Studia Phaenomenologica, Special issue 2009
Edit by Cristian Ciocan Ed.
Publication date: 10 July 2009
Language: English, French, German
25 €
CRISTIAN CIOCAN, Introduction
JEAN-LUC MARION, The Recognition of Gift
JEAN-YVES LACOSTE, La chose et le sacré
JAD HATEM, Être la vérité
ROLF KÜHN, „Wahrheit“ als Ur-Intelligibilität des Lebens
MICHAEL PURCELL, Sacramental Signification and Ecclesial Exteriority: Derrida and Marion on Sign
JAVIER BASSAS VILA, Écriture phénoménologique et théologique : Fonctions du «comme», «comme si» et «en tant que» chez Jean-Luc Marion
SYLVAIN CAMILLERI, La métaphorisation du lexique augustinien comme herméneutique phénoménologique: le jeune Heidegger et Jean-Louis Chrétien
CRISTIAN CIOCAN, Heidegger, l’attente de la parousie et l’être pour la mort
TOMOKAZU BABA, Du mode d’existence païenne selon Levinas
JAMES E. FAULCONER, Theological and philosophical transcendence: Bodily excess; the word made flesh
LEO STAN, Kierkegaard on Temporality and God Incarnate
BEÁTA TÓTH, Gift as God — God as Gift? Notes Towards Rethinking the Gift of Theology
KRISTIEN JUSTAERT, Subjects in Love: Julia Kristeva on the “Consciousness of the Flesh”
vendredi 31 juillet 2009
mercredi 29 juillet 2009
Revue de métaphysique et de morale, n° 62 –2009/2
Méthode et interprétation à l'âge classique
Editeur : PUF
Parution : juin 2009
"Issus de recherches effectuées ou discutées pour l’essentiel dans le cadre des activités du Centre d’études en rhétorique, philosophie et histoire des idées dirigé par Pierre-François Moreau (CERPHI, UMR 5037, ENS-LSH) [1], les travaux récents menés par un certain nombre de spécialistes des rationalités de l’âge classique s’inscrivent dans une double perspective, dont la cohérence et les horizons croisés justifient une publication thématique sous le titre « Méthode et interprétation à l’âge classique » : primo, étudier l’élaboration, la transformation et les applications de savoirs méthodologiquement fondés, impliqués notamment dans les pratiques herméneutiques et inséparables des raisons internes qui constituent l’architecture des grands systèmes philosophiques du XVII e siècle; secundo, déterminer des points de contact et des lignes de démarcation entre la Renaissance et l’âge classique en vue d’affiner les grandes orientations historiographiques communes à la généalogie des systèmes et à l’histoire des sciences ou des idées." (...)
> suite de la présentation par Adrien Klajnman sur CAIRN
Editeur : PUF
Parution : juin 2009
"Issus de recherches effectuées ou discutées pour l’essentiel dans le cadre des activités du Centre d’études en rhétorique, philosophie et histoire des idées dirigé par Pierre-François Moreau (CERPHI, UMR 5037, ENS-LSH) [1], les travaux récents menés par un certain nombre de spécialistes des rationalités de l’âge classique s’inscrivent dans une double perspective, dont la cohérence et les horizons croisés justifient une publication thématique sous le titre « Méthode et interprétation à l’âge classique » : primo, étudier l’élaboration, la transformation et les applications de savoirs méthodologiquement fondés, impliqués notamment dans les pratiques herméneutiques et inséparables des raisons internes qui constituent l’architecture des grands systèmes philosophiques du XVII e siècle; secundo, déterminer des points de contact et des lignes de démarcation entre la Renaissance et l’âge classique en vue d’affiner les grandes orientations historiographiques communes à la généalogie des systèmes et à l’histoire des sciences ou des idées." (...)
> suite de la présentation par Adrien Klajnman sur CAIRN
lundi 27 juillet 2009
Heidegger, le mal et la science
Jean-Michel Salanskis
Parution : mai 2009
Editeur : Klincksieck
Collection : Continents philosophiques
prix : 25 €
Comment faut-il user de Heidegger ?
Ce livre, prenant position dans une longue introduction sur le débat relancé par Emmanuel Faye dans son Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie, essaie de définir une règle de lecture du philosophe compromis. Il désigne deux lieux célèbres de sa philosophie comme « dangereux » ou virtuellement contaminés : l’être-pour-la-mort et le dépassement de la métaphysique.
Il établit aussi un rapport entre la faillite politique de Heidegger et l’attitude de défiance et distance envers la science et son esprit qui fut en fin de compte essentiellement la sienne. Mais il essaie également de proposer, peut-être contre l’intention de Heidegger, une élaboration de certains motifs heideggériens (comme l’herméneutique ou la différence ontologique) susceptible de nous aider à comprendre la grandeur de la pensée de la science. Il offre d’ailleurs, au fil de ses chapitres, une vision large des liens de la philosophie de Heidegger avec différents aspects de la science : logique, mathématiques, physique, sciences cognitives.
Enfin, de manière plus locale et discrète, il apporte des éléments de réflexion sur la relation de Heidegger avec Kant, ou avec les Juifs et leur tradition du commentaire et de l’observance.
Parution : mai 2009
Editeur : Klincksieck
Collection : Continents philosophiques
prix : 25 €
Comment faut-il user de Heidegger ?
Ce livre, prenant position dans une longue introduction sur le débat relancé par Emmanuel Faye dans son Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie, essaie de définir une règle de lecture du philosophe compromis. Il désigne deux lieux célèbres de sa philosophie comme « dangereux » ou virtuellement contaminés : l’être-pour-la-mort et le dépassement de la métaphysique.
Il établit aussi un rapport entre la faillite politique de Heidegger et l’attitude de défiance et distance envers la science et son esprit qui fut en fin de compte essentiellement la sienne. Mais il essaie également de proposer, peut-être contre l’intention de Heidegger, une élaboration de certains motifs heideggériens (comme l’herméneutique ou la différence ontologique) susceptible de nous aider à comprendre la grandeur de la pensée de la science. Il offre d’ailleurs, au fil de ses chapitres, une vision large des liens de la philosophie de Heidegger avec différents aspects de la science : logique, mathématiques, physique, sciences cognitives.
Enfin, de manière plus locale et discrète, il apporte des éléments de réflexion sur la relation de Heidegger avec Kant, ou avec les Juifs et leur tradition du commentaire et de l’observance.
dimanche 19 juillet 2009
Temps et langage dans la philosophie de Hegel
Abdel-Azize Houcine
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Prix : 23 €
Au premier abord, la lecture de la complexité technique inhérente au système spéculatif peut rebuter.
Nous montrons en acte que la rencontre avec le concept est une rencontre avec le langage. On éclipse trop souvent le fait que la lecture hégélienne du monde est aussi un travail de lecture et de langage. Certes, une thématique spécifique sur le langage est inexistante dans l'oeuvre hégélienne mais en revanche il existe une dialectique primordiale et matricielle du langage qui prend le nom de " désignement ".
C'est en effet, avec le langage que le temps devient une donnée universelle, c'est-à-dire un repère en soi reconnu par toute subjectivité. L'examen de la dialectique de l'Ici-Maintenant nous montre que la lecture de la temporalité spéculative est en même temps une mise en pratique de la dynamique du langage. La philosophie du concept est donc à la fois une source de créativité langagière et de production temporelle.
