PU de Rennes - Janvier 2024
À l’heure où le trans-humanisme est à la mode, et où l’idéologie de la compétition bat son plein, il convient de proposer une lecture critique et sociologique de l’histoire de nos conceptions du travail associées à la performance. Pour ce faire, l’ouvrage passe en revue les sources morale, savante et sociopolitique de cette conception du travail. Il montre en quoi cette conception continue de façonner nos représentations contemporaines soumises à toutes sortes de déplacements, de contradictions, de querelles. Par ce cheminement, il nous invite à discuter à partir de sources précises et de premières mains la place et le sens que nous accordons au travail dans nos sociétés actuelles.
Avec le soutien du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF)-FNSP, du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (Lise), du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) du Cnam.
Sommaire
Contexte d'apparition et premières controverses
Sociohistoire de la finition du travail comme performance
Premières controverses
Migration de la définition aