Bruno Ambroise et Sandra Laugier (dir.)
Paru le : 28/08/2009
Editeur : Vrin
Prix : 12 €
La philosophie du langage issue du « tournant linguistique », apparue avec Frege à l’orée du XXe siècle, peut paraître dépassée de nos jours par la philosophie de l’esprit ou le cognitivisme. Ce volume vise à illustrer au contraire la vitalité et la radicalité des premières théories de la signification et de la référence. Il parcourt, à travers une série de textes devenus classiques, l’évolution de la problématique de la signification, sa définition comme « mode de présentation de la référence », son explosion avec la thèse d’indétermination de la traduction. Il analyse les relations du sens avec la vérité – selon qu’il en formule les conditions, ou qu’il informe notre approche du monde. Dans les textes de ce volume, c’est l’articulation du langage au réel, du mot à la chose, qui apparaît comme l’objet de la philosophie du langage et le lieu de son actualité.
Avec des textes de J.L. Austin, D. Davidson, M.Dummett, G. Evans, G. Frege, H. Putnam, W.V. Quine, B. Russell, P.F. Strawson
lundi 31 août 2009
mercredi 26 août 2009
L'immanence de l'ego - Langage et subjectivité chez Wittgenstein
Christiane Chauviré
Sortie prévue le : 18/09/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
La fascination qu'éprouve Wittgenstein dès les Carnets de 1914-1916 à l'égard du solipsisme va se retourner au cours de son oeuvre en dénonciation du sujet comme illusion métaphysique.
Tout en maintenant, dans le Tractatus, un sujet métaphysique comme condition de possibilité du monde et porteur de la volonté éthique, le jeune auteur le réduit à un simple point de perspective sur le monde. La grammaire philosophique du second Wittgenstein sera fatale au concept de sujet métaphysique. L'emploi de " je " apparaît comme un des " modes de présentation " les plus fourvoyants du langage, dont on pourrait se passer, en adoptant un autre " système de notation ", sans perte sémantique.
L'ego est immanent au langage, qu'il configure sans rien lui ajouter. L'hypostase du sujet à partir du pronom de la première personne est critiquée dans le Cahier bleu : dans " Je pense, donc je suis ", je " n'a pas de rôle référentiel, ni de référent. L'expérience du Cogito est déboutée de ses prétentions fondationnelles par l'étude de la grammaire de " je ". Dire " je " est moins parler de soi qu'instaurer un système de repérage égocentré et amorcer un jeu de langage.
Surtout, la grammaire des énoncés égo-psychologiques, comme " j'ai mal ", révèle une asymétrie entre la première et la troisième personne qui alloue à ces phrases le statut d'" expressions " (Ausserungen) sans valeur de vérité mais jouissant de l'autorité de la première personne. La tentative pour éliminer le sujet métaphysique le fait en somme réapparaître sous la forme désenchantée de cette asymétrie grammaticale, en quoi consiste la seule réalité du sujet.
Sortie prévue le : 18/09/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
La fascination qu'éprouve Wittgenstein dès les Carnets de 1914-1916 à l'égard du solipsisme va se retourner au cours de son oeuvre en dénonciation du sujet comme illusion métaphysique.
Tout en maintenant, dans le Tractatus, un sujet métaphysique comme condition de possibilité du monde et porteur de la volonté éthique, le jeune auteur le réduit à un simple point de perspective sur le monde. La grammaire philosophique du second Wittgenstein sera fatale au concept de sujet métaphysique. L'emploi de " je " apparaît comme un des " modes de présentation " les plus fourvoyants du langage, dont on pourrait se passer, en adoptant un autre " système de notation ", sans perte sémantique.
L'ego est immanent au langage, qu'il configure sans rien lui ajouter. L'hypostase du sujet à partir du pronom de la première personne est critiquée dans le Cahier bleu : dans " Je pense, donc je suis ", je " n'a pas de rôle référentiel, ni de référent. L'expérience du Cogito est déboutée de ses prétentions fondationnelles par l'étude de la grammaire de " je ". Dire " je " est moins parler de soi qu'instaurer un système de repérage égocentré et amorcer un jeu de langage.
Surtout, la grammaire des énoncés égo-psychologiques, comme " j'ai mal ", révèle une asymétrie entre la première et la troisième personne qui alloue à ces phrases le statut d'" expressions " (Ausserungen) sans valeur de vérité mais jouissant de l'autorité de la première personne. La tentative pour éliminer le sujet métaphysique le fait en somme réapparaître sous la forme désenchantée de cette asymétrie grammaticale, en quoi consiste la seule réalité du sujet.
Philosophie et théologie dans la période antique - Anthologie tome 1
Philippe Capelle-Dumont (dir.)
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Cerf
Collection : Philosophie & Théologie
Prix : 45 €
Nous présentons la première Anthologie des relations entre la philosophie et la théologie.
Réalisée selon l'intention de la collection qui la recueille, elle s'est donnée pour objet de rassembler la mémoire ample et riche mais oubliée, parfois dissimulée, d'une détermination plurielle et fondatrice de l'histoire des idées et des pratiques occidentales. Réunissant de façon quasi exhaustive et critique les grands textes témoins, de la naissance de la philosophie à nos jours, d'une corrélation ainsi diversifiée mais continuée, elle voudrait contribuer à la tâche de clarification des thèmes et des concepts qui structurent notre épistèmê, inspirent notre travail de connaissance et informent nos logiques d'action.
Les quatre tomes qui la constituent ont été élaborés selon les quatre grandes périodes historiques dont nous avons voulu assumer précisément les limites et les seuils. Ce premier tome, consacré à la période antique, débute ainsi avec le moment Platon (IVe siècle avant J.-C.) et s'achève avec " Jean Damascène " (VIIe-VIIIe siècle après J.-C.). Formé de vingt-neuf notices (Aristote, stoïciens, épicuriens, Justin, Irénée de Lyon, Tertullien, Clément d'Alexandrie, Origène, Plotin, Porphyre, Lactance, Grégoire de Nysse, Ambroise, Augustin, Proclus, Denys, Boèce..
.), il restitue, selon un ordonnancement chronologique et par une présentation critique des corpus fondamentaux, les premières théorisations, mais aussi les premières grandes métamorphoses d'une relation dont les traits paradigmatiques n'ont pas seulement orienté les âges scolastique et moderne, mais aussi nous délivrent une inspiration aujourd'hui encore inouïe.
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Cerf
Collection : Philosophie & Théologie
Prix : 45 €
Nous présentons la première Anthologie des relations entre la philosophie et la théologie.
Réalisée selon l'intention de la collection qui la recueille, elle s'est donnée pour objet de rassembler la mémoire ample et riche mais oubliée, parfois dissimulée, d'une détermination plurielle et fondatrice de l'histoire des idées et des pratiques occidentales. Réunissant de façon quasi exhaustive et critique les grands textes témoins, de la naissance de la philosophie à nos jours, d'une corrélation ainsi diversifiée mais continuée, elle voudrait contribuer à la tâche de clarification des thèmes et des concepts qui structurent notre épistèmê, inspirent notre travail de connaissance et informent nos logiques d'action.
Les quatre tomes qui la constituent ont été élaborés selon les quatre grandes périodes historiques dont nous avons voulu assumer précisément les limites et les seuils. Ce premier tome, consacré à la période antique, débute ainsi avec le moment Platon (IVe siècle avant J.-C.) et s'achève avec " Jean Damascène " (VIIe-VIIIe siècle après J.-C.). Formé de vingt-neuf notices (Aristote, stoïciens, épicuriens, Justin, Irénée de Lyon, Tertullien, Clément d'Alexandrie, Origène, Plotin, Porphyre, Lactance, Grégoire de Nysse, Ambroise, Augustin, Proclus, Denys, Boèce..
