Robert Langot
Paru le : 19/11/2009
Editeur : Portaparole
Collection : Il pendolo
Prix : 18 €
Dans ce texte, qui peut se lire comme un scénario ou comme une pièce de théâtre, l'auteur replace le grand visionnaire que fut Giordano Bruno dans le contexte historique de l'époque.
Il évoque la lutte de la République de Venise contre l'emprise de Rome qui, elle-même doit se défendre contre les visées hégémoniques de Philippe II d'Espagne tout en combattant la Réforme et l'anglicanisme. Giordano Bruno apparaît alors comme pris dans un réseau d'intrigues, dans un univers impitoyable d'excommunications, dans une politique d'Interdits contre les Villes libres, témoin impuissant de luttes d'Etats qui s'allient les uns contre les autres pour s'assurer l'hégémonie sous couvert de défense du dogme.
Campanella, le poète qui prônait une théocratie universelle, Paolo Sarpi, le grand homme d'Etat vénitien, Galilée, sauront surnager, survivre, alors que Giordano Bruno, dans sa " fureur héroïque ", telle une torche vivante, illuminera par son sacrifice les siècles futurs.
dimanche 29 novembre 2009
De la guerre civile
Ninon Grangé
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Armand Colin
Collection : L'inspiration philosophique
Prix : 25 €
Entre horreur et activité normale de l'État, la guerre civile, opposée à la guerre classique, est une absence remarquable de la philosophie politique.
Or les convergences entre ces deux catégories hâtivement séparées apparaissent en creux chez des auteurs éloignés comme Machiavel ou Cari Schmitt. ou encore dans les problèmes posés par la recherche des limites, notamment chez les penseurs de la guerre juste, souvent contraints d'amender leur théorie. Guerre civile et guerre extérieure ont pourtant en commun la transgression et la désignation de l'ennemi.
La démarche non historique, qui compare la guerre de Trente Ans, la Commune et la guerre d'Espagne, révèle la dialectique entre guerre tolérable et guerre intolérable. Les enjeux se font sociaux et surtout politiques. La guerre civile, interne, partisane, rejoint la guérilla, tandis que les guerres étrangères ne sont pas exemptes de risques internes. Comment déterminer si la guerre du Péloponnèse, la guerre de Sécession ou la guerre d'Algérie sont des guerres internes ou externes ? La guerre civile, mal politique absolu, oblige la philosophie à revenir sur l'irrégularité totale ou partielle, et à considérer les intermittences d'un droit de la guerre parfois évanescent.
L'articulation entre l'essence transgressive de la guerre et la loi que l'on se donne permet de comprendre le politique comme une conjuration répétée de la guerre intérieure.
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Armand Colin
Collection : L'inspiration philosophique
Prix : 25 €
Entre horreur et activité normale de l'État, la guerre civile, opposée à la guerre classique, est une absence remarquable de la philosophie politique.
Or les convergences entre ces deux catégories hâtivement séparées apparaissent en creux chez des auteurs éloignés comme Machiavel ou Cari Schmitt. ou encore dans les problèmes posés par la recherche des limites, notamment chez les penseurs de la guerre juste, souvent contraints d'amender leur théorie. Guerre civile et guerre extérieure ont pourtant en commun la transgression et la désignation de l'ennemi.
La démarche non historique, qui compare la guerre de Trente Ans, la Commune et la guerre d'Espagne, révèle la dialectique entre guerre tolérable et guerre intolérable. Les enjeux se font sociaux et surtout politiques. La guerre civile, interne, partisane, rejoint la guérilla, tandis que les guerres étrangères ne sont pas exemptes de risques internes. Comment déterminer si la guerre du Péloponnèse, la guerre de Sécession ou la guerre d'Algérie sont des guerres internes ou externes ? La guerre civile, mal politique absolu, oblige la philosophie à revenir sur l'irrégularité totale ou partielle, et à considérer les intermittences d'un droit de la guerre parfois évanescent.
L'articulation entre l'essence transgressive de la guerre et la loi que l'on se donne permet de comprendre le politique comme une conjuration répétée de la guerre intérieure.
mercredi 25 novembre 2009
Essais sur les pouvoirs actifs de l'homme (1788)
Thomas Reid
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Vrin
Collection : analyse et philosophie
prix : 35 €
Seule oeuvre de philosophie morale que Thomas Reid ait publiée, les Essais sur les pouvoirs actifs de l'homme (1788) avaient été conçus à l'origine comme une seconde partie de l'exposé final de sa pensée.
Ces essais viennent ainsi compléter les Essais sur les pouvoirs intellectuels de l'homme (1785) et témoignent de la même inspiration - une inspiration bien loin de se limiter à la simple ., philosophie du sens commun " qu'on a voulu y voir. Dans ce texte d'une limpidité exemplaire, le philosophe écossais se présente comme le défenseur d'une conception de la liberté humaine traditionnelle mais solidement argumentée.
Reid y développe en effet toute une série d'arguments contre les formes modernes de déterminisme et en faveur de l'objectivité des distinctions morales. S'appuyant sur une psychologie morale naturaliste qui s'inscrit dans l'esprit des Lumières, Reid construit ici une véritable anthropologie, que la philosophie de l'action contemporaine redécouvre avec grand intérêt.
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Vrin
Collection : analyse et philosophie
prix : 35 €
Seule oeuvre de philosophie morale que Thomas Reid ait publiée, les Essais sur les pouvoirs actifs de l'homme (1788) avaient été conçus à l'origine comme une seconde partie de l'exposé final de sa pensée.
