chez Blanchot, il s'agira, en partant de la question de la présence de la littérature, d'enchaîner les réductions aux réductions ; et cela tant pour reposer la question du rapport de la littérature et de la philosophie que pour parvenir à dégager réellement l'écriture elle-même de toutes les conditions possibles, littéraires ou philosophiques.
L'objectif : en affirmant donc l'écriture sans condition, par le dépouillement sans réserve de toute pensée, il importera aussi, et avant tout, de décrire une rupture enfin réelle, c'est-à-dire non plus seulement transformatrice mais radicalement a-plastique et non dialectique.
Parution : avril 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Nous, les sans-philosophie
Prix : 29 €
Blanchot et la philosophie ? Blanchot sans la philosophie ?
Pour faire droit à ces questions, un dispositif théorique qui répond essentiellement à une exigence, une méthode et un objectif.
L'exigence : considérer Blanchot en lui-même et pour lui-même, c'est-à-dire comme un absolu. De Faux pas à L'Ecriture du désastre, selon une approche essentiellement monographique, il faudra donc ne pas craindre de s'enfermer littéralement dans l'intégralité du cheminement critique et théorique de Blanchot
La méthode : en intensifiant un certain souci phénoménologique déjà présent chez Blanchot, il s'agira, en partant de la question de la présence de la littérature, d'enchaîner les réductions aux réductions ; et cela tant pour reposer la question du rapport de la littérature et de la philosophie que pour parvenir à dégager réellement l'écriture elle-même de toutes les conditions possibles, littéraires ou philosophiques.
L'objectif : en affirmant donc l'écriture sans condition, par le dépouillement sans réserve de toute pensée, il importera aussi, et avant tout, de décrire une rupture enfin réelle, c'est-à-dire non plus seulement transformatrice mais radicalement a-plastique et non dialectique.
dimanche 17 mai 2009
Machiavel et nous
Louis Althusser
Paru le: 14/05/2009
Editeur : Tallandier
Collection : Texto
Prix : 10 €
Une relecture de la pensée machiavélienne à la lumière de la philosophie moderne. L'analyse des théories politiques développées dans le«Prince»révèle comment le philosophe a marqué les penseurs du XVIIIe au XXe siècle, et notamment Marx, dont il annonce le matérialisme historique.
Paru le: 14/05/2009
Editeur : Tallandier
Collection : Texto
Prix : 10 €
Une relecture de la pensée machiavélienne à la lumière de la philosophie moderne. L'analyse des théories politiques développées dans le«Prince»révèle comment le philosophe a marqué les penseurs du XVIIIe au XXe siècle, et notamment Marx, dont il annonce le matérialisme historique.
Démocratie virtuelle
Fabien Tarby
Paru le: 08/05/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Prix : 21 €
Une démocratie virtuelle, c'est le système politique et social qui est le nôtre.
Que vaut-elle, cette démocratie, si nous continuons, par indifférence, à laisser crever la part errante du monde, en toute bonne conscience, et si nous n'avons pas même la volonté de combattre les insuffisances des structures pour accéder à la vérité du mot " démocratie " ? La politique ordinaire, faussée, le capitalisme abstrait, ses flux financiers angéliques pour les uns mais mortels pour les autres, l'hypnose médiatique, la manufacture des rêves, voilà les structures du temps.
Elles fabriquent l'artificiel de l'art, de l'amour, de la politique, du savoir. Un sujet, pourtant, dans l'animal humain, n'existe qu'à la condition de rencontrer une Vérité. En premier lieu, la Vérité politique, impossible mais nécessaire. On dit que la révolution est morte. Qu'il pue, le cadavre du communisme. Que le capitalisme est Prince légitime. Cela est vrai. À l'invention près d'une nouvelle capacité révolutionnaire.
Comment faire ?.
Paru le: 08/05/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Prix : 21 €
Une démocratie virtuelle, c'est le système politique et social qui est le nôtre.
Que vaut-elle, cette démocratie, si nous continuons, par indifférence, à laisser crever la part errante du monde, en toute bonne conscience, et si nous n'avons pas même la volonté de combattre les insuffisances des structures pour accéder à la vérité du mot " démocratie " ? La politique ordinaire, faussée, le capitalisme abstrait, ses flux financiers angéliques pour les uns mais mortels pour les autres, l'hypnose médiatique, la manufacture des rêves, voilà les structures du temps.
Elles fabriquent l'artificiel de l'art, de l'amour, de la politique, du savoir. Un sujet, pourtant, dans l'animal humain, n'existe qu'à la condition de rencontrer une Vérité. En premier lieu, la Vérité politique, impossible mais nécessaire. On dit que la révolution est morte. Qu'il pue, le cadavre du communisme. Que le capitalisme est Prince légitime. Cela est vrai. À l'invention près d'une nouvelle capacité révolutionnaire.
Comment faire ?.
jeudi 14 mai 2009
Kant et le chimpanzé. Essai sur l'être humain, la morale et l'art
Georges Chapouthier
Paru le: 30/04/2009
Editeur : Belin
Collection : Pour la science
Prix : 17 €
Nous, êtres humains, sommes issus d'une longue évolution, minérale et cosmique d'abord, biologique et terrestre ensuite.
Pour certains, nous aurions définitivement rompu avec un héritage ancestral qui faisait de nous des bêtes. Nous seuls serions capables du sens du bien et du sens du beau. Nous seuls serions doués de morale. Il existerait ainsi un fossé infranchissable entre le grand philosophe Emmanuel Kant et nos cousins les chimpanzés ! Ou bien, au contraire, faut-il considérer que la morale et l'esthétique chez l'homme plongent leurs racines dans le terreau de la "nature"? Les animaux ne sont-ils pas eux aussi capables de dévouement pour leurs proches? Nos cousins les primates ne peuvent-ils pas éprouver eux aussi des sentiments en face d'une belle (d'un beau) chimpanzé? Bref, la découverte des "cultures animales" n'amène-t-elle pas à concevoir davantage de continuité entre l'homme et l'animal?.
Paru le: 30/04/2009
Editeur : Belin
Collection : Pour la science
Prix : 17 €
Nous, êtres humains, sommes issus d'une longue évolution, minérale et cosmique d'abord, biologique et terrestre ensuite.
Pour certains, nous aurions définitivement rompu avec un héritage ancestral qui faisait de nous des bêtes. Nous seuls serions capables du sens du bien et du sens du beau. Nous seuls serions doués de morale. Il existerait ainsi un fossé infranchissable entre le grand philosophe Emmanuel Kant et nos cousins les chimpanzés ! Ou bien, au contraire, faut-il considérer que la morale et l'esthétique chez l'homme plongent leurs racines dans le terreau de la "nature"? Les animaux ne sont-ils pas eux aussi capables de dévouement pour leurs proches? Nos cousins les primates ne peuvent-ils pas éprouver eux aussi des sentiments en face d'une belle (d'un beau) chimpanzé? Bref, la découverte des "cultures animales" n'amène-t-elle pas à concevoir davantage de continuité entre l'homme et l'animal?.
mardi 12 mai 2009
Le philosophe et le sens - Introduction à la philosophie de la perception
Alfredo Paternoster
Paru le: 07/05/2009
Editeur : PUG
Collection : Sciences cognitives
Prix : 18 €
Ce livre constitue une présentation limpide et accessible des problèmes philosophiques de la perception, associant les aspects théoriques et les aspects empiriques tirés des travaux expérimentaux les plus récents des neurosciences cognitives.
