jeudi 25 septembre 2008

La paix de la foi, suivi de Lettre à Jean de Ségovie

Nicolas de Cues
Introduction, traduction et notes
d’Hervé Pasqua
Recteur de l’Institut Catholique de Rennes



Parution le 3 octobre
Editeur : TEQUI
Prix : 16 €

A l'heure où Nicolas de Cues écrit le De pace fidei en 1453, Constantinople tombe aux mains des Ottomans. L'Europe chrétienne, en émoi, s'apprête pour se défendre à prendre les armes. Le cardinal de Cues, conscient que la charité doit commander l'entente entre Chrétiens et Musulmans, travaille alors à une réconciliation par-delà toute solution exclusivement politique, c'est-à-dire armée.
Dans sa Lettre à Jean de Ségovie, traduite en annexe, il exprime sa confiance: "si nous procédons selon la doctrine du Christ, nous ne nous tromperons pas, mais son esprit parlera par notre bouche et aucun adversaire du Christ ne pourra lui résister; mais si nous choisissons d'attaquer par une invasion en armes, nous devons craindre en usant de l'épée, de périr par l'épée." Dans ces lignes, Nicolas révèle l'intention qui l'anime.
Homme de paix, il préfère "dialoguer plutôt que guerroyer", sûr que la religion unit les hommes parce que Dieu est unique.
La paix de la foi, traduite et présentée par Hervé Pasqua, se situe dans la lignée des "Dialogues entre un philosophe, un juif et un païen " d'Abélard et du "Livre du gentil et des trois païens" de Raymond Lulle, elle inspirera Pic de la Mirandole et Marsile Ficin et annonce le "Projet de paix perpétuelle" de Kant. Cette uvre magistrale s'inscrit dans le cadre du dialogue entre les religions et, particulièrement, entre le Christianisme et l'Islam.

Hervé Pasqua, recteur de l'Institut Catholique de Rennes, est l'auteur d'une traduction du De li non aliud de Nicolas de Cues (Cerf, 2002) ; La Docte Ignorance (Bibliothèque/Rivages, 2008) ; Maître Eckhart. Le procès de l'Un (Cerf, 2006).

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