Ces essais viennent ainsi compléter les Essais sur les pouvoirs intellectuels de l'homme (1785) et témoignent de la même inspiration - une inspiration bien loin de se limiter à la simple ., philosophie du sens commun " qu'on a voulu y voir. Dans ce texte d'une limpidité exemplaire, le philosophe écossais se présente comme le défenseur d'une conception de la liberté humaine traditionnelle mais solidement argumentée.
Reid y développe en effet toute une série d'arguments contre les formes modernes de déterminisme et en faveur de l'objectivité des distinctions morales. S'appuyant sur une psychologie morale naturaliste qui s'inscrit dans l'esprit des Lumières, Reid construit ici une véritable anthropologie, que la philosophie de l'action contemporaine redécouvre avec grand intérêt.
Heidegger en dialogue 1912-1930 - Rencontres, affinités et confrontations
Servanne Jollivet et Claude Romano
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 28 €
Ce recueil a pour but de montrer que Heidegger n'est pas seulement, et peut-être pas d'abord, ce penseur solitaire de Forêt-Noire prêtant l'oreille à la voix de l'Etre, comme on s'est souvent plu à le présenter, et comme il a sans doute lui-même contribué à le faire accroire : c'est un penseur extraordinairement attentif aux développements philosophiques de son temps, dont la pensée s'est élaborée en grande partie en dialogue non seulement avec les Grecs, la pensée chrétienne, l'existentialisme de Kierkegaard ou encore la phénoménologie husserlienne, mais également avec ses prédécesseurs immédiats (Dilthey, Brentano, Bergson, Braig, York von Wartenburg), les écoles néokantiennes de Bade (Rickert, Lask) et de Marbourg (Cohen, Natorp, Cassirer), ainsi qu'avec certains contemporains, tels Jaspers ou Scheler.
Dès ses débuts, sa pensée s'avère ouverte aussi bien aux avancées de la logique mathématique (Frege et Russell) que, plus tard, aux développements de l'anthropologie et de la biologie de son époque (von Uexküll). Cette mise en perspective, qui nous paraît plus que jamais nécessaire, permet ainsi de mettre en lumière des aspects négligés de l'oeuvre, de mieux comprendre les sources et, peut-être, certaines limites de celui qui demeure, malgré l'ombre qui pèse sur sa pensée, l'un des plus grands philosophes du XXe siècle.
Paru le : 18/11/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 28 €
Ce recueil a pour but de montrer que Heidegger n'est pas seulement, et peut-être pas d'abord, ce penseur solitaire de Forêt-Noire prêtant l'oreille à la voix de l'Etre, comme on s'est souvent plu à le présenter, et comme il a sans doute lui-même contribué à le faire accroire : c'est un penseur extraordinairement attentif aux développements philosophiques de son temps, dont la pensée s'est élaborée en grande partie en dialogue non seulement avec les Grecs, la pensée chrétienne, l'existentialisme de Kierkegaard ou encore la phénoménologie husserlienne, mais également avec ses prédécesseurs immédiats (Dilthey, Brentano, Bergson, Braig, York von Wartenburg), les écoles néokantiennes de Bade (Rickert, Lask) et de Marbourg (Cohen, Natorp, Cassirer), ainsi qu'avec certains contemporains, tels Jaspers ou Scheler.
Dès ses débuts, sa pensée s'avère ouverte aussi bien aux avancées de la logique mathématique (Frege et Russell) que, plus tard, aux développements de l'anthropologie et de la biologie de son époque (von Uexküll). Cette mise en perspective, qui nous paraît plus que jamais nécessaire, permet ainsi de mettre en lumière des aspects négligés de l'oeuvre, de mieux comprendre les sources et, peut-être, certaines limites de celui qui demeure, malgré l'ombre qui pèse sur sa pensée, l'un des plus grands philosophes du XXe siècle.
mercredi 18 novembre 2009
Nietzsche ou les Enjeux de la Fiction
Angèle Kremer-Marietti
Parution : novembre 2009
Edition : l'Harmattan
Collection : Commentaires philosophiques
prix : 29 €
Sur les traces du concept de réflexion chez Kant, Nietzsche débouche sur la fiction ("Erdichtung") qui nous abuse. Il constate que la réflexion peut donner à voir une "vérité" multiple ; aussi le perspectivisme nietzschéen dénonce-t-il la nullité de toute question sur la vérité qui serait indépendante des évaluations.
Parution : novembre 2009
Edition : l'Harmattan
Collection : Commentaires philosophiques
prix : 29 €
Sur les traces du concept de réflexion chez Kant, Nietzsche débouche sur la fiction ("Erdichtung") qui nous abuse. Il constate que la réflexion peut donner à voir une "vérité" multiple ; aussi le perspectivisme nietzschéen dénonce-t-il la nullité de toute question sur la vérité qui serait indépendante des évaluations.
Max Stirner, pédagogue. Le Grand Front
Patrick Gérard Debonne
Parution : novembre 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : ouverture philosophique
Prix : 28,50 €
S'opposant aux enseignements reçus par le passé en cours de philosophie, qui montraient Max Stirner comme le chantre de l'égoïsme philosophique, tandis que son ouvrage L'Unique et sa propriété était bien au contraire une guerre lancée contre l'égoïsme moderne, Patrick Gérard Debonne déconstruit ici la savante manoeuvre qui a consisté à faire l'impasse sur la thématique de l'éducation, pourtant au coeur de l'oeuvre de Stirner, refusant autant l'égoïsme que l'altruisme, et constituant l'incongruité diogénique majeure du XIXe siècle.