.), il restitue, selon un ordonnancement chronologique et par une présentation critique des corpus fondamentaux, les premières théorisations, mais aussi les premières grandes métamorphoses d'une relation dont les traits paradigmatiques n'ont pas seulement orienté les âges scolastique et moderne, mais aussi nous délivrent une inspiration aujourd'hui encore inouïe.
Philon d'Alexandrie - Maître spirituel
Mariette Canévet
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Cerf
Collection : initiations
Prix : 20 €
Auteur juif contemporain du Christ, Philon d'Alexandrie appartient à un milieu culturel d'une richesse exceptionnelle, dont la complexité défie ses commentateurs actuels. Philon est-il fondamentalement juif, puisque son œuvre consiste principalement en commentaires du Pentateuque ? Ou son dessein était-il de « traduire » l'Écriture en termes philosophiques grecs pour la rendre intelligible au milieu culturel grec dans lequel il baignait, et toute la ville d'Alexandrie avec lui ? Nos érudits contemporains se sont penchés sur la question, insistant le plus souvent sur son « hellénisation » de la foi judaïque.
Mais le grand intérêt de notre auteur est, justement, de n'avoir abandonné aucun des deux côtés de son héritage, ni sa foi ni sa culture. C'est à ce titre, en tout cas, qu'il a influencé les premiers chrétiens, appelés après lui et dans son sillage à exprimer leur foi dans le même contexte philosophique. L'omniprésence de la pensée hellénique, sorte d'écrin dans lequel s'insère la foi de Philon, rend cependant la lecture de son œuvre plus ardue parce que cette culture nous est devenue quelque peu étrangère, sauf à en être spécialistes.
Le but que Mariette Canévet s'est donné ici est d'essayer de sortir de sa gangue cette spiritualité remarquable. C'est pourquoi elle n'a pas hésité à émailler son propre texte de larges extraits des œuvres du philosophe, de ces extraits dont on goûte la beauté et la profondeur, pour rendre Philon accessible à un large public car il le mérite, et de le proposer comme un possible maître spirituel.
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Cerf
Collection : initiations
Prix : 20 €
Auteur juif contemporain du Christ, Philon d'Alexandrie appartient à un milieu culturel d'une richesse exceptionnelle, dont la complexité défie ses commentateurs actuels. Philon est-il fondamentalement juif, puisque son œuvre consiste principalement en commentaires du Pentateuque ? Ou son dessein était-il de « traduire » l'Écriture en termes philosophiques grecs pour la rendre intelligible au milieu culturel grec dans lequel il baignait, et toute la ville d'Alexandrie avec lui ? Nos érudits contemporains se sont penchés sur la question, insistant le plus souvent sur son « hellénisation » de la foi judaïque.
Mais le grand intérêt de notre auteur est, justement, de n'avoir abandonné aucun des deux côtés de son héritage, ni sa foi ni sa culture. C'est à ce titre, en tout cas, qu'il a influencé les premiers chrétiens, appelés après lui et dans son sillage à exprimer leur foi dans le même contexte philosophique. L'omniprésence de la pensée hellénique, sorte d'écrin dans lequel s'insère la foi de Philon, rend cependant la lecture de son œuvre plus ardue parce que cette culture nous est devenue quelque peu étrangère, sauf à en être spécialistes.
Le but que Mariette Canévet s'est donné ici est d'essayer de sortir de sa gangue cette spiritualité remarquable. C'est pourquoi elle n'a pas hésité à émailler son propre texte de larges extraits des œuvres du philosophe, de ces extraits dont on goûte la beauté et la profondeur, pour rendre Philon accessible à un large public car il le mérite, et de le proposer comme un possible maître spirituel.
dimanche 23 août 2009
L'aveugle et le philosophe - Ou Comment la cécité donne à penser
Marion Chottin (dir.)
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Publications de la Sorbonne
Collection : philosophie
Prix : 20 €
Jusqu'à Descartes, les rares textes philosophiques consacrés à l'aveugle le considéraient comme nécessairement prisonnier de l'ignorance et envisageaient la cécité comme une privation.
Descartes, le premier, conçoit l'aveugle comme le détenteur de lumières dont le voyant est privé. A la fin du XVIIe siècle puis au siècle des Lumières, l'aveugle devient une figure déterminante dans la critique de la métaphysique classique et de la théorie des facultés subjectives. Il est au coeur en particulier du fameux problème transmis par le mathématicien et opticien William Molyneux à John Locke, qui l'expose dans l'Essai sur l'entendement humain : un aveugle de naissance, à qui une opération aurait rendu la vue, saurait-il distinguer un cube d'une sphère, s'il ne pouvait que les voir sans les toucher ? Cet ouvrage propose de façon originale une histoire philosophique de la cécité à travers ses principaux penseurs - Descartes, Berkeley, Diderot, Wittgenstein...
- et se clôt par une étude d'Evgen Bavcar, philosophe et aveugle, qui nous confronte au questionnement de la cécité sur elle-même à partir des analyses d'Ernst Bloch.
Paru le : 20/08/2009
Editeur : Publications de la Sorbonne
Collection : philosophie
Prix : 20 €
Jusqu'à Descartes, les rares textes philosophiques consacrés à l'aveugle le considéraient comme nécessairement prisonnier de l'ignorance et envisageaient la cécité comme une privation.
Descartes, le premier, conçoit l'aveugle comme le détenteur de lumières dont le voyant est privé. A la fin du XVIIe siècle puis au siècle des Lumières, l'aveugle devient une figure déterminante dans la critique de la métaphysique classique et de la théorie des facultés subjectives. Il est au coeur en particulier du fameux problème transmis par le mathématicien et opticien William Molyneux à John Locke, qui l'expose dans l'Essai sur l'entendement humain : un aveugle de naissance, à qui une opération aurait rendu la vue, saurait-il distinguer un cube d'une sphère, s'il ne pouvait que les voir sans les toucher ? Cet ouvrage propose de façon originale une histoire philosophique de la cécité à travers ses principaux penseurs - Descartes, Berkeley, Diderot, Wittgenstein...
- et se clôt par une étude d'Evgen Bavcar, philosophe et aveugle, qui nous confronte au questionnement de la cécité sur elle-même à partir des analyses d'Ernst Bloch.
jeudi 20 août 2009
Heidegger - Sens et histoire (1912-1927)
Servanne Jollivet
Paru le : 19/08/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
Si Être et Temps a pu, à sa parution, sembler d'une nouveauté " inouïe ", le premier parcours du jeune Heidegger laisse entrevoir, partie pour ainsi dire cachée de l'iceberg, l'étendue du travail en amont qui sous-tend sa genèse.
Outre l'éclairage qu'il peut apporter au reste de l'?uvre, en découvrant certaines sources et filiations qui ont contribué à l'émergence du questionnement sur l'être, il témoigne avant tout de la singularité du projet qui est mis en ?uvre dans ces années, avant qu'il ne soit lui-même infléchi, voire éclipsé par l'ouvrage de 1927. Au fil du sens et de l'histoire, c'est ce cheminement que nous nous proposons ici de retracer afin d'éclairer les deux pendants, herméneutique et destructif, d'une pensée qui, loin d'être linéaire ou monolithique, ne se déploie d'emblée qu'en constant dialogue avec ses prédécesseurs et contemporains.
Paru le : 19/08/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
Si Être et Temps a pu, à sa parution, sembler d'une nouveauté " inouïe ", le premier parcours du jeune Heidegger laisse entrevoir, partie pour ainsi dire cachée de l'iceberg, l'étendue du travail en amont qui sous-tend sa genèse.
