Au lieu de chercher dans les écrits de Nietzsche ce qui a trahi sa vie, l'auteur a cherché ici ce qui dans la vie du philosophe l'a poussé à écrire ce qu'il a écrit… Dans cet essai, il s'agit pour l'auteur du Syndrome de Kierkegaard d'identifier le syndrome de Nietzsche. Or, ce syndrome nietzschéen résiderait dans une singulière juxtaposition entre la quête philosophique de la vérité et la quête romantique de la femme idéale. L'échec sublime de cette quête serait aussi une des causes de la folie de Nietzsche. Cet essai sur Nietzsche s'inscrit dans la continuité d'un précédent essai de Jean-Luc Berlet consacré à Kierkegaard et intitulé Le syndrome de Kierkegaard. L'originalité du présent livre réside dans une mise en perspective de l'oeuvre de Nietzsche à travers son expérience vécue, faisant ainsi un écho inversé à l'oeuvre de Lou Andréas- Salomé,Friedrich Nietzsche à travers ses oeuvres.
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Non seulement il y a échec, mais en plus il n'y a rien de sublime.
RépondreSupprimerQuelques mots sur Nietzsche :
Il naquit à Lützen en 1844, d'une ancienne famille de noblesse polonaise. Il étudia à Bonn, puis à Leipzig, et devint professeur de philologie à l'Université de Bale.
En 1878 sa santé le contraignit à abandonner sa chaire, alors il se mit à écrire ; cela dura jusqu'en 1889. Il ne dormait plus (ce qui indique l'action perturbatrice interne du ferment moteur, le poison organique - voir les ouvrages de sciences de Céline Renooz pour plus de précisions.)
A Turin, en janvier 1889, il subit une terrible crise de folie. Retiré dans son village et soigné par sa mère, il se plaignait en répétant sur un ton monotone : Mutter, ich bin dumm, (Mère, je suis bête). On dirait qu'il avait conscience de sa bestiale dégénérescence.
En somme c'était une grande intelligence, qui fut grandement pervertie.
Les hommes comme Nietzsche ne laissent, dans le monde, qu'une impression : Leur science est néant, leur œuvre on l'oublie, leur haine seule reste.
La science de Nietzsche n'est, du reste, pas à lui ; sa haine seule lui appartient. Il est philologue, il étudie les textes antiques et nous les traduit. C'est un plagiaire des idées lointaines, celles que personne ne réclame, c'est pour cela qu'il est quelquefois étonnant, il nous rend des idées féminines qu'il attribue à l'homme supérieur, le suprahumain.
Il nous rend la femme antique et l'appelle : le Maître, pendant qu'il avilit la femme moderne et la veut esclave. Donc, sa pensée n’y est pas, il prend des mots dans l'œuvre antique qu'il ne sait pas débrouiller du malentendu sexuel. C'est la bête qui s'affuble de la robe blanche de la Prêtresse.
LES IDÉES DE NIETZSCHE SUR LES FEMMES
Ce qui est bien à lui c'est sa jalousie de sexe, sa haine de la femme, voici ce qu'il en dit :
— « Se méprendre sur ce problème fondamental de l'homme et de la femme ; nier leur antagonisme foncier et la nécessité de leur désaccord éternel, parler peut-être de droits égaux, d'éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, c'est le signe typique d'une platitude et d'une trivialité cérébrale sans remède.
L'homme qui possède une vraie profondeur d'esprit, une réelle noblesse d'aspiration, ne peut considérer la femme qu'au point de vue « oriental », comme une possession, une propriété à clore et à enfermer, comme une chose prédestinée à servir. Ainsi fît, avec son instinct supérieur l'Asie, et ainsi firent, à sa suite, les Grecs, ses disciples, et ses héritiers. (Mais il oublie de dire que c'est ainsi que l’Asie et les Grecs tombèrent dans la décadence et l’oubli.)
— « Toute femme qui s'annonce comme voulant étudier doit être affligée de quelque déformation corporelle. »
(On a répondu à cela qu'il y a aux Etats-Unis 179 collèges qui confèrent des grades, qui délivrent des diplômes, lesquels comptent 25.000 étudiantes et 2. 300 professeurs parmi lesquels se trouvent seulement 577 hommes. Et toute cette population féminine ne comprend pas une seule femme difforme. - Chiffres en 1897)
— « Que la femme soit en voie de rétrogradation, que, depuis la Révolution française, l’influence morale de l'européenne ait diminué, dans la proportion des droits qu'elle a acquis ; cela peut servir à prouver que le mouvement d'émancipation qui consiste principalement à lui reconnaître le « droit au travail » n'est pas si fort en sa faveur qu'on l'imagine. »
Voici quelques-unes de ses maximes :
— « Tout dans la femme est une énigme, et tout dans la femme est une solution, celle-ci s'appelle enfantement. ».
— « L'homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour la consolation du guerrier : toute autre chose est folle. »
— « Voici le monde accompli : Ainsi pense toute femme lorsque, de tout son cœur, elle obéit. »
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