lundi 4 juillet 2022

Tracés n°40, 2022 : Matières vivantes (Amina Damerdji, Anthony Pecqueux, Matthieu Renault (dir.))

 ENS Lyon Editions - Avril 2022


Ce numéro de Tracés cherche à promouvoir des démarches scientifiques en sciences sociales qui ont à cœur de rematérialiser leurs objets, de donner vie à une matière trop souvent considérée comme inerte et de réexaminer les rapports entre les mondes humains et non humains, au-delà des dichotomies.
S'appuyant sur les renouveaux tant empiriques que conceptuels portés par le courant dit des « nouveaux matérialismes », ce volume entend les mettre au travail sans craindre de les confronter à d’autres univers théoriques et sans donner congé à des formes plus classiques de matérialisme non réductionniste, en particulier issues de la tradition marxiste.

Sommaire

- Éditorial – Matières vivantes par Amina Damerdji, Anthony Pecqueux et Matthieu Renault

Articles

- Du « faire avec » au « devenir avec » la nature en système maraîcher : l'émergence d'agricultures sympoiétiques – Aurélie Javelle

- Des natures historiques. Renouée avec le matérialisme spéculatif – Par Paul Guillibert

- Sous la menace du corps. Travail, organismes et appréciation de soi dans les plantations industrielles au Cameroun – Guillaume Vadot

- Mutations du mythe de l'ADN, étapes de matérialisation du gène – Sonia Dheur et Sven J. Saupe

Notes

- Nos organes, nous-mêmes ? La relation corps-personne au prisme de la transplantation d'organes – Marie Le Clainche-Piel

- Bactéries alchimistes : de l’agentivité microbienne aux matières vivantes – Julie Beauté

- Note de recherche sur la place du langage dans l’appréhension des matérialités vivantes : comment discuter avec la linguistique ? – James Costa et Noémie Marignier

Traductions

- La théorie du métabolisme chez Marx à l’ère de la crise écologique mondiale – Kohei Saito. Présenté et traduit de l’anglais par Ernest Moret

- Critique de la raison précaire. La vie intellectuelle face à l’obligation de l’extraordinaire – Javier López Alós. Présenté et traduit de l’espagnol par Mathieu Aguilera et Amina Damerdji

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