Lire c'est produire du sens, et produire du sens c'est créer une oeuvre de langage qui se décline temporellement. Si cet ouvrage s'adresse tout d'abord au philosophe, l'analyse de la richesse plurielle de la conception hégélienne du temps (et du langage) que j'ai produite se révélera singulièrement fructueuse aux écrivains, romanciers et intéressera les spécialistes des sciences humaines..
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Prix : 23 €
Au premier abord, la lecture de la complexité technique inhérente au système spéculatif peut rebuter.
Nous montrons en acte que la rencontre avec le concept est une rencontre avec le langage. On éclipse trop souvent le fait que la lecture hégélienne du monde est aussi un travail de lecture et de langage. Certes, une thématique spécifique sur le langage est inexistante dans l'oeuvre hégélienne mais en revanche il existe une dialectique primordiale et matricielle du langage qui prend le nom de " désignement ".
C'est en effet, avec le langage que le temps devient une donnée universelle, c'est-à-dire un repère en soi reconnu par toute subjectivité. L'examen de la dialectique de l'Ici-Maintenant nous montre que la lecture de la temporalité spéculative est en même temps une mise en pratique de la dynamique du langage. La philosophie du concept est donc à la fois une source de créativité langagière et de production temporelle.
Lire c'est produire du sens, et produire du sens c'est créer une oeuvre de langage qui se décline temporellement. Si cet ouvrage s'adresse tout d'abord au philosophe, l'analyse de la richesse plurielle de la conception hégélienne du temps (et du langage) que j'ai produite se révélera singulièrement fructueuse aux écrivains, romanciers et intéressera les spécialistes des sciences humaines..
jeudi 16 juillet 2009
La renaissance du passé - Kant, Einstein et la modernité
Abdelkader Bachta
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Epistémologie philo sciences
prix : 20 €
Oeuvre d'un kantien, ces recherches comportent souvent des prises de position contre ce qui se dit généralement du kantisme.
Les trois groupes d'études se répartissent selon un chemin particulier suivi par leur auteur. Se subdivisant en deux grandes classes 1°) Kant ; 2°) la modernité, les présents travaux concernent avant tout le rapport entre les deux thèmes. Le premier groupe éclaire les rapports réels chez Kant entre physique et mathématique. Le second groupe intéresse les deux volets de la science einsteinienne : la relativité, avec deux articles portant sur la masse et les quanta, auxquels succède un troisième travail précisant le second.
Les éléments du troisième groupe de textes portent sur certains problèmes de la modernité, tel le nucléaire.
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Epistémologie philo sciences
prix : 20 €
Oeuvre d'un kantien, ces recherches comportent souvent des prises de position contre ce qui se dit généralement du kantisme.
Les trois groupes d'études se répartissent selon un chemin particulier suivi par leur auteur. Se subdivisant en deux grandes classes 1°) Kant ; 2°) la modernité, les présents travaux concernent avant tout le rapport entre les deux thèmes. Le premier groupe éclaire les rapports réels chez Kant entre physique et mathématique. Le second groupe intéresse les deux volets de la science einsteinienne : la relativité, avec deux articles portant sur la masse et les quanta, auxquels succède un troisième travail précisant le second.
Les éléments du troisième groupe de textes portent sur certains problèmes de la modernité, tel le nucléaire.
L'expérience esthétique en question - Enjeux philosophiques et artistiques
Suzanne Foisy, Claude Thérien, Josette Trépanier (dir.)
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : La Philosophie en commun
Prix : 29,50 €
Le pluralisme de la culture contemporaine donne naissance à une telle variété d'expériences esthétiques qu'elle devient de plus en plus complexe à définir. Les formes artistiques du XXIe siècle interrogent non seulement les catégories de l'esthétique philosophique, mais elles remettent souvent en cause la notion même d'expérience esthétique que la philosophie avait théorisée. Comment faire le point sur cette nouvelle conjoncture ?
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : La Philosophie en commun
Prix : 29,50 €
Le pluralisme de la culture contemporaine donne naissance à une telle variété d'expériences esthétiques qu'elle devient de plus en plus complexe à définir. Les formes artistiques du XXIe siècle interrogent non seulement les catégories de l'esthétique philosophique, mais elles remettent souvent en cause la notion même d'expérience esthétique que la philosophie avait théorisée. Comment faire le point sur cette nouvelle conjoncture ?
John Stuart Mill, Science et art - Les fondements onto-logiques de la philosophie, volume 2
Souad Chaherli-Harrar
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Epistémologie philo sciences
Prix : 24,50 €
La philosophie de John Stuart Mill est à la fois théorique et pratique.
Dans son aspect théorique elle concerne " ce qui est " objet de la Science qui permettra la connaissance de ses lois. Dans son aspect pratique elle se préoccupe de " ce qui doit être ", c'est dire de l'ensemble des préceptes qui règlent la morale, la politique et l'esthétique qui composent ce que Mill appelle l'Art. Ce double aspect de la philosophie millienne exige la recherche de son unité à travers des fondements à la fois logiques et ontologiques qui sont à l'oeuvre dans les différentes parties de la science (logique, mathématiques, physique et sciences morales) et celles de l'Art (morale, politique et esthétique).
Ces fondements onto-logiques et qui constituent " la " philosophia prima de la science " et " la philosophia prima de l'Art " ne sont que l'expression d'une " philosophia ultima " qui tire son origine de l'inférence du particulier au particulier.
Paru le: 15/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Epistémologie philo sciences
Prix : 24,50 €
La philosophie de John Stuart Mill est à la fois théorique et pratique.
Dans son aspect théorique elle concerne " ce qui est " objet de la Science qui permettra la connaissance de ses lois. Dans son aspect pratique elle se préoccupe de " ce qui doit être ", c'est dire de l'ensemble des préceptes qui règlent la morale, la politique et l'esthétique qui composent ce que Mill appelle l'Art. Ce double aspect de la philosophie millienne exige la recherche de son unité à travers des fondements à la fois logiques et ontologiques qui sont à l'oeuvre dans les différentes parties de la science (logique, mathématiques, physique et sciences morales) et celles de l'Art (morale, politique et esthétique).
Ces fondements onto-logiques et qui constituent " la " philosophia prima de la science " et " la philosophia prima de l'Art " ne sont que l'expression d'une " philosophia ultima " qui tire son origine de l'inférence du particulier au particulier.
Wittgenstein et la tradition phénoménologique
Claude Romano (dir.)
Paru le: 13/07/2009
Editeur : Cercle Hérméneutique (Le)
Collection : Phéno
Prix : 18,30 €
Avec la participation de :
Jean-Jacques Rosat, Claude Romano, Laurent Perreau, Denis Perrin, Jean-Philippe Narboux, Guy Deniau, Jean-Claude Gens, Julien Jimenez, Vincent Aubin.
Ce volume provient d'un séminaire qui s'est tenu pendant trois ans à l'ENS de la rue d'Ulm puis à l'Université de Paris-Sorbonne. Il s'agissait de faire dialoguer autour de notions et de thèmes précis, et moins dans une perspective historique que philosophique, la tradition de la philosophie " grammaticale " issue de Wittgenstein et la tradition phénoménologico-herméneutique, c'est-à-dire deux courants majeurs du XXè siècle qui se caractérisent au moins par un trait commun : leur opposition au positivisme, notamment dans sa forme contemporaine incarnée par le Cercle de Vienne et ses héritiers.