Outre l'éclairage qu'il peut apporter au reste de l'?uvre, en découvrant certaines sources et filiations qui ont contribué à l'émergence du questionnement sur l'être, il témoigne avant tout de la singularité du projet qui est mis en ?uvre dans ces années, avant qu'il ne soit lui-même infléchi, voire éclipsé par l'ouvrage de 1927. Au fil du sens et de l'histoire, c'est ce cheminement que nous nous proposons ici de retracer afin d'éclairer les deux pendants, herméneutique et destructif, d'une pensée qui, loin d'être linéaire ou monolithique, ne se déploie d'emblée qu'en constant dialogue avec ses prédécesseurs et contemporains.
De Hegel à Marx - Philosophie, économie, sociologie
Francis-Paul Bénoit
Paru le : 19/08/2009
Editeur : Dalloz-Sirey
Prix : 42 €
Deux visions différentes de l'homme au sein de la société se succèdent au siècle : Hegel voit la liberté des individus déterminée par la logique des institutions, famille, société civile, Etat ; Marx voit deux classes qui s'opposent, la classe bourgeoise qui possède des capitaux, la classe ouvrière qui fournit du travail.
Entre les deux un phénomène a changé le monde : l'industrialisation. C'est aux modalités de l'industrie que tous les problèmes politiques et sociaux vont désormais être liés. Saint-Simon pense qu'il appartient aux " industriels " d'assumer la direction des institutions. Ses disciples, les Saint-simoniens, craignant " l'exploitation " des ouvriers, veulent confier la société à des hommes amoureux " de la destinée sociale ".
Pour Auguste Comte, c'est aux " prolétaires " eux-mêmes, mais sous la conduite éclairée des philosophes, que doit appartenir le pouvoir. Proudhon refuse tout gouvernement politique étatique, le pouvoir économique devrait être exercé par le peuple, groupé dans une " fédération agricole-industrielle ". Marx parachève cette mise en avant de l'ouvrier : c'est le travail de l'ouvrier qui crée la valeur des biens qu'il produit.
Les deux grands problèmes de l'économie sont ainsi abordés. L'appropriation des moyens de production : toute propriété privée est récusée par ces auteurs ; ce qui pose la question de fond d'une telle appropriation. La valeur d'échange : tout ce mouvement repose sur le postulat que A les choses auraient en elles-mêmes une valeur intrinsèque, idée fausse (dont le marginalisme est la dernière forme) ; il va donc être nécessaire de reconsidérer dans son ensemble J'analyse du problème de la valeur.
Conséquence de ce courant de pensée du XIXe siècle : une vision conflictuels des rapports sociaux, qui a longtemps réduit le débat politique à une opposition entre le capitalisme anglo-saxon et les différentes formes de collectivisme, occultant la conception française du libéralisme. L'auteur, après s'être interrogé sur la validité de ce débat au XXIe siècle, s'efforce de mettre fin à la confusion actuelle du rôle des financiers et de celui des entrepreneurs.
Paru le : 19/08/2009
Editeur : Dalloz-Sirey
Prix : 42 €
Deux visions différentes de l'homme au sein de la société se succèdent au siècle : Hegel voit la liberté des individus déterminée par la logique des institutions, famille, société civile, Etat ; Marx voit deux classes qui s'opposent, la classe bourgeoise qui possède des capitaux, la classe ouvrière qui fournit du travail.
Entre les deux un phénomène a changé le monde : l'industrialisation. C'est aux modalités de l'industrie que tous les problèmes politiques et sociaux vont désormais être liés. Saint-Simon pense qu'il appartient aux " industriels " d'assumer la direction des institutions. Ses disciples, les Saint-simoniens, craignant " l'exploitation " des ouvriers, veulent confier la société à des hommes amoureux " de la destinée sociale ".
Pour Auguste Comte, c'est aux " prolétaires " eux-mêmes, mais sous la conduite éclairée des philosophes, que doit appartenir le pouvoir. Proudhon refuse tout gouvernement politique étatique, le pouvoir économique devrait être exercé par le peuple, groupé dans une " fédération agricole-industrielle ". Marx parachève cette mise en avant de l'ouvrier : c'est le travail de l'ouvrier qui crée la valeur des biens qu'il produit.
Les deux grands problèmes de l'économie sont ainsi abordés. L'appropriation des moyens de production : toute propriété privée est récusée par ces auteurs ; ce qui pose la question de fond d'une telle appropriation. La valeur d'échange : tout ce mouvement repose sur le postulat que A les choses auraient en elles-mêmes une valeur intrinsèque, idée fausse (dont le marginalisme est la dernière forme) ; il va donc être nécessaire de reconsidérer dans son ensemble J'analyse du problème de la valeur.
Conséquence de ce courant de pensée du XIXe siècle : une vision conflictuels des rapports sociaux, qui a longtemps réduit le débat politique à une opposition entre le capitalisme anglo-saxon et les différentes formes de collectivisme, occultant la conception française du libéralisme. L'auteur, après s'être interrogé sur la validité de ce débat au XXIe siècle, s'efforce de mettre fin à la confusion actuelle du rôle des financiers et de celui des entrepreneurs.
Deux querelles - Une cadette épineuse suivi de L'Humanité divisée
Pierre Bergounioux
Paru le : 19/08/2009
Editeur : Cécile Defaut (Editions)
Prix : 9 €
Le voisinage suscite des querelles.
La doctrine libérale, d'origine anglo-saxonne, et le langage ,philosophique, d'inspiration allemande, s'opposent respectivement aux aspirations égalitaires et à la culture littéraire qui sont les nôtres. Si on croit devoir le rappeler, c'est qu'elles semblent compromises alors que tout homme peut y trouver, encore, son intérêt.
Paru le : 19/08/2009
Editeur : Cécile Defaut (Editions)
Prix : 9 €
Le voisinage suscite des querelles.
La doctrine libérale, d'origine anglo-saxonne, et le langage ,philosophique, d'inspiration allemande, s'opposent respectivement aux aspirations égalitaires et à la culture littéraire qui sont les nôtres. Si on croit devoir le rappeler, c'est qu'elles semblent compromises alors que tout homme peut y trouver, encore, son intérêt.
Philosophie de la mécanique quantique
Jean Bricmont et Hervé Zwirn
Paru le : 18/08/2009
Editeur : Vuibert
Collection : Philosophie des sciences
Prix : 15 €
La mécanique quantique a la réputation d'être une discipline ésotérique, voire inintelligible pour le non-spécialiste.
Le présent volume entend prouver le contraire. Dans un langage ne nécessitant pas de formation technique particulière, Jean Bricmont expose les concepts et principes de la mécanique quantique aux lecteurs non-physiciens. Il montre notamment que les problèmes que soulève la mécanique quantique ne sont pas de pures spéculations mais qu'ils peuvent faire l'objet d'un traitement expérimental et qu'ils admettent une solution satisfaisante lorsqu'on adopte une approche théorique, comme celle que Louis de Broglie et David Bohm ont développée.
Hervé Zwirn montre comment il est possible d'appliquer le formalisme de la mécanique quantique au domaine de la théorie de la décision - donc de l'économie - quand on fait l'hypothèse que les préférences d'un agent peuvent être non seulement incertaines, mais même indéterminées. Cette application du formalisme quantique à la théorie de la décision conduit à revenir sur les postulats de rationalité de la théorie.
Elle permet en ce sens de l'enrichir. Ces réflexions sur les principes et la portée de la mécanique quantique font l'objet de deux discussions serrées : de la part de Soazig Le Bihan et de Jan Lacki pour la première, puis de Bernard d'Espagnat et de Bernard Walliser pour la seconde.
Paru le : 18/08/2009
Editeur : Vuibert
Collection : Philosophie des sciences
Prix : 15 €
La mécanique quantique a la réputation d'être une discipline ésotérique, voire inintelligible pour le non-spécialiste.