Parution : novembre 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : ouverture philosophique
Prix : 28,50 €
S'opposant aux enseignements reçus par le passé en cours de philosophie, qui montraient Max Stirner comme le chantre de l'égoïsme philosophique, tandis que son ouvrage L'Unique et sa propriété était bien au contraire une guerre lancée contre l'égoïsme moderne, Patrick Gérard Debonne déconstruit ici la savante manoeuvre qui a consisté à faire l'impasse sur la thématique de l'éducation, pourtant au coeur de l'oeuvre de Stirner, refusant autant l'égoïsme que l'altruisme, et constituant l'incongruité diogénique majeure du XIXe siècle.
Deleuze pédagogue. La fonction transcendantale de l'apprentissage et du problème
Sébastien Charbonnier
Parution : novembre 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection :Pédagogie : crises, mémoires, repères
Prix : 21,50 €
Deleuze pédagogue : pourquoi ce titre ? S'agit-il de rallier un grand philosophe, malgré lui, aux cause du pédagogisme ? Loin de ces stériles débats, hors des alternatives malheureuses, cette enquête sur Deleuze espère faire fonctionner un pan essentiel de son oeuvre concernant la dimension intrinsèquement problématique de la pensée, et voir que cet Apprentissage essentiel "en" la pensée, qui est la pensée elle-même, conduit à de riches perspectives sur la question de l'enseignement.
Parution : novembre 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection :Pédagogie : crises, mémoires, repères
Prix : 21,50 €
Deleuze pédagogue : pourquoi ce titre ? S'agit-il de rallier un grand philosophe, malgré lui, aux cause du pédagogisme ? Loin de ces stériles débats, hors des alternatives malheureuses, cette enquête sur Deleuze espère faire fonctionner un pan essentiel de son oeuvre concernant la dimension intrinsèquement problématique de la pensée, et voir que cet Apprentissage essentiel "en" la pensée, qui est la pensée elle-même, conduit à de riches perspectives sur la question de l'enseignement.
dimanche 15 novembre 2009
Revue de métaphysique et de morale 2009 - n° 3
Saint Augustin, penseur du soi
Editeur : PUF
Date : octobre 2009
Prix : 20 €
Discussions de l'interprétation de Jean-Luc Marion
numéro dirigé par Emmannuel Falque
Emmanuel Falque, Présentation
Luigi Alici, Le lieu d’Augustin : l’interprétation de Jean-Luc Marion
Jean Greisch, Les lieux du soi : vers une herméneutique du soi-même par l’Autre
Thomas A. Carlson, Au lieu du soi : l’advenue de Dieu
Emmanuel Falque, Le Haut Lieu du soi : une disputatio théologique et phénoménologique
Alain de Libera, Au lieu de Dieu : Jean-Luc Marion lecteur d’Augustin
Nicolas Weil, Au lieu de soi : écriture de soi et vérité
Editeur : PUF
Date : octobre 2009
Prix : 20 €
Discussions de l'interprétation de Jean-Luc Marion
numéro dirigé par Emmannuel Falque
Emmanuel Falque, Présentation
Luigi Alici, Le lieu d’Augustin : l’interprétation de Jean-Luc Marion
Jean Greisch, Les lieux du soi : vers une herméneutique du soi-même par l’Autre
Thomas A. Carlson, Au lieu du soi : l’advenue de Dieu
Emmanuel Falque, Le Haut Lieu du soi : une disputatio théologique et phénoménologique
Alain de Libera, Au lieu de Dieu : Jean-Luc Marion lecteur d’Augustin
Nicolas Weil, Au lieu de soi : écriture de soi et vérité
Marx. Relire Le Capital
Franck Fischbach
Parution : novembre 2009
Editeur : PUF
Collection ; "Débats philosophiques"
Prix : 12 €
Nous n’avons pas ici la naïveté de prétendre que « tout est dans Marx », que Marx avait raison seul avant tout le monde, que toutes les évolutions des sociétés capitalistes, y compris le phénomène récent de financiarisation du capital, étaient déjà décrites et en quelque sorte anticipées par Le Capital. Nous ne prétendons pas non plus qu’il faut revenir purement et simplement à Marx et à la lettre du Capital. Au contraire, on montre que Marx ne peut être actuel qu’à la condition qu’on actualise Le Capital : dans un contexte de redécouverte du Capital, la tâche est d’autant plus urgente et, si l’on veut éviter de renouveler certaines erreurs du passé, il faut cesser de considérer Le Capital comme un monument intouchable, et tenter de poursuivre une recherche que Marx a inaugurée mais qu’il n’a pas lui-même achevée. C’est la manière, propre à Marx, d’être notre contemporain.
Parution : novembre 2009
Editeur : PUF
Collection ; "Débats philosophiques"
Prix : 12 €
Nous n’avons pas ici la naïveté de prétendre que « tout est dans Marx », que Marx avait raison seul avant tout le monde, que toutes les évolutions des sociétés capitalistes, y compris le phénomène récent de financiarisation du capital, étaient déjà décrites et en quelque sorte anticipées par Le Capital. Nous ne prétendons pas non plus qu’il faut revenir purement et simplement à Marx et à la lettre du Capital. Au contraire, on montre que Marx ne peut être actuel qu’à la condition qu’on actualise Le Capital : dans un contexte de redécouverte du Capital, la tâche est d’autant plus urgente et, si l’on veut éviter de renouveler certaines erreurs du passé, il faut cesser de considérer Le Capital comme un monument intouchable, et tenter de poursuivre une recherche que Marx a inaugurée mais qu’il n’a pas lui-même achevée. C’est la manière, propre à Marx, d’être notre contemporain.
jeudi 12 novembre 2009
Alternances de la métaphysique. Essais sur Emmanuel Levinas
Joseph Cohen
Parution : novembre 2009
Editeur : Galilée
Collection : la philosophie en effet
Prix : 28 €
La pensée d’Emmanuel Levinas, en s’inscrivant au cœur de la métaphysique, aura singulièrement bouleversé le fil conducteur du primat philosophique. Cette pensée ne cesse de répéter ce qui se joue à même la métaphysique tout en marquant toujours la nécessité de projeter l’idée directrice qui s’y trace au-delà de ce qu’elle aura pu signifier. Ce qui est ainsi produit est une puissante interruption de la métaphysique à même la métaphysique. Une interruption, cependant, qui ne saurait se réduire à un moment dialectique, mais qui produirait, par son geste, une autre signifiance hétérogène au mouvement d’une pensée se constituant et se reconnaissant dans l’explicitation de son identité à soi-même. Comme si se jouait au cœur de l’histoire de la métaphysique l’exigence et le commandement d’une certaine interruption capable de plier ses signifiants autrement que dans la constitution d’une onto-théologie. Notre dessein dans ce volume est donc – en concentrant notre analyse sur les dialogues philosophiques de Levinas avec Kant, Schelling, Hegel, Husserl, Heidegger, Derrida, Blanchot – de revenir au Dire de cette exigence, de ce commandement, de cette interruption. Il s’agit de faire ressortir la force du rapport inédit qui se trace entre la pensée d’Emmanuel Levinas et l’histoire de la métaphysique, en en précisant les termes et les contours, et en élargissant leur portée questionnante.
Parution : novembre 2009
Editeur : Galilée
Collection : la philosophie en effet
Prix : 28 €
La pensée d’Emmanuel Levinas, en s’inscrivant au cœur de la métaphysique, aura singulièrement bouleversé le fil conducteur du primat philosophique. Cette pensée ne cesse de répéter ce qui se joue à même la métaphysique tout en marquant toujours la nécessité de projeter l’idée directrice qui s’y trace au-delà de ce qu’elle aura pu signifier. Ce qui est ainsi produit est une puissante interruption de la métaphysique à même la métaphysique. Une interruption, cependant, qui ne saurait se réduire à un moment dialectique, mais qui produirait, par son geste, une autre signifiance hétérogène au mouvement d’une pensée se constituant et se reconnaissant dans l’explicitation de son identité à soi-même. Comme si se jouait au cœur de l’histoire de la métaphysique l’exigence et le commandement d’une certaine interruption capable de plier ses signifiants autrement que dans la constitution d’une onto-théologie. Notre dessein dans ce volume est donc – en concentrant notre analyse sur les dialogues philosophiques de Levinas avec Kant, Schelling, Hegel, Husserl, Heidegger, Derrida, Blanchot – de revenir au Dire de cette exigence, de ce commandement, de cette interruption. Il s’agit de faire ressortir la force du rapport inédit qui se trace entre la pensée d’Emmanuel Levinas et l’histoire de la métaphysique, en en précisant les termes et les contours, et en élargissant leur portée questionnante.
mercredi 11 novembre 2009
Archéologie de Bergson - Temps et métaphysique
Camille Riquier
Parution : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 32 €
Le projet de retrouver l'unité de la philosophie de Bergson ne pouvait être mené à bien que depuis la méthode qui en avait à proprement parler fait une oeuvre.
L'erreur fut de ne pas prendre en considération le statut profondément réformé de la métaphysique qu'il instaure et qui procède au retournement de la métaphysique traditionnelle : non plus se fonder sur un premier principe, mais se fondre dans l'expérience immédiate, c'est-à-dire descendre en soi-même, livre après livre, vers des couches de plus en plus profondes de la durée concrète. L'oeuvre entière doit se comprendre à rebours, en sorte que chaque livre fournit les bases au livre précédent au lieu de le supposer, l'intègre dans un cadre plus large et profond - sorte d'essais concentriques où le dernier livre englobe les précédents.
Il s'agit en un sens d'une archéologie, mais comprise dans les limites indéfiniment reculées de l'intuition, Bergson n'atteignant que dans son dernier livre, le véritable principe agissant. Il est dès lors possible de reprendre le mouvement unique qui traverse l'oeuvre. En l'étayant des notes et des cours inédits de Bergson, nous pouvions montrer comment chaque livre doit se prolonger dans le suivant en gravitant à chaque fois autour d'un problème précis : la liberté, l'union de l'âme et du corps, la causalité, la volonté enfin.
S'enfonçant dans des couches de durée de plus en plus profondes, Bergson ne fait en vérité qu'approfondir un unique problème, celui de la personne qui est pour la première fois pensée comme temps, chaque livre privilégiant l'une de ses dimensions : le présent (Essai sur les données immédiates de la conscience), le passé (Matière et mémoire), l'avenir (L'Évolution créatrice), l'éternité (Les Deux Sources de la morale et de la religion).
C'est l'oeuvre entière qui s'avère être un corpus sur le temps.
Parution : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 32 €
Le projet de retrouver l'unité de la philosophie de Bergson ne pouvait être mené à bien que depuis la méthode qui en avait à proprement parler fait une oeuvre.
L'erreur fut de ne pas prendre en considération le statut profondément réformé de la métaphysique qu'il instaure et qui procède au retournement de la métaphysique traditionnelle : non plus se fonder sur un premier principe, mais se fondre dans l'expérience immédiate, c'est-à-dire descendre en soi-même, livre après livre, vers des couches de plus en plus profondes de la durée concrète. L'oeuvre entière doit se comprendre à rebours, en sorte que chaque livre fournit les bases au livre précédent au lieu de le supposer, l'intègre dans un cadre plus large et profond - sorte d'essais concentriques où le dernier livre englobe les précédents.