Les contributions ici publiées s'ordonnent autour de quatre axes principaux : la " grammaire " comme phénoménologie et/ou anti- phénoménologie ; le problème de l'intentionnalité et ses métamorphoses au sein des deux traditions ; les rapports de la compréhension et du langage ; enfin, l'intention, l'action et le " soi " pratique Ð la tradition wittgensteinienne et herméneutique ayant toutes deux proposé une réévaluation du sujet pratique par rapport au sujet cartésien, et revendiqué ainsi une filiation aristotélicienne.
Chacun des textes qui composent ce volume tente de frayer un chemin singulier en s'interrogeant sur la possibilité ou l'impossibilité d'un tel dialogue et, en définitive, il met en pratique cet effort dialogique, quelles qu'en soient les difficultés et les limites, fort de la conviction que " le philosophe n'est pas le citoyen d'une commune de la pensée. C'est ce qui fait de lui un philosophe " (Wittgenstein). C.R
Paru le: 13/07/2009
Editeur : Cercle Hérméneutique (Le)
Collection : Phéno
Prix : 18,30 €
Avec la participation de :
Jean-Jacques Rosat, Claude Romano, Laurent Perreau, Denis Perrin, Jean-Philippe Narboux, Guy Deniau, Jean-Claude Gens, Julien Jimenez, Vincent Aubin.
Ce volume provient d'un séminaire qui s'est tenu pendant trois ans à l'ENS de la rue d'Ulm puis à l'Université de Paris-Sorbonne. Il s'agissait de faire dialoguer autour de notions et de thèmes précis, et moins dans une perspective historique que philosophique, la tradition de la philosophie " grammaticale " issue de Wittgenstein et la tradition phénoménologico-herméneutique, c'est-à-dire deux courants majeurs du XXè siècle qui se caractérisent au moins par un trait commun : leur opposition au positivisme, notamment dans sa forme contemporaine incarnée par le Cercle de Vienne et ses héritiers.
Les contributions ici publiées s'ordonnent autour de quatre axes principaux : la " grammaire " comme phénoménologie et/ou anti- phénoménologie ; le problème de l'intentionnalité et ses métamorphoses au sein des deux traditions ; les rapports de la compréhension et du langage ; enfin, l'intention, l'action et le " soi " pratique Ð la tradition wittgensteinienne et herméneutique ayant toutes deux proposé une réévaluation du sujet pratique par rapport au sujet cartésien, et revendiqué ainsi une filiation aristotélicienne.
Chacun des textes qui composent ce volume tente de frayer un chemin singulier en s'interrogeant sur la possibilité ou l'impossibilité d'un tel dialogue et, en définitive, il met en pratique cet effort dialogique, quelles qu'en soient les difficultés et les limites, fort de la conviction que " le philosophe n'est pas le citoyen d'une commune de la pensée. C'est ce qui fait de lui un philosophe " (Wittgenstein). C.R
Penser avec Henri Lefebvre - Sauver la vie et la ville ?
Hugues Lethierry
Paru le: 09/07/2009
Editeur : Chronique Sociale
Collection : savoir penser
Pix : 14 €
Crise économique / écologique, mobilisations collectives appellent à la recherche d'alternatives.
D'où le retour d'Henri Lefebvre. Avec lui un philosophe s'expose au monde. Sa dialectique connaît les détours et les méprises de la quotidienneté et de son " aliénation ". Venu de la mouvance surréaliste, singulier communiste, Henri Lefebvre traverse le situationnisme, après avoir combattu le stalinisme. Il renouvelle le marxisme. Il côtoie Politzer, Lukacs, et sur le plan théorique Gramsci, Rosa Luxemburg, ferraille avec Garaudy, Sartre, Althusser : ce sont ses " apprentissages militants ".
On le considère parfois comme le " père putatif " de 68. Il est plus connu aux USA et dans le monde qu'en France (où seul R. Hess a publié sur lui). À d'autres époques on aurait imaginé ce romantique révolutionnaire, éloquent et séducteur, fondant de nouvelles hérésies en sa terre occitane. L'essai utilise des archives inédites, les mettant à portée du lecteur. Il fournit des repères dans la lutte pour sauver la vie et la ville, contre les barbares.
Il est destiné à un vaste public de " spectateurs engagés " (étudiants, enseignants, travailleurs sociaux) et comporte des fiches sur les principaux penseurs du XXe siècle en Occident (dont les pédagogues institutionnalistes). " Une érudition d'historien impressionnante " dit A. Tosel dans son avant-propos
Paru le: 09/07/2009
Editeur : Chronique Sociale
Collection : savoir penser
Pix : 14 €
Crise économique / écologique, mobilisations collectives appellent à la recherche d'alternatives.
D'où le retour d'Henri Lefebvre. Avec lui un philosophe s'expose au monde. Sa dialectique connaît les détours et les méprises de la quotidienneté et de son " aliénation ". Venu de la mouvance surréaliste, singulier communiste, Henri Lefebvre traverse le situationnisme, après avoir combattu le stalinisme. Il renouvelle le marxisme. Il côtoie Politzer, Lukacs, et sur le plan théorique Gramsci, Rosa Luxemburg, ferraille avec Garaudy, Sartre, Althusser : ce sont ses " apprentissages militants ".
On le considère parfois comme le " père putatif " de 68. Il est plus connu aux USA et dans le monde qu'en France (où seul R. Hess a publié sur lui). À d'autres époques on aurait imaginé ce romantique révolutionnaire, éloquent et séducteur, fondant de nouvelles hérésies en sa terre occitane. L'essai utilise des archives inédites, les mettant à portée du lecteur. Il fournit des repères dans la lutte pour sauver la vie et la ville, contre les barbares.
Il est destiné à un vaste public de " spectateurs engagés " (étudiants, enseignants, travailleurs sociaux) et comporte des fiches sur les principaux penseurs du XXe siècle en Occident (dont les pédagogues institutionnalistes). " Une érudition d'historien impressionnante " dit A. Tosel dans son avant-propos
Emmanuel Levinas - Des droits de l'homme à l'homme
Steeve Elvis Ella
Paru le: 06/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Commentaires philosophiques
Pix : 16,50 €
Il s'agit dans cette étude de postuler la dialectique, indispensable, d'un ordre juridique de l'humain affirmé par le concept de " droits de l'homme " et d'un humanisme de type éthique fondé sur l'idée de droits de l'autre homme.
Allant de l'un à l'autre, ce mouvement ne fait qu'un et repose sur la seule entité dénommée homme. L'enjeu de cette réflexion menée à partir d'Emmanuel Levinas, au lieu de conduire à renouveler les promesses de liberté, d'égalité, de justice et de paix, attachées originairement aux droits de l'homme depuis leur promulgation il y a plus de trois siècles maintenant, consiste plutôt à repenser ceux-ci, non plus à partir du modèle suggéré par la science juridique, à savoir une égalité des droits, mais en considérant l'orientation proprement éthique qui pourrait renouveler profondément leur actualité : tous les devoirs m'incombent à moi, tous les droits sont dus aux autres.
Le passage du registre juridique revendiqué à titre de droits de l'homme qui tient les hommes en égalité, au registre éthique reconnu sous l'égide de droits de l'autre homme qui tient autrui en proximité et en priorité, définit la réflexion proposée dans ce livre.
Paru le: 06/07/2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Commentaires philosophiques
Pix : 16,50 €
Il s'agit dans cette étude de postuler la dialectique, indispensable, d'un ordre juridique de l'humain affirmé par le concept de " droits de l'homme " et d'un humanisme de type éthique fondé sur l'idée de droits de l'autre homme.