Dans cette introduction systématique à la philosophie analytique de la perception, le lecteur sera guidé parmi les nombreux problèmes auxquels les différentes théories philosophiques et psychologiques cherchent à répondre, une place importante étant faite à l’entrelacement entre les réflexions a priori et la recherche empirique.
Enfin, bien que la majorité du livre puise ses exemples dans la vision, un chapitre entier est consacré aux autres sens et met en lumière aussi bien les similitudes que les différences les plus intéressantes philosophiquement entre les différents systèmes sensoriels.
Paru le: 07/05/2009
Editeur : PUG
Collection : Sciences cognitives
Prix : 18 €
Ce livre constitue une présentation limpide et accessible des problèmes philosophiques de la perception, associant les aspects théoriques et les aspects empiriques tirés des travaux expérimentaux les plus récents des neurosciences cognitives.
Dans cette introduction systématique à la philosophie analytique de la perception, le lecteur sera guidé parmi les nombreux problèmes auxquels les différentes théories philosophiques et psychologiques cherchent à répondre, une place importante étant faite à l’entrelacement entre les réflexions a priori et la recherche empirique.
Enfin, bien que la majorité du livre puise ses exemples dans la vision, un chapitre entier est consacré aux autres sens et met en lumière aussi bien les similitudes que les différences les plus intéressantes philosophiquement entre les différents systèmes sensoriels.
lundi 11 mai 2009
Sciences humaines - N° spécial n°9 - mai-juin 2009
Les grands philosophes
Un voyage au coeur de la pensée
par Catherine Halpern
C’est à un voyage dans les grandes pensées philosophiques que nous vous convions. Vous rencontrerez aussi bien des bâtisseurs de système, comme Leibniz, Kant ou Hegel, que des penseurs critiques, tels Nietzsche, Foucault ou Derrida. Les idéalistes côtoient les empiristes, les épistémologues croisent les penseurs du politique ou les philosophes de la sagesse… Des dialogues platoniciens aux propositions composées à la manière des géomètres de Spinoza, de l’écriture alerte de Montaigne aux aphorismes de Wittgenstein, on découvre aussi la variété des genres. La philosophie a un rapport singulier à sa propre histoire. Elle ne cesse de la revisiter, de commenter les œuvres du passé ; elle veut restituer leur sens tout en les éclairant à la lumière des préoccupations de son temps. Rares sont les pensées à ignorer cette histoire. Car on philosophe souvent avec, et plus souvent encore contre d’autres.
Nous avons choisi quarante philosophes ou écoles de pensée à travers vingt-cinq siècles d’histoire. Et si, parmi les penseurs que nous avons retenus, aucun n’est vivant, ce n’est pas que la philosophie soit aujourd’hui morte, bien au contraire ! Mais parce qu’il est souvent nécessaire d’avoir un peu de recul pour comprendre le sens d’une entreprise intellectuelle.
Comment alors saisir ces pensées subtiles et complexes ? Nous avons fait le choix, plutôt que d’en offrir un résumé, de dévoiler le projet de chacun, mieux à même de montrer la force et l’originalité de philosophies trop souvent réduites à une vulgate. Non, le sage stoïcien n’est pas un superhéros. Non, Kant ne se résume pas à l’impératif catégorique. Non, Rawls ne justifie pas à bon compte les inégalités économiques… Les auteurs de ce numéro sont pour la plupart des spécialistes qui ont accepté de relever le défi. Ils nous montrent que la philosophie peut être abordée clairement. Et que, loin d’être une vaine spéculation, elle nous donne des armes pour penser le monde autrement.
> sommaire
Un voyage au coeur de la pensée
par Catherine Halpern
C’est à un voyage dans les grandes pensées philosophiques que nous vous convions. Vous rencontrerez aussi bien des bâtisseurs de système, comme Leibniz, Kant ou Hegel, que des penseurs critiques, tels Nietzsche, Foucault ou Derrida. Les idéalistes côtoient les empiristes, les épistémologues croisent les penseurs du politique ou les philosophes de la sagesse… Des dialogues platoniciens aux propositions composées à la manière des géomètres de Spinoza, de l’écriture alerte de Montaigne aux aphorismes de Wittgenstein, on découvre aussi la variété des genres. La philosophie a un rapport singulier à sa propre histoire. Elle ne cesse de la revisiter, de commenter les œuvres du passé ; elle veut restituer leur sens tout en les éclairant à la lumière des préoccupations de son temps. Rares sont les pensées à ignorer cette histoire. Car on philosophe souvent avec, et plus souvent encore contre d’autres.
Nous avons choisi quarante philosophes ou écoles de pensée à travers vingt-cinq siècles d’histoire. Et si, parmi les penseurs que nous avons retenus, aucun n’est vivant, ce n’est pas que la philosophie soit aujourd’hui morte, bien au contraire ! Mais parce qu’il est souvent nécessaire d’avoir un peu de recul pour comprendre le sens d’une entreprise intellectuelle.
Comment alors saisir ces pensées subtiles et complexes ? Nous avons fait le choix, plutôt que d’en offrir un résumé, de dévoiler le projet de chacun, mieux à même de montrer la force et l’originalité de philosophies trop souvent réduites à une vulgate. Non, le sage stoïcien n’est pas un superhéros. Non, Kant ne se résume pas à l’impératif catégorique. Non, Rawls ne justifie pas à bon compte les inégalités économiques… Les auteurs de ce numéro sont pour la plupart des spécialistes qui ont accepté de relever le défi. Ils nous montrent que la philosophie peut être abordée clairement. Et que, loin d’être une vaine spéculation, elle nous donne des armes pour penser le monde autrement.
> sommaire
dimanche 10 mai 2009
Philosophie n° 101
Printemps 2009
Editions de Minuit
Prix : 10 €
Ce numéro s'ouvre sur la traduction de la dissertation de Schelling Sur le rapport du réal et de l'idéal dans la nature, qui fut publiée en 1806 en guise de préface à la seconde édition de l"Âme du Monde (1798). En quelques pages denses, elle vise à faire le lien entre la Naturphilosophie du jeune Schelling et celle qui, à partir de 1801, se retrouve intégrée au système de la « philosophie de l’identité ». À partir d’une redéfinition dynamique de l’absolu comme lien intérieur et nécessaire du fini et de l’infini, ou comme désir infini de sa propre révélation, Schelling reconstruit ici une nouvelle fois les concepts essentiels d’une philosophie de la nature destinée à élucider les modalités de la présence de l’absolu.