Il s'agit en un sens d'une archéologie, mais comprise dans les limites indéfiniment reculées de l'intuition, Bergson n'atteignant que dans son dernier livre, le véritable principe agissant. Il est dès lors possible de reprendre le mouvement unique qui traverse l'oeuvre. En l'étayant des notes et des cours inédits de Bergson, nous pouvions montrer comment chaque livre doit se prolonger dans le suivant en gravitant à chaque fois autour d'un problème précis : la liberté, l'union de l'âme et du corps, la causalité, la volonté enfin.
S'enfonçant dans des couches de durée de plus en plus profondes, Bergson ne fait en vérité qu'approfondir un unique problème, celui de la personne qui est pour la première fois pensée comme temps, chaque livre privilégiant l'une de ses dimensions : le présent (Essai sur les données immédiates de la conscience), le passé (Matière et mémoire), l'avenir (L'Évolution créatrice), l'éternité (Les Deux Sources de la morale et de la religion).
C'est l'oeuvre entière qui s'avère être un corpus sur le temps.
Le regard de la pensée - Philosophie de la représentation
Pierre Guenancia
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : fondements de la politique
Prix : 29 €
Par le terme de représentation on désigne le plus souvent ce qu'il y a dans l'esprit de manière vague et générale, comme lorsque l'on dit que nous n'avons affaire qu'à nos représentations, ou, selon une célèbre expression, que le monde est notre représentation.
Cette conception commune aplatit et méconnaît le caractère dynamique de l'acte ou de l'activité de se représenter, opération par laquelle l'esprit fait venir au-devant de lui quelque chose qui n'est pas réellement présent mais qui le devient grâce à l'effort pour se donner un modèle, une figure, un schéma de ce qui ne peut être directement saisi. Trop de lumière éblouit, dit Pascal qui avait parfaitement compris qu'il fallait un peu d'ombre pour représenter la lumière, et du recul pour voir ce qui est représenté sur un tableau.
Il est aujourd'hui essentiel de souligner l'importance de la médiation dans le rapport que l'homme établit avec la réalité présente, avec les autres hommes comme aussi et surtout avec lui-même.
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : fondements de la politique
Prix : 29 €
Par le terme de représentation on désigne le plus souvent ce qu'il y a dans l'esprit de manière vague et générale, comme lorsque l'on dit que nous n'avons affaire qu'à nos représentations, ou, selon une célèbre expression, que le monde est notre représentation.
Cette conception commune aplatit et méconnaît le caractère dynamique de l'acte ou de l'activité de se représenter, opération par laquelle l'esprit fait venir au-devant de lui quelque chose qui n'est pas réellement présent mais qui le devient grâce à l'effort pour se donner un modèle, une figure, un schéma de ce qui ne peut être directement saisi. Trop de lumière éblouit, dit Pascal qui avait parfaitement compris qu'il fallait un peu d'ombre pour représenter la lumière, et du recul pour voir ce qui est représenté sur un tableau.
Il est aujourd'hui essentiel de souligner l'importance de la médiation dans le rapport que l'homme établit avec la réalité présente, avec les autres hommes comme aussi et surtout avec lui-même.
L'expérience vive
Jean-Claude Gens
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Série Philosophie
Prix : 15 €
L'expérience est l'assise de nos savoirs, mais en des sens divergents qu'indiquent déjà des locutions comme " avoir " et " faire " une expérience, expérimenter et éprouver.
Si l'acquis de l'expérience implique de pouvoir tirer des " leçons " de celle-ci, " faire une expérience " signifie une tentative ou une rencontre supposant un risque et relevant donc d'une aventure. Elle met en question ce qui s'est constitué comme certitude ainsi que celui à qui elle " arrive " de manière imprévisible, et implique aussi bien le temps d'un long cheminement que l'instant d'un surgissement, d'une rupture.
Une philosophie de l'expérience se doit dès lors d'élucider aussi bien la nature de l'expérimentation scientifique que de l'expérience vécue ou vive, comme de l'expérience comme événement. Mais, s'articulant dans le langage tout en s'y déposant, l'expérience vive, c'est encore celle qui est partagée, racontée et entendue dans des histoires. Une telle philosophie doit enfin interroger l'expérience propre à la pensée philosophique en tant qu'expérience de la vérité.
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Série Philosophie
Prix : 15 €
L'expérience est l'assise de nos savoirs, mais en des sens divergents qu'indiquent déjà des locutions comme " avoir " et " faire " une expérience, expérimenter et éprouver.
Si l'acquis de l'expérience implique de pouvoir tirer des " leçons " de celle-ci, " faire une expérience " signifie une tentative ou une rencontre supposant un risque et relevant donc d'une aventure. Elle met en question ce qui s'est constitué comme certitude ainsi que celui à qui elle " arrive " de manière imprévisible, et implique aussi bien le temps d'un long cheminement que l'instant d'un surgissement, d'une rupture.
Une philosophie de l'expérience se doit dès lors d'élucider aussi bien la nature de l'expérimentation scientifique que de l'expérience vécue ou vive, comme de l'expérience comme événement. Mais, s'articulant dans le langage tout en s'y déposant, l'expérience vive, c'est encore celle qui est partagée, racontée et entendue dans des histoires. Une telle philosophie doit enfin interroger l'expérience propre à la pensée philosophique en tant qu'expérience de la vérité.