Allant de l'un à l'autre, ce mouvement ne fait qu'un et repose sur la seule entité dénommée homme. L'enjeu de cette réflexion menée à partir d'Emmanuel Levinas, au lieu de conduire à renouveler les promesses de liberté, d'égalité, de justice et de paix, attachées originairement aux droits de l'homme depuis leur promulgation il y a plus de trois siècles maintenant, consiste plutôt à repenser ceux-ci, non plus à partir du modèle suggéré par la science juridique, à savoir une égalité des droits, mais en considérant l'orientation proprement éthique qui pourrait renouveler profondément leur actualité : tous les devoirs m'incombent à moi, tous les droits sont dus aux autres.
Le passage du registre juridique revendiqué à titre de droits de l'homme qui tient les hommes en égalité, au registre éthique reconnu sous l'égide de droits de l'autre homme qui tient autrui en proximité et en priorité, définit la réflexion proposée dans ce livre.
dimanche 12 juillet 2009
Machiavel
Marie Gaille
Paru le: 01/07/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : references
Prix : 6,60 €
Les écrits de Machiavel et son personnage hantent nos réflexions politiques depuis le début du XVIe siècle.
Machiavel, auteur d'une ?uvre " écrite avec les doigts de Satan " ? Et pourtant. C'est d'abord la richesse de style et de genres qui apparaît à qui se penche sur cette ?uvre sans se contenter du best-seller qu'est Le Prince. Marie Gaille restitue Niccolò Machiavelli en son temps et en ses lieux : ses missions au service de Florence, son arrestation par les Médicis en 1513 et la torture à laquelle il fut soumis, sa frustration lorsqu'il fut écarté des affaires de la cité, l'âpre réalité politique et militaire des années 1490-1530.
Et l'on voit comment sont nées une pensée et une écriture politiques parmi les plus fascinantes qui soient.
Paru le: 01/07/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : references
Prix : 6,60 €
Les écrits de Machiavel et son personnage hantent nos réflexions politiques depuis le début du XVIe siècle.
Machiavel, auteur d'une ?uvre " écrite avec les doigts de Satan " ? Et pourtant. C'est d'abord la richesse de style et de genres qui apparaît à qui se penche sur cette ?uvre sans se contenter du best-seller qu'est Le Prince. Marie Gaille restitue Niccolò Machiavelli en son temps et en ses lieux : ses missions au service de Florence, son arrestation par les Médicis en 1513 et la torture à laquelle il fut soumis, sa frustration lorsqu'il fut écarté des affaires de la cité, l'âpre réalité politique et militaire des années 1490-1530.
Et l'on voit comment sont nées une pensée et une écriture politiques parmi les plus fascinantes qui soient.
Court traité du rien
Arnaud Villani
Paru le: 01/07/2009
Editeur : Hermann
Collection : Philosophie
Prix : 16 €
«Le Vide des Anciens, c'était tout sauf rien. Notre vide ne laisse aucune place au Tout, leur vide ne laissait nulle place au rien. Tout avait son rôle dans le grand banquet des choses-mêmes. Parce que, sous le "réel", se tenait le néant fondateur, capable - dans sa façon bien à lui - de détourer les formes et de s'en faire le père.»
Ce livre propose un parcours à travers les cultures, les philosophies et les anecdotes du rien. Il n'a en vérité d'autre objet que de redonner à la pensée son mouvement et sa vitesse, c'est-à-dire de fluidifier la philosophie
Paru le: 01/07/2009
Editeur : Hermann
Collection : Philosophie
Prix : 16 €
«Le Vide des Anciens, c'était tout sauf rien. Notre vide ne laisse aucune place au Tout, leur vide ne laissait nulle place au rien. Tout avait son rôle dans le grand banquet des choses-mêmes. Parce que, sous le "réel", se tenait le néant fondateur, capable - dans sa façon bien à lui - de détourer les formes et de s'en faire le père.»
Ce livre propose un parcours à travers les cultures, les philosophies et les anecdotes du rien. Il n'a en vérité d'autre objet que de redonner à la pensée son mouvement et sa vitesse, c'est-à-dire de fluidifier la philosophie
Leçon philosophique sur La vie
Frédéric Laupies
Paru le: 01/07/2009
Editeur : PUF
Collection : Major
Prix : 11 €
Là réflexion sur la vie peut donner lieu à une épistémologie qui examine le vivant.
ou à une éthique dont l'objet est le vécu. Ces deux voies divergent : la première est objective, la seconde subjective. Cette divergence rend impossible une pensée cohérente de la vie. C'est cette impossibilité qu'il s'agit de mettre en cause. La vie ne se laisse pas couper en tranches. Une pensée de la vie est nécessairement une pensée de l'unité de la vie, puisque c'est la vie elle-même qui produit l'unité.
Aucun vivant ne peut vivre la vie d'un autre ni s'excepter de sa propre vie. Vis ta vie : voilà la sagesse ! La vie n'est donc pensable que par le verbe vivre. Elle ne saurait être un objet. Penser la vie, c'est penser au-delà ou en deçà de l'objet.
Paru le: 01/07/2009
Editeur : PUF
Collection : Major
Prix : 11 €
Là réflexion sur la vie peut donner lieu à une épistémologie qui examine le vivant.
ou à une éthique dont l'objet est le vécu. Ces deux voies divergent : la première est objective, la seconde subjective. Cette divergence rend impossible une pensée cohérente de la vie. C'est cette impossibilité qu'il s'agit de mettre en cause. La vie ne se laisse pas couper en tranches. Une pensée de la vie est nécessairement une pensée de l'unité de la vie, puisque c'est la vie elle-même qui produit l'unité.
Aucun vivant ne peut vivre la vie d'un autre ni s'excepter de sa propre vie. Vis ta vie : voilà la sagesse ! La vie n'est donc pensable que par le verbe vivre. Elle ne saurait être un objet. Penser la vie, c'est penser au-delà ou en deçà de l'objet.
mercredi 8 juillet 2009
Phares Volume 9, 2009,
La distinction corps-esprit est-elle encore valable aujourd’hui ?
Le fameux « Mind-Body Problem » offre sans contredit au philosophe actuel une des problématiques les plus riches et les plus discutées, notamment du fait de son interdisciplinarité. Longtemps une chasse gardée de l’analyse philosophique et théologique, l’âme ou l’esprit se sont vus de plus en plus investis comme objet de recherche par les sciences empiriques. C’est donc avant tout au regard des avancées récentes dans le domaine des neurosciences, où l’on considère généralement les actes mentaux comme étant réductibles à des faits psychophysiques, que la question de la distinction entre corps et esprit se pose actuellement. Cette réduction est-elle valide ? La science peut-elle avoir le dernier mot sur ce thème, qui a été reconnu par le passé pour ses implications tant épistémologiques qu’éthiques ? Car, au fond, la science semble bien « fonctionner » et ce, sans avoir à utiliser ces catégories distinctes. Ainsi, le besoin même de la distinction, pour des fins explicatives, semble dépassé. Mais ces catégories pourraient-elles encore apporter quelque chose de plus à notre compréhension de nous-mêmes et du monde ? Des arguments proprement philosophiques ou, même, métaphysiques devraient-ils avoir préséance sur les arguments scientifiques fondés sur l’empirie ? La question, épistémologique et pratique, nous amène aussi inéluctablement sur le terrain anthropologique : l’humain est-il ou a-t-il un corps ? S’il a un corps, qu’est-il donc de plus ? Bref, que sont aujourd’hui corps et esprit et quelle est la nature de leur lien ?
