Paru le 09/09/2010 – Editeur : CNRS – Prix : 25 €
La réflexion sur le droit peut-elle saisir son objet comme s’il se déployait dans une sphère autonome, ou bien doit-elle rapporter la logique juridique aux usages politiques qui en sont faits ?
Partant de cette question, Hobbes et le sujet de droit met en lumière la rationalité juridique développée par Hobbes – rarement étudiée comme telle. Le philosophe rompt en effet avec les doctrines classiques de la loi pour penser l’autonomie du droit et le type de normativité qu’il instaure. Faisant de la volonté de l’individu la racine de l’ordre juridique institué, Hobbes construit une théorie inédite de l’obligation et une pensée du contractualisme centrée sur l’affirmation du sujet de droit, cette autre figure de la subjectivité.
Mais cette pensée d’un sujet fondateur de l’ordre politique n’engendre-t-elle pas de nouvelles formes d’assujettissement ? Inscrit dans un système représentatif, jouissant d’une liberté négative plutôt que d’une absence de dépendance, le sujet de droit n’en vient-il pas à consentir à sa propre servitude ? Telles sont les interrogations qui traversent cet ouvrage et orientent une lecture politique de ce moment décisif de la rationalité juridique moderne.
Mais où avez-vous donc trouvé cette présentation, qui ne correspond pas du tout au contenu du livre? N'est-il pas possible de mettre, tout simplement, la 4e de couverture?
RépondreSupprimerJulie Saada
Voilà c'est fait : le texte de 4è de couverture remplace désormais la 1è présentation.
RépondreSupprimercdt