La philosophie en Russie : tendances et perspectives II
Paru le: 24/06/2009
Editeur : PUF
Prix : 12 €
Tom ROCKMORE : Philosophie russe, philosophie soviétique et historicisme
Ruben G. APRESIAN : Pour une éthique de la force
Ilya T. KASAVIN : L’idée d’interdisciplinarité dans l’épistémologie contemporaine
Vladimir K. SHOKHIN : La philosophie de la religion, un nouveau domaine de la philosophie russe
Marietta STEPANIANTS : Repenser l’histoire de la philosophie
Boris KAPUSTIN : Discours théorique et discours idéologique : autour du concept de « civilisation »
Evert VAN DER ZWEERDE : La place de la philosophie russe dans l’histoire de la philosophie mondiale
dimanche 28 juin 2009
Pourquoi vivre si c'est pour mourir ?
Jean-Marie Frey, Jacques Ricot, Jean-Luc Nativelle, André Guigot, Patrick lang
Paru le: 24/06/2009
Editeur : M-éditer
Prix : 14 €
Si " vivre et mourir " semble aller de soi comme étant dans l'ordre naturel des choses, la culture des hommes témoigne qu'ils s'interrogent constamment, depuis les temps les plus reculés, sur le sens même de la vie et de la mort, en se demandant notamment : " Pourquoi vivre si c'est pour mourir ? ".
La question devient d'autant plus lancinante aujourd'hui que " les grands récits " justificateurs (religieux, historiques, esthétiques, politiques et même techniques et scientifiques) ont perdu de leur crédibilité auprès d'individus inquiets, livrés au marché des " nouvelles spiritualités " sans cesse alimenté par nos sociétés désenchantées. Ce livre vous propose cinq leçons de vie.
Paru le: 24/06/2009
Editeur : M-éditer
Prix : 14 €
Si " vivre et mourir " semble aller de soi comme étant dans l'ordre naturel des choses, la culture des hommes témoigne qu'ils s'interrogent constamment, depuis les temps les plus reculés, sur le sens même de la vie et de la mort, en se demandant notamment : " Pourquoi vivre si c'est pour mourir ? ".
La question devient d'autant plus lancinante aujourd'hui que " les grands récits " justificateurs (religieux, historiques, esthétiques, politiques et même techniques et scientifiques) ont perdu de leur crédibilité auprès d'individus inquiets, livrés au marché des " nouvelles spiritualités " sans cesse alimenté par nos sociétés désenchantées. Ce livre vous propose cinq leçons de vie.
Le Philosophe ignorant
Voltaire
Paru le: 24/06/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : Le Livre de Poche biblio
prix : 4 €
"S'il me fallait, aujourd'hui, désigner un texte de Voltaire, un seul, et le recommander à qui en serait encore au point où j'en étais il y a trente ou quarante ans, s'il me fallait convaincre un lecteur qui n'aurait pas compris l'urgence de se plonger dans ce flot de mots dont, comme l'enfer selon saint Bonaventure, on ne sait jamais s'il est trop brûlant ou trop glacé, c'est ce petit texte que je choisirais." (Bernard-Henri Lévy)
Paru le: 24/06/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : Le Livre de Poche biblio
prix : 4 €
"S'il me fallait, aujourd'hui, désigner un texte de Voltaire, un seul, et le recommander à qui en serait encore au point où j'en étais il y a trente ou quarante ans, s'il me fallait convaincre un lecteur qui n'aurait pas compris l'urgence de se plonger dans ce flot de mots dont, comme l'enfer selon saint Bonaventure, on ne sait jamais s'il est trop brûlant ou trop glacé, c'est ce petit texte que je choisirais." (Bernard-Henri Lévy)
Deleuze face à face
Jean-Claude Dumoncel
Paru le: 24/06/2009
Editeur : M-éditer
Collection : ABCDaire
Prix : 20 €
La pensée de Gilles Deleuze a un statut ambigu.
Elle se veut " pop'philosophie " mais elle suppose une série de connaissances, philosophiques, littéraires ou scientifiques. On assume ici ce statut, expliquant ce qui est à expliquer, dépliant ce qui est à déplier. L'éclectisme leibnizien dont Deleuze hérite signifie prendre le meilleur partout. Ainsi la philosophie passée donne à la philosophie présente un élan hors-pair. Deleuze a su y discerner, en contrepoint avec la tradition de Lucrèce, Spinoza et Nietzsche, le lignage de Platon.
Leibniz et Bergson. La méthode de dramatisation mise en oeuvre est ce qui donne à la pensée deleuzienne, en sa résonance à l'événement, la prise qu'elle a sur les choses et les grands problèmes. Surgit alors un nouveau système de philosophie, traversant les deux moments conceptuels où il s'est exposé : la pensée du " Simulacre " de Différence et Répétition, puis la théorie du " Rhizome " des Mille plateaux.
Paru le: 24/06/2009
Editeur : M-éditer
Collection : ABCDaire
Prix : 20 €
La pensée de Gilles Deleuze a un statut ambigu.
Elle se veut " pop'philosophie " mais elle suppose une série de connaissances, philosophiques, littéraires ou scientifiques. On assume ici ce statut, expliquant ce qui est à expliquer, dépliant ce qui est à déplier. L'éclectisme leibnizien dont Deleuze hérite signifie prendre le meilleur partout. Ainsi la philosophie passée donne à la philosophie présente un élan hors-pair. Deleuze a su y discerner, en contrepoint avec la tradition de Lucrèce, Spinoza et Nietzsche, le lignage de Platon.
Leibniz et Bergson. La méthode de dramatisation mise en oeuvre est ce qui donne à la pensée deleuzienne, en sa résonance à l'événement, la prise qu'elle a sur les choses et les grands problèmes. Surgit alors un nouveau système de philosophie, traversant les deux moments conceptuels où il s'est exposé : la pensée du " Simulacre " de Différence et Répétition, puis la théorie du " Rhizome " des Mille plateaux.
Ordre et désordre - Imbrication et complémentarité des notions d'ordre et de désordre
Aurore Vernay et Charlotte Hug (dir.)
Paru le: 23/06/2009
Editeur : L'Harmattan
Prix : 23 €
Cet ouvrage présente les contributions de chercheurs provenant de différents horizons qui exposent la problématique de l'ordre et du désordre du point de vue de leur thème de recherche : informatique, droit, économie, biophysique, sociologie, littérature, architecture... Ces deux concepts, en apparence antithétiques, cohabitent intrinsèquement : l'un ne serait rien sans l'autre, ils se définissent mutuellement par leur complémentarité.
Paru le: 23/06/2009
Editeur : L'Harmattan
Prix : 23 €
Cet ouvrage présente les contributions de chercheurs provenant de différents horizons qui exposent la problématique de l'ordre et du désordre du point de vue de leur thème de recherche : informatique, droit, économie, biophysique, sociologie, littérature, architecture... Ces deux concepts, en apparence antithétiques, cohabitent intrinsèquement : l'un ne serait rien sans l'autre, ils se définissent mutuellement par leur complémentarité.
jeudi 25 juin 2009
Structure des dialogues de Platon
Marie-Laurence Desclos
Paru le: 20/06/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo
Prix : 11 €
La philosophie de Platon, l'un des temps forts de la pensée occidentale, est sans doute aussi déroutante pour le lecteur contemporain que ne l'était l'un de ses principaux personnages, Socrate.
Ni traité, ni essai, elle s'offre à nous sous la forme de multiples dialogues. Il est dès lors bien difficile de suivre les méandres de l'argumentation, d'en repérer les moments-clés, de savoir à qui Platon fait endosser la paternité de telle ou telle affirmation. Et pourtant c'est dans ce " dialoguer " que résiderait toute la philosophie. Il importe donc - que l'on opte ou non pour une lecture transversale - de disposer d'un instrument permettant d'en parcourir les principales étapes et d'y retrouver les concepts les plus importants, mais aussi les images et les récits qui font sa particularité.
Tel est l'office du présent ouvrage
Paru le: 20/06/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo
Prix : 11 €
La philosophie de Platon, l'un des temps forts de la pensée occidentale, est sans doute aussi déroutante pour le lecteur contemporain que ne l'était l'un de ses principaux personnages, Socrate.
Ni traité, ni essai, elle s'offre à nous sous la forme de multiples dialogues. Il est dès lors bien difficile de suivre les méandres de l'argumentation, d'en repérer les moments-clés, de savoir à qui Platon fait endosser la paternité de telle ou telle affirmation. Et pourtant c'est dans ce " dialoguer " que résiderait toute la philosophie. Il importe donc - que l'on opte ou non pour une lecture transversale - de disposer d'un instrument permettant d'en parcourir les principales étapes et d'y retrouver les concepts les plus importants, mais aussi les images et les récits qui font sa particularité.
Tel est l'office du présent ouvrage
Pascal ou L'art de la digression
Pierre Magnard
Paru le: 20/06/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo-philosophes
Prix : 4,50 €
Laissés à l'état de fragments épars et discontinus, les PENSEES de Pascal ne doivent pas être lues comme un recueil d'aphorismes, relevant de l'art de la pointe, de la sentence morale ou de la parole prophétique.
Elles ont leur ordre propre qui tient à l'impossibilité d'atteindre directement leur objet, un Dieu qui se refuse à s'identifier au premier principe du discours. Cet ordre sera digressif, multipliant les points de vue sur la fin pour la montrer toujours. A la suite de Gérard DESARGUES, Pascal a médité sur l'art de mettre en perspective, sur la transformation optique des différents tableaux les uns dans les autres, sur la raison commune de toutes apparences.
Dès lors, tout devient "figure" d'une réalité unique qui se manifeste dans la sommation de ses différentes expressions. Après avoir proposé dans Pascal, la clé du chiffre une interprétation des Pensées en leur stratégie diversifiée, nous avons voulu en donner aujourd'hui une épure, susceptible de montrer l'essentielle visée de l'ouvrage.
Paru le: 20/06/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : philo-philosophes
Prix : 4,50 €
Laissés à l'état de fragments épars et discontinus, les PENSEES de Pascal ne doivent pas être lues comme un recueil d'aphorismes, relevant de l'art de la pointe, de la sentence morale ou de la parole prophétique.
Elles ont leur ordre propre qui tient à l'impossibilité d'atteindre directement leur objet, un Dieu qui se refuse à s'identifier au premier principe du discours. Cet ordre sera digressif, multipliant les points de vue sur la fin pour la montrer toujours. A la suite de Gérard DESARGUES, Pascal a médité sur l'art de mettre en perspective, sur la transformation optique des différents tableaux les uns dans les autres, sur la raison commune de toutes apparences.
Dès lors, tout devient "figure" d'une réalité unique qui se manifeste dans la sommation de ses différentes expressions. Après avoir proposé dans Pascal, la clé du chiffre une interprétation des Pensées en leur stratégie diversifiée, nous avons voulu en donner aujourd'hui une épure, susceptible de montrer l'essentielle visée de l'ouvrage.
Traces de Sartre
Jean-François Louette
Paru le: 19/06/2009
Editeur : Ellug
Prix : 32 €
Voici des études de critique et d'histoire littéraires - la critique, traces menues sur de grandes traces, l'histoire, connaissance par les traces.