Quatre auteurs nous présentent des perspectives différentes pour aborder ces problèmes. En premier lieu, Louis-Philippe Demars s’intéresse à la source même du dualisme corps-esprit tel qu’on l’a compris dans la modernité, soit à la conception cartésienne du corps et de l’âme. En parcourant les différents aspects du problème chez Descartes et en analysant les arguments (et contre-arguments) se rapportant au dualisme, il est amené à rejeter une distinction réelle entre le corps et l’esprit, et à supporter les conclusions de la science. En deuxième lieu, Raphaël Simard, s’en prenant aussi au dualisme, adopte cependant un autre angle d’attaque en montrant que la réduction matérialiste s’opère à l’intérieur d’une compréhension particulière du monde, de laquelle l’on doit prendre conscience en la rendant explicite et à laquelle il serait alors possible d’opposer une autre compréhension, spiritualiste cette fois. Il tente donc de faire valoir les droits d’un monisme de l’esprit comme solution aux difficultés du dualisme corps-esprit. En troisième lieu, Denis Courville se penche sur la distinction dans le cadre de la phénoménologie husserlienne, telle que développée dans les Méditations cartésiennes. Ce faisant, il fait ressortir une tension entre les subjectivités transcendantale et charnelle, entre un point de vue opérant la distinction corps-esprit en se concentrant sur une conscience désincarnée et un autre où l’ego se présente avant tout comme corps-chair. L’ambiguïté du corps, à la fois objet et chair, si elle ne rend pas la réponse aisée, offrirait néanmoins une perspective différente pour aborder la question posée. En quatrième lieu, Gabriel Bergevin-Estable nous propose une perspective issue de la Chine antique, alors qu’il met en dialogue les idées-forces du texte fondateur de l’école daoïste, le ZhuangZi, avec les conceptions occidentales usuelles du corps et de l’esprit ; et ce, afin de dégager, dans les disciplines théorétiques et pratiques, les modalités selon lesquelles peut s’appliquer ou non la distinction corps-esprit. S’inspirant donc des enseignements du ZhuangZi, l’auteur cherche à montrer l’inéluctabilité de cette distinction pour les sciences noétiques contemporaines qui, pour celui-ci, voudraient bien faire abstraction de l’esprit pour ne conserver que le corps.
DOMINIC CLICHE
JULIEN DELANGIE
Table des matières
Dossier : La distinction corps-esprit est-elle encore valable aujourd’hui?
La distinction corps-âme est-elle encore valable aujourd’hui ? Une critique du dualisme cartésien
LOUIS-PHILIPPE DEMARS
Éloge du tiers toujours exclu: reconsidérer le monisme de l’esprit
RAPHAËL SIMARD
L’ambiguïté du corps chez Husserl : entre une égologie
désincarnée et une phénoménologie de la chair
DENIS COURVILLE
Le Corps et l’Esprit : une épistémologie contrastée au ZhuangZi
GABRIEL BERGEVIN-ESTABLE
Commentaires
Le prince et le génie : la vertu comme adéquation avec soi
THOMAS OUELLET-SAINT-PIERRE
La genèse du républicanisme moderne et la Constitution de 1787
FRANÇOIS CÔTÉ-VAILLANCOURT
Préjugé, autorité et tradition chez Hans-Georg Gadamer dans Vérité et méthode
ALPHEE CLAY SOREL MPASSI
Albert Camus, au-delà du nihilisme
KATERI LÉTOURNEAU
Réplique
Kafka ou l’Enfer, du point de vue de la rédemption : réplique aux Héritiers déshérités
JULIEN DELANGIE
Le fameux « Mind-Body Problem » offre sans contredit au philosophe actuel une des problématiques les plus riches et les plus discutées, notamment du fait de son interdisciplinarité. Longtemps une chasse gardée de l’analyse philosophique et théologique, l’âme ou l’esprit se sont vus de plus en plus investis comme objet de recherche par les sciences empiriques. C’est donc avant tout au regard des avancées récentes dans le domaine des neurosciences, où l’on considère généralement les actes mentaux comme étant réductibles à des faits psychophysiques, que la question de la distinction entre corps et esprit se pose actuellement. Cette réduction est-elle valide ? La science peut-elle avoir le dernier mot sur ce thème, qui a été reconnu par le passé pour ses implications tant épistémologiques qu’éthiques ? Car, au fond, la science semble bien « fonctionner » et ce, sans avoir à utiliser ces catégories distinctes. Ainsi, le besoin même de la distinction, pour des fins explicatives, semble dépassé. Mais ces catégories pourraient-elles encore apporter quelque chose de plus à notre compréhension de nous-mêmes et du monde ? Des arguments proprement philosophiques ou, même, métaphysiques devraient-ils avoir préséance sur les arguments scientifiques fondés sur l’empirie ? La question, épistémologique et pratique, nous amène aussi inéluctablement sur le terrain anthropologique : l’humain est-il ou a-t-il un corps ? S’il a un corps, qu’est-il donc de plus ? Bref, que sont aujourd’hui corps et esprit et quelle est la nature de leur lien ?
Quatre auteurs nous présentent des perspectives différentes pour aborder ces problèmes. En premier lieu, Louis-Philippe Demars s’intéresse à la source même du dualisme corps-esprit tel qu’on l’a compris dans la modernité, soit à la conception cartésienne du corps et de l’âme. En parcourant les différents aspects du problème chez Descartes et en analysant les arguments (et contre-arguments) se rapportant au dualisme, il est amené à rejeter une distinction réelle entre le corps et l’esprit, et à supporter les conclusions de la science. En deuxième lieu, Raphaël Simard, s’en prenant aussi au dualisme, adopte cependant un autre angle d’attaque en montrant que la réduction matérialiste s’opère à l’intérieur d’une compréhension particulière du monde, de laquelle l’on doit prendre conscience en la rendant explicite et à laquelle il serait alors possible d’opposer une autre compréhension, spiritualiste cette fois. Il tente donc de faire valoir les droits d’un monisme de l’esprit comme solution aux difficultés du dualisme corps-esprit. En troisième lieu, Denis Courville se penche sur la distinction dans le cadre de la phénoménologie husserlienne, telle que développée dans les Méditations cartésiennes. Ce faisant, il fait ressortir une tension entre les subjectivités transcendantale et charnelle, entre un point de vue opérant la distinction corps-esprit en se concentrant sur une conscience désincarnée et un autre où l’ego se présente avant tout comme corps-chair. L’ambiguïté du corps, à la fois objet et chair, si elle ne rend pas la réponse aisée, offrirait néanmoins une perspective différente pour aborder la question posée. En quatrième lieu, Gabriel Bergevin-Estable nous propose une perspective issue de la Chine antique, alors qu’il met en dialogue les idées-forces du texte fondateur de l’école daoïste, le ZhuangZi, avec les conceptions occidentales usuelles du corps et de l’esprit ; et ce, afin de dégager, dans les disciplines théorétiques et pratiques, les modalités selon lesquelles peut s’appliquer ou non la distinction corps-esprit. S’inspirant donc des enseignements du ZhuangZi, l’auteur cherche à montrer l’inéluctabilité de cette distinction pour les sciences noétiques contemporaines qui, pour celui-ci, voudraient bien faire abstraction de l’esprit pour ne conserver que le corps.