Le numéro se poursuit avec un ensemble de deux textes, qui traitent tous deux de la philosophie husserlienne du langage et de la signification. Le premier d'entre deux est la traduction française des Leçons n° 9 et 10 des Vorlesungen zur Einführung in die sprachanalytische Philosophie (Leçons d'introduction à la philosophie analytique du langage) du philosophe allemand Ernst Tugendhat, parues en 1976, qui n'ont pour l'instant bénéficié d'aucune traduction française. Elles constituent pourtant, au sein de l'œuvre de Tugendhat, une pièce centrale si l'on veut acquérir une intelligibilité des rapports qu'"entretien sa pensée avec celle de Husserl et, plus généralement, pour penser rigoureusement l'articulation entre la philosophie analytique du langage et la doctrine déployée dans les Recherches logiques. En particulier, Tugendhat entreprend dans les Leçons n° 9 et 10 une reductio ad absurdum du projet phénoménologique dans son ensemble à partir des insuffisances ou, selon ses propres termes, de « l’échec » de la sémantique de Husserl. En concevant la signification de toute expression comme ce qui permet à une conscience de se rapporter à des objets - qu’ils soient simples ou complexes, sensibles ou idéaux –, non seulement Husserl aurait succombé à une conception trop étroite de la signification, méconnaissant la variété des règles d’emploi des expressions dans le langage ; mais il aurait en outre abouti à une conception incohérente. Sans nier les limites de la sémantique husserlienne, l'article de Claude Romano intitulé « Tugendhat, Husserl et l’objectivisme sémantique » s’efforce de montrer que l’incohérence alléguée par Tugendhat n’existe pas, et que, loin de rendre plausible le tournant analytique, son argumentation en présuppose la validité – reposant ainsi, en dernière instance, sur une pétition de principe.
Enfin, dans « Le lieu et l'exil », Vincent Giraud déploie une méditation phénoménologique originale sur le lieu, nourrie de références littéraires à Flaubert, Proust, St-John Perse et Bonnefoy – question qui, loin de se réduire à un thème régional, engage la teneur même de l'être-au-monde. Il ne s'agit pas d'y démontrer l'irréductibilité ni l'irreconductibilité du lieu à l’espace, thèse constamment présente dans l'œuvre du premier, et surtout du second Heidegger –, mais d'interroger la production même du lieu et la nature de ce qui préside à son émergence, et ce à travers la considération des figures d’existence que constituent la vie décentrée, le lieu subi ou élu, et enfin l’acte humain d’habiter. Dans le sillage de Levinas, l'ambition de l'auteur est de dégager l'exigence et l'essence du lieu à partir d’un exil radical censé déterminer le sujet en son fond même, par opposition à toute pensée du sujet à partir de la centration ou de la présence à soi.
Sommaire
SCHELLING, Sur le rapport du real et de l’idéal dans la nature (I). Présenté par Mildred Galland-Szymkowiak - ERNST TUGENDHAT, Leçons pour une introduction à la philosophie analytique du langage - CLAUDE ROMANO, Tugendhat, Husserl et l’objectivisme sémantique - VINCENT GIRAUD,
Le lieu et l’exil.
Editions de Minuit
Prix : 10 €
Ce numéro s'ouvre sur la traduction de la dissertation de Schelling Sur le rapport du réal et de l'idéal dans la nature, qui fut publiée en 1806 en guise de préface à la seconde édition de l"Âme du Monde (1798). En quelques pages denses, elle vise à faire le lien entre la Naturphilosophie du jeune Schelling et celle qui, à partir de 1801, se retrouve intégrée au système de la « philosophie de l’identité ». À partir d’une redéfinition dynamique de l’absolu comme lien intérieur et nécessaire du fini et de l’infini, ou comme désir infini de sa propre révélation, Schelling reconstruit ici une nouvelle fois les concepts essentiels d’une philosophie de la nature destinée à élucider les modalités de la présence de l’absolu.
Le numéro se poursuit avec un ensemble de deux textes, qui traitent tous deux de la philosophie husserlienne du langage et de la signification. Le premier d'entre deux est la traduction française des Leçons n° 9 et 10 des Vorlesungen zur Einführung in die sprachanalytische Philosophie (Leçons d'introduction à la philosophie analytique du langage) du philosophe allemand Ernst Tugendhat, parues en 1976, qui n'ont pour l'instant bénéficié d'aucune traduction française. Elles constituent pourtant, au sein de l'œuvre de Tugendhat, une pièce centrale si l'on veut acquérir une intelligibilité des rapports qu'"entretien sa pensée avec celle de Husserl et, plus généralement, pour penser rigoureusement l'articulation entre la philosophie analytique du langage et la doctrine déployée dans les Recherches logiques. En particulier, Tugendhat entreprend dans les Leçons n° 9 et 10 une reductio ad absurdum du projet phénoménologique dans son ensemble à partir des insuffisances ou, selon ses propres termes, de « l’échec » de la sémantique de Husserl. En concevant la signification de toute expression comme ce qui permet à une conscience de se rapporter à des objets - qu’ils soient simples ou complexes, sensibles ou idéaux –, non seulement Husserl aurait succombé à une conception trop étroite de la signification, méconnaissant la variété des règles d’emploi des expressions dans le langage ; mais il aurait en outre abouti à une conception incohérente. Sans nier les limites de la sémantique husserlienne, l'article de Claude Romano intitulé « Tugendhat, Husserl et l’objectivisme sémantique » s’efforce de montrer que l’incohérence alléguée par Tugendhat n’existe pas, et que, loin de rendre plausible le tournant analytique, son argumentation en présuppose la validité – reposant ainsi, en dernière instance, sur une pétition de principe.
Enfin, dans « Le lieu et l'exil », Vincent Giraud déploie une méditation phénoménologique originale sur le lieu, nourrie de références littéraires à Flaubert, Proust, St-John Perse et Bonnefoy – question qui, loin de se réduire à un thème régional, engage la teneur même de l'être-au-monde. Il ne s'agit pas d'y démontrer l'irréductibilité ni l'irreconductibilité du lieu à l’espace, thèse constamment présente dans l'œuvre du premier, et surtout du second Heidegger –, mais d'interroger la production même du lieu et la nature de ce qui préside à son émergence, et ce à travers la considération des figures d’existence que constituent la vie décentrée, le lieu subi ou élu, et enfin l’acte humain d’habiter. Dans le sillage de Levinas, l'ambition de l'auteur est de dégager l'exigence et l'essence du lieu à partir d’un exil radical censé déterminer le sujet en son fond même, par opposition à toute pensée du sujet à partir de la centration ou de la présence à soi.
Sommaire
SCHELLING, Sur le rapport du real et de l’idéal dans la nature (I). Présenté par Mildred Galland-Szymkowiak - ERNST TUGENDHAT, Leçons pour une introduction à la philosophie analytique du langage - CLAUDE ROMANO, Tugendhat, Husserl et l’objectivisme sémantique - VINCENT GIRAUD,
Le lieu et l’exil.
Études Épistémè - Numéro 14 - automne 2008
FIGURES DU CONFLIT / SCIENCE ET LITTERATURE
Ce numéro d'Études Épistémè est le produit de deux projets collaboratifs et comporte deux volets. Les articles de Jean-Claude Ternaux, Hélène Tropé, Diane Larquetoux, Gilles Bertheau et Denis Lagae-Devoldère sont issus des communications présentées en mars 2008 lors de la journée d'études qui s'est tenue au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance (Tours) sur les «Figures du conflit dans le théâtre historique européen de la Renaissance», organisée en collaboration avec l'équipe «Théâtre européen» du CESR. Les contributions de Sarah Hutton, Sandrine Parageau, Frédérique Aït-Touati et Line Cottegnies ont donné lieu à l'origine à une présentation dans le cadre du colloque organisé conjointement par le groupe Épistémè (IRIS-PEARL, EA 3977, Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle) et la Maison française d'Oxford en mars 2007 sur le thème de "Sciences et littératures à l'âge de Bacon» – colloque international organisé sous le haut patronage du Directeur de la Maison française, Alexis Tadié, que nous voudrions tout particulièrement remercier pour son soutien et pour son hospitalité chaleureuse. Ce numéro se termine sur deux articles, le premier, de Lynn S. Meskill consacré à Ben Jonson et à la publication des ses œuvres de 1616, l'autre, d'Armel Nayt-Dubois, est une étude historique des voleuses à l'époque moderne. Nous espérons que cette nouvelle livraison d'Études Épistémè reflète une part de la vitalité des études seizièmistes et dix-septièmistes en France à l'époque actuelle. Le comité éditorial tient à remercier particulièrement Gilles Bertheau et Laetitia Coussement-Boillot d'avoir relu et mis en forme les textes pour ce numéro.
L. Cottegnies, pour le comité éditorial.
Ce numéro d'Études Épistémè est le produit de deux projets collaboratifs et comporte deux volets. Les articles de Jean-Claude Ternaux, Hélène Tropé, Diane Larquetoux, Gilles Bertheau et Denis Lagae-Devoldère sont issus des communications présentées en mars 2008 lors de la journée d'études qui s'est tenue au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance (Tours) sur les «Figures du conflit dans le théâtre historique européen de la Renaissance», organisée en collaboration avec l'équipe «Théâtre européen» du CESR. Les contributions de Sarah Hutton, Sandrine Parageau, Frédérique Aït-Touati et Line Cottegnies ont donné lieu à l'origine à une présentation dans le cadre du colloque organisé conjointement par le groupe Épistémè (IRIS-PEARL, EA 3977, Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle) et la Maison française d'Oxford en mars 2007 sur le thème de "Sciences et littératures à l'âge de Bacon» – colloque international organisé sous le haut patronage du Directeur de la Maison française, Alexis Tadié, que nous voudrions tout particulièrement remercier pour son soutien et pour son hospitalité chaleureuse. Ce numéro se termine sur deux articles, le premier, de Lynn S. Meskill consacré à Ben Jonson et à la publication des ses œuvres de 1616, l'autre, d'Armel Nayt-Dubois, est une étude historique des voleuses à l'époque moderne. Nous espérons que cette nouvelle livraison d'Études Épistémè reflète une part de la vitalité des études seizièmistes et dix-septièmistes en France à l'époque actuelle. Le comité éditorial tient à remercier particulièrement Gilles Bertheau et Laetitia Coussement-Boillot d'avoir relu et mis en forme les textes pour ce numéro.
L. Cottegnies, pour le comité éditorial.
jeudi 7 mai 2009
Petite philosophie du cheval
Martine Laffon
Paru le: 07/05/2009
Editeur : Milan (Editions)
Collection : Pause philo
Prix : 15 €
La philosophie aime les chemins buissonniers et les étranges bestiaires : la tique, l'araignée et le pou chers à Gilles Deleuze.
Le cheval est lui aussi un animal philosophique : il représente de tout temps l'énergie universelle. Monter à cheval pour voir le monde autrement, du haut de sa selle, c'est avancer dans la quête de soi, c'est accepter de toujours changer de point de vue et de se remettre en cause. C'est sans doute ce qui fait dire à Descartes, après avoir établi que l'animal ne raisonne pas : " Bien que je tienne pour démontré qu'on ne peut prouver qu'il y a une pensée chez les bêtes, je ne crois pas cependant qu'on puisse démontrer qu'il n'y en a pas, parce que l'esprit humain ne pénètre pas leur coeur.
" Parions qu'il doit cette honnêteté philosophique à ses longues heures de voyage à cheval.
Paru le: 07/05/2009
Editeur : Milan (Editions)
Collection : Pause philo
Prix : 15 €
La philosophie aime les chemins buissonniers et les étranges bestiaires : la tique, l'araignée et le pou chers à Gilles Deleuze.
Le cheval est lui aussi un animal philosophique : il représente de tout temps l'énergie universelle. Monter à cheval pour voir le monde autrement, du haut de sa selle, c'est avancer dans la quête de soi, c'est accepter de toujours changer de point de vue et de se remettre en cause. C'est sans doute ce qui fait dire à Descartes, après avoir établi que l'animal ne raisonne pas : " Bien que je tienne pour démontré qu'on ne peut prouver qu'il y a une pensée chez les bêtes, je ne crois pas cependant qu'on puisse démontrer qu'il n'y en a pas, parce que l'esprit humain ne pénètre pas leur coeur.
" Parions qu'il doit cette honnêteté philosophique à ses longues heures de voyage à cheval.
Pascal - Une biographie
Yves Chiron
Paru le: 06/05/2009
Editeur : Sarment/Jubilé
Prix : 18,90 €
Pascal est un philosophe majeur et un savant de génie.
Il fut aussi, on le sait moins, un homme d'affaires avisé et ingénieux. Un philosophe qui est allé au coeur de la nature humaine. Son projet d'apologie, les Pensées, continue de fasciner, tout comme son oeuvre de polémiste, Les Provinciales, étroitement liée à l'histoire tourmentée de Port-Royal. Un savant de génie : l'inventeur de la calculatrice, de la machine arithmétique, du transport public, du carrosse à cinq sols brille dans nombre de découvertes physiques et mathématiques.
Un précurseur dans les affaires : chef d'entreprise avisé et visionnaire dans ses investissements, il s'engage aussi dans d'audacieux placements immobiliers. Toute sa vie, il saura faire fructifier son patrimoine en réalisant de complexes montages financiers. Et plus méconnu, un homme passionné, tourmenté et complexe. Yves Chiron réussit, en remontant aux sources, à nous livrer toutes les facettes du personnage.
Les oeuvres de Pascal, sa correspondance, les lettres de sa famille ou de ses amis, les nombreux mémoires de ses contemporains et d'autres documents du temps délivrent des informations et de précieuses lumières pour incarner le portrait original d'un être d'exception.
Paru le: 06/05/2009
Editeur : Sarment/Jubilé
Prix : 18,90 €
Pascal est un philosophe majeur et un savant de génie.
Il fut aussi, on le sait moins, un homme d'affaires avisé et ingénieux. Un philosophe qui est allé au coeur de la nature humaine. Son projet d'apologie, les Pensées, continue de fasciner, tout comme son oeuvre de polémiste, Les Provinciales, étroitement liée à l'histoire tourmentée de Port-Royal. Un savant de génie : l'inventeur de la calculatrice, de la machine arithmétique, du transport public, du carrosse à cinq sols brille dans nombre de découvertes physiques et mathématiques.
Un précurseur dans les affaires : chef d'entreprise avisé et visionnaire dans ses investissements, il s'engage aussi dans d'audacieux placements immobiliers. Toute sa vie, il saura faire fructifier son patrimoine en réalisant de complexes montages financiers. Et plus méconnu, un homme passionné, tourmenté et complexe. Yves Chiron réussit, en remontant aux sources, à nous livrer toutes les facettes du personnage.
Les oeuvres de Pascal, sa correspondance, les lettres de sa famille ou de ses amis, les nombreux mémoires de ses contemporains et d'autres documents du temps délivrent des informations et de précieuses lumières pour incarner le portrait original d'un être d'exception.
Sexualités, genres et mélancolie - S'entretenir avec Judith Butler
Monique David-Ménard, Olivia Custer, Livio Boni, Ewa Plonowska Ziarek
Paru le: 06/05/2009
Editeur : Campagne
Première Collection : En question
Prix : 21 €
Fruit de trois années d'études collectives, ce livre confronte les idées de Judith Butler avec ses références françaises (Derrida, Foucault, Lacan.