Etudes pour une phénoménologie de l'étranger - Tome 1, Topographie de l'étranger
Bernhard Waldenfels
Parution : 12/11/2009
Editeur : Van Dieren
Collection : Par ailleurs
Prix : 22 €
Où est l'étranger ? Peut-on l'assigner à un lieu ? Comment pourrait-il entrer en relation avec les autres êtres, s'il n'appartenait pas aussi à un lieu commun ? Et pourtant, serait-il encore un étranger s'il occupait un lieu propre, lui-même inscrit dans un espace englobant ? L'étranger ne saurait être localisé dans des coordonnées établies.
Il émerge bien plutôt dans le dérangement des ordres, le déplacement des règles, l'inquiétude de nos topographies. Sous le titre Études pour une phénoménologie de l'étranger, Bernhard Waldenfels propose une série d'analyses philosophiques consacrées à la question de l'étranger. Chaque volume met en relief un motif différent : l'espace, la norme, les sens, le discours. Les études qui composent ce premier volume déclinent les notions de lieu et d'espace qui permettent de repenser les grandes questions de l'identité, de l'altérité, de l'interculturalité, de l'Europe et du nationalisme.
Ces questions sont non seulement au centre de la réflexion en philosophie et en sciences humaines mais constituent aussi les grands enjeux de la vie sociale aujourd'hui.
Parution : 12/11/2009
Editeur : Van Dieren
Collection : Par ailleurs
Prix : 22 €
Où est l'étranger ? Peut-on l'assigner à un lieu ? Comment pourrait-il entrer en relation avec les autres êtres, s'il n'appartenait pas aussi à un lieu commun ? Et pourtant, serait-il encore un étranger s'il occupait un lieu propre, lui-même inscrit dans un espace englobant ? L'étranger ne saurait être localisé dans des coordonnées établies.
Il émerge bien plutôt dans le dérangement des ordres, le déplacement des règles, l'inquiétude de nos topographies. Sous le titre Études pour une phénoménologie de l'étranger, Bernhard Waldenfels propose une série d'analyses philosophiques consacrées à la question de l'étranger. Chaque volume met en relief un motif différent : l'espace, la norme, les sens, le discours. Les études qui composent ce premier volume déclinent les notions de lieu et d'espace qui permettent de repenser les grandes questions de l'identité, de l'altérité, de l'interculturalité, de l'Europe et du nationalisme.
Ces questions sont non seulement au centre de la réflexion en philosophie et en sciences humaines mais constituent aussi les grands enjeux de la vie sociale aujourd'hui.
Descartes et la visibilité du monde - Les Principes de la philosophie
Édouard Mehl
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Série Philosophie
prix : 15 €
Les Principes de la philosophie de Descartes (1647) proposent une philosophie réunissant de manière originale tout ce qui relevait jusque-là de sciences distinctes : la " physique ", 1' " astronomie ", la " métaphysique ".
L'ouvrage, parfaitement didactique, vise à remplacer les manuels scolaires de l'époque, figés dans un aristotélisme dont la révolution scientifique des XVIe et XVIIe siècles a précipité la ruine. Mais, sans céder à la facilité d'une polémique unilatérale contre un savoir périmé, les Principes retournent cet aristotélisme sublimé contre le scientisme d'une époque parfois tentée d'enterrer l'idée même de philosophie.
D'où l'ambiguïté d'un ouvrage où les frontières entre la critique et la réappropriation de la tradition ne sont pas toujours évidentes. D'où aussi la radicalité et l'envergure d'une oeuvre qui expose une nouvelle théorie de la connaissance, de la matière corporelle, du mouvement, de la lumière, du ciel d'où celle-ci nous parvient, et enfin du monde comme le lieu absolu de leur apparition. Ce monde n'est pas seulement l'espace, sans qualités, que hantent des corps sans esprit ; c'est un monde immense, à la fois parfait et ouvert, évident et mystérieux, car le ciel étoilé cèle dans son immensité le secret de son ordre.
Les Princes consacrent la philosophie à la considération de cette nouvelle énigme.
Sortie prévue le : 12/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Série Philosophie
prix : 15 €
Les Principes de la philosophie de Descartes (1647) proposent une philosophie réunissant de manière originale tout ce qui relevait jusque-là de sciences distinctes : la " physique ", 1' " astronomie ", la " métaphysique ".
L'ouvrage, parfaitement didactique, vise à remplacer les manuels scolaires de l'époque, figés dans un aristotélisme dont la révolution scientifique des XVIe et XVIIe siècles a précipité la ruine. Mais, sans céder à la facilité d'une polémique unilatérale contre un savoir périmé, les Principes retournent cet aristotélisme sublimé contre le scientisme d'une époque parfois tentée d'enterrer l'idée même de philosophie.
D'où l'ambiguïté d'un ouvrage où les frontières entre la critique et la réappropriation de la tradition ne sont pas toujours évidentes. D'où aussi la radicalité et l'envergure d'une oeuvre qui expose une nouvelle théorie de la connaissance, de la matière corporelle, du mouvement, de la lumière, du ciel d'où celle-ci nous parvient, et enfin du monde comme le lieu absolu de leur apparition. Ce monde n'est pas seulement l'espace, sans qualités, que hantent des corps sans esprit ; c'est un monde immense, à la fois parfait et ouvert, évident et mystérieux, car le ciel étoilé cèle dans son immensité le secret de son ordre.