Le présent volume entend prouver le contraire. Dans un langage ne nécessitant pas de formation technique particulière, Jean Bricmont expose les concepts et principes de la mécanique quantique aux lecteurs non-physiciens. Il montre notamment que les problèmes que soulève la mécanique quantique ne sont pas de pures spéculations mais qu'ils peuvent faire l'objet d'un traitement expérimental et qu'ils admettent une solution satisfaisante lorsqu'on adopte une approche théorique, comme celle que Louis de Broglie et David Bohm ont développée.
Hervé Zwirn montre comment il est possible d'appliquer le formalisme de la mécanique quantique au domaine de la théorie de la décision - donc de l'économie - quand on fait l'hypothèse que les préférences d'un agent peuvent être non seulement incertaines, mais même indéterminées. Cette application du formalisme quantique à la théorie de la décision conduit à revenir sur les postulats de rationalité de la théorie.
Elle permet en ce sens de l'enrichir. Ces réflexions sur les principes et la portée de la mécanique quantique font l'objet de deux discussions serrées : de la part de Soazig Le Bihan et de Jan Lacki pour la première, puis de Bernard d'Espagnat et de Bernard Walliser pour la seconde.
dimanche 16 août 2009
Les sources de la morale laique
Anne-Claire Husser, Bruno Barthelmé, Nicolas Piqué (dir.)
Date de parution : octobre 2009
Editeur : ENS EDITIONS CENTRE DE PUBLICATIONS
Collection : ENS-LSH EDITION
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, la question de lenseignement laïque de la morale se trouve au centre des débats autour de la laïcisation. Si la notion même de morale laïque apparaît alors comme un enjeu scolaire, étant donné son ambition de disputer aux Églises le monopole de la formation du citoyen comme sujet de droit et de devoir, elle se situe également à larticulation de problématiques épistémologiques et politiques. Cet ouvrage, issu dune journée détude qui sest déroulée en novembre 2007 à lÉcole normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon, sattache à réinscrire les efforts de fondation dune morale laïque dans une histoire des idées qui fait apparaître les rapports de filiation et de réappropriations des modèles philosophiques, politiques et théologiques élaborés au sein de courants de pensée divers (la Réforme, la philosophie des Lumières, le positivisme, le spiritualisme). A travers la confrontation des différentes sources de la morale laïque, il sagit de souligner les tensions, mais également la cohérence de cette démarche philosophique et politique.
Date de parution : octobre 2009
Editeur : ENS EDITIONS CENTRE DE PUBLICATIONS
Collection : ENS-LSH EDITION
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, la question de lenseignement laïque de la morale se trouve au centre des débats autour de la laïcisation. Si la notion même de morale laïque apparaît alors comme un enjeu scolaire, étant donné son ambition de disputer aux Églises le monopole de la formation du citoyen comme sujet de droit et de devoir, elle se situe également à larticulation de problématiques épistémologiques et politiques. Cet ouvrage, issu dune journée détude qui sest déroulée en novembre 2007 à lÉcole normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon, sattache à réinscrire les efforts de fondation dune morale laïque dans une histoire des idées qui fait apparaître les rapports de filiation et de réappropriations des modèles philosophiques, politiques et théologiques élaborés au sein de courants de pensée divers (la Réforme, la philosophie des Lumières, le positivisme, le spiritualisme). A travers la confrontation des différentes sources de la morale laïque, il sagit de souligner les tensions, mais également la cohérence de cette démarche philosophique et politique.
mardi 11 août 2009
Revue du MAUSS semestrielle n° 33, 1er semestre 2009,
L’Université en crise. Mort ou résurrection ?
Faudrait-il en finir avec l’Université pour être résolument « moderne » ?
N’est-ce pas cette mort programmée qui est au coeur des textes ministériels de 2007-2008 et de la mobilisation, d’une rare obstination, qu’ils ont provoquée chez les universitaires et chercheurs ? Certes, l’Université doit être réformée. Tout particulièrement en France où elle est le parent plus que pauvre, misérable, des « grandes écoles ».
La réforme LRU, avec son exhortation à l’autonomie a pu, un temps, séduire. Mais elle se traduit en fait par une diminution des moyens et par un contrôle renforcé sur les enseignants-chercheurs. Accélérant la fragmentation générale des connaissances, transformées en supposés savoirs experts, évaluées par une expertise automatisée, ce vent de «réformes» mène à un abandon peut-être irréversible de l’idéal humaniste et démocratique du savoir.
Devons-nous défendre l’institution et les « corps », réputés synonymes de lourdeur ? Notre réponse, progressiste, est oui : ils sont les conditions de la liberté de penser et de la fécondité scientifique, et donc de la vitalité de nos sociétés. Encore faut-il que les propositions de réforme viennent d’abord de la communauté universitaire elle-même. Ce à quoi ce numéro – qui réunit des textes venus de bords bien différents – voudrait contribuer. À la réinvention d’une démocratie universitaire.
Avec des contributions de :Avec des textes de : S. Audier, O. Beaud
M. Berry, C. Bessy M. Blay, L. Bourgeois A. Caillé G. Chamayou J.-L. Chassaing V. Descombes O. Favereau, F. Flipo B. de Fontenelle J. Galbraith S. Garcia G. Hodgson A. Insel P. D’Iribarne A. Le Goff L. Larqué, B. Latour Y. Lichtenberger G. Longo H. Mintzberg C. Musselin, C. Paradeise T. Piketty, F. Vatin A. Vinokur H. Yakusiin.
et, dans la version numérique, des textes de : A. Bialakowski, M. Freitag, K. Jaspers, C. Laval, P. Michon, J.-P. Russier.
> Vers le sommaire détaillé
Faudrait-il en finir avec l’Université pour être résolument « moderne » ?
N’est-ce pas cette mort programmée qui est au coeur des textes ministériels de 2007-2008 et de la mobilisation, d’une rare obstination, qu’ils ont provoquée chez les universitaires et chercheurs ? Certes, l’Université doit être réformée. Tout particulièrement en France où elle est le parent plus que pauvre, misérable, des « grandes écoles ».
La réforme LRU, avec son exhortation à l’autonomie a pu, un temps, séduire. Mais elle se traduit en fait par une diminution des moyens et par un contrôle renforcé sur les enseignants-chercheurs. Accélérant la fragmentation générale des connaissances, transformées en supposés savoirs experts, évaluées par une expertise automatisée, ce vent de «réformes» mène à un abandon peut-être irréversible de l’idéal humaniste et démocratique du savoir.
Devons-nous défendre l’institution et les « corps », réputés synonymes de lourdeur ? Notre réponse, progressiste, est oui : ils sont les conditions de la liberté de penser et de la fécondité scientifique, et donc de la vitalité de nos sociétés. Encore faut-il que les propositions de réforme viennent d’abord de la communauté universitaire elle-même. Ce à quoi ce numéro – qui réunit des textes venus de bords bien différents – voudrait contribuer. À la réinvention d’une démocratie universitaire.
Avec des contributions de :Avec des textes de : S. Audier, O. Beaud
M. Berry, C. Bessy M. Blay, L. Bourgeois A. Caillé G. Chamayou J.-L. Chassaing V. Descombes O. Favereau, F. Flipo B. de Fontenelle J. Galbraith S. Garcia G. Hodgson A. Insel P. D’Iribarne A. Le Goff L. Larqué, B. Latour Y. Lichtenberger G. Longo H. Mintzberg C. Musselin, C. Paradeise T. Piketty, F. Vatin A. Vinokur H. Yakusiin.
et, dans la version numérique, des textes de : A. Bialakowski, M. Freitag, K. Jaspers, C. Laval, P. Michon, J.-P. Russier.