Elles portent sur les nouvelles du Mur, sur le roman La nausée, sur L'Être et le Néant ; mais aussi sur le succès de Sartre en 1945, la naissance des Temps modernes et la part faite par la revue à la critique littéraire ; et enfin sur Les séquestrés d'Altona, sur Les mots, et sur la question de la bêtise dans L'idiot d e la famille. Les deux dernières études se veulent synthétiques : l'une montre comment Sartre cherche à se définir un écrivain non classique ; l'autre se consacre aux liens que, tout au long de son oeuvre, il a voulu nouer entre la littérature et la démocratie, la littérature étant somme toute à ses yeux le véritable lieu de la démocratie, ou du moins d'une démocratie idéale.
Ces quatorze lectures postulent toutes que Sartre laisse chez ses lecteurs, faites d'humour, d'ironie et d'intelligence, des traces vives : l'inverse des trop profondes racines, des appuis légers qui s'arrachent à l'engluement. Des traces : hors des chemins battus, Sartre ouvre les réduits, pose des jalons à méditer, indique des directions non pas à suivre, mais à explorer. Dans les sables de l'époque et contre les vents du conformisme, il trace le plus précieux que puisse offrir un écrivain : des inventions de sens et de langage.
Paru le: 19/06/2009
Editeur : Ellug
Prix : 32 €
Voici des études de critique et d'histoire littéraires - la critique, traces menues sur de grandes traces, l'histoire, connaissance par les traces.
Elles portent sur les nouvelles du Mur, sur le roman La nausée, sur L'Être et le Néant ; mais aussi sur le succès de Sartre en 1945, la naissance des Temps modernes et la part faite par la revue à la critique littéraire ; et enfin sur Les séquestrés d'Altona, sur Les mots, et sur la question de la bêtise dans L'idiot d e la famille. Les deux dernières études se veulent synthétiques : l'une montre comment Sartre cherche à se définir un écrivain non classique ; l'autre se consacre aux liens que, tout au long de son oeuvre, il a voulu nouer entre la littérature et la démocratie, la littérature étant somme toute à ses yeux le véritable lieu de la démocratie, ou du moins d'une démocratie idéale.
Ces quatorze lectures postulent toutes que Sartre laisse chez ses lecteurs, faites d'humour, d'ironie et d'intelligence, des traces vives : l'inverse des trop profondes racines, des appuis légers qui s'arrachent à l'engluement. Des traces : hors des chemins battus, Sartre ouvre les réduits, pose des jalons à méditer, indique des directions non pas à suivre, mais à explorer. Dans les sables de l'époque et contre les vents du conformisme, il trace le plus précieux que puisse offrir un écrivain : des inventions de sens et de langage.
Bouglé - Justice et solidarité
Alain Policar
Paru le: 18/06/2009
Editeur : Michalon
Collection : le bien commun
Prix : 10 €
Comment concilier les exigences de la liberté individuelle et de la réforme sociale ? Cette question posée au début du XXe siècle est plus actuelle que jamais, et ce n'est pas sans raison que l'on redécouvre aujourd'hui l'?uvre de Célestin Bouglé (1870-1940).
Parmi les maîtres de l'école française de sociologie, il fut aussi un militant pacifiste, dreyfusard et pionnier de l'éducation populaire. Il développe une conception du vivre-ensemble dont le pivot est l'Etat républicain, qui définit les conditions de la tolérance entre des sujets ayant des conceptions différentes de ce qui est moralement bon. Ce respect des différences, qui l'amène à combattre la philosophie des races, lui permet de fonder une philosophie de la solidarité déplaçant l'idéal de l'égalité tel qu'on le pensait jusque-là ; l'idée de l'égalité des hommes ne concerne pas la façon dont la nature les a faits, mais bien celle dont la société doit les traiter.
Paru le: 18/06/2009
Editeur : Michalon
Collection : le bien commun
Prix : 10 €
Comment concilier les exigences de la liberté individuelle et de la réforme sociale ? Cette question posée au début du XXe siècle est plus actuelle que jamais, et ce n'est pas sans raison que l'on redécouvre aujourd'hui l'?uvre de Célestin Bouglé (1870-1940).
Parmi les maîtres de l'école française de sociologie, il fut aussi un militant pacifiste, dreyfusard et pionnier de l'éducation populaire. Il développe une conception du vivre-ensemble dont le pivot est l'Etat républicain, qui définit les conditions de la tolérance entre des sujets ayant des conceptions différentes de ce qui est moralement bon. Ce respect des différences, qui l'amène à combattre la philosophie des races, lui permet de fonder une philosophie de la solidarité déplaçant l'idéal de l'égalité tel qu'on le pensait jusque-là ; l'idée de l'égalité des hommes ne concerne pas la façon dont la nature les a faits, mais bien celle dont la société doit les traiter.
lundi 22 juin 2009
L'homme cartésien - La "force qu'a l'âme de mouvoir le corps" : Descartes, Malebranche
Delphine Kolesnik-Antoine
Paru le: 18/06/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 148 €
Cet ouvrage envisage la question de la " force qu'a l'âme de mouvoir le corps " en articulant un double point de vue : celui d'une confrontation entre les philosophies de Descartes et de Malebranche et, à l'intérieur de chacun des deux systèmes cette fois, celui du corps animé puis de l'âme incarnée.
L'examen de la relation entre les choix physiologiques et l'élaboration de la métaphysique des deux auteurs permet de souligner, chez Descartes. une évolution se traduisant par une prise en considération toujours plus importante des champs d'application de l'union et de la nécessité, pour la physiologie (dans sa dimension à la fois descriptive et déductive) de rendre compte de la capacité de l'âme à mettre le corps en mouvement sans pour autant se matérialiser.
Chez Malebranche en revanche, la physiologie sert tout entière la destruction de la fonction des points d'action possibles de l'âme sur le corps. Le durcissement du mécanisme, rais au service de la critique de toute tentation de " superbe " de l'âme déchue. vient ainsi creuser, au coeur de l'occasionalisme. un gisement que les Lumières exploiteront : privées de leur enracinement théocentrique, les causes occasionnelles corporelles pourront se mettre à marcher toutes seules.
Mais il ne suffit pas au corps d'être davantage cause ? que l'âme pour que la voie s'ouvre éventuellement au matérialisme. Il faut en outre produire une authentique théorie de l'opacité et de l'impuissance de l'âme, qui libère la voie à son remplissement par la matière. Le deuxième moment de l'ouvrage montre ainsi comment le sentiment intérieur, chez Descartes. atteste la réalité de l'effort. au lieu qu'il se trouve démasqué par Malebranche et reconduit à la radicale inefficacité de la volonté humaine.
Au total, ce sont donc les catégories de " cartésianisme ", de " mécanisme ", de " dualisme ", " d'interaction " ou " d'occasionalisme ", ainsi que les théories de la création continuée, de la vision en Dieu ou encore du cogito et du type de certitude qui caractérise la conscience que l'âme prend ou croit prendre d'elle-même, qui se trouvent repensées.
Paru le: 18/06/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 148 €
Cet ouvrage envisage la question de la " force qu'a l'âme de mouvoir le corps " en articulant un double point de vue : celui d'une confrontation entre les philosophies de Descartes et de Malebranche et, à l'intérieur de chacun des deux systèmes cette fois, celui du corps animé puis de l'âme incarnée.
L'examen de la relation entre les choix physiologiques et l'élaboration de la métaphysique des deux auteurs permet de souligner, chez Descartes. une évolution se traduisant par une prise en considération toujours plus importante des champs d'application de l'union et de la nécessité, pour la physiologie (dans sa dimension à la fois descriptive et déductive) de rendre compte de la capacité de l'âme à mettre le corps en mouvement sans pour autant se matérialiser.
Chez Malebranche en revanche, la physiologie sert tout entière la destruction de la fonction des points d'action possibles de l'âme sur le corps. Le durcissement du mécanisme, rais au service de la critique de toute tentation de " superbe " de l'âme déchue. vient ainsi creuser, au coeur de l'occasionalisme. un gisement que les Lumières exploiteront : privées de leur enracinement théocentrique, les causes occasionnelles corporelles pourront se mettre à marcher toutes seules.
Mais il ne suffit pas au corps d'être davantage cause ? que l'âme pour que la voie s'ouvre éventuellement au matérialisme. Il faut en outre produire une authentique théorie de l'opacité et de l'impuissance de l'âme, qui libère la voie à son remplissement par la matière. Le deuxième moment de l'ouvrage montre ainsi comment le sentiment intérieur, chez Descartes. atteste la réalité de l'effort. au lieu qu'il se trouve démasqué par Malebranche et reconduit à la radicale inefficacité de la volonté humaine.
Au total, ce sont donc les catégories de " cartésianisme ", de " mécanisme ", de " dualisme ", " d'interaction " ou " d'occasionalisme ", ainsi que les théories de la création continuée, de la vision en Dieu ou encore du cogito et du type de certitude qui caractérise la conscience que l'âme prend ou croit prendre d'elle-même, qui se trouvent repensées.
vendredi 19 juin 2009
La Reconnaissance aujourd'hui
Dirigé et coordonné par : Caillé Alain, Lazzeri Christian
Parution : juin 2009
Edition : CNRS Editions
Prix : 30 €
On voit se manifester aujourd’hui dans l’espace public des sociétés démocratiques tout un ensemble d’attentes et de demandes de reconnaissance. Elles concernent aussi bien les droits fondamentaux – les libertés civiles et politiques –, que des droits spécifiques que l’on cherche souvent à intégrer dans le groupe des droits fondamentaux ; demandes de reconnaissance des spécificités culturelle ou ethnique, exigences de reconnaissance dans le cadre du travail ; attente de reconnaissance des langues minoritaires ; reconnaissance relevant du « genre » ; reconnaissance de victimes soumises à des processus d’oppression
non ou insuffisamment reconnus.
Une telle variété d’investissement du concept de reconnaissance rend nécessaire d’en donner une définition qui permette de décliner celle-ci selon ses différents contenus (civique, sociale, culturelle, interpersonnelle).
Or, l’intensité des débats sur ce thème dans la philosophie et la sociologie contemporaines témoigne de sa complexité, voire de son obscurité.
Lorsqu’on passe du courant libéral « déontologiste » à certaines tendances du courant communautarien, du marxisme ou du courant républicain, voire à la sociologie critique ou à l’individualisme méthodologique, c’est à chaque fois un nouveau paysage de la reconnaissance, une problématique différente qui apparaît. Qui doit reconnaître qui ou quoi ? Au nom de quoi ? Sous quelles formes ? Et, d’ailleurs, qu’est-ce que reconnaître ?
Les auteurs :
Jacques Bidet, Martin Blanchard, Alain Caillé, Philippe Chanial, Stéphane Dufoix, Estelle Ferrarèse, François Flahaut, Nathalie Heinich, Marcel Hénaff, Axel Honneth, Sandra Laugier, Christian Lazzeri, Christian Nadeau, Patrick Pharo, Alessandro Pizzorno, Elena Pulcini, Emmanuel Renault, Olivier Voirol.