Les Princes consacrent la philosophie à la considération de cette nouvelle énigme.
mercredi 4 novembre 2009
Temps des crises
Michel Serres
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Manifestes
Prix : 10 €
« Il arrive qu’un séisme ne dessine qu’une ride sur le sol ; ou quelques fêlures et fentes sur les ouvrages d’art, ponts et bâtiments. À force millénaire de tremblements de terre apparaît une crevasse large dans le paysage, comme on en voit en Islande ou en Californie, celle de San Andreas. Visibles puis imprimées sur la carte, ces traces et marques révèlent et cachent une faille géante au niveau des plaques basses, qui se meuvent lentement et cassent tout à coup dans les abysses tectoniques, invisibles. Et la cause profonde de tous ces mouvements gît là.
Financière et boursière, la crise qui nous secoue aujourd’hui, sans doute superficielle, cache et révèle des ruptures qui dépassent, dans le temps, la durée même de l’histoire, comme les failles de ces plaques basses dépassent, dans l’espace, notre perception. »
Si nous vivons une crise, au sens plein du terme, aucun retour en arrière n’est possible. Il faut donc inventer du nouveau. Or, le nouveau nous submerge ! En agriculture, transports, santé, démographie, informatique, conflits, des bouleversements gigantesques ont transformé notre condition comme jamais cela n’était arrivé dans l’histoire. Seules nos institutions n'ont pas changé.
Et voici l’une de ces ruptures profondes : notre planète devient un acteur essentiel de la scène politique. Qui, désormais, représentera le Monde, ce muet ? Et comment ?
Michel Serres montre que nous sommes encore les acteurs de notre avenir.
Michel Serres, de l’Académie française, est l’auteur d’essais, dont Le Contrat naturel et Le Tiers-Instruit (François Bourin), « Le Grand Récit » (Hominescence, L’Incandescent, Rameaux et Récits d’humanisme), Le Mal propre et La Guerre mondiale (Le Pommier). Il propose une vision du monde qui associe les sciences aux humanités.
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Manifestes
Prix : 10 €
« Il arrive qu’un séisme ne dessine qu’une ride sur le sol ; ou quelques fêlures et fentes sur les ouvrages d’art, ponts et bâtiments. À force millénaire de tremblements de terre apparaît une crevasse large dans le paysage, comme on en voit en Islande ou en Californie, celle de San Andreas. Visibles puis imprimées sur la carte, ces traces et marques révèlent et cachent une faille géante au niveau des plaques basses, qui se meuvent lentement et cassent tout à coup dans les abysses tectoniques, invisibles. Et la cause profonde de tous ces mouvements gît là.
Financière et boursière, la crise qui nous secoue aujourd’hui, sans doute superficielle, cache et révèle des ruptures qui dépassent, dans le temps, la durée même de l’histoire, comme les failles de ces plaques basses dépassent, dans l’espace, notre perception. »
Si nous vivons une crise, au sens plein du terme, aucun retour en arrière n’est possible. Il faut donc inventer du nouveau. Or, le nouveau nous submerge ! En agriculture, transports, santé, démographie, informatique, conflits, des bouleversements gigantesques ont transformé notre condition comme jamais cela n’était arrivé dans l’histoire. Seules nos institutions n'ont pas changé.
Et voici l’une de ces ruptures profondes : notre planète devient un acteur essentiel de la scène politique. Qui, désormais, représentera le Monde, ce muet ? Et comment ?
Michel Serres montre que nous sommes encore les acteurs de notre avenir.
Michel Serres, de l’Académie française, est l’auteur d’essais, dont Le Contrat naturel et Le Tiers-Instruit (François Bourin), « Le Grand Récit » (Hominescence, L’Incandescent, Rameaux et Récits d’humanisme), Le Mal propre et La Guerre mondiale (Le Pommier). Il propose une vision du monde qui associe les sciences aux humanités.
Voir et pouvoir : qui nous surveille?
Jean-Gabriel Ganascia
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Essais et documents
Prix : 20 €
Le 20 juin 2009, Neda, une jeune Iranienne de 26 ans, a été tuée par la milice. Dans les régimes totalitaires d’antan, cette nouvelle aurait été vite étouffée. Aujourd’hui, grâce au logiciel Twitter, l’événement a été relayé instantanément dans le monde entier. Cet épisode tragique atteste des bouleversements actuels de l’espace public : toujours sous le regard des autres, nous serions contraints de devenir plus justes. Cela vaudrait pour toutes les personnes investies d’une fonction : hommes politiques, policiers, juges, médecins, soldats, fonctionnaires…
Cette aspiration à la transparence se manifeste déjà dans la société contemporaine. Il en résulte un état dit de « sousveillance », où le contrôle ne vient plus d’en haut, comme dans la société de surveillance, mais d’en bas. Désormais, ce n’est plus celui qui voit qui a le pouvoir, mais celui qui est vu.>BR> Ce livre explore les conséquences possibles d’une généralisation de la sousveillance à la planète. Il montre l’insuffisance des théories de l’information et de la communication pour aborder les dimensions éthiques à l’ère de l’infosphère
Professeur d’informatique à l’université Pierre et Marie Curie, Jean-Gabriel Ganascia poursuit ses recherches au LIP6 (Laboratoire d’Informatique de Paris 6) sur l’intelligence artificielle et la modélisation cognitive. Il travaille notamment sur les aspects éthiques de la société de l’information.
Il a aussi publié quelques ouvrages destinés au grand public dont, notamment, L’Âme machine (éditions du seuil, 1989) et, au Pommier, Gédéon ou les aventures extravagantes d’un expérimentateur en chambre (2002) et Les Sciences cognitives (POCHE-Le Pommier, 2006) .