). S'agit-il d'une rencontre ou d'une méconnaissance mutuelle entre les " gender studies " et la psychanalyse ? La " performativité du genre " s'inscrit-elle dans les traditions ouvertes par Derrida et Foucault ? Et quelles sont, à l'inverse, les questions, venues de la pensée " queer ", qui interrogent les limites ou les points aveugles de la psychanalyse, tels que l'homosexualité, la portée politique des " transgenres ", l'homoparentalité ? Cet ouvrage donne de l'oeuvre de Judith Butler, prise entre éloges dithyrambiques et rejets violents, sa place : celle d'une pensée philosophique qui s'inscrit dans ce que nous appelons la modernité.
Paru le: 06/05/2009
Editeur : Campagne
Première Collection : En question
Prix : 21 €
Fruit de trois années d'études collectives, ce livre confronte les idées de Judith Butler avec ses références françaises (Derrida, Foucault, Lacan.
). S'agit-il d'une rencontre ou d'une méconnaissance mutuelle entre les " gender studies " et la psychanalyse ? La " performativité du genre " s'inscrit-elle dans les traditions ouvertes par Derrida et Foucault ? Et quelles sont, à l'inverse, les questions, venues de la pensée " queer ", qui interrogent les limites ou les points aveugles de la psychanalyse, tels que l'homosexualité, la portée politique des " transgenres ", l'homoparentalité ? Cet ouvrage donne de l'oeuvre de Judith Butler, prise entre éloges dithyrambiques et rejets violents, sa place : celle d'une pensée philosophique qui s'inscrit dans ce que nous appelons la modernité.
mercredi 6 mai 2009
Métaphysique du temps chez Aristote - I
Régis Laurent
Parution : avril 2009
Editions : Villegagnons
Prix : 39 €
Notre étude sur le temps grec précédant la pensée d Aristote commencera d'abord par un commentaire de son premier texte, le Protreptique. Nous verrons se dégager deux temps distincts : l'un initiatique, circulaire et d'inspiration platonicienne, et l'autre diamétralement opposé dont Aristote serait le défenseur. Afin d'interroger cette dichotomie, nous retournerons aux conceptions poétiques. Les Tragiques nous permettront d'offrir une première esquisse de cette notion dans l'univers grec (Du destin...). Ensuite, l'oeuvre épique d'Homère sera l'occasion de mieux saisir le nouage existant entre le temps et la sphère religieuse (Des héros...). Le travail du grand théologue Hésiode viendra confirmer cette vision initiatique, comme l'avait déjà remarquablement exposée F. Nietzsche (Des mythes...). C'est alors que nous plongerons au sein du pythagorisme afin de parachever cette vision (Des mystères...). Notre compréhension de ce courant, traversé par la théogonie iranienne, nous permettra, ensuite, de bien le distinguer de celui dit «ionien» et ainsi de s'éloigner de la parole platonicienne (De l'idéologie...). Enfin, en revenant aux premiers penseurs ioniens que furent Thalès et Anaximandre, nous analyserons si c'est effectivement cette vision du monde qui a été retenue par le Stagirite afin de fonder la première modélisation du concept de temps (De la science...).
Dans le deuxième volume, nous verrons revenir la pensée des théologoï au sein même du corpus aristotélicien et c'est alors que nous interrogerons notre division entre être et existence du temps.
Parution : avril 2009
Editions : Villegagnons
Prix : 39 €
Notre étude sur le temps grec précédant la pensée d Aristote commencera d'abord par un commentaire de son premier texte, le Protreptique. Nous verrons se dégager deux temps distincts : l'un initiatique, circulaire et d'inspiration platonicienne, et l'autre diamétralement opposé dont Aristote serait le défenseur. Afin d'interroger cette dichotomie, nous retournerons aux conceptions poétiques. Les Tragiques nous permettront d'offrir une première esquisse de cette notion dans l'univers grec (Du destin...). Ensuite, l'oeuvre épique d'Homère sera l'occasion de mieux saisir le nouage existant entre le temps et la sphère religieuse (Des héros...). Le travail du grand théologue Hésiode viendra confirmer cette vision initiatique, comme l'avait déjà remarquablement exposée F. Nietzsche (Des mythes...). C'est alors que nous plongerons au sein du pythagorisme afin de parachever cette vision (Des mystères...). Notre compréhension de ce courant, traversé par la théogonie iranienne, nous permettra, ensuite, de bien le distinguer de celui dit «ionien» et ainsi de s'éloigner de la parole platonicienne (De l'idéologie...). Enfin, en revenant aux premiers penseurs ioniens que furent Thalès et Anaximandre, nous analyserons si c'est effectivement cette vision du monde qui a été retenue par le Stagirite afin de fonder la première modélisation du concept de temps (De la science...).
Dans le deuxième volume, nous verrons revenir la pensée des théologoï au sein même du corpus aristotélicien et c'est alors que nous interrogerons notre division entre être et existence du temps.
mardi 5 mai 2009
Cahiers Simondon n°1
Jean-Hugues Barthelem (Sous la dir.)
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Esthétiques
Prix : 15 €
Quelques-uns des meilleurs spécialistes se sont réunis pendant deux années de séminaire pour partager et discuter leur compréhension de tel ou tel aspect de la pensée du grand philosophe français Gilbert Simondon (1924-1989), reconnu comme visionnaire sur certaines des principales questions actuelles de la philosophie : le rapport humanité/animalité, la question de la technique et de sa place dans la culture, l'urgence de nouvelles Lumières face à la crise du sens et aux nouvelles formes d'aliénation, etc.
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Esthétiques
Prix : 15 €
Quelques-uns des meilleurs spécialistes se sont réunis pendant deux années de séminaire pour partager et discuter leur compréhension de tel ou tel aspect de la pensée du grand philosophe français Gilbert Simondon (1924-1989), reconnu comme visionnaire sur certaines des principales questions actuelles de la philosophie : le rapport humanité/animalité, la question de la technique et de sa place dans la culture, l'urgence de nouvelles Lumières face à la crise du sens et aux nouvelles formes d'aliénation, etc.
Richard Rorty. Un philosophe conséquent
Irma Julienne Angue Medoux
Editeur : l'Harmattan
Parution : mai 2009
Collection : La philosophie en commun
Prix : 20,50 €
Irma Julienne Angue Medoux effectue, en contournant toujours les idées reçues, une performance unique : elle parvient à camper Richard Rorty comme philosophe, presque comme un Socrate contemporain, alors que ses collègues, et parfois lui-même, ne lui reconnaissaient pas la capacité à l'être et déniaient à ses écrits la capacité à exprimer une critique philosophique du temps présent. Or c'est justement comme philosophe du temps présent que l'auteure réussit à lui reconnaître ici le statut de philosophe.