Parution : juin 2009
Edition : CNRS Editions
Prix : 30 €
On voit se manifester aujourd’hui dans l’espace public des sociétés démocratiques tout un ensemble d’attentes et de demandes de reconnaissance. Elles concernent aussi bien les droits fondamentaux – les libertés civiles et politiques –, que des droits spécifiques que l’on cherche souvent à intégrer dans le groupe des droits fondamentaux ; demandes de reconnaissance des spécificités culturelle ou ethnique, exigences de reconnaissance dans le cadre du travail ; attente de reconnaissance des langues minoritaires ; reconnaissance relevant du « genre » ; reconnaissance de victimes soumises à des processus d’oppression
non ou insuffisamment reconnus.
Une telle variété d’investissement du concept de reconnaissance rend nécessaire d’en donner une définition qui permette de décliner celle-ci selon ses différents contenus (civique, sociale, culturelle, interpersonnelle).
Or, l’intensité des débats sur ce thème dans la philosophie et la sociologie contemporaines témoigne de sa complexité, voire de son obscurité.
Lorsqu’on passe du courant libéral « déontologiste » à certaines tendances du courant communautarien, du marxisme ou du courant républicain, voire à la sociologie critique ou à l’individualisme méthodologique, c’est à chaque fois un nouveau paysage de la reconnaissance, une problématique différente qui apparaît. Qui doit reconnaître qui ou quoi ? Au nom de quoi ? Sous quelles formes ? Et, d’ailleurs, qu’est-ce que reconnaître ?
Les auteurs :
Jacques Bidet, Martin Blanchard, Alain Caillé, Philippe Chanial, Stéphane Dufoix, Estelle Ferrarèse, François Flahaut, Nathalie Heinich, Marcel Hénaff, Axel Honneth, Sandra Laugier, Christian Lazzeri, Christian Nadeau, Patrick Pharo, Alessandro Pizzorno, Elena Pulcini, Emmanuel Renault, Olivier Voirol.
mardi 16 juin 2009
Jus Politicum, N° 1, 2009
Le droit politique
Parution : juin 2009
Editeur : Dalloz-Sirey
Collection : DZ.PARA.UNIV.DZ
Prix : 40 €
Just Politicum est une nouvelle revue consacrée au droit politique, lancée sous forme électronique en juin 2008. Le droit constitutionnel ne prend toute sa signification qu'en étant placé au point de convergence des phénomènes politiques et juridiques. Dans cette perspective, Jus Politicum se propose d'être un nouveau lieu de dialogue entre juristes, philosophes, historiens et politistes, ainsi qu'un point de rencontre entre cultures nationales.
Les membres du conseil de rédaction : Professeurs Denis Baranger (Paris H), Olivier Beaud (Paris II), Philippe Lauvaux (Paris II), Armel Le Divellec (Le Mans ; secrétaire de rédaction), Carlos-Miguel Pimentel (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), Christoph Schönberger (Konstanz), Adam Tomkins (Glasgow).
Parution : juin 2009
Editeur : Dalloz-Sirey
Collection : DZ.PARA.UNIV.DZ
Prix : 40 €
Just Politicum est une nouvelle revue consacrée au droit politique, lancée sous forme électronique en juin 2008. Le droit constitutionnel ne prend toute sa signification qu'en étant placé au point de convergence des phénomènes politiques et juridiques. Dans cette perspective, Jus Politicum se propose d'être un nouveau lieu de dialogue entre juristes, philosophes, historiens et politistes, ainsi qu'un point de rencontre entre cultures nationales.
Les membres du conseil de rédaction : Professeurs Denis Baranger (Paris H), Olivier Beaud (Paris II), Philippe Lauvaux (Paris II), Armel Le Divellec (Le Mans ; secrétaire de rédaction), Carlos-Miguel Pimentel (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), Christoph Schönberger (Konstanz), Adam Tomkins (Glasgow).
Maillons herméneutiques
Jacques Taminiaux
Parution : juin 2009
Editions : PUF
Collection : "Fondements de la politique"
Prix : 33 €
Ce livre examine chez les Anciens, chez les Allemands depuis Kant jusqu’à Husserl, Heidegger et leurs élèves, et aussi chez les Français qui se réclamèrent de la phénoménologie, la manière dont les penseurs interprètent les œuvres poétiques, artistiques et philosophiques qui les interpellent. Cet examen vise à mettre en lumière les enjeux de telle ou telle manière d’interpréter, autrement dit de telle ou telle pratique herméneutique, considérée dans ce qu’elle reprend à son compte, dans ce qu’elle sélectionne, dans ce qu’elle majore et dans ce qu’elle néglige ou rejette.
Il s’avère à l’analyse que ces enjeux ont une charge éthique et politique importante. En effet, le livre montre que, depuis La République de Platon et sa parabole de la Caverne jusqu’au mouvement phénoménologique, l’herméneutique dans son exercice et sa conception est partagée entre deux pôles. Dans l’un, l’interprète s’attribue le privilège d’une vue ultime à laquelle le commun des humains ne peut accéder, dans l’autre l’interprète refuse ce privilège et s’assigne pour tâche de se mettre autant que possible à l’écoute d’autrui.
Par le titre de son ouvrage, l’auteur entend suggérer que cette polarité entre la figure du philosophe-roi et celle du philosophe-citoyen se reproduit sous des guises diverses au fil des siècles.
Parution : juin 2009
Editions : PUF
Collection : "Fondements de la politique"
Prix : 33 €
Ce livre examine chez les Anciens, chez les Allemands depuis Kant jusqu’à Husserl, Heidegger et leurs élèves, et aussi chez les Français qui se réclamèrent de la phénoménologie, la manière dont les penseurs interprètent les œuvres poétiques, artistiques et philosophiques qui les interpellent. Cet examen vise à mettre en lumière les enjeux de telle ou telle manière d’interpréter, autrement dit de telle ou telle pratique herméneutique, considérée dans ce qu’elle reprend à son compte, dans ce qu’elle sélectionne, dans ce qu’elle majore et dans ce qu’elle néglige ou rejette.
Il s’avère à l’analyse que ces enjeux ont une charge éthique et politique importante. En effet, le livre montre que, depuis La République de Platon et sa parabole de la Caverne jusqu’au mouvement phénoménologique, l’herméneutique dans son exercice et sa conception est partagée entre deux pôles. Dans l’un, l’interprète s’attribue le privilège d’une vue ultime à laquelle le commun des humains ne peut accéder, dans l’autre l’interprète refuse ce privilège et s’assigne pour tâche de se mettre autant que possible à l’écoute d’autrui.
Par le titre de son ouvrage, l’auteur entend suggérer que cette polarité entre la figure du philosophe-roi et celle du philosophe-citoyen se reproduit sous des guises diverses au fil des siècles.
lundi 15 juin 2009
Puissances de la séduction. La présence poétique au monde
Claudia Fernanda Barrera
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'Ouverture philosophique
Prix : 29,50 €
La démarche pourra sembler déroutante : la séduction est ici conçue comme principe d'attraction exclusivement positif, à l'écart de toute interprétation péjorative. Artifice ou illusion, la séduction apparaît ainsi comme fondatrice d'une "esthétique" qui suscite une possibilité de changement de subjectivité par opposition à ses travestissements médiatiques et à la manipulation comme forme de domination. Rendre la séduction aux puissances poétiques que recèle l'univers par le charme de la magie et de l'étonnement créateur, c'est rivaliser l'âme esthétique et l'élever au-dessus de l'oppression d'un nihilisme réducteur.
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'Ouverture philosophique
Prix : 29,50 €
La démarche pourra sembler déroutante : la séduction est ici conçue comme principe d'attraction exclusivement positif, à l'écart de toute interprétation péjorative. Artifice ou illusion, la séduction apparaît ainsi comme fondatrice d'une "esthétique" qui suscite une possibilité de changement de subjectivité par opposition à ses travestissements médiatiques et à la manipulation comme forme de domination. Rendre la séduction aux puissances poétiques que recèle l'univers par le charme de la magie et de l'étonnement créateur, c'est rivaliser l'âme esthétique et l'élever au-dessus de l'oppression d'un nihilisme réducteur.
Nature. Histoire. Dieu
Xavier Zubiri
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : L'ouverture philosophique
Prix : 38 €
"Naturaleza, Historia, Dios" de Xavier Zubiri (1898-1983), désormais en français, fut publié pour la première fois en 1944. Il réunit une série d'études couvrant la période 1932-1944, réparties autour de trois grands thèmes : réalité, science et philosophie - la philosophie dans son histoire - nature, histoire, Dieu. Ce livre est essentiel pour comprendre la genèse de la philosophie de Xavier Zubiri.
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : L'ouverture philosophique
Prix : 38 €
"Naturaleza, Historia, Dios" de Xavier Zubiri (1898-1983), désormais en français, fut publié pour la première fois en 1944. Il réunit une série d'études couvrant la période 1932-1944, réparties autour de trois grands thèmes : réalité, science et philosophie - la philosophie dans son histoire - nature, histoire, Dieu. Ce livre est essentiel pour comprendre la genèse de la philosophie de Xavier Zubiri.
Complexité, systémique et herméneutique. Pour une philosophie pratique des soins intensifs
Gisèle Hellou
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'ouverture philosophique
prix : 14,50 €
Les soins intensifs soulèvent des questions ontologiques, épistémologiques et méthodologiques que l'auteure discute avec rigueur et passion. Médecine et philosophie, rationalité scientifique et herméneutique, théories de la complexité et systémique se conjuguent pour une réflexion critique dans et sur l'action et l'ébauche d'une philosophie pratique des soins intensifs chirurgicaux.
Parution : juin 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'ouverture philosophique
prix : 14,50 €
Les soins intensifs soulèvent des questions ontologiques, épistémologiques et méthodologiques que l'auteure discute avec rigueur et passion. Médecine et philosophie, rationalité scientifique et herméneutique, théories de la complexité et systémique se conjuguent pour une réflexion critique dans et sur l'action et l'ébauche d'une philosophie pratique des soins intensifs chirurgicaux.