> Vers le sommaire détaillé
Critique n° 745-746
L'Europe romantique
2009
Editions de Minuit
14,50 €
Romantisme : le mot fait sourire. Mais quel mouvement d'art et d’idées a autant façonné la modernité européenne ? Non pas, bien sûr, le romantisme des «pleurards» et «rêveurs à nacelles» que raillait déjà Musset. Non pas le romantisme étroit et souvent étriqué de la tradition française. Mais le «romantisme large» dont parlait Barthes, qui ne se laisse pas enfermer dans deux ou trois décennies du XIXe siècle ; qui n’est ni français, ni allemand, ni anglais, mais européen. «L’Europe romantique» n’est pas la somme des littératures et cultures nationales : c’est une internationale des nationalités, différente du cosmopolitisme de la République des lettres à l’âge classique. Plus proche, pour le meilleur et pour le pire, des aspirations et contradictions qui sont les nôtres. Le troisième millénaire, qu’André Malraux prophétisait religieux, pourrait bien être Romantik, avec le k du kitsch et du Volapück, les deux idiomes de l’Europe moderne : fusion des idées, conflagration des langues, confusion des sentiments… Bonne raison d’aller voir dans le passé ce que l’avenir nous réserve. Bonne occasion de réunir des voix venues de plusieurs disciplines et pays pour réévaluer le romantisme aujourd’hui.
Ont participé à ce numéro, dirigé par Patrizia Lombardo et Philippe Roger :
Sommaire
Patrizia Lombardo et Philippe Roger : Présentation
Une internationale des nationalités
Élisabeth Décultot : Les pérégrinations européennes du mot romantique
Danièle Cohn : Pourquoi nous sommes des romantiques… allemands
Jacques Le Rider, L’Allemagne au temps du réalisme. De l’espoir au désenchantement. 1848-1890
Hans von Marées, Sehnsucht nach Gemeinschaft, éd. Angelika Wesenberg
Otto Stelzer, Die Vorgeschichte der abstrakten Kunst. La Préhistoire de l’art abstrait
Nicolas Weill : Pour en finir avec la « crise française » du romantisme allemand
Rüdiger Safranski, Romantik. Eine deutsche Affäre
Sergueï Tchougounnikov : Les fantômes du romantisme russe
Youri Mann, La Littérature russe du XIXe siècle. L’époque du romantisme
Vsevolod Sakharov, Le Romantisme en Russie : son époque, ses écoles, ses styles
Marc Cerisuelo : En quête d’un absolu relatif. Le moment romantique de la pensée française
Maureen McLane : Entre mythes et marché. Le romantisme «anglais» revisité
William St Clair, The Reading Nation in the Romantic Period
Marie de Gandt : Hegel et la question de l’ironie romantique
Intermezzo
Musique romantique ? Entretien avec Georges Starobinski (Patrizia Lombardo, Saskia Hionia Petroff)
Figures
Pascal Griener : Un romantisme de marbre
Johann Joachim Winckelmann, Histoire de l'art dans l'antiquité
Abildgaard, 1743-1809, catalogue d’exposition, éd. Thomas Lederballe, Élisabeth Foucart-Walter
Daniela Mondini, Mittelalter im Bild. Séroux d'Agincourt und die Kunsthistoriographie um 1800
Johannes Grave, Der "ideale Kunstkörper" : Johann Wolfgang Goethe als Sammler von Druckgraphiken und Zeichnungen
Tempel der Kunst : die Geburt des öffentlichen Museums in Deutschland, 1701 - 1815
Jean-Loup Bourget : William Blake : Albion – Babylone – Jérusalem
Armand Himy, William Blake, poète et peintre
William Blake (1757-1827), Le Génie visionnaire du romantisme anglais,
Catalogue d’exposition
Mariella Di Maio : «L’égotisme, mais sincère…» : Stendhal romantique
Thierry Laget, Portraits de Stendhal
Novella Bellucci : Leopardi: un romantisme anti-romantique
Michel Porret : Un Échafaud romantique contre la peine capitale
Anne Bignan, L’Échafaud
Pierre Wat : Turner, peindre le Tout
J. M. W. Turner, éd. Ian Warrell
Guillaume Métayer : Nietzsche, Nerval et la littérature romantique
Patrizia Lombardo : Edgar Poe, le sentiment et l’intellect
Les auteurs
2009
Editions de Minuit
14,50 €
Romantisme : le mot fait sourire. Mais quel mouvement d'art et d’idées a autant façonné la modernité européenne ? Non pas, bien sûr, le romantisme des «pleurards» et «rêveurs à nacelles» que raillait déjà Musset. Non pas le romantisme étroit et souvent étriqué de la tradition française. Mais le «romantisme large» dont parlait Barthes, qui ne se laisse pas enfermer dans deux ou trois décennies du XIXe siècle ; qui n’est ni français, ni allemand, ni anglais, mais européen. «L’Europe romantique» n’est pas la somme des littératures et cultures nationales : c’est une internationale des nationalités, différente du cosmopolitisme de la République des lettres à l’âge classique. Plus proche, pour le meilleur et pour le pire, des aspirations et contradictions qui sont les nôtres. Le troisième millénaire, qu’André Malraux prophétisait religieux, pourrait bien être Romantik, avec le k du kitsch et du Volapück, les deux idiomes de l’Europe moderne : fusion des idées, conflagration des langues, confusion des sentiments… Bonne raison d’aller voir dans le passé ce que l’avenir nous réserve. Bonne occasion de réunir des voix venues de plusieurs disciplines et pays pour réévaluer le romantisme aujourd’hui.
Ont participé à ce numéro, dirigé par Patrizia Lombardo et Philippe Roger :
Sommaire
Patrizia Lombardo et Philippe Roger : Présentation
Une internationale des nationalités
Élisabeth Décultot : Les pérégrinations européennes du mot romantique
Danièle Cohn : Pourquoi nous sommes des romantiques… allemands
Jacques Le Rider, L’Allemagne au temps du réalisme. De l’espoir au désenchantement. 1848-1890
Hans von Marées, Sehnsucht nach Gemeinschaft, éd. Angelika Wesenberg
Otto Stelzer, Die Vorgeschichte der abstrakten Kunst. La Préhistoire de l’art abstrait
Nicolas Weill : Pour en finir avec la « crise française » du romantisme allemand
Rüdiger Safranski, Romantik. Eine deutsche Affäre
Sergueï Tchougounnikov : Les fantômes du romantisme russe
Youri Mann, La Littérature russe du XIXe siècle. L’époque du romantisme
Vsevolod Sakharov, Le Romantisme en Russie : son époque, ses écoles, ses styles
Marc Cerisuelo : En quête d’un absolu relatif. Le moment romantique de la pensée française
Maureen McLane : Entre mythes et marché. Le romantisme «anglais» revisité
William St Clair, The Reading Nation in the Romantic Period
Marie de Gandt : Hegel et la question de l’ironie romantique
Intermezzo
Musique romantique ? Entretien avec Georges Starobinski (Patrizia Lombardo, Saskia Hionia Petroff)
Figures
Pascal Griener : Un romantisme de marbre
Johann Joachim Winckelmann, Histoire de l'art dans l'antiquité
Abildgaard, 1743-1809, catalogue d’exposition, éd. Thomas Lederballe, Élisabeth Foucart-Walter
Daniela Mondini, Mittelalter im Bild. Séroux d'Agincourt und die Kunsthistoriographie um 1800
Johannes Grave, Der "ideale Kunstkörper" : Johann Wolfgang Goethe als Sammler von Druckgraphiken und Zeichnungen
Tempel der Kunst : die Geburt des öffentlichen Museums in Deutschland, 1701 - 1815
Jean-Loup Bourget : William Blake : Albion – Babylone – Jérusalem
Armand Himy, William Blake, poète et peintre
William Blake (1757-1827), Le Génie visionnaire du romantisme anglais,
Catalogue d’exposition
Mariella Di Maio : «L’égotisme, mais sincère…» : Stendhal romantique
Thierry Laget, Portraits de Stendhal
Novella Bellucci : Leopardi: un romantisme anti-romantique
Michel Porret : Un Échafaud romantique contre la peine capitale
Anne Bignan, L’Échafaud
Pierre Wat : Turner, peindre le Tout
J. M. W. Turner, éd. Ian Warrell
Guillaume Métayer : Nietzsche, Nerval et la littérature romantique
Patrizia Lombardo : Edgar Poe, le sentiment et l’intellect
Les auteurs
dimanche 9 août 2009
Lettres, rencontres, souvenirs
Ludwig Wittgenstein - Paul Engelman
Parution : septembre 2009
Editions de l'Eclat
Collection «Philosophie imaginaire»
Prix : 32 €
Cet ouvrage regroupe pour la première fois ce qui a été retrouvé de la correspondance échangée de 1916 à 1937 entre Paul Engelmann (de même que quelques proches) et Ludwig Wittgenstein. Ces lettres permettent de mieux comprendre la participation de Wittgenstein à la Première Guerre mondiale, de suivre la genèse du Tractatus logico-philosophicus et de saisir les transformations de la pensée de Wittgenstein au cours de ces années difficiles, qui ont vu l’effondrement de l’Empire austro-hongrois.