DOMINIC CLICHE
JULIEN DELANGIE
Table des matières
Dossier : La distinction corps-esprit est-elle encore valable aujourd’hui?
La distinction corps-âme est-elle encore valable aujourd’hui ? Une critique du dualisme cartésien
LOUIS-PHILIPPE DEMARS
Éloge du tiers toujours exclu: reconsidérer le monisme de l’esprit
RAPHAËL SIMARD
L’ambiguïté du corps chez Husserl : entre une égologie
désincarnée et une phénoménologie de la chair
DENIS COURVILLE
Le Corps et l’Esprit : une épistémologie contrastée au ZhuangZi
GABRIEL BERGEVIN-ESTABLE
Commentaires
Le prince et le génie : la vertu comme adéquation avec soi
THOMAS OUELLET-SAINT-PIERRE
La genèse du républicanisme moderne et la Constitution de 1787
FRANÇOIS CÔTÉ-VAILLANCOURT
Préjugé, autorité et tradition chez Hans-Georg Gadamer dans Vérité et méthode
ALPHEE CLAY SOREL MPASSI
Albert Camus, au-delà du nihilisme
KATERI LÉTOURNEAU
Réplique
Kafka ou l’Enfer, du point de vue de la rédemption : réplique aux Héritiers déshérités
JULIEN DELANGIE
lundi 6 juillet 2009
Les Stoïciens - Ordre du cosmos et liberté spirituelle, parcours et anthologie
Dominique Bourdin
Paru le : 26/06/2009
Editeur : Bréal
Collection : La philothèque
Les stoïciens, cinq cent ans de philsophie/Parcours stoïciens/Textes choisis.
Parcours stoïciens - L'ancien stoïcisme : hymne à Zeus/L'ancien stoïcisme : Zénon, Cléanthe et Chrysippe/L'ancien stoïcisme : la logique stoïcienne/L'ancien stoïsme : la physique stoïcienne/Cicéron stoïcien? /Sénèque/Epictète/MarcAurèle/L'appropriation de soi et la vie politique/Dieu, le temps, la providence/Du bon usage des représentations à la liberté du sage/Devenirs et portée du stoïcisme/Le stoïcisme, une philosophie intempestive ?
Textes choisis - L'ancien stoïcisme/La logique et la morale/
La physique/Cicéron/Sénèque/Epictète : les Entretiens
Epictète : le Manuel
Marc Aurèle.
Paru le : 26/06/2009
Editeur : Bréal
Collection : La philothèque
Les stoïciens, cinq cent ans de philsophie/Parcours stoïciens/Textes choisis.
Parcours stoïciens - L'ancien stoïcisme : hymne à Zeus/L'ancien stoïcisme : Zénon, Cléanthe et Chrysippe/L'ancien stoïcisme : la logique stoïcienne/L'ancien stoïsme : la physique stoïcienne/Cicéron stoïcien? /Sénèque/Epictète/MarcAurèle/L'appropriation de soi et la vie politique/Dieu, le temps, la providence/Du bon usage des représentations à la liberté du sage/Devenirs et portée du stoïcisme/Le stoïcisme, une philosophie intempestive ?
Textes choisis - L'ancien stoïcisme/La logique et la morale/
La physique/Cicéron/Sénèque/Epictète : les Entretiens
Epictète : le Manuel
Marc Aurèle.
mercredi 1 juillet 2009
Philosophie, n° 102
Les êtres sociaux : processus et virtualité
Pierre Livet et Frédéric Nef
Parution : 10 juin 2009
Editeur : Hermann, Paris
Collection : Philosophie
Construction sociale de la réalité ou construction de la réalité sociale, l'ontologie post-moderne de la société se veut dans un rapport étroit aux thèmes de la construction. Les thèmes constructionnistes profitent d'une sorte d'évidence, et les travaux de I. Hacking, J. Searle, V. Descombes ou B. Smith n'ont pas bénéficié de toute l'attention qu'ils méritent de la part de ceux qui ont affaire au social.
Cet ouvrage fait le point, de manière critique, sur le constructionnisme, tout en proposant une ontologie sociale inédite, à destination de ceux qui ont affaire au social, sociologues, psycho-sociologues, économistes... en même temps qu'à destination des philosophes intéressés par le renouveau de l'ontologie. Cette ontologie sociale prend une forme dynamique de processus singuliers et propose de véritables règles de construction qui n'entament pas la conviction réaliste des auteurs.
Parution : 10 juin 2009
Editeur : Hermann, Paris
Collection : Philosophie
Construction sociale de la réalité ou construction de la réalité sociale, l'ontologie post-moderne de la société se veut dans un rapport étroit aux thèmes de la construction. Les thèmes constructionnistes profitent d'une sorte d'évidence, et les travaux de I. Hacking, J. Searle, V. Descombes ou B. Smith n'ont pas bénéficié de toute l'attention qu'ils méritent de la part de ceux qui ont affaire au social.
Cet ouvrage fait le point, de manière critique, sur le constructionnisme, tout en proposant une ontologie sociale inédite, à destination de ceux qui ont affaire au social, sociologues, psycho-sociologues, économistes... en même temps qu'à destination des philosophes intéressés par le renouveau de l'ontologie. Cette ontologie sociale prend une forme dynamique de processus singuliers et propose de véritables règles de construction qui n'entament pas la conviction réaliste des auteurs.
Nature, histoire, Dieu
Xavier Zubiri
Parutio : 15 juin 2009
Editeur : L'Harmattan, Paris
Collection : Ouverture philosophique
Naturaleza, Historia, Dios de Xavier Zubiri (1898-1983), désormais en français, fut publié pour la première fois en 1944. Il réunit une série d'études couvrant la période 1932-1944, réparties autour de trois grands thèmes : réalité, science et philosophie - la philosophie dans son histoire - nature, histoire, Dieu (d'où le titre).
Ces études correspondent à une époque de la vie intellectuelle de l'auteur, dont la réflexion philosophique présente une inspiration commune : la philosophie des choses, marquée par la phénoménologie. La phénoménologie avait représenté pour Zubiri le «grand retournement du psychique vers les choses elles-mêmes», la «libération de la philosophie de l'esclavage de la psychologie ou de la science». Bien que son influence ait été forte, la réflexion personnelle de l'auteur prit, à l'intérieur de cette inspiration, une tournure particulière. Pour la phénoménologie, les choses étaient le corrélat objectif et idéal de la conscience. Pour Zubiri, les choses ne sont pas simplement des objectivités, mais des choses dotées d'une structure entitative propre. Cette investigation sur les choses, qui s'appelait à l'époque indifféremment ontologie ou métaphysique, va donc suivre un autre chemin : construire une logique de la réalité où l'être, à la différence de Heidegger, est fondé sur la Réalité. Ses idées acquièrent ainsi un développement qui va en-deçà de toute de toute ontologie, et déboucheront plus tard sur une nouvelle métaphysique, exposée magistralement dans le Traité de l'essence (1962), la Structure dynamique de la réalité (1968 ; 1989), et la trilogie : Intelligence sentante (1980), Intelligence et Logos (1982), Intelligence et Raison (1989). Tous ces ouvrages sont désormais disponibles en français chez L'Harmattan.
Ce livre est toutefois essentiel pour comprendre la genèse de la philosophie de Xavier Zubiri.