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Essais et documents
Prix : 20 €
Le 20 juin 2009, Neda, une jeune Iranienne de 26 ans, a été tuée par la milice. Dans les régimes totalitaires d’antan, cette nouvelle aurait été vite étouffée. Aujourd’hui, grâce au logiciel Twitter, l’événement a été relayé instantanément dans le monde entier. Cet épisode tragique atteste des bouleversements actuels de l’espace public : toujours sous le regard des autres, nous serions contraints de devenir plus justes. Cela vaudrait pour toutes les personnes investies d’une fonction : hommes politiques, policiers, juges, médecins, soldats, fonctionnaires…
Cette aspiration à la transparence se manifeste déjà dans la société contemporaine. Il en résulte un état dit de « sousveillance », où le contrôle ne vient plus d’en haut, comme dans la société de surveillance, mais d’en bas. Désormais, ce n’est plus celui qui voit qui a le pouvoir, mais celui qui est vu.>BR> Ce livre explore les conséquences possibles d’une généralisation de la sousveillance à la planète. Il montre l’insuffisance des théories de l’information et de la communication pour aborder les dimensions éthiques à l’ère de l’infosphère
Professeur d’informatique à l’université Pierre et Marie Curie, Jean-Gabriel Ganascia poursuit ses recherches au LIP6 (Laboratoire d’Informatique de Paris 6) sur l’intelligence artificielle et la modélisation cognitive. Il travaille notamment sur les aspects éthiques de la société de l’information.
Il a aussi publié quelques ouvrages destinés au grand public dont, notamment, L’Âme machine (éditions du seuil, 1989) et, au Pommier, Gédéon ou les aventures extravagantes d’un expérimentateur en chambre (2002) et Les Sciences cognitives (POCHE-Le Pommier, 2006) .
Petites chroniques du dimanche soir, 3 - Entretiens avec Michel Polacco
Michel Serres
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Essais et documents
Prix : 19,90 €
Troisième tome des Petites chroniques du dimanche soir, dont le premier tome courait de septembre 2004 au tout début février 2006 et le second de février 2006 à mars 2007.
Mars 2007 – décembre 2008 : 21 mois de chroniques hebdomadaires pour adopter un regard différent sur l’actualité, pour reconnecter les événements de notre monde à leur sens profond.
Ce regard détonnant, plein d’intelligence et d’humanité, Michel Serres, en devisant avec Michel Polacco, le porte à nouveau sur des sujets brûlants, comme la liberté de la presse, la crise économique, l’Amérique d’Obama, les nouvelles technologies, le pouvoir du pape, le Tibet, la fin annoncée des plaques minéralogiques, ou plus intemporels, comme la géographie, la laideur, le bonheur, les pirates ou le beau métier de professeur… Au fil de chaque chronique, conjuguant le recul nécessaire à l’analyse au refus de toute pensée unique, il rend à l’actualité sa portée véritable.
Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde ouverte, fondée sur une connaissance des humanités et des sciences.
Il est l’auteur de très nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont la série des Hermès (Editions de Minuit), Les Cinq Sens (Grasset), Le Tiers-Instruit (François Bourin), Les Origines de la Géométrie (Flammarion), La Légende des Anges (Flammarion) et, au Pommier, Récits d’humanisme, Le Mal propre, La Guerre mondiale, Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde, notamment.
Michel Polacco a dirigé France Info de 2002 à 2007
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Essais et documents
Prix : 19,90 €
Troisième tome des Petites chroniques du dimanche soir, dont le premier tome courait de septembre 2004 au tout début février 2006 et le second de février 2006 à mars 2007.
Mars 2007 – décembre 2008 : 21 mois de chroniques hebdomadaires pour adopter un regard différent sur l’actualité, pour reconnecter les événements de notre monde à leur sens profond.
Ce regard détonnant, plein d’intelligence et d’humanité, Michel Serres, en devisant avec Michel Polacco, le porte à nouveau sur des sujets brûlants, comme la liberté de la presse, la crise économique, l’Amérique d’Obama, les nouvelles technologies, le pouvoir du pape, le Tibet, la fin annoncée des plaques minéralogiques, ou plus intemporels, comme la géographie, la laideur, le bonheur, les pirates ou le beau métier de professeur… Au fil de chaque chronique, conjuguant le recul nécessaire à l’analyse au refus de toute pensée unique, il rend à l’actualité sa portée véritable.
Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde ouverte, fondée sur une connaissance des humanités et des sciences.
Il est l’auteur de très nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont la série des Hermès (Editions de Minuit), Les Cinq Sens (Grasset), Le Tiers-Instruit (François Bourin), Les Origines de la Géométrie (Flammarion), La Légende des Anges (Flammarion) et, au Pommier, Récits d’humanisme, Le Mal propre, La Guerre mondiale, Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde, notamment.
Michel Polacco a dirigé France Info de 2002 à 2007
dimanche 1 novembre 2009
Le Cercle de Vienne
François Schmitz
Paru le : 30/10/2009
Editeur : Vrin
Collection : analyse et philosophie
Prix : 40 €
Présente et analyse la portée des doctrines mises au point de 1924 à 1936 par les philosophes et scientifiques qui ont participé au Cercle de Vienne et ont ainsi renouvelé la théorie de la connaissance et du langage et contribué à la critique de la philosophie traditionnelle.
Paru le : 30/10/2009
Editeur : Vrin
Collection : analyse et philosophie
Prix : 40 €
Présente et analyse la portée des doctrines mises au point de 1924 à 1936 par les philosophes et scientifiques qui ont participé au Cercle de Vienne et ont ainsi renouvelé la théorie de la connaissance et du langage et contribué à la critique de la philosophie traditionnelle.