L’ouvrage contient aussi une version considérablement augmentée du “Mémoire” qu’Engelmann a consacré à Wittgenstein et qui a été publié en anglais en 1967. S’y ajoutent des textes d’Ilse Somavilla, Josef Schächter et Brian McGuinness, tous trois spécialistes de l’oeuvre de Wittgenstein. Il s’agit d’une édition critique, pourvue d’un très copieux apparat de notes et de commentaires.
Parution : septembre 2009
Editions de l'Eclat
Collection «Philosophie imaginaire»
Prix : 32 €
Cet ouvrage regroupe pour la première fois ce qui a été retrouvé de la correspondance échangée de 1916 à 1937 entre Paul Engelmann (de même que quelques proches) et Ludwig Wittgenstein. Ces lettres permettent de mieux comprendre la participation de Wittgenstein à la Première Guerre mondiale, de suivre la genèse du Tractatus logico-philosophicus et de saisir les transformations de la pensée de Wittgenstein au cours de ces années difficiles, qui ont vu l’effondrement de l’Empire austro-hongrois.
L’ouvrage contient aussi une version considérablement augmentée du “Mémoire” qu’Engelmann a consacré à Wittgenstein et qui a été publié en anglais en 1967. S’y ajoutent des textes d’Ilse Somavilla, Josef Schächter et Brian McGuinness, tous trois spécialistes de l’oeuvre de Wittgenstein. Il s’agit d’une édition critique, pourvue d’un très copieux apparat de notes et de commentaires.
Eschatologie occidentale
Jacob Taubes
Parution : août 2009
Editions de l'Eclat
Collection «Philosophie imaginaire»
Prix : 28 €
«La lumière intérieure de la mystique se transforme en flamme dévorante tournée vers la réalité», rappelle, après Marx, Jacob Taubes dans ce livre d’une extraordinaire densité – le seul publié de son vivant, alors qu’il n’a que vingt-quatre ans. Retraçant l’histoire théologico-politique, depuis l’apocalyptique judéo-araméene jusqu’à Marx (en passant ses métamorphoses et ses tournants chez Paul, les gnostiques, Joachim de Flore, Thomas Münzer, Kant, Hegel ou Kierkegaard), il propose une lecture nouvelle des «révolutions» de notre modernité, à la lumière de cet héritage, comme retour de l’apocalyptique dans la sécularisation. Somme vertigineuse de connaissances croisées, Eschatologie occidentale (1947), conçue à l’origine comme une thèse universitaire, n’est pas étranger au statut de «paria de l’université» qui s’attachera longtemps à cet «apocalyptique de la révolution» que fut Jacob Taubes.
Jacob Taubes (Vienne, 1923–Berlin, 1987) a enseigné aux Etats-Unis, en France (EHESS) et en Israël, avant d’être nommé à l’Université de Berlin en 1965. Son œuvre commence à être connue en France, depuis la traduction de sa correspondance, controversée, avec Carl Schmitt (En divergent accord, Rivages), et son séminaire sur saint Paul (La théologie politique de Paul, Seuil). Sont à paraître un volume d’essais aux Editions du Seuil (Du culte à la culture) et une monographie sur son œuvre par Raphael Lellouche aux Editions de l’éclat).
Parution : août 2009
Editions de l'Eclat
Collection «Philosophie imaginaire»
Prix : 28 €
«La lumière intérieure de la mystique se transforme en flamme dévorante tournée vers la réalité», rappelle, après Marx, Jacob Taubes dans ce livre d’une extraordinaire densité – le seul publié de son vivant, alors qu’il n’a que vingt-quatre ans. Retraçant l’histoire théologico-politique, depuis l’apocalyptique judéo-araméene jusqu’à Marx (en passant ses métamorphoses et ses tournants chez Paul, les gnostiques, Joachim de Flore, Thomas Münzer, Kant, Hegel ou Kierkegaard), il propose une lecture nouvelle des «révolutions» de notre modernité, à la lumière de cet héritage, comme retour de l’apocalyptique dans la sécularisation. Somme vertigineuse de connaissances croisées, Eschatologie occidentale (1947), conçue à l’origine comme une thèse universitaire, n’est pas étranger au statut de «paria de l’université» qui s’attachera longtemps à cet «apocalyptique de la révolution» que fut Jacob Taubes.
Jacob Taubes (Vienne, 1923–Berlin, 1987) a enseigné aux Etats-Unis, en France (EHESS) et en Israël, avant d’être nommé à l’Université de Berlin en 1965. Son œuvre commence à être connue en France, depuis la traduction de sa correspondance, controversée, avec Carl Schmitt (En divergent accord, Rivages), et son séminaire sur saint Paul (La théologie politique de Paul, Seuil). Sont à paraître un volume d’essais aux Editions du Seuil (Du culte à la culture) et une monographie sur son œuvre par Raphael Lellouche aux Editions de l’éclat).
Déluge (Opéra parlé)
Luc Boltansky
Parution : Août 2009
Editeur : Champ-Vallon
Collection : détours
Prix : 13 €
Un avion écrasé dans la jungle sur une falaise, dans un monde perdu. Plus bas, l’eau monte, tout y passera. Un souverain déchu, entouré de monstres, un savant magicien, une pure jeune fille et sa nourrice, un financier chinois, une ethnologue américaine, un pilote égaré et un jeune premier, des enfants substitués, des sexes transformés, l’amour, des singes presque humains, des humains inhumains, des crimes, des coups de théâtre, et, pour faire bon compte, un dieu, un dirigeable, un baiser, une baleine, bref, vous avez compris, c’est un opéra : théologico bouffe, philosophico baroque, politico bédé, classique et actuel. Prenez, par exemple, La flûte enchantée, des comics américains des années trente, les débats contemporains les plus pointus — bioéthiques, biopolitiques, écolocritiques, nature & culture, et tutti quanti —, agitez, versifiez, et vous aurez Déluge. Ne riez pas, c’est sérieux : l’humanité survivra-t-elle ?
Luc Boltanski est directeur d’études à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, où il mène des recherches sur la sociologie du sens de la justice et de la critique. Il publiera à l’automne 2009 un essai chez Gallimard (De la critique. Une sociologie de l’émancipation), ainsi qu’un recueil de poésie (Lieder, MF).