Parutio : 15 juin 2009
Editeur : L'Harmattan, Paris
Collection : Ouverture philosophique
Naturaleza, Historia, Dios de Xavier Zubiri (1898-1983), désormais en français, fut publié pour la première fois en 1944. Il réunit une série d'études couvrant la période 1932-1944, réparties autour de trois grands thèmes : réalité, science et philosophie - la philosophie dans son histoire - nature, histoire, Dieu (d'où le titre).
Ces études correspondent à une époque de la vie intellectuelle de l'auteur, dont la réflexion philosophique présente une inspiration commune : la philosophie des choses, marquée par la phénoménologie. La phénoménologie avait représenté pour Zubiri le «grand retournement du psychique vers les choses elles-mêmes», la «libération de la philosophie de l'esclavage de la psychologie ou de la science». Bien que son influence ait été forte, la réflexion personnelle de l'auteur prit, à l'intérieur de cette inspiration, une tournure particulière. Pour la phénoménologie, les choses étaient le corrélat objectif et idéal de la conscience. Pour Zubiri, les choses ne sont pas simplement des objectivités, mais des choses dotées d'une structure entitative propre. Cette investigation sur les choses, qui s'appelait à l'époque indifféremment ontologie ou métaphysique, va donc suivre un autre chemin : construire une logique de la réalité où l'être, à la différence de Heidegger, est fondé sur la Réalité. Ses idées acquièrent ainsi un développement qui va en-deçà de toute de toute ontologie, et déboucheront plus tard sur une nouvelle métaphysique, exposée magistralement dans le Traité de l'essence (1962), la Structure dynamique de la réalité (1968 ; 1989), et la trilogie : Intelligence sentante (1980), Intelligence et Logos (1982), Intelligence et Raison (1989). Tous ces ouvrages sont désormais disponibles en français chez L'Harmattan.
Ce livre est toutefois essentiel pour comprendre la genèse de la philosophie de Xavier Zubiri.
Proudhon : un socialisme libertaire
Edouard Jourdain
Parution : 18 juin 2009
Editeur : Michalon, Paris
Collection : Le bien commun
« Qu'est-ce que la propriété ? C'est le vol ! », « Dieu, c'est le mal ».
On ne retient le plus souvent de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) que ces formules provocatrices, dont l'écho n'a d'égal que leur incompréhension.
Il a été taxé de petit-bourgeois, de communiste, ou de réactionnaire par ses adversaires de tous bords. Sa pensée mérite pourtant d'être redécouverte, car sa critique radicale des institutions sociales ouvre sur une pensée du droit très originale.
Proudhon n'envisage jamais la justice comme une simple idée abstraite : elle constitue avant tout une force en prise avec l'histoire. En critiquant la Loi pervertie par l'Etat, la religion ou la propriété, il entend redonner toute sa crédibilité et toute sa puissance au droit afin qu'il se rapproche au mieux de la Justice. « Pour qu'il y ait une société entre des créatures raisonnables, il faut qu'il y ait engrenage réciproque : ce qui ne peut se faire qu'à l'aide d'un autre principe, le principe mutuelliste du droit. »
L'anarchie prônée par Proudhon est une philosophie du droit.
Parution : 18 juin 2009
Editeur : Michalon, Paris
Collection : Le bien commun
« Qu'est-ce que la propriété ? C'est le vol ! », « Dieu, c'est le mal ».
On ne retient le plus souvent de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) que ces formules provocatrices, dont l'écho n'a d'égal que leur incompréhension.
Il a été taxé de petit-bourgeois, de communiste, ou de réactionnaire par ses adversaires de tous bords. Sa pensée mérite pourtant d'être redécouverte, car sa critique radicale des institutions sociales ouvre sur une pensée du droit très originale.
Proudhon n'envisage jamais la justice comme une simple idée abstraite : elle constitue avant tout une force en prise avec l'histoire. En critiquant la Loi pervertie par l'Etat, la religion ou la propriété, il entend redonner toute sa crédibilité et toute sa puissance au droit afin qu'il se rapproche au mieux de la Justice. « Pour qu'il y ait une société entre des créatures raisonnables, il faut qu'il y ait engrenage réciproque : ce qui ne peut se faire qu'à l'aide d'un autre principe, le principe mutuelliste du droit. »
L'anarchie prônée par Proudhon est une philosophie du droit.
L'argent
Mathieu Meyrignac
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : La bibliothèque
Prix : 6,20 €
Derrière l'argent, ce terme aussi froid que technique, se déploient des rapports au monde variés dont la littérature rend compte.
L'Harpagon de Molière est l'homme qui retient son existence, la vie des autres, sa cagnotte sans pouvoir s'ouvrir au monde ; autour de la Banque Universelle inventée par Zola se cristallisent les attitudes les plus contrastées vis-à-vis de l'argent, depuis la fascination respectueuse jusqu'à la crainte de tout perdre. C'est Simmel, le philosophe du tournant du XXe siècle qui interroge le réel et cherche à théoriser, au-delà de l'économie, la présence de l'argent dans les sociétés industrielles.
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : La bibliothèque
Prix : 6,20 €
Derrière l'argent, ce terme aussi froid que technique, se déploient des rapports au monde variés dont la littérature rend compte.
L'Harpagon de Molière est l'homme qui retient son existence, la vie des autres, sa cagnotte sans pouvoir s'ouvrir au monde ; autour de la Banque Universelle inventée par Zola se cristallisent les attitudes les plus contrastées vis-à-vis de l'argent, depuis la fascination respectueuse jusqu'à la crainte de tout perdre. C'est Simmel, le philosophe du tournant du XXe siècle qui interroge le réel et cherche à théoriser, au-delà de l'économie, la présence de l'argent dans les sociétés industrielles.
L'articulation des raisons - Introduction à l'inférentialisme
Robert B. Brandom
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 30 €
Robert Brandom (1950- ), qui enseigne à l'université de Pittsburgh, est l'un des plus importants philosophes américains contemporains.
Elève de Wilfrid Sellars et de Richard Rorty, il est l'auteur d'une oeuvre originale qui s'inspire à la fois de la tradition analytique de la philosophie du langage et de la logique, ainsi que de la tradition kantienne et post-kantienne de la philosophie allemande, et qui, en même temps, cherche à renouveler la philosophie pragmatiste américaine. L'originalité de Brandom tient au fait qu'il est capable de dialoguer à la fois avec l'école classique de philosophie analytique et avec le mouvement contemporain qui vise à intégrer les apports de la philosophie du langage à la tradition " continentale ", via les oeuvres de K.
O. Apel ou de J. Habermas. Brandom reprend aussi certains thèmes classiques du pragmatisme, dans une tradition sans doute plus proche de celle de Dewey et de Mead que de celle de Peirce ou de James. Comme il s'est, en outre, recommandé de Hegel et propose une intéressante relecture de la grande tradition idéaliste allemande en philosophie, on mesurera toute son originalité. Quoi qu'on pense de ces tentatives d'intégration des traditions multiples de la philosophie contemporaine, Brandom a proposé ainsi une plate-forme d'une grande richesse pour la discussion, que les diverses parties ont plutôt intérêt à considérer qu'à ignorer.
L'Articulation des raisons est un recueil d'essais qui constitue la meilleure introduction possible à l'oeuvre de Brandom. Il y expose sa conception inférentialiste du sens des mots et des concepts, sa théorie des normes et du raisonnement pratique, sa théorie de la connaissance, sa théorie sociale de la représentation, et sa conception normative de la rationalité. On appréciera par-dessus tout le fait que, tout en mettant ses travaux sous l'invocation de la philosophie allemande, Brandom est un philosophe essentiellement américain, au moins au sens suivant : il prend le risque d'avoir tort.