Editeur : l'Harmattan
Parution : mai 2009
Collection : La philosophie en commun
Prix : 20,50 €
Irma Julienne Angue Medoux effectue, en contournant toujours les idées reçues, une performance unique : elle parvient à camper Richard Rorty comme philosophe, presque comme un Socrate contemporain, alors que ses collègues, et parfois lui-même, ne lui reconnaissaient pas la capacité à l'être et déniaient à ses écrits la capacité à exprimer une critique philosophique du temps présent. Or c'est justement comme philosophe du temps présent que l'auteure réussit à lui reconnaître ici le statut de philosophe.
lundi 4 mai 2009
De la division de la nature - Periphyseon, volume 4, Livre V, La Nature incréatrice et incréée
Jean Scot Erigène(traduit par Francis Bertin)
Paru le : 29/04/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 27 €
Scot Erigène se distingue pour sa réflexion constante sur les rapports de Dieu et de la nature. Dans la même collection, ont déjà été publiés les Livres I et II - III - IV, également traduits par Francis Bertin. Ouvrage traduit et commenté par Francis Bertin, historien, traducteur et chercheur.
Paru le : 29/04/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 27 €
Scot Erigène se distingue pour sa réflexion constante sur les rapports de Dieu et de la nature. Dans la même collection, ont déjà été publiés les Livres I et II - III - IV, également traduits par Francis Bertin. Ouvrage traduit et commenté par Francis Bertin, historien, traducteur et chercheur.
Marx (mode d'emploi)
Daniel Bensaïd
Paru le : 30/04/2009
Editeur : La Découverte
Collection : Zones
Prix : 13 €
Dans les années 80, en pleine offensive néolibérale, le magazine Newsweek pouvait titrer, triomphalement: "Marx est mort.
" Mais les spectres ont la peau dure. Aujourd'hui, Marx est de retour. En ces temps de crise fracassante du capitalisme et de grande débandade idéologique, on le redécouvre. Même le très libéral conseiller de l'Elysée, Alain Minc, s'est récemment déclaré " marxiste " - sans rire - en matière d'analyse économique. Mais qui fut Marx? Qu'a-t-il vraiment dit? Ce petit ouvrage offre une introduction ludique à sa pensée, sa vie, son oeuvre.
Un panorama clair et souvent drôle qui associe bande dessinée et philosophie, humour et esprit de synthèse pour présenter dans toute son actualité la pensée du principal théoricien de l'anticapitalisme. Marx est resté célèbre pour son explication des contradictions et des crises du capitalisme. Pour en savoir plus, on suivra le roman policier du Capital : à la recherche de la valeur perdue, on retracera les mécanismes de l'accumulation du capital jusqu'à percer le secret du fétichisme de la marchandise.
A la fois aide-mémoire, cours d'introduction et lecture récréative, Marx, mode d'emploi offre une petite trousse à outils pour la pensée et pour l'action.
Paru le : 30/04/2009
Editeur : La Découverte
Collection : Zones
Prix : 13 €
Dans les années 80, en pleine offensive néolibérale, le magazine Newsweek pouvait titrer, triomphalement: "Marx est mort.
" Mais les spectres ont la peau dure. Aujourd'hui, Marx est de retour. En ces temps de crise fracassante du capitalisme et de grande débandade idéologique, on le redécouvre. Même le très libéral conseiller de l'Elysée, Alain Minc, s'est récemment déclaré " marxiste " - sans rire - en matière d'analyse économique. Mais qui fut Marx? Qu'a-t-il vraiment dit? Ce petit ouvrage offre une introduction ludique à sa pensée, sa vie, son oeuvre.
Un panorama clair et souvent drôle qui associe bande dessinée et philosophie, humour et esprit de synthèse pour présenter dans toute son actualité la pensée du principal théoricien de l'anticapitalisme. Marx est resté célèbre pour son explication des contradictions et des crises du capitalisme. Pour en savoir plus, on suivra le roman policier du Capital : à la recherche de la valeur perdue, on retracera les mécanismes de l'accumulation du capital jusqu'à percer le secret du fétichisme de la marchandise.
A la fois aide-mémoire, cours d'introduction et lecture récréative, Marx, mode d'emploi offre une petite trousse à outils pour la pensée et pour l'action.
Morales de l'art
Carole Talon-Hugon
Paru le : 29/04/2009
Editeur : PUF
Collection : Lignes d'art
Prix : 21 €
Du Piss Christ de Serrano à Plateforme de Houellebecq, en passant par l'ouvre intitulée Lego Concentration Camp Set de Zbigniew Libera ou aux plastinisations de cadavres de Von Hagens, les relations de l'art et de l'éthique apparaissent bien comme l'inévitable horizon de questionnement suscité par certains devenirs contemporains de l'art.
Mais peut-on juger d'une oeuvre au nom de l'éthique ? Non, répond la doxa contemporaine qui considère l'art, absolutisé par le romantisme et déclaré souverain par l'École de Francfort, comme une valeur inquestionnable. Oui, affirment ceux qui ne croient pas en l'extraterritorialité de l'art. L'ouvrage prend, par rapport aux polémiques qui s'ensuivent, le recul de la réflexion. II montre à travers l'étude de trois grandes configurations historicoconceptuelles que cette question de savoir si l'éthique doit se prononcer sur l'art est solidaire de celle de savoir si l'art doit se préoccuper d'éthique (que cela soit pour servir la morale ou pour la transgresser), et que toutes deux impliquent la question de savoir si l'art peut (par quels moyens et dans quelle mesure) quelque chose pour (ou contre) l'éthique.
Car seul un détour par l'histoire et par le concept permet de comprendre ces polémiques et de prendre position dans un débat crucial pour notre présent.
Paru le : 29/04/2009
Editeur : PUF
Collection : Lignes d'art
Prix : 21 €
Du Piss Christ de Serrano à Plateforme de Houellebecq, en passant par l'ouvre intitulée Lego Concentration Camp Set de Zbigniew Libera ou aux plastinisations de cadavres de Von Hagens, les relations de l'art et de l'éthique apparaissent bien comme l'inévitable horizon de questionnement suscité par certains devenirs contemporains de l'art.
Mais peut-on juger d'une oeuvre au nom de l'éthique ? Non, répond la doxa contemporaine qui considère l'art, absolutisé par le romantisme et déclaré souverain par l'École de Francfort, comme une valeur inquestionnable. Oui, affirment ceux qui ne croient pas en l'extraterritorialité de l'art. L'ouvrage prend, par rapport aux polémiques qui s'ensuivent, le recul de la réflexion. II montre à travers l'étude de trois grandes configurations historicoconceptuelles que cette question de savoir si l'éthique doit se prononcer sur l'art est solidaire de celle de savoir si l'art doit se préoccuper d'éthique (que cela soit pour servir la morale ou pour la transgresser), et que toutes deux impliquent la question de savoir si l'art peut (par quels moyens et dans quelle mesure) quelque chose pour (ou contre) l'éthique.
Car seul un détour par l'histoire et par le concept permet de comprendre ces polémiques et de prendre position dans un débat crucial pour notre présent.
dimanche 3 mai 2009
La philosophie de l'histoire
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
Paru le : 29/04/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : La Pochothèque
Prix : 18 €
L'histoire mondiale est le progrès dans la conscience de la liberté " : cette leçon magistrale, quintessence de La Philosophie de l'histoire - le livre le plus lu, peut-être aussi le plus discuté de Hegel - sous-tend toute son oeuvre.
Hegel donnait régulièrement des cours sur la philosophie de l'histoire, mais ne publia pas ses manuscrits lui-même. La nouvelle traduction française présentée ici tranche avec les anciennes éditions de l'ouvrage, qui dépendaient de compilations de notes d'origines diverses, faites après la mort de Hegel. Elle a été établie en tenant compte des recherches éditoriales les plus récentes et se fonde sur des manuscrits de Hegel et sur la copie de l'un de ses cours.