Le Philosophoire n°31
L'Universel - Printemps 2009
Photo: Vincent Citot
Editorial
Claude OBADIA
L’UNIVERSEL
Entretien avec Françoise HERITIER
Lionel FOURÉ et Claude OBADIA
Entretien avec François JULLIEN
Vincent CITOT
La découverte cosmopolitique de l’humanité
JEAN-MICHEL MUGLIONI
Laïcité : l’émancipation par l’universel
Henri PENA-RUIZ
L’idée d’humanité, par-delà l’universalisme métaphysique et le relativisme nihiliste
Vincent CITOT
Entre le même et l’autre, l’Universel
Claude OBADIA
Universel et pourtant variable : deux paradigmes linguistiques
appliqués à la morale
Florian COVA
Kant et l’universel
Alexis PHILONENKO
Julien Benda et le culte de l’universel
Pascal ENGEL
LES LIVRES PASSENT EN REVUE
La Révolution française n’est pas terminée, de Vincent Peillon
Frédéric DUPIN
Assumer l’humanité, Hannah Arendt : la responsabilité face à la pluralité, de Gérôme Truc
Jean-Claude POIZAT
Dieu, la chair et l’autre, d’Emmanuel Falque
ALAIN SAUDAN
L’existence musicale, essai d’anthropologie phénoménologique, de Philippe Grosos
Pierre-Etienne SCHMIT
Parutions récentes / Livres reçus
HORS-THEME
Entretien avec Daniel Sibony sur le rôle des intellectuels
Jean-Claude POIZAT
Photo: Vincent Citot
Editorial
Claude OBADIA
L’UNIVERSEL
Entretien avec Françoise HERITIER
Lionel FOURÉ et Claude OBADIA
Entretien avec François JULLIEN
Vincent CITOT
La découverte cosmopolitique de l’humanité
JEAN-MICHEL MUGLIONI
Laïcité : l’émancipation par l’universel
Henri PENA-RUIZ
L’idée d’humanité, par-delà l’universalisme métaphysique et le relativisme nihiliste
Vincent CITOT
Entre le même et l’autre, l’Universel
Claude OBADIA
Universel et pourtant variable : deux paradigmes linguistiques
appliqués à la morale
Florian COVA
Kant et l’universel
Alexis PHILONENKO
Julien Benda et le culte de l’universel
Pascal ENGEL
LES LIVRES PASSENT EN REVUE
La Révolution française n’est pas terminée, de Vincent Peillon
Frédéric DUPIN
Assumer l’humanité, Hannah Arendt : la responsabilité face à la pluralité, de Gérôme Truc
Jean-Claude POIZAT
Dieu, la chair et l’autre, d’Emmanuel Falque
ALAIN SAUDAN
L’existence musicale, essai d’anthropologie phénoménologique, de Philippe Grosos
Pierre-Etienne SCHMIT
Parutions récentes / Livres reçus
HORS-THEME
Entretien avec Daniel Sibony sur le rôle des intellectuels
Jean-Claude POIZAT
dimanche 14 juin 2009
La propriété - Chacun pour soi ?
Cyrille Ferraton
Paru le: 10/06/2009
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Droit inviolable et sacré selon la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la propriété est aussi un instrument d'exploitation et de domination, dénoncé par Proudhon ou Marx, et aujourd'hui par les altermondialistes.
Quels sont ses contours et sa légitimité, dans un monde où le téléchargement illégal contrevient à la notion de propriété intellectuelle ? Où le dépôt de brevets pharmaceutiques exclut les populations les plus défavorisées de l'accès aux soins ? Enfin, dans nos sociétés soumises à la loi de l'hyperconsommation, la propriété est-elle le dernier degré de l'aliénation ou le meilleur moyen de s'affranchir des contraintes économiques ?
Paru le: 10/06/2009
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Droit inviolable et sacré selon la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la propriété est aussi un instrument d'exploitation et de domination, dénoncé par Proudhon ou Marx, et aujourd'hui par les altermondialistes.
Quels sont ses contours et sa légitimité, dans un monde où le téléchargement illégal contrevient à la notion de propriété intellectuelle ? Où le dépôt de brevets pharmaceutiques exclut les populations les plus défavorisées de l'accès aux soins ? Enfin, dans nos sociétés soumises à la loi de l'hyperconsommation, la propriété est-elle le dernier degré de l'aliénation ou le meilleur moyen de s'affranchir des contraintes économiques ?
Cioran dans mes souvenirs
Mario Andrea Rigoni
Paru le: 10/06/2009
Editeur : PUF
Collection : perspectives critiques
Prix : 13 €
Cioran dans mes souvenirs n'est pas un simple recueil d'anecdotes et de réflexions sur l'un des plus géniaux prosateurs du XXe siècle.
C'est un véritable vademecum pour pénétrer dans l'univers quotidien, affectif et mental de ce penseur. En évoquant aussi bien l'humble appartement que Cioran occupait rue de l'Odéon que le laboratoire intellectuel où il conçut ses oeuvres les plus fulgurantes, ses promenades au jardin du Luxembourg comme sa passion pour les biographies ou les auteurs secrets, sa culture originelle et sa bohème parisienne, sa lucidité dévastatrice et son humour le plus tonique, Mario Andrea Rigoni, qui fut son ami pendant près de trente ans, a tiré, dans une langue superbe, un portrait unique et magistral.
Paru le: 10/06/2009
Editeur : PUF
Collection : perspectives critiques
Prix : 13 €
Cioran dans mes souvenirs n'est pas un simple recueil d'anecdotes et de réflexions sur l'un des plus géniaux prosateurs du XXe siècle.
C'est un véritable vademecum pour pénétrer dans l'univers quotidien, affectif et mental de ce penseur. En évoquant aussi bien l'humble appartement que Cioran occupait rue de l'Odéon que le laboratoire intellectuel où il conçut ses oeuvres les plus fulgurantes, ses promenades au jardin du Luxembourg comme sa passion pour les biographies ou les auteurs secrets, sa culture originelle et sa bohème parisienne, sa lucidité dévastatrice et son humour le plus tonique, Mario Andrea Rigoni, qui fut son ami pendant près de trente ans, a tiré, dans une langue superbe, un portrait unique et magistral.
Le cheminement de la pensée selon Emile Meyerson
Frédéric Fruteau de Laclos
Paru le: 10/06/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
Que faisons-nous lorsque nous raisonnons ? Par quelles voies notre pensée chemine-t-elle quand nous cherchons à connaître ? A quelles conditions est-elle satisfaite des conclusions obtenues ? C'est à ces questions que s'est efforcé de répondre l'épistémologue Emile Meyerson (1859-1933) dans son dernier grand livre, Du cheminement de la pensée (1931).
A cette fin, il a interrogé tous les genres de raisonnement dont son incroyable érudition lui fournissait l'exemple : les détours de la pensée du physicien comme les intuitions du génie mathématique, les jugements de l'historien autant que les décisions du juge. il n'a voulu établir ni une genèse empirique des savoirs, ni un système logique de la pensée vraie, mais une " philosophie de l'intellect ".
Cette philosophie a exercé une influence décisive, et souvent méconnue, sur des penseurs aussi divers que Jean Piaget, Jacques Lacan, ou W. O. V. Quine.
Paru le: 10/06/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
Que faisons-nous lorsque nous raisonnons ? Par quelles voies notre pensée chemine-t-elle quand nous cherchons à connaître ? A quelles conditions est-elle satisfaite des conclusions obtenues ? C'est à ces questions que s'est efforcé de répondre l'épistémologue Emile Meyerson (1859-1933) dans son dernier grand livre, Du cheminement de la pensée (1931).
A cette fin, il a interrogé tous les genres de raisonnement dont son incroyable érudition lui fournissait l'exemple : les détours de la pensée du physicien comme les intuitions du génie mathématique, les jugements de l'historien autant que les décisions du juge. il n'a voulu établir ni une genèse empirique des savoirs, ni un système logique de la pensée vraie, mais une " philosophie de l'intellect ".
Cette philosophie a exercé une influence décisive, et souvent méconnue, sur des penseurs aussi divers que Jean Piaget, Jacques Lacan, ou W. O. V. Quine.
L'Echelle de Monsieur Descartes
Frédéric Serror, Herio Saboga
Paru le: 08/06/2009
Editeur : Le Pommier
Collection : Poche-Le pommier
Prix : 9,50 €
En 1648, alors que la Fronde bouleverse Paris, un curieux assassinat est commis par une puissance surhumaine, mettant en cause deux malheureux jeunes gens.
Lors de son dernier voyage dans la capitale, René Descartes se voit mettre au défi de résoudre l'énigme en expliquant cette force aussi prompte à agir que rapide à disparaître. Armé d'un crayon, de quelques feuillets, notre chevalier de la raison triomphante promu détective tente de résoudre ce mystère au cours d'une enquête criminelle où se croisent personnages réels et imaginaires. En quelques jours, parmi les médecins, les savants, les juges et la maréchaussée, il donne une leçon de philosophie active et met en oeuvre l'efficacité de son doute, la puissance de ses intuitions et la finesse de ses déductions, fruits de sa fameuse méthode.
Paru le: 08/06/2009
Editeur : Le Pommier
Collection : Poche-Le pommier
Prix : 9,50 €
En 1648, alors que la Fronde bouleverse Paris, un curieux assassinat est commis par une puissance surhumaine, mettant en cause deux malheureux jeunes gens.
Lors de son dernier voyage dans la capitale, René Descartes se voit mettre au défi de résoudre l'énigme en expliquant cette force aussi prompte à agir que rapide à disparaître. Armé d'un crayon, de quelques feuillets, notre chevalier de la raison triomphante promu détective tente de résoudre ce mystère au cours d'une enquête criminelle où se croisent personnages réels et imaginaires. En quelques jours, parmi les médecins, les savants, les juges et la maréchaussée, il donne une leçon de philosophie active et met en oeuvre l'efficacité de son doute, la puissance de ses intuitions et la finesse de ses déductions, fruits de sa fameuse méthode.
Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau
Edmund Burke
Paru le: 08/06/2009
Editeur : Vrin
Collection : bibliothèque des philosophies
Prix : 12 €
La Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau d'Edmund Burke (1729-1797), a été publiée en 1757 et remaniée en 1759. Dès sa parution l'ouvrage a eu un grand retentissement ; il fut souvent réédité et traduit en plusieurs langues : en français (1765), en allemand (1773) et en italien (1804). Burke se livre dans la Recherche philosophique à l'examen de la genèse des passions suscitées par le beau et le sublime. Ce dernier concept, passé dans la poétique française grâce à Boileau (Traité du sublime, 1674), est emprunté au Peri hupsous du Pseudo-Longin (Ier siècle apr. J.-C.) Mais avec Burke, le sublime sort de la sphère de la rhétorique pour qualifier la nature et l'art en prenant une coloration psycho-physiologique. La Recherche est donc inséparable de la naissance de l'esthétique et d'une réflexion sur le goût et son universalité évoquée dans l'introduction de l'ouvrage, « Du goût ». Déjà inquiétée par le rôle du sentiment dans la constitution du plaisir esthétique, la possibilité d'une règle du goût achève d'être minée par la notion de sublime, qui dépasse la normativité et le raffinement du jugement attaché à l'idée du beau.
Paru le: 08/06/2009
Editeur : Vrin
Collection : bibliothèque des philosophies
Prix : 12 €
La Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau d'Edmund Burke (1729-1797), a été publiée en 1757 et remaniée en 1759. Dès sa parution l'ouvrage a eu un grand retentissement ; il fut souvent réédité et traduit en plusieurs langues : en français (1765), en allemand (1773) et en italien (1804). Burke se livre dans la Recherche philosophique à l'examen de la genèse des passions suscitées par le beau et le sublime. Ce dernier concept, passé dans la poétique française grâce à Boileau (Traité du sublime, 1674), est emprunté au Peri hupsous du Pseudo-Longin (Ier siècle apr. J.-C.) Mais avec Burke, le sublime sort de la sphère de la rhétorique pour qualifier la nature et l'art en prenant une coloration psycho-physiologique. La Recherche est donc inséparable de la naissance de l'esthétique et d'une réflexion sur le goût et son universalité évoquée dans l'introduction de l'ouvrage, « Du goût ». Déjà inquiétée par le rôle du sentiment dans la constitution du plaisir esthétique, la possibilité d'une règle du goût achève d'être minée par la notion de sublime, qui dépasse la normativité et le raffinement du jugement attaché à l'idée du beau.