Au lecteur, s'il veut relever le gant, de juger et de se faire philosophe, en articulant ses raisons, quitte à devoir en rabattre quant à ses prétentions.
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 30 €
Robert Brandom (1950- ), qui enseigne à l'université de Pittsburgh, est l'un des plus importants philosophes américains contemporains.
Elève de Wilfrid Sellars et de Richard Rorty, il est l'auteur d'une oeuvre originale qui s'inspire à la fois de la tradition analytique de la philosophie du langage et de la logique, ainsi que de la tradition kantienne et post-kantienne de la philosophie allemande, et qui, en même temps, cherche à renouveler la philosophie pragmatiste américaine. L'originalité de Brandom tient au fait qu'il est capable de dialoguer à la fois avec l'école classique de philosophie analytique et avec le mouvement contemporain qui vise à intégrer les apports de la philosophie du langage à la tradition " continentale ", via les oeuvres de K.
O. Apel ou de J. Habermas. Brandom reprend aussi certains thèmes classiques du pragmatisme, dans une tradition sans doute plus proche de celle de Dewey et de Mead que de celle de Peirce ou de James. Comme il s'est, en outre, recommandé de Hegel et propose une intéressante relecture de la grande tradition idéaliste allemande en philosophie, on mesurera toute son originalité. Quoi qu'on pense de ces tentatives d'intégration des traditions multiples de la philosophie contemporaine, Brandom a proposé ainsi une plate-forme d'une grande richesse pour la discussion, que les diverses parties ont plutôt intérêt à considérer qu'à ignorer.
L'Articulation des raisons est un recueil d'essais qui constitue la meilleure introduction possible à l'oeuvre de Brandom. Il y expose sa conception inférentialiste du sens des mots et des concepts, sa théorie des normes et du raisonnement pratique, sa théorie de la connaissance, sa théorie sociale de la représentation, et sa conception normative de la rationalité. On appréciera par-dessus tout le fait que, tout en mettant ses travaux sous l'invocation de la philosophie allemande, Brandom est un philosophe essentiellement américain, au moins au sens suivant : il prend le risque d'avoir tort.
Au lecteur, s'il veut relever le gant, de juger et de se faire philosophe, en articulant ses raisons, quitte à devoir en rabattre quant à ses prétentions.
Au coeur de la philosophie de saint Thomas d'Aquin
Léon Elders
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Parole et Silence
Prix : 31 €
Les écoles qui, dans un passé récent, avaient la haute main dans le domaine philosophique, ont désormais perdu du terrain et, face aux nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés, la pensée de saint Thomas jouit d'une grande actualité.
Partout dans le monde, on peut voir un intérêt croissant pour l'étude de sa pensée. Toutefois, sur plusieurs points importants, les présentations qu'on fait de sa philosophie sont divergentes. En suivant au plus près les textes eux-mêmes, l'auteur de cet ouvrage se penche sur plusieurs de ces questions en débat : les rapports avec le platonisme, l'entrée en métaphysique et l'organisation de celle-ci, la doctrine de l'être, l'importance des premiers principes, l'analogie, le fondement de la morale, vérité et liberté, l'unité de l'homme.
Ecrites sur une trentaine d'années, ces études pourront aider à faire connaître les enseignements fondamentaux de celui qu'on appelle le Docteur commun.
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Parole et Silence
Prix : 31 €
Les écoles qui, dans un passé récent, avaient la haute main dans le domaine philosophique, ont désormais perdu du terrain et, face aux nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés, la pensée de saint Thomas jouit d'une grande actualité.
Partout dans le monde, on peut voir un intérêt croissant pour l'étude de sa pensée. Toutefois, sur plusieurs points importants, les présentations qu'on fait de sa philosophie sont divergentes. En suivant au plus près les textes eux-mêmes, l'auteur de cet ouvrage se penche sur plusieurs de ces questions en débat : les rapports avec le platonisme, l'entrée en métaphysique et l'organisation de celle-ci, la doctrine de l'être, l'importance des premiers principes, l'analogie, le fondement de la morale, vérité et liberté, l'unité de l'homme.
Ecrites sur une trentaine d'années, ces études pourront aider à faire connaître les enseignements fondamentaux de celui qu'on appelle le Docteur commun.
Les détours du savoir - Expérience de pensée, fiction et réalité
Delphine Bellis et Etienne Brun-Rovet (dir.)
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Nouveau Monde Editions
Collection : CIES-Sorbonne
Prix : 49 €
Par quelles méthodes le scientifique ou l'intellectuel parviennent-ils à connaître la réalité ? Comment arrivent-ils à formuler des lois pour rendre compte du monde ? Cet ouvrage se propose d'étudier certaines procédures de réflexion qui viennent bouleverser la dichotomie classique entre expérience et raisonnement.
En effet, il peut être utile, pour étudier un phénomène, de recourir, par exemple, à une expérience faite par la pensée. Aux limites de la fiction, il existe donc différentes procédures par lesquelles on parvient à la connaissance en passant par des détours. Ces détours ont-ils alors pour seule fonction de se substituer à l'expérience concrète ou jouent-ils un autre rôle ? Visent-ils à construire une forme mentale d'expérimentation sur le réel ou ne doivent-ils pas être validés par l'expérience concrète ? Ce sont ces questions que nous tentons d'élucider, au travers d'analyses menées dans des domaines tels que la géographie, l'économie, la philosophie, la littérature, l'histoire de l'art, le droit ou les sciences de gestion.
Il s'agira d'abord de comprendre les raisons qui peuvent conduire à l'usage de ces raisonnements, notamment quand ils sont préférés à l'expérimentation. Puis seront examinées les relations que ces procédures cognitives entretiennent avec l'expérience concrète, avant que leurs limites soient évaluées dans une approche critique.
Paru le: 25/06/2009
Editeur : Nouveau Monde Editions
Collection : CIES-Sorbonne
Prix : 49 €
Par quelles méthodes le scientifique ou l'intellectuel parviennent-ils à connaître la réalité ? Comment arrivent-ils à formuler des lois pour rendre compte du monde ? Cet ouvrage se propose d'étudier certaines procédures de réflexion qui viennent bouleverser la dichotomie classique entre expérience et raisonnement.
En effet, il peut être utile, pour étudier un phénomène, de recourir, par exemple, à une expérience faite par la pensée. Aux limites de la fiction, il existe donc différentes procédures par lesquelles on parvient à la connaissance en passant par des détours. Ces détours ont-ils alors pour seule fonction de se substituer à l'expérience concrète ou jouent-ils un autre rôle ? Visent-ils à construire une forme mentale d'expérimentation sur le réel ou ne doivent-ils pas être validés par l'expérience concrète ? Ce sont ces questions que nous tentons d'élucider, au travers d'analyses menées dans des domaines tels que la géographie, l'économie, la philosophie, la littérature, l'histoire de l'art, le droit ou les sciences de gestion.
Il s'agira d'abord de comprendre les raisons qui peuvent conduire à l'usage de ces raisonnements, notamment quand ils sont préférés à l'expérimentation. Puis seront examinées les relations que ces procédures cognitives entretiennent avec l'expérience concrète, avant que leurs limites soient évaluées dans une approche critique.