Parution : Août 2009
Editeur : Champ-Vallon
Collection : détours
Prix : 13 €
Un avion écrasé dans la jungle sur une falaise, dans un monde perdu. Plus bas, l’eau monte, tout y passera. Un souverain déchu, entouré de monstres, un savant magicien, une pure jeune fille et sa nourrice, un financier chinois, une ethnologue américaine, un pilote égaré et un jeune premier, des enfants substitués, des sexes transformés, l’amour, des singes presque humains, des humains inhumains, des crimes, des coups de théâtre, et, pour faire bon compte, un dieu, un dirigeable, un baiser, une baleine, bref, vous avez compris, c’est un opéra : théologico bouffe, philosophico baroque, politico bédé, classique et actuel. Prenez, par exemple, La flûte enchantée, des comics américains des années trente, les débats contemporains les plus pointus — bioéthiques, biopolitiques, écolocritiques, nature & culture, et tutti quanti —, agitez, versifiez, et vous aurez Déluge. Ne riez pas, c’est sérieux : l’humanité survivra-t-elle ?
Luc Boltanski est directeur d’études à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, où il mène des recherches sur la sociologie du sens de la justice et de la critique. Il publiera à l’automne 2009 un essai chez Gallimard (De la critique. Une sociologie de l’émancipation), ainsi qu’un recueil de poésie (Lieder, MF).
mardi 4 août 2009
La conscience magique
Athane Adrahane
Prix public : 24 €
Editeur : Substance
À l’heure des consciences standardisées, uniformisées, dominées par la peur et le profit, à l’heure où mots et images deviennent outils de propagande et d’asservissement à cette monoculture en vogue. La « conscience magique » plonge un regard singulier sur l’image, le langage, la solitude, l’autre, le corps, l’amour, l’amitié, la vie et la mort.
Plus qu’un livre alors… un ami de soulèvement peut-être… une artère de libération et de réflexion, un appel au lecteur à tracer les cartographies de ses peuples intimes, à faire affleurer des oasis de résistance. La « conscience magique » est un manifeste fulgurant et contagieux qui nous donne l’irrésistible urgence d’une déraisonnable aventure au cœur de la création.
Nous naissons des déserts, à la confluence des vents, à l’aube ou au crépuscule, lors de la rencontre de certaines forces, d’un film, d’une musique, d’un livre… L’art est une incursion des failles, contrées lires où disparaît toute assignation à une identité, à un sexe, à un règne, pour explorer le tourbillon vertigineux de nos multiples corps et personnages. Au très profond, nous ressentons tous la nécessité du feu de la métamorphose. La conscience magique est une conscience artiste. La conscience des multiplicités qui nous engendrent et que nous enfantons. L’urgente conscience de devoir incessamment renaître de nos cendres afin de ne pas périr des habitudes et de l’ordinarité mais de toujours habiter le mystère. L’art véritable est une porte vers ces transfigurations de nous-mêmes.
Ce livre est une mise en transe de la pensée, où portés par les vibrations volcaniques de nos ventres, au rythme d’une langue incandescente, nous nous déplaçons au sein de mondes étranges et impensables. Ce livre est une carte traçant des lignes entre les créations de philosophes, cinéastes, musiciens, poètes, qui génèrent le libération de véritables forces de vie. Le voyage parcourt entre autres les univers de Gilles Deleuze, David Lynch, Friedrich Nietzsche, Andrzej Zulawski, Antonin Artaud, Marilyn Manson, Félix Guattari, Pedro Almodovar, Carlos Castaneda, John Cassavetes, Pier Paolo Pasolini (Théorème), Nine Inch Nails, Alexandro Jodorowsky, Dead Can Dance, Wim Wenders (Les Ailes du désir), et bien d’autres…
Athane Adrahane, philosophe-artiste, diplômée de l’Université Libre de Bruxelles. Auteur d’un essai « La conscience magique » et autres textes dont « la danse insensée des sens ». Elle pratique également le chant, la photographie, la sculpture, et le montage d’images audio-visuelles. Actuellement, elle continue ses recherches en philosophie, et travaille à la création d’un album de musique au sein du groupe « Artères ». Site officiel : www.anomaltribu.com
Prix public : 24 €
Editeur : Substance
À l’heure des consciences standardisées, uniformisées, dominées par la peur et le profit, à l’heure où mots et images deviennent outils de propagande et d’asservissement à cette monoculture en vogue. La « conscience magique » plonge un regard singulier sur l’image, le langage, la solitude, l’autre, le corps, l’amour, l’amitié, la vie et la mort.
Plus qu’un livre alors… un ami de soulèvement peut-être… une artère de libération et de réflexion, un appel au lecteur à tracer les cartographies de ses peuples intimes, à faire affleurer des oasis de résistance. La « conscience magique » est un manifeste fulgurant et contagieux qui nous donne l’irrésistible urgence d’une déraisonnable aventure au cœur de la création.
Nous naissons des déserts, à la confluence des vents, à l’aube ou au crépuscule, lors de la rencontre de certaines forces, d’un film, d’une musique, d’un livre… L’art est une incursion des failles, contrées lires où disparaît toute assignation à une identité, à un sexe, à un règne, pour explorer le tourbillon vertigineux de nos multiples corps et personnages. Au très profond, nous ressentons tous la nécessité du feu de la métamorphose. La conscience magique est une conscience artiste. La conscience des multiplicités qui nous engendrent et que nous enfantons. L’urgente conscience de devoir incessamment renaître de nos cendres afin de ne pas périr des habitudes et de l’ordinarité mais de toujours habiter le mystère. L’art véritable est une porte vers ces transfigurations de nous-mêmes.
Ce livre est une mise en transe de la pensée, où portés par les vibrations volcaniques de nos ventres, au rythme d’une langue incandescente, nous nous déplaçons au sein de mondes étranges et impensables. Ce livre est une carte traçant des lignes entre les créations de philosophes, cinéastes, musiciens, poètes, qui génèrent le libération de véritables forces de vie. Le voyage parcourt entre autres les univers de Gilles Deleuze, David Lynch, Friedrich Nietzsche, Andrzej Zulawski, Antonin Artaud, Marilyn Manson, Félix Guattari, Pedro Almodovar, Carlos Castaneda, John Cassavetes, Pier Paolo Pasolini (Théorème), Nine Inch Nails, Alexandro Jodorowsky, Dead Can Dance, Wim Wenders (Les Ailes du désir), et bien d’autres…
Athane Adrahane, philosophe-artiste, diplômée de l’Université Libre de Bruxelles. Auteur d’un essai « La conscience magique » et autres textes dont « la danse insensée des sens ». Elle pratique également le chant, la photographie, la sculpture, et le montage d’images audio-visuelles. Actuellement, elle continue ses recherches en philosophie, et travaille à la création d’un album de musique au sein du groupe « Artères ». Site officiel : www.anomaltribu.com
Vacarme 48 - été 2009
chantier / puissance de la démocratie
éditorial
Jérôme Lèbre, Philippe Mangeot / un jour en Europe
chantier / puissance de la démocratie
Vincent Casanova, Stany Grelet / pourquoi la démocratie ?
avant-propos
Keita Mori, Antoine Perrot / Intervention graphique
insistances démocratiques
entretien avec Miguel Abensour, Jean-Luc Nancy & Jacques Rancière
Irène Favier / travaux dirigés
entreprises : aller vers le partage de la décision
Caroline Izambert, Victoire Patouillard / éducation civique
école de la démocratie ? ou école démocratique ?
Vincent Casanova / baguettes tradition
régime de la musique
Cécile Canut / de la langue à la parole
pour une autre politique du langage
éloquences de la démocratie
Hugo, Lamartine : le suffrage lyrique
Ariane Chottin, Jérôme Lèbre / débordements
le peuple hors de lui
Laure Vermeersch / dix films
retour sur la série documentaire Why Democracy ?