Deleuze & Guattari à vitesse infinie
Jérôme Rosanvallon, Benoît Preteseille
Paru le: 05/06/2009
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
Prix : 24 €
Enfin une introduction intelligible au couple phare de la philosophie française contemporaine ! En deux volumes, cet ambitieux mais accessible essai illustré permet de saisir les véritables enjeux de la pensée de Deleuze et Guattari, une métaphysique qui convient à l'état actuel de notre civilisation comme aux dernières avancées de la science contemporaine.
Cherchant à abolir rigoureusement toute transcendance, ils ont conçu la Nature comme absolument immanente - c'est à dire sans aucune extériorité, et pourtant capable de faire surgir en soi de la nouveauté, du radicalement différent de ce qui était précédemment. Ce surgissement du nouveau, ils l'auront traqué dans toutes les strates de la réalité. Ce premier volume explore ainsi leur théorie de la venue à l'être des choses.
Il nous entraîne dans un voyage inouï au coeur de la fabrique du monde, au coeur du chaos, de la trame toujours mouvante de ce qui est - variation de l'infini à vitesse infinie qui accouche de l'espace-temps, de la matière, de la vie comme des sociétés. La politique et l'éthique de Deleuze & Guattari se déduisent ainsi, comme chez Spinoza, de leur ontologie.
Paru le: 05/06/2009
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
Prix : 24 €
Enfin une introduction intelligible au couple phare de la philosophie française contemporaine ! En deux volumes, cet ambitieux mais accessible essai illustré permet de saisir les véritables enjeux de la pensée de Deleuze et Guattari, une métaphysique qui convient à l'état actuel de notre civilisation comme aux dernières avancées de la science contemporaine.
Cherchant à abolir rigoureusement toute transcendance, ils ont conçu la Nature comme absolument immanente - c'est à dire sans aucune extériorité, et pourtant capable de faire surgir en soi de la nouveauté, du radicalement différent de ce qui était précédemment. Ce surgissement du nouveau, ils l'auront traqué dans toutes les strates de la réalité. Ce premier volume explore ainsi leur théorie de la venue à l'être des choses.
Il nous entraîne dans un voyage inouï au coeur de la fabrique du monde, au coeur du chaos, de la trame toujours mouvante de ce qui est - variation de l'infini à vitesse infinie qui accouche de l'espace-temps, de la matière, de la vie comme des sociétés. La politique et l'éthique de Deleuze & Guattari se déduisent ainsi, comme chez Spinoza, de leur ontologie.
Nietzsche l'éveillé
Yannis Constantinidès, Damien MacDonald
Paru le: 05/06/2009
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
Prix : 24 €
En l'envisageant dans sa proximité avec le bouddhisme zen, cet essai illustré présente Nietzsche d'une manière neuve.
D'une pierre le lecteur avisé fera donc deux coups, bondissant de la pensée occidentale à la pensée orientale et vice versa. Il découvrira ainsi l'étonnante similarité de pensée, l'" étrange air de famille " entre les enseignements du penseur allemand et ceux de Maître Dôgen, moine et philosophe japonais du XIIIe siècle. Nietzsche, comme Maître Dôgen, cherchait à se défaire du dualisme illusoire du corps et de l'esprit, à dépasser nos a priori perceptifs et sociétaux, tous ces repères factices qui dénaturent la réalité.
L'Eveil est en ce sens la quête apaisée d'une pensée délestée de notre rapport intellectuel au monde. Nietzsche l'Eveillé est loin de ce brutal iconoclaste que l'on décrit parfois: il touche à la grâce, à l'illumination et invite à la spiritualisation du corps, à la transfiguration de la vie quotidienne. Ne serait-il pas alors " le Bouddha de l'Europe " qu'il se voyait devenir ?.
Paru le: 05/06/2009
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
Prix : 24 €
En l'envisageant dans sa proximité avec le bouddhisme zen, cet essai illustré présente Nietzsche d'une manière neuve.
D'une pierre le lecteur avisé fera donc deux coups, bondissant de la pensée occidentale à la pensée orientale et vice versa. Il découvrira ainsi l'étonnante similarité de pensée, l'" étrange air de famille " entre les enseignements du penseur allemand et ceux de Maître Dôgen, moine et philosophe japonais du XIIIe siècle. Nietzsche, comme Maître Dôgen, cherchait à se défaire du dualisme illusoire du corps et de l'esprit, à dépasser nos a priori perceptifs et sociétaux, tous ces repères factices qui dénaturent la réalité.
L'Eveil est en ce sens la quête apaisée d'une pensée délestée de notre rapport intellectuel au monde. Nietzsche l'Eveillé est loin de ce brutal iconoclaste que l'on décrit parfois: il touche à la grâce, à l'illumination et invite à la spiritualisation du corps, à la transfiguration de la vie quotidienne. Ne serait-il pas alors " le Bouddha de l'Europe " qu'il se voyait devenir ?.
jeudi 11 juin 2009
Les Droits du Peuple. Valeurs de la démocratie
Corey Brettschneider
Traduit de l'américain par Yves Meinard
Parution : juin 2009
Editeur : Hermann
Collection : L'avocat du Diable
Prix : 30 €
La démocratie libérale est souvent présentée comme un régime contradictoire, pris entre le souci de protéger les droits individuels des citoyens et la souveraineté du peuple. Corey Brettschneider réfute cette conception et explique que droits et souveraineté, loin de se contredire, sont co-originaires. C’est en tant qu’auteurs et destinataires de la loi que les citoyens ont des droits fondamentaux. L’idéal démocratique ne renvoie donc pas simplement à un ensemble de procédures, mais également à des valeurs cardinales : l’égalité des intérêts, l’autonomie politique et la réciprocité.
C’est à partir de ces valeurs de la démocratie et de l'étude de cas concrets que Brettschneider met en évidenceles droits dont doivent jouir les membres du peuple souverain. Pour être légitime, une démocratie doit par exemple reconnaître à tous les citoyens un droit à la vie privée, respecter le droit des condamnés à ne pas être exécuté, et assurer un niveau élémentaire de protection sociale pour tous, sans lequel le droit a la propriété privée ne saurait être justifié.
Comme le souligne Charles Larmore, « l’apport précieux du livre de Brettschneider est de nous faire mieux apprécier la cohérence ainsi que la vitalité véritable de cette grande innovation politique des temps modernes qu’est la démocratie libérale ».
Traduit de l'américain par Yves Meinard
Parution : juin 2009
Editeur : Hermann
Collection : L'avocat du Diable
Prix : 30 €
La démocratie libérale est souvent présentée comme un régime contradictoire, pris entre le souci de protéger les droits individuels des citoyens et la souveraineté du peuple. Corey Brettschneider réfute cette conception et explique que droits et souveraineté, loin de se contredire, sont co-originaires. C’est en tant qu’auteurs et destinataires de la loi que les citoyens ont des droits fondamentaux. L’idéal démocratique ne renvoie donc pas simplement à un ensemble de procédures, mais également à des valeurs cardinales : l’égalité des intérêts, l’autonomie politique et la réciprocité.
C’est à partir de ces valeurs de la démocratie et de l'étude de cas concrets que Brettschneider met en évidenceles droits dont doivent jouir les membres du peuple souverain. Pour être légitime, une démocratie doit par exemple reconnaître à tous les citoyens un droit à la vie privée, respecter le droit des condamnés à ne pas être exécuté, et assurer un niveau élémentaire de protection sociale pour tous, sans lequel le droit a la propriété privée ne saurait être justifié.
Comme le souligne Charles Larmore, « l’apport précieux du livre de Brettschneider est de nous faire mieux apprécier la cohérence ainsi que la vitalité véritable de cette grande innovation politique des temps modernes qu’est la démocratie libérale ».
mardi 9 juin 2009
Philosophie Magazine n° 30, juin 2009
Existe-t-il un esprit français ?
Sommaire
•Éditorial
◦Le match France-Italie
•L'époque
◦Le Soudan hors la loi
◦« Les individus ont perdu le sentiment de pouvoir maîtriser leur avenir »
◦« Les individus ont perdu le sentiment de pouvoir maîtriser leur avenir »
◦La philosophie, esprit de l'Europe
◦Conflit d'intérêts
◦L'âge de raison
◦L'amour
◦Faut-il juger les fous ?
•Dossiers
◦Existe-t-il un esprit français ?
◦Diogène et les cyniques
•Les philosophes
◦Entretien
« Le présent est tout ce que nous avons »
◦Preuve par l'exemple
Jean Baudrillard et les casseroles antiadhésives
◦Phrase choc
« Les souffrances causées par l'électricité pourraient être graduées afin de fournir des châtiments pour tous les degrés du crime. »
•Les arts
◦Crépuscule d'une idole
•Parcours
◦Le début de la fin
Sommaire
•Éditorial
◦Le match France-Italie
•L'époque
◦Le Soudan hors la loi
◦« Les individus ont perdu le sentiment de pouvoir maîtriser leur avenir »
◦« Les individus ont perdu le sentiment de pouvoir maîtriser leur avenir »
◦La philosophie, esprit de l'Europe
◦Conflit d'intérêts
◦L'âge de raison
◦L'amour
◦Faut-il juger les fous ?
•Dossiers
◦Existe-t-il un esprit français ?
◦Diogène et les cyniques
•Les philosophes
◦Entretien
« Le présent est tout ce que nous avons »
◦Preuve par l'exemple
Jean Baudrillard et les casseroles antiadhésives
◦Phrase choc
« Les souffrances causées par l'électricité pourraient être graduées afin de fournir des châtiments pour tous les degrés du crime. »
•Les arts
◦Crépuscule d'une idole
•Parcours
◦Le début de la fin
lundi 8 juin 2009
La fabrique de l'enfant : des lumières et des ombres
Claude Valentin
Parution : 4 juin 2009
Editeur : Cerf, Paris
Collection : Recherches morales
Prix : 33 €
Aimer un enfant est-il un acte naturel ou culturel ? A-t-on toujours porté un intérêt affectif à l'enfant ? Peut-on véritablement penser qu'une histoire du sentiment puisse être écrite ?
En se détachant de l'actualité immédiate et de ses poncifs, une réflexion philosophique touchant à l'histoire de l'enfant peut être tentée afin de resituer les questions les plus fondamentales du temps présent.
L'auteur, pédiatre auprès d'adolescents marginaux, docteur en philosophie et en théologie, s'est donné comme projet de répondre à ces interrogations en scrutant les trois civilisations qui ont construit notre manière de penser l'enfant. Autant de coutumes, de rites, de mythes, de raisonnements que la présente génération récapitule dans la vision qu'elle a de l'enfant, prélude à un statut que l'enfant aura demain.