Dans un Dossier complémentaire figurent également des extraits d'autres travaux de Hegel sur l'histoire, ainsi qu'un choix de textes rédigés par plusieurs auteurs, contemporains de Hegel mais aussi postérieurs à lui, héritiers ou au contraire adversaires. Cet ensemble fait de ce volume un exceptionnel instrument de travail sur la philosophie de l'histoire, discipline qui suscite aujourd'hui un net regain d'intérêt, à la mesure de nos questionnements sur l'histoire et sur la politique.
Paru le : 29/04/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : La Pochothèque
Prix : 18 €
L'histoire mondiale est le progrès dans la conscience de la liberté " : cette leçon magistrale, quintessence de La Philosophie de l'histoire - le livre le plus lu, peut-être aussi le plus discuté de Hegel - sous-tend toute son oeuvre.
Hegel donnait régulièrement des cours sur la philosophie de l'histoire, mais ne publia pas ses manuscrits lui-même. La nouvelle traduction française présentée ici tranche avec les anciennes éditions de l'ouvrage, qui dépendaient de compilations de notes d'origines diverses, faites après la mort de Hegel. Elle a été établie en tenant compte des recherches éditoriales les plus récentes et se fonde sur des manuscrits de Hegel et sur la copie de l'un de ses cours.
Dans un Dossier complémentaire figurent également des extraits d'autres travaux de Hegel sur l'histoire, ainsi qu'un choix de textes rédigés par plusieurs auteurs, contemporains de Hegel mais aussi postérieurs à lui, héritiers ou au contraire adversaires. Cet ensemble fait de ce volume un exceptionnel instrument de travail sur la philosophie de l'histoire, discipline qui suscite aujourd'hui un net regain d'intérêt, à la mesure de nos questionnements sur l'histoire et sur la politique.
L'idée d'une science sociale et sa relation à la philosophie
Peter Winch
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : bibliothèque de philosophie
Prix : 23 €
L'idée d'une science sociale est un des ouvrages-clés de la philosophie des sciences sociales du siècle passé.
Nourri de la pensée de Wittgenstein, spécialement celle des Recherches philosophiques, mais aussi de celles de Collingwood et de Weber, Peter Minch y défend une forme de séparatisme méthodologique hostile à la " naturalisation " des sciences humaines et rétablit dans leur statut philosophique les interrogations portant sur la nature de la société. Il réintègre par là même à la sphère de l'analyse conceptuelle tout un ensemble de questions dont on tient souvent qu'elles appellent une réponse de nature empirique.
Dans cette perspective, il s'emploie à montrer l'inanité d'un " point de vue externe " sur les comportements humains, point de vue qui traite ces derniers comme des choses et scotomise le fait qu'il est impossible de les expliquer sans faire intervenir les idées qu'ils incorporent : mieux, il s'efforce d'établir que ces idées sont en relation interne non seulement avec les actions qu'elles sous-tendent mais aussi avec le contexte où ces dernières s'inscrivent.
Au fil de sa démonstration il discute ou réfute les positions de Durkheim, Mill ou encore Pareto. Cinquante ans après sa parution, l'ouvrage de Winch demeure une lecture incontournable pour le philosophe versé dans les questions de théorie de la connaissance aussi bien que pour le sociologue.
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : bibliothèque de philosophie
Prix : 23 €
L'idée d'une science sociale est un des ouvrages-clés de la philosophie des sciences sociales du siècle passé.
Nourri de la pensée de Wittgenstein, spécialement celle des Recherches philosophiques, mais aussi de celles de Collingwood et de Weber, Peter Minch y défend une forme de séparatisme méthodologique hostile à la " naturalisation " des sciences humaines et rétablit dans leur statut philosophique les interrogations portant sur la nature de la société. Il réintègre par là même à la sphère de l'analyse conceptuelle tout un ensemble de questions dont on tient souvent qu'elles appellent une réponse de nature empirique.
Dans cette perspective, il s'emploie à montrer l'inanité d'un " point de vue externe " sur les comportements humains, point de vue qui traite ces derniers comme des choses et scotomise le fait qu'il est impossible de les expliquer sans faire intervenir les idées qu'ils incorporent : mieux, il s'efforce d'établir que ces idées sont en relation interne non seulement avec les actions qu'elles sous-tendent mais aussi avec le contexte où ces dernières s'inscrivent.
Au fil de sa démonstration il discute ou réfute les positions de Durkheim, Mill ou encore Pareto. Cinquante ans après sa parution, l'ouvrage de Winch demeure une lecture incontournable pour le philosophe versé dans les questions de théorie de la connaissance aussi bien que pour le sociologue.
Qu'est-ce-que la philosophie américaine ? - De Wittgenstein à Emerson
Stanley Cavell
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Folio essais
Prix : 9,60 €
Qu'est-ce que la philosophie américaine ? La philosophie analytique, fondée sur la logique et l'analyse du langage et se revendiquant de l'héritage de Wittgenstein, et le libertarianisme d'autre part, répondra-t-on.
Stanley Cavell préfère reformuler la question à nouveaux frais : Y a-t-il même une philosophie américaine ? Question provocatrice? Malentendu, assure Cavell. Car comment entendre et recevoir Wittgenstein, si l'Amérique s'est déjà montrée incapable de faire place à un héritage proprement américain : la voix originelle et philosophique d'Emerson - et à sa suite de Thoreau -, qui annonce pourtant à sa manière Wittgenstein.
Nietzsche, lui, ne s'y est pas trompé qui était grand lecteur d'Emerson, antiesclavagiste notoire, défenseur de l'homme sans condition, de la réalité apparemment triviale, mais théoricien du perfectionnement moral.
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Folio essais
Prix : 9,60 €
Qu'est-ce que la philosophie américaine ? La philosophie analytique, fondée sur la logique et l'analyse du langage et se revendiquant de l'héritage de Wittgenstein, et le libertarianisme d'autre part, répondra-t-on.
Stanley Cavell préfère reformuler la question à nouveaux frais : Y a-t-il même une philosophie américaine ? Question provocatrice? Malentendu, assure Cavell. Car comment entendre et recevoir Wittgenstein, si l'Amérique s'est déjà montrée incapable de faire place à un héritage proprement américain : la voix originelle et philosophique d'Emerson - et à sa suite de Thoreau -, qui annonce pourtant à sa manière Wittgenstein.
Nietzsche, lui, ne s'y est pas trompé qui était grand lecteur d'Emerson, antiesclavagiste notoire, défenseur de l'homme sans condition, de la réalité apparemment triviale, mais théoricien du perfectionnement moral.
Prolégomènes - Les choix humains
Henri Hude
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Parole et Silence
Prix : 25 €
Le premier objectif de ce livre est une reconquête de la liberté de penser : en finir avec la fausse neutralité du politiquement correct et des pseudoscepticismes, exposer la dogmatique impliquée dans les formules et habitudes de pensée apparemment innocentes.
Mettre en question le consensus, nouvelle forme de l'argument d'autorité, et mettre hors service la machine à fabriquer du préjugé instantané obligatoire. Ce livre revendique le droit de choisir de façon consciente. Le second objectif est de fournir aux hommes d'action les moyens de dessiner la philosophie dont ils ont besoin, pour vivre dans le monde, agir dans la nature, créer par leur travail. Pour ne plus se laisser culpabiliser par des formules pseudo-neutres qui en réalité sont des vrais choix, qui se présentent comme le simple esprit critique, alors qu'elles ont une dimension dogmatique forte et cachée.