Vincent Casanova, Stany Grelet / la démocratie en mauvais État
Mémorial : politique non gouvernementale en Russie
Éric Fassin / la démocratie sexuelle contre elle-même
Les contradictions de la politique d’« immigration subie »
Mathieu Potte-Bonneville / si loin, si proche
notes sur Pierre Rosanvallon
Sophie Wahnich, Pierre Zaoui / grandeurs de la démocratie
annuler les écarts ou les protéger ?
cahier
Jérôme Lèbre / ce dispositif d’information est provisoirement hors service
un jour un rien se sépara du reste
Anne Bertrand / Robert Adams, malgré
histoires de la photographie américaine
Interchange
diptyques photographiques, par Vincent Leroux
Pascale Bouhénic / vie du boxeur G.
direct du gauche et swing du droit
Victoire Patouillard / rébus
Hubert Lucot / la petite feuille, des zigzags
Montreuil, les îles : déambulations
lignes
Aude Lalande / drogues : sept ans d’hiver
de numéro en numéro, les psychotropes comme enjeu politique
Karen Akoka, Olivier Clochard / dans la jungle des villes
de numéro en numéro, reportages aux frontières et sur ceux qui les traversent
Lise Wajeman / l’université française existe-t-elle ?
de numéro en numéro, actualité d’une mobilisation
éditorial
Jérôme Lèbre, Philippe Mangeot / un jour en Europe
chantier / puissance de la démocratie
Vincent Casanova, Stany Grelet / pourquoi la démocratie ?
avant-propos
Keita Mori, Antoine Perrot / Intervention graphique
insistances démocratiques
entretien avec Miguel Abensour, Jean-Luc Nancy & Jacques Rancière
Irène Favier / travaux dirigés
entreprises : aller vers le partage de la décision
Caroline Izambert, Victoire Patouillard / éducation civique
école de la démocratie ? ou école démocratique ?
Vincent Casanova / baguettes tradition
régime de la musique
Cécile Canut / de la langue à la parole
pour une autre politique du langage
éloquences de la démocratie
Hugo, Lamartine : le suffrage lyrique
Ariane Chottin, Jérôme Lèbre / débordements
le peuple hors de lui
Laure Vermeersch / dix films
retour sur la série documentaire Why Democracy ?
Vincent Casanova, Stany Grelet / la démocratie en mauvais État
Mémorial : politique non gouvernementale en Russie
Éric Fassin / la démocratie sexuelle contre elle-même
Les contradictions de la politique d’« immigration subie »
Mathieu Potte-Bonneville / si loin, si proche
notes sur Pierre Rosanvallon
Sophie Wahnich, Pierre Zaoui / grandeurs de la démocratie
annuler les écarts ou les protéger ?
cahier
Jérôme Lèbre / ce dispositif d’information est provisoirement hors service
un jour un rien se sépara du reste
Anne Bertrand / Robert Adams, malgré
histoires de la photographie américaine
Interchange
diptyques photographiques, par Vincent Leroux
Pascale Bouhénic / vie du boxeur G.
direct du gauche et swing du droit
Victoire Patouillard / rébus
Hubert Lucot / la petite feuille, des zigzags
Montreuil, les îles : déambulations
lignes
Aude Lalande / drogues : sept ans d’hiver
de numéro en numéro, les psychotropes comme enjeu politique
Karen Akoka, Olivier Clochard / dans la jungle des villes
de numéro en numéro, reportages aux frontières et sur ceux qui les traversent
Lise Wajeman / l’université française existe-t-elle ?
de numéro en numéro, actualité d’une mobilisation
Le débat numéro 155
mai-août 2009
La crise : enjeux, mécanismes, perspectives
Hervé Juvin, Donald MacKenzie, Jean-Philippe Robé, Antoine Bernheim, Stéphane Rozès, Guilhem Fabre
Obama devant l'inconnu
Jacques Mistral, Godfrey Hodgson, Thomas Rabino, David Martin
Pierre Lelong : L'impensable mondialisation des marchés agricoles
Mémoires du communisme dans l'ex-Union soviétique
Arseni Roginski, Maria Ferretti, Olha Ostriitchouk Zazulya
De l'architecture spectacle à l'architecture de crise ?
Claude Franck, Guy Desgrandchamps, Gérard Monnier, Cynthia Ghorra-Gobin, Olivier Dufau, Jacques Repiquet, Pierre Lajus
La crise : enjeux, mécanismes, perspectives
Hervé Juvin, Donald MacKenzie, Jean-Philippe Robé, Antoine Bernheim, Stéphane Rozès, Guilhem Fabre
Obama devant l'inconnu
Jacques Mistral, Godfrey Hodgson, Thomas Rabino, David Martin
Pierre Lelong : L'impensable mondialisation des marchés agricoles
Mémoires du communisme dans l'ex-Union soviétique
Arseni Roginski, Maria Ferretti, Olha Ostriitchouk Zazulya
De l'architecture spectacle à l'architecture de crise ?
Claude Franck, Guy Desgrandchamps, Gérard Monnier, Cynthia Ghorra-Gobin, Olivier Dufau, Jacques Repiquet, Pierre Lajus
lundi 3 août 2009
Wittgenstein
Sabine Plaud
Paru le: 29/07/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo-philosophes
Prix : 7 €
La pensée de Ludwig Wittgenstein introduit une façon profondément originale de poser les problèmes philosophiques.
En mettant l'accent sur une exigence de clarté à l'égard du discours, elle se donne pour objectif de parvenir à une compréhension adéquate de notre langage et de son fonctionnement. Dès le Tractatus logico-philosophicus, Wittgenstein assigne à la philosophie la tâche de délimiter, de l'intérieur, la sphère du dicible. Il poursuivra ce travail d'enquête dans ses textes ultérieurs, en interrogeant inlassablement les jeux qui composent notre langage ordinaire ainsi que les formes de vie dans lesquelles ils s'inscrivent.
En concentrant ses recherches sur la grammaire qui gouverne les relations entre nos concepts, Wittgenstein parvient ainsi à aborder sous un jour nouveau certaines des questions métaphysiques, comme celles de l'âme ou de la subjectivité qui, jusqu'alors, avaient régulièrement tourmenté les philosophes. Loin de conduire à une simple éviction des problèmes philosophiques traditionnels, la démarche thérapeutique qui est la sienne constitue au contraire une invitation à réexaminer ces problèmes en profondeur : elle le fait en attirant notre attention sur ce que nous voulons dire lorsque nous philosophons.
Paru le: 29/07/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo-philosophes
Prix : 7 €
La pensée de Ludwig Wittgenstein introduit une façon profondément originale de poser les problèmes philosophiques.
En mettant l'accent sur une exigence de clarté à l'égard du discours, elle se donne pour objectif de parvenir à une compréhension adéquate de notre langage et de son fonctionnement. Dès le Tractatus logico-philosophicus, Wittgenstein assigne à la philosophie la tâche de délimiter, de l'intérieur, la sphère du dicible. Il poursuivra ce travail d'enquête dans ses textes ultérieurs, en interrogeant inlassablement les jeux qui composent notre langage ordinaire ainsi que les formes de vie dans lesquelles ils s'inscrivent.
En concentrant ses recherches sur la grammaire qui gouverne les relations entre nos concepts, Wittgenstein parvient ainsi à aborder sous un jour nouveau certaines des questions métaphysiques, comme celles de l'âme ou de la subjectivité qui, jusqu'alors, avaient régulièrement tourmenté les philosophes. Loin de conduire à une simple éviction des problèmes philosophiques traditionnels, la démarche thérapeutique qui est la sienne constitue au contraire une invitation à réexaminer ces problèmes en profondeur : elle le fait en attirant notre attention sur ce que nous voulons dire lorsque nous philosophons.