Il est impossible de répondre à toutes les questions touchant l'enfant. Je crois fermement que la maîtrise de la langue est un facteur essentiel d'équilibre moral et intellectuel. Je crois également que la connaissance de la Grèce ancienne avec d'une part ses tendances à l'universalité et d'autre part sa simplicité qui la caractérise fait beaucoup pour la formation de l'esprit en général et dans tous les jugements, quelles que soient l'époque et la circonstance.
J'éprouve de la sympathie pour vos idées sur l'éducation et l'enfant. Je suis chaleureusement favorable aux préoccupations qui sont les vôtres.Jacqueline de Romilly.
Parution : 4 juin 2009
Editeur : Cerf, Paris
Collection : Recherches morales
Prix : 33 €
Aimer un enfant est-il un acte naturel ou culturel ? A-t-on toujours porté un intérêt affectif à l'enfant ? Peut-on véritablement penser qu'une histoire du sentiment puisse être écrite ?
En se détachant de l'actualité immédiate et de ses poncifs, une réflexion philosophique touchant à l'histoire de l'enfant peut être tentée afin de resituer les questions les plus fondamentales du temps présent.
L'auteur, pédiatre auprès d'adolescents marginaux, docteur en philosophie et en théologie, s'est donné comme projet de répondre à ces interrogations en scrutant les trois civilisations qui ont construit notre manière de penser l'enfant. Autant de coutumes, de rites, de mythes, de raisonnements que la présente génération récapitule dans la vision qu'elle a de l'enfant, prélude à un statut que l'enfant aura demain.
Il est impossible de répondre à toutes les questions touchant l'enfant. Je crois fermement que la maîtrise de la langue est un facteur essentiel d'équilibre moral et intellectuel. Je crois également que la connaissance de la Grèce ancienne avec d'une part ses tendances à l'universalité et d'autre part sa simplicité qui la caractérise fait beaucoup pour la formation de l'esprit en général et dans tous les jugements, quelles que soient l'époque et la circonstance.
J'éprouve de la sympathie pour vos idées sur l'éducation et l'enfant. Je suis chaleureusement favorable aux préoccupations qui sont les vôtres.Jacqueline de Romilly.
dimanche 7 juin 2009
Carl Schmitt ou le mythe du politique
Yves Charles Zarka (dir.)
Parution : juin 2009
Editeur : PUF
Collection : "Débats philosophiques"
Prix : 16 €
La notion de politique est le titre de l’ouvrage le plus célèbre et sans doute le plus marquant de Carl Schmitt. C’est aussi une expression par laquelle il entendait fixer le critère du politique, qu’il s’agisse d’une position, d’un contexte, d’une action ou d’un conflit politique. À travers ce critère, c’est l’essence même du politique qu’il déterminait et qu’il faisait résider dans la distinction ami/ennemi. Or ce que nous entendons montrer dans le présent ouvrage, c’est que ce prétendu critère et cette détermination de l’essence du politique relèvent du mythe. En un double sens : d’abord, au sens d’une fable et d’une fiction liées à d’autres fables et fictions par lesquelles Schmitt reconstruit imaginairement la réalité politique. Ensuite, au sens où le politique est arraché par Schmitt au domaine de la rationalité pour être déplacé dans l’espace d’une mythologie politique où les notions de katechon, de combat ultime, d’apocalypse, etc. occupent une place centrale. Cela reviendra à montrer que, contrairement à ce que certains, et même beaucoup, voudraient nous faire accroire, Schmitt n’est ni le penseur du politique, ni le penseur de l’État moderne ou postmoderne. Si on a pu le dire, c’est que notre temps est celui d’une confusion philosophique et politique telle que l’on peut faire passer la contrefaçon la plus grossière pour la chose même.
Parution : juin 2009
Editeur : PUF
Collection : "Débats philosophiques"
Prix : 16 €
La notion de politique est le titre de l’ouvrage le plus célèbre et sans doute le plus marquant de Carl Schmitt. C’est aussi une expression par laquelle il entendait fixer le critère du politique, qu’il s’agisse d’une position, d’un contexte, d’une action ou d’un conflit politique. À travers ce critère, c’est l’essence même du politique qu’il déterminait et qu’il faisait résider dans la distinction ami/ennemi. Or ce que nous entendons montrer dans le présent ouvrage, c’est que ce prétendu critère et cette détermination de l’essence du politique relèvent du mythe. En un double sens : d’abord, au sens d’une fable et d’une fiction liées à d’autres fables et fictions par lesquelles Schmitt reconstruit imaginairement la réalité politique. Ensuite, au sens où le politique est arraché par Schmitt au domaine de la rationalité pour être déplacé dans l’espace d’une mythologie politique où les notions de katechon, de combat ultime, d’apocalypse, etc. occupent une place centrale. Cela reviendra à montrer que, contrairement à ce que certains, et même beaucoup, voudraient nous faire accroire, Schmitt n’est ni le penseur du politique, ni le penseur de l’État moderne ou postmoderne. Si on a pu le dire, c’est que notre temps est celui d’une confusion philosophique et politique telle que l’on peut faire passer la contrefaçon la plus grossière pour la chose même.
Les crises du capitalisme : chapitre inédit du Capital
Karl Marx
Paru le: 04/06/2009
Editeur : Demopolis
Prix : 9 €
Pourquoi la crise actuelle du capitalisme s’est elle produite et comment en sortir ?
Selon Karl Marx, la recherche incessante du profit et de la valorisation du capital, incite à produire toujours plus alors que la consommation reste limitée. Lorsque la surproduction apparaît, il faut réduire la production et donc imposer le chômage partiel et des licenciements. Des entreprises font faillite, les actions chutent en bourse, le chômage explose et la surproduction s’étend. Les plans de relance et les aides de l’État ne font que limiter la casse car les crises résultent des contradictions inhérentes au capitalisme.
Paru le: 04/06/2009
Editeur : Demopolis
Prix : 9 €
Pourquoi la crise actuelle du capitalisme s’est elle produite et comment en sortir ?
Selon Karl Marx, la recherche incessante du profit et de la valorisation du capital, incite à produire toujours plus alors que la consommation reste limitée. Lorsque la surproduction apparaît, il faut réduire la production et donc imposer le chômage partiel et des licenciements. Des entreprises font faillite, les actions chutent en bourse, le chômage explose et la surproduction s’étend. Les plans de relance et les aides de l’État ne font que limiter la casse car les crises résultent des contradictions inhérentes au capitalisme.
jeudi 4 juin 2009
Le territoire des philosophes - Lieu et espace dans la pensée au XXe siècle
Thierry Paquot et Chris Younès (directeurs)
Paru le: 04/06/2009
Editeur : La Découverte
Collection : armillaire
Prix : 26 €
L’espace, le lieu, le territoire, la ville, le paysage ne sont pas des sujets étudiés prioritairement par les philosophes contemporains, alors même que l’urbanisation représente dorénavant un phénomène planétaire. Pourtant certains les considèrent avec sérieux : qu’ils reviennent au topos ou à la khorâ des philosophes grecs, qu’ils discutent de l’apport des éthologues et autres naturalistes sur les processus de territorialisation propre à la faune et à la flore, qu’ils explorent le cyberspace, arpentent les réseaux télécommunicationnels ou errent dans les mégapoles et banlieues des villes plus ou moins hospitalières, ils nous aident à penser le devenir urbain de l’être.
Cet ouvrage original et pionnier offre au lecteur un éventail des théories qui accordent au territoire spécifique à l’existence humaine une place essentielle. Ainsi, vingt philosophes du XXe siècle – Simmel, James, Bergson, Heidegger, Weil, Bachelard, Merleau-Ponty, Arendt, Jonas, Wittgenstein, mais aussi Lefebvre, Derrida, de Certeau, Levinas, Foucault, Deleuze et Guattari, Maldiney, Nancy, Sloterdijk – se trouvent présentés par de jeunes philosophes et de plus anciens, tous confirmés.
À l’heure des migrations – forcées ou non –, du défi environnemental, de la « crise » des banlieues, du mal-être croissant dans des formes indignes d’habitation, de la discontinuité des géographies intimes, il est grand temps de s’interroger sur les liens que les humains entretiennent avec les lieux et la terre.
Paru le: 04/06/2009
Editeur : La Découverte
Collection : armillaire
Prix : 26 €
L’espace, le lieu, le territoire, la ville, le paysage ne sont pas des sujets étudiés prioritairement par les philosophes contemporains, alors même que l’urbanisation représente dorénavant un phénomène planétaire. Pourtant certains les considèrent avec sérieux : qu’ils reviennent au topos ou à la khorâ des philosophes grecs, qu’ils discutent de l’apport des éthologues et autres naturalistes sur les processus de territorialisation propre à la faune et à la flore, qu’ils explorent le cyberspace, arpentent les réseaux télécommunicationnels ou errent dans les mégapoles et banlieues des villes plus ou moins hospitalières, ils nous aident à penser le devenir urbain de l’être.
Cet ouvrage original et pionnier offre au lecteur un éventail des théories qui accordent au territoire spécifique à l’existence humaine une place essentielle. Ainsi, vingt philosophes du XXe siècle – Simmel, James, Bergson, Heidegger, Weil, Bachelard, Merleau-Ponty, Arendt, Jonas, Wittgenstein, mais aussi Lefebvre, Derrida, de Certeau, Levinas, Foucault, Deleuze et Guattari, Maldiney, Nancy, Sloterdijk – se trouvent présentés par de jeunes philosophes et de plus anciens, tous confirmés.
À l’heure des migrations – forcées ou non –, du défi environnemental, de la « crise » des banlieues, du mal-être croissant dans des formes indignes d’habitation, de la discontinuité des géographies intimes, il est grand temps de s’interroger sur les liens que les humains entretiennent avec les lieux et la terre.
Notes critiques (1949-1969) - Sur le temps présent
Max Horkheimer
Paru le: 03/06/2009
Editeur : Payot
Collection : Petite Bibliothèque Payot
Prix : 9,98 €
Tout au long des«Notes», qui ont pour leitmotiv les paradoxes sociaux, M. Horkheimer se livre à un examen des changements qu'il discerne dans la culture bourgeoise et sa progressive dissolution. Entre socialisme et culture officielle, il ébauche en quelque sorte les éléments d'une sociologie de la "société transitoire".
Paru le: 03/06/2009
Editeur : Payot
Collection : Petite Bibliothèque Payot
Prix : 9,98 €
Tout au long des«Notes», qui ont pour leitmotiv les paradoxes sociaux, M. Horkheimer se livre à un examen des changements qu'il discerne dans la culture bourgeoise et sa progressive dissolution. Entre socialisme et culture officielle, il ébauche en quelque sorte les éléments d'une sociologie de la "société transitoire".
Les formes du réalisme mathématique
Xavier Sabatier
Paru le: 29/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : mathesis
Prix : 28,50 €
Le réalisme mathématique ou platonisme conçoit les mathématiques comme un corps de vérités décrivant des objets dont l’existence est aussi indépendante du sujet connaissant que celle des objets étudiés par les sciences empiriques.
Après avoir exposé les difficultés qui se posent à cette conception des mathématiques, ce livre présente les principales formes de platonisme en accordant une grande importance à la manière dont elles essaient de résoudre ces difficultés. Une fracture apparaît entre les tenants d’un réalisme qui voit dans les mathématiques une discipline a priori fondée directement sur une intuition d’objets abstraits et de vérités nécessaires et les penseurs qui ne reconnaissent que l’expérience empirique comme source légitime de connaissance.
De cette confrontation émergent peu à peu l’importance des considérations sémantiques sur le langage mathématique, la problématique capitale de l’universalisme logique (l’unicité du discours scientifique et de sa logique) et les notions antagonistes d’ensemble (extension de concept ou combinaison arbitraire d’éléments distincts), autant de thèmes transversaux mais essentiels pour isoler les formes de réalisme les plus convaincantes et les mieux armées pour répondre aux critiques d’inspiration intuitionniste, constructiviste ou formaliste.
Paru le: 29/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : mathesis
Prix : 28,50 €
Le réalisme mathématique ou platonisme conçoit les mathématiques comme un corps de vérités décrivant des objets dont l’existence est aussi indépendante du sujet connaissant que celle des objets étudiés par les sciences empiriques.
Après avoir exposé les difficultés qui se posent à cette conception des mathématiques, ce livre présente les principales formes de platonisme en accordant une grande importance à la manière dont elles essaient de résoudre ces difficultés. Une fracture apparaît entre les tenants d’un réalisme qui voit dans les mathématiques une discipline a priori fondée directement sur une intuition d’objets abstraits et de vérités nécessaires et les penseurs qui ne reconnaissent que l’expérience empirique comme source légitime de connaissance.
De cette confrontation émergent peu à peu l’importance des considérations sémantiques sur le langage mathématique, la problématique capitale de l’universalisme logique (l’unicité du discours scientifique et de sa logique) et les notions antagonistes d’ensemble (extension de concept ou combinaison arbitraire d’éléments distincts), autant de thèmes transversaux mais essentiels pour isoler les formes de réalisme les plus convaincantes et les mieux armées pour répondre aux critiques d’inspiration intuitionniste, constructiviste ou formaliste.
Mélancolie, ivresse et enthousiasme
René Daval
Paru le: 29/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : philologie et mercure
Prix : 18 €
Depuis l’Antiquité gréco-latine, on s’interroge sur le lien qui unit le tempérament mélancolique et le génie, la présence du dieu dans l’âme, l’enthousiasme. Médecins et philosophes essaient de saisir les liens qui unissent ces états de l’âme. L’ivresse apparaît alors comme le signe de l’enthousiasme et un moyen de soulager la mélancolie, si on la maintient dans certaines limites. Ce livre s’attache à retracer les métamorphoses subies par ces concepts à partir de la Rennaissance et essaie de comprendre comment leur richesse et leur ambiguïté se sont perdues avec la naissance de la psychopathologie moderne au XIXe siècle. L’enthousiasme devient l’hystérie, la mélancolie, la dépression et l’ivresse une conduite de dépendance. La psychanalyse naissante a mieux compris la polysémie de ces notions, et l’œuvre de Jung tout particulièrement peut nous aider à penser autrement qu’en termes péjoratifs et réducteurs les fluctuations de l’âme humaine confrontée au tragique de la vie.
Paru le: 29/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : philologie et mercure
Prix : 18 €
Depuis l’Antiquité gréco-latine, on s’interroge sur le lien qui unit le tempérament mélancolique et le génie, la présence du dieu dans l’âme, l’enthousiasme. Médecins et philosophes essaient de saisir les liens qui unissent ces états de l’âme. L’ivresse apparaît alors comme le signe de l’enthousiasme et un moyen de soulager la mélancolie, si on la maintient dans certaines limites. Ce livre s’attache à retracer les métamorphoses subies par ces concepts à partir de la Rennaissance et essaie de comprendre comment leur richesse et leur ambiguïté se sont perdues avec la naissance de la psychopathologie moderne au XIXe siècle. L’enthousiasme devient l’hystérie, la mélancolie, la dépression et l’ivresse une conduite de dépendance. La psychanalyse naissante a mieux compris la polysémie de ces notions, et l’œuvre de Jung tout particulièrement peut nous aider à penser autrement qu’en termes péjoratifs et réducteurs les fluctuations de l’âme humaine confrontée au tragique de la vie.
mardi 2 juin 2009
Sans objet - Capitalisme, subjectivité, aliénation
Franck Fischbach
Paru le: 19/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 28 €
Dans un contexte de crise du système capitaliste – une crise qui n’est sans doute qu’une étape de plus dans une fuite en avant qui dure depuis 30 ans, par laquelle ledit système tente désespérément de dissimuler la contradiction fondamentale qui l’habite (chercher à maintenir à tout prix la forme de la valeur alors même que tout la dénonce comme une forme fondamentalement dépassée, périmée et anachronique de la richesse sociale) – ce livre part de notre impuissance pratique et de l’impossibilité où nous sommes actuellement de penser un autre monde. Et il rapporte cette impossibilité au fait de la privation de monde (et de la privatisation du monde) comme au fait majeur résultant du dispositif capitaliste. Ce dispositif a fait de nous ce que les philosophes modernes ont pensé que nous étions : des sujets séparés de l’objectivité, des sujets sans monde, retirés du monde, spectateurs désinvoltes d’un monde qui n’est plus le leur. La perte du monde et la séparation d’avec l’objectivité sont deux manières d’exprimer un même phénomène : celui de l’aliénation. Ce dispositif a produit l’illusion du sujet souverain et la réalité d’une masse d’individus dépossédés de leur puissance. Au cœur de ce diagnostic, on trouvera une relecture de Marx, une tentative de mise en dialogue de Heidegger avec Marx et une confrontation critique avec des représentants contemporains (Althusser, Deleuze, Foucault) ou actuels (J. Butler, S. Zizek, A. Honneth) de la critique sociale. La perspective est celle d’une objectivation des sujets qui en fasse des « individus sociaux » capables d’un usage commun de leur monde. Franck Fischbach est Professeur à l’Université de Toulouse 2, spécialiste de philosophie sociale
Paru le: 19/05/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 28 €
Dans un contexte de crise du système capitaliste – une crise qui n’est sans doute qu’une étape de plus dans une fuite en avant qui dure depuis 30 ans, par laquelle ledit système tente désespérément de dissimuler la contradiction fondamentale qui l’habite (chercher à maintenir à tout prix la forme de la valeur alors même que tout la dénonce comme une forme fondamentalement dépassée, périmée et anachronique de la richesse sociale) – ce livre part de notre impuissance pratique et de l’impossibilité où nous sommes actuellement de penser un autre monde. Et il rapporte cette impossibilité au fait de la privation de monde (et de la privatisation du monde) comme au fait majeur résultant du dispositif capitaliste. Ce dispositif a fait de nous ce que les philosophes modernes ont pensé que nous étions : des sujets séparés de l’objectivité, des sujets sans monde, retirés du monde, spectateurs désinvoltes d’un monde qui n’est plus le leur. La perte du monde et la séparation d’avec l’objectivité sont deux manières d’exprimer un même phénomène : celui de l’aliénation. Ce dispositif a produit l’illusion du sujet souverain et la réalité d’une masse d’individus dépossédés de leur puissance. Au cœur de ce diagnostic, on trouvera une relecture de Marx, une tentative de mise en dialogue de Heidegger avec Marx et une confrontation critique avec des représentants contemporains (Althusser, Deleuze, Foucault) ou actuels (J. Butler, S. Zizek, A. Honneth) de la critique sociale. La perspective est celle d’une objectivation des sujets qui en fasse des « individus sociaux » capables d’un usage commun de leur monde. Franck Fischbach est Professeur à l’Université de Toulouse 2, spécialiste de philosophie sociale
L'homme bouleversé ? - Les remèdes philosophiques
Laurence Vanin-Verna
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : La philo ouverte à tous
Prix : 13 €
L’homme du XXIe siècle semble bouleversé, désorienté. Il a l’impression que ses certitudes s’étiolent, que des vérités lui échappent. Il tente de comprendre ce monde dans lequel il est jeté, essaie de le décoder, de le déchiffrer, de le connaître mais sans succès.
Sa raison se montre, malheureusement, radicalement impuissante à tout saisir. D’autant que la science n’a pas tenu toutes ses promesses, elle tâtonne ; et ce qui semblait être la manifestation de son progrès ne témoigne que de ses errements. L’homme comprend alors qu’il n’est guère avancé, que les questions d’hier persistent encore aujourd’hui. Elles posent problèmes.
Cet essai place l’homme face à ses plus grands bouleversements existentiels et l’incitent à réfléchir sur la nécessité de sortir du chaos afin de trouver les moyens de soulager ses maux. D’un point de vue plus intime l’individu incarne un être de passion. La sensibilité l’emporte parfois sur la maîtrise de soi, sur la raison. Ainsi l’homme est-il dans l’expansion, l’épanchement et cela le déstabilise. Ceci explique pourquoi il préfère l’aspect rassurant du contrôle de soi. Comment s’extraire de ce trouble intérieur lié au désordre affectif, échapper à l’éclatement interne de la gouvernance de soi ?
Il semble essentiel d’envisager l’implosion de nos certitudes pour penser autrement et amener à une philosophie vivifiante, celle de l’éclatement et du jaillissement.
Une nouvelle philosophie ne peut voir le jour que si elle s’oriente vers le changement et si elle propose un modèle de substitution inaugural. Voilà ce que l’auteur se risque à penser et à exposer comme « médications philosophiques ».
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : La philo ouverte à tous
Prix : 13 €
L’homme du XXIe siècle semble bouleversé, désorienté. Il a l’impression que ses certitudes s’étiolent, que des vérités lui échappent. Il tente de comprendre ce monde dans lequel il est jeté, essaie de le décoder, de le déchiffrer, de le connaître mais sans succès.
Sa raison se montre, malheureusement, radicalement impuissante à tout saisir. D’autant que la science n’a pas tenu toutes ses promesses, elle tâtonne ; et ce qui semblait être la manifestation de son progrès ne témoigne que de ses errements. L’homme comprend alors qu’il n’est guère avancé, que les questions d’hier persistent encore aujourd’hui. Elles posent problèmes.
Cet essai place l’homme face à ses plus grands bouleversements existentiels et l’incitent à réfléchir sur la nécessité de sortir du chaos afin de trouver les moyens de soulager ses maux. D’un point de vue plus intime l’individu incarne un être de passion. La sensibilité l’emporte parfois sur la maîtrise de soi, sur la raison. Ainsi l’homme est-il dans l’expansion, l’épanchement et cela le déstabilise. Ceci explique pourquoi il préfère l’aspect rassurant du contrôle de soi. Comment s’extraire de ce trouble intérieur lié au désordre affectif, échapper à l’éclatement interne de la gouvernance de soi ?
Il semble essentiel d’envisager l’implosion de nos certitudes pour penser autrement et amener à une philosophie vivifiante, celle de l’éclatement et du jaillissement.
Une nouvelle philosophie ne peut voir le jour que si elle s’oriente vers le changement et si elle propose un modèle de substitution inaugural. Voilà ce que l’auteur se risque à penser et à exposer comme « médications philosophiques ».