Pour annuler la pression des idéologies de toute sorte, qui empêchent de vivre bien et rendent la démocratie ingouvernable. Quand l'homme ne se prend ni pour l'Absolu, ni pour le néant, il devient possible de changer de cadre de pensée. Pour faire face à la crise.
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Parole et Silence
Prix : 25 €
Le premier objectif de ce livre est une reconquête de la liberté de penser : en finir avec la fausse neutralité du politiquement correct et des pseudoscepticismes, exposer la dogmatique impliquée dans les formules et habitudes de pensée apparemment innocentes.
Mettre en question le consensus, nouvelle forme de l'argument d'autorité, et mettre hors service la machine à fabriquer du préjugé instantané obligatoire. Ce livre revendique le droit de choisir de façon consciente. Le second objectif est de fournir aux hommes d'action les moyens de dessiner la philosophie dont ils ont besoin, pour vivre dans le monde, agir dans la nature, créer par leur travail. Pour ne plus se laisser culpabiliser par des formules pseudo-neutres qui en réalité sont des vrais choix, qui se présentent comme le simple esprit critique, alors qu'elles ont une dimension dogmatique forte et cachée.
Pour annuler la pression des idéologies de toute sorte, qui empêchent de vivre bien et rendent la démocratie ingouvernable. Quand l'homme ne se prend ni pour l'Absolu, ni pour le néant, il devient possible de changer de cadre de pensée. Pour faire face à la crise.
vendredi 1 mai 2009
Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde
Michel Serres
Parution : avril 2009
Editeur : Le Pommier
Collection : Essais
Prix : 15 €
Étrange, joyeuse surprise : nos écrivains de génie, Flaubert, Proust… nos philosophes profonds, Leibniz, Bergson… nos inventeurs dans les sciences, Linné, Galilée, Schrödinger… ont une vision du monde analogue à celles des Inuits du Grand Nord, des Aborigènes australiens ou de certaines tribus amérindiennes d’Amazonie !
Par une intuition réjouissante, Michel Serres emprunte les outils dont l’ethnologue se sert pour étudier les autres cultures. Car ces dernières, à y bien réfléchir, ne sont pas si différentes de la nôtre… Envisagée à rebours des conventions habituelles, notre culture brille alors de tous les feux de son originalité, révèle la chatoyante inventivité de sa pensée.
Ô nouvelle surprise tout aussi délectable, cette pensée originale n’appartient pas au passé : notre modernité foisonnante lui ouvre de nouveaux horizons pleins de promesses…
Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont la série des Hermès (Éditions de Minuit), Les Cinq Sens (Grasset), Le Contrat naturel et Le Tiers-Instruit (François Bourin), « Le Grand Récit » (Hominescence, L’Incandescent, Rameaux et Récits d’humanisme), Le Mal propre ou La Guerre mondiale (Le Pommier). L’un des rares philosophes à proposer une vision du monde résolument contemporaine, fondée sur une connaissance des humanités et des sciences.
Parution : avril 2009
Editeur : Le Pommier
Collection : Essais
Prix : 15 €
Étrange, joyeuse surprise : nos écrivains de génie, Flaubert, Proust… nos philosophes profonds, Leibniz, Bergson… nos inventeurs dans les sciences, Linné, Galilée, Schrödinger… ont une vision du monde analogue à celles des Inuits du Grand Nord, des Aborigènes australiens ou de certaines tribus amérindiennes d’Amazonie !
Par une intuition réjouissante, Michel Serres emprunte les outils dont l’ethnologue se sert pour étudier les autres cultures. Car ces dernières, à y bien réfléchir, ne sont pas si différentes de la nôtre… Envisagée à rebours des conventions habituelles, notre culture brille alors de tous les feux de son originalité, révèle la chatoyante inventivité de sa pensée.
Ô nouvelle surprise tout aussi délectable, cette pensée originale n’appartient pas au passé : notre modernité foisonnante lui ouvre de nouveaux horizons pleins de promesses…
Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont la série des Hermès (Éditions de Minuit), Les Cinq Sens (Grasset), Le Contrat naturel et Le Tiers-Instruit (François Bourin), « Le Grand Récit » (Hominescence, L’Incandescent, Rameaux et Récits d’humanisme), Le Mal propre ou La Guerre mondiale (Le Pommier). L’un des rares philosophes à proposer une vision du monde résolument contemporaine, fondée sur une connaissance des humanités et des sciences.
Récits d'humanisme
Michel Serres
Parution : mai 2009
Editeur : Le Pommier
Prix : 7,50 €
Après Hominescence, l'Incandescent et Rameaux, Michel Serres poursuit le "Grand Récit", l'un des plus longs récits du monde, où des femmes et des hommes, sortis jadis d'Afrique, se retrouvent aujourd'hui, des dizaines de milliers d'années après leur séparation... Il raconte aussi pourquoi Orphée perdit, au dernier moment, son amie Eurydice ; à quel travail indispensable s'évertuent les neuf muses ; comment des matelots devinrent volontiers lions et moucherons ; pourquoi les fétiches assyriens mélangent ailes et sabots comme les dieux aztèques mêlent plumes et poils ; pourquoi Eve, au paradis, désobéit...
Faute de pouvoir définir l'homme, Michel Serres le raconte.
Il raconte, en somme, comment nous réussissons ou échouons à devenir humains. L'humanisme, alors, célèbre les noces des contes et du savoir.
Parution : mai 2009
Editeur : Le Pommier
Prix : 7,50 €
Après Hominescence, l'Incandescent et Rameaux, Michel Serres poursuit le "Grand Récit", l'un des plus longs récits du monde, où des femmes et des hommes, sortis jadis d'Afrique, se retrouvent aujourd'hui, des dizaines de milliers d'années après leur séparation... Il raconte aussi pourquoi Orphée perdit, au dernier moment, son amie Eurydice ; à quel travail indispensable s'évertuent les neuf muses ; comment des matelots devinrent volontiers lions et moucherons ; pourquoi les fétiches assyriens mélangent ailes et sabots comme les dieux aztèques mêlent plumes et poils ; pourquoi Eve, au paradis, désobéit...
Faute de pouvoir définir l'homme, Michel Serres le raconte.
Il raconte, en somme, comment nous réussissons ou échouons à devenir humains. L'humanisme, alors, célèbre les noces des contes et du savoir.
Montaigne. L'éducation humaniste
Bernard Jolibert
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Education et philosophie
Prix : 19 €
Renouvelant la lecture de la trop célèbre opposition entre tête "bien faite" et tête "bien pleine", analysant les fondements que la réflexion radicale des Essais apporte à la pratique très actuelle de la philosophie dès l'enfance, ce livre met en pleine lumière un Montaigne porteur de la pensée éducative humaniste que la modernité tout à la fois menace et requiert.
Parution : mai 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Education et philosophie
Prix : 19 €
Renouvelant la lecture de la trop célèbre opposition entre tête "bien faite" et tête "bien pleine", analysant les fondements que la réflexion radicale des Essais apporte à la pratique très actuelle de la philosophie dès l'enfance, ce livre met en pleine lumière un Montaigne porteur de la pensée éducative humaniste que la modernité tout à la fois menace et requiert.