Philosophie en séries
Thibaut de Saint Maurice
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Prix : 12,50 €
Les grandes séries sont aujourd’hui les programmes les plus regardés de la télévision. Ce succès ne tient pas seulement à leur qualité de divertissement : il tient aussi au fait que ces séries mettent en scène les grandes questions de l’existence. Desperate Housewives pose le problème du bonheur, Prison Break, celui de la liberté, tandis que Dr House confronte au problème de la recherche de la vérité et 24 Heures Chrono conduit à se demander si tout est permis pour lutter contre des terroristes.
Pourquoi alors ne pas prendre le temps de les regarder autrement ? Pourquoi ne pas prendre au sérieux ces œuvres de fiction et en faire le point de départ d’une réflexion philosophique ?
Tel est le pari sur lequel repose Philosophie en séries. Chaque chapitre part de l’analyse d’une série, pose un problème philosophique et conduit à la lecture d’un ou plusieurs textes de philosophie plus ou moins classiques.
Clair et pédagogique, ce livre relève le pari de faire se rencontrer la culture de masse et la philosophie à travers un dialogue permanent entre les personnages et les concepts philosophiques.
Les amateurs de séries verront leurs héros préférés sous un nouvel angle tandis que les lycéens, les étudiants et tous ceux qui s’intéressent à la philosophie auront, avec ce livre, l’occasion de philosopher autrement.
Paru le: 20/05/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Prix : 12,50 €
Les grandes séries sont aujourd’hui les programmes les plus regardés de la télévision. Ce succès ne tient pas seulement à leur qualité de divertissement : il tient aussi au fait que ces séries mettent en scène les grandes questions de l’existence. Desperate Housewives pose le problème du bonheur, Prison Break, celui de la liberté, tandis que Dr House confronte au problème de la recherche de la vérité et 24 Heures Chrono conduit à se demander si tout est permis pour lutter contre des terroristes.
Pourquoi alors ne pas prendre le temps de les regarder autrement ? Pourquoi ne pas prendre au sérieux ces œuvres de fiction et en faire le point de départ d’une réflexion philosophique ?
Tel est le pari sur lequel repose Philosophie en séries. Chaque chapitre part de l’analyse d’une série, pose un problème philosophique et conduit à la lecture d’un ou plusieurs textes de philosophie plus ou moins classiques.
Clair et pédagogique, ce livre relève le pari de faire se rencontrer la culture de masse et la philosophie à travers un dialogue permanent entre les personnages et les concepts philosophiques.
Les amateurs de séries verront leurs héros préférés sous un nouvel angle tandis que les lycéens, les étudiants et tous ceux qui s’intéressent à la philosophie auront, avec ce livre, l’occasion de philosopher autrement.
Magazine Littéraire, juin 2009, numéro 487
Socrate - Un maître à vivre
SOMMAIRE
Le Journal de l’actualité
3 L’éditorial de Joseph Macé-Scaron
8 Enquête Le retour d’Anatole France, par Guillaume Métayer
12 Débat La lecture selon Pierre Bayard et Umberto Eco
16 Anniversaire Boris Vian, par Linda Lê
18 À la page Olivier Poivre d’Arvor, par Gérard de Cortanze
20 Idées neuves Jean-Yves Jouannais, par Hervé Aubron
22 Polémique Marc Fumaroli répond à Cécile Guilbert
23 Sous la couverture La Reine des lectrices, d’Alan Bennett
Le Cahier critique
Romans français
24 Gérard Genette, Codicille
26 Georges Simenon, Pedigree et autres romans
28 Olivier Bleys, Le Colonel désaccordé
29 Alain Ferry, Mémoire d’un fou d’Emma
Romans étrangers
30 T. E. Lawrence, Les Sept Piliers de la sagesse
33 John Updike, Villages
34 Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz
35 Arto Paasilinna, Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi
Essais et documents
36 Avital Ronell, Test Drive. La Passion de l’épreuve
37 Cornelius Castoriadis, Histoire et création
38 Cahier de L’Herne Cioran
40 Mario Vargas Llosa, Voyage vers la fiction
L’Événement Romain Gary
42 Les risques du je, par Pierre Assouline
46 Blasphémer pour dire la Shoah, par Myriam Anissimov
48 Désespérer de son désespoir, par Paul Audi
50 Émile Ajar, la judéité devant soi, par Paul Audi
53 « Il gagnera son procès en appel », entretien avec Bernard-Henri Lévy, par Joseph Macé-Scaron
Le Portfolio
58 Orages d’acier, d’Ernst Jünger : variations sur l’imaginaire d’un livre par Vincent Huguet
Le Dossier
64 Socrate, l’anti-maître à penser dossier coordonné par Maxime Rovere
66 Un père libérateur, par Louis-André Dorion
70 Du scénario original aux dialogues, par Michel Narcy
73 Bibliographie
74 Aristophane l’a-t-il assassiné ? par Malika Bastin-Hammou
76 Le piéton d’Athènes, par Dimitri El Murr
78 Antiparlementaire aimant parlementer, par Arnaud Macé
80 Le zoo socratique, par Maxime Rovere
82 Prophète en terres d’islam, par Dimitri El Murr
84 La science infuse, par Pierre-François Moreau
86 Un grand malade selon Nietzsche, par Patrick Wotling
88 Foucault à son chevet, par Maxime Rovere
Le Magazine des écrivains
90 Parce que c’est lui, parce que c’est moi Lawrence Durrell, par Jean-Marie Blas de Roblès
92 Itinéraire Malcolm Lowry, par Mathias Énard
94 Archétype L’idiot, par Pierre Senges
96 Grand entretien avec François Cheng : « Il ne faut pas me prendre pour un sage », propos recueillis par Gérard de Cortanze
102 Pastiche À la manière de Francis Ponge, par Emma Artigala
104 Rendez-vous
106 Le dernier mot par Alain Rey
SOMMAIRE
Le Journal de l’actualité
3 L’éditorial de Joseph Macé-Scaron
8 Enquête Le retour d’Anatole France, par Guillaume Métayer
12 Débat La lecture selon Pierre Bayard et Umberto Eco
16 Anniversaire Boris Vian, par Linda Lê
18 À la page Olivier Poivre d’Arvor, par Gérard de Cortanze
20 Idées neuves Jean-Yves Jouannais, par Hervé Aubron
22 Polémique Marc Fumaroli répond à Cécile Guilbert
23 Sous la couverture La Reine des lectrices, d’Alan Bennett
Le Cahier critique
Romans français
24 Gérard Genette, Codicille
26 Georges Simenon, Pedigree et autres romans
28 Olivier Bleys, Le Colonel désaccordé
29 Alain Ferry, Mémoire d’un fou d’Emma
Romans étrangers
30 T. E. Lawrence, Les Sept Piliers de la sagesse
33 John Updike, Villages
34 Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz
35 Arto Paasilinna, Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi
Essais et documents
36 Avital Ronell, Test Drive. La Passion de l’épreuve
37 Cornelius Castoriadis, Histoire et création
38 Cahier de L’Herne Cioran
40 Mario Vargas Llosa, Voyage vers la fiction
L’Événement Romain Gary
42 Les risques du je, par Pierre Assouline
46 Blasphémer pour dire la Shoah, par Myriam Anissimov
48 Désespérer de son désespoir, par Paul Audi
50 Émile Ajar, la judéité devant soi, par Paul Audi
53 « Il gagnera son procès en appel », entretien avec Bernard-Henri Lévy, par Joseph Macé-Scaron
Le Portfolio
58 Orages d’acier, d’Ernst Jünger : variations sur l’imaginaire d’un livre par Vincent Huguet
Le Dossier
64 Socrate, l’anti-maître à penser dossier coordonné par Maxime Rovere
66 Un père libérateur, par Louis-André Dorion
70 Du scénario original aux dialogues, par Michel Narcy
73 Bibliographie
74 Aristophane l’a-t-il assassiné ? par Malika Bastin-Hammou
76 Le piéton d’Athènes, par Dimitri El Murr
78 Antiparlementaire aimant parlementer, par Arnaud Macé
80 Le zoo socratique, par Maxime Rovere
82 Prophète en terres d’islam, par Dimitri El Murr
84 La science infuse, par Pierre-François Moreau
86 Un grand malade selon Nietzsche, par Patrick Wotling
88 Foucault à son chevet, par Maxime Rovere
Le Magazine des écrivains
90 Parce que c’est lui, parce que c’est moi Lawrence Durrell, par Jean-Marie Blas de Roblès
92 Itinéraire Malcolm Lowry, par Mathias Énard
94 Archétype L’idiot, par Pierre Senges
96 Grand entretien avec François Cheng : « Il ne faut pas me prendre pour un sage », propos recueillis par Gérard de Cortanze
102 Pastiche À la manière de Francis Ponge, par Emma Artigala
104 Rendez-vous
106 Le dernier mot par Alain Rey
lundi 1 juin 2009
Démocratie, dans quel état ?
Giorgio Agamben & Alain Badiou & Daniel Bensaïd & Wendy Brown & Jean-Luc Nancy & Jacques Rancière & Kristin Ross & Slavoj Zizek
Parution : avril 2009
Edituer : La Fabrique
Prix : 13 €
"Qu'est-ce qu'un démocrate, je vous prie ? C'est là un mot vague, banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc." Cette question, ce jugement sans appel d'Auguste Blanqui datent d'un siècle et demi mais gardent une actualité dont ce livre est un signe. Il ne faut pas s'attendre à y trouver une définition de la démocratie, ni un mode d'emploi et encore moins un verdict pour ou contre. Les huit philosophes qui ont accepté d'y participer n'ont sur le sujet qu'un seul point commun : ils et elles rejettent l'idée que la démocratie consisterait à glisser de temps à autre une enveloppe dans une boîte de plastique transparent. Leurs opinions sont précises dans leurs divergences, voire contradictoires - ce qui était prévu et même souhaité. Il en ressort, pour finir, que tout usé que soit le mot "démocratie", il n'est pas à abandonner à l'ennemi car il continue à servir de pivot autour duquel tournent, depuis Platon, les plus essentielles des controverses sur la politique.
Parution : avril 2009
Edituer : La Fabrique
Prix : 13 €
"Qu'est-ce qu'un démocrate, je vous prie ? C'est là un mot vague, banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc." Cette question, ce jugement sans appel d'Auguste Blanqui datent d'un siècle et demi mais gardent une actualité dont ce livre est un signe. Il ne faut pas s'attendre à y trouver une définition de la démocratie, ni un mode d'emploi et encore moins un verdict pour ou contre. Les huit philosophes qui ont accepté d'y participer n'ont sur le sujet qu'un seul point commun : ils et elles rejettent l'idée que la démocratie consisterait à glisser de temps à autre une enveloppe dans une boîte de plastique transparent. Leurs opinions sont précises dans leurs divergences, voire contradictoires - ce qui était prévu et même souhaité. Il en ressort, pour finir, que tout usé que soit le mot "démocratie", il n'est pas à abandonner à l'ennemi car il continue à servir de pivot autour duquel tournent, depuis Platon, les plus essentielles des controverses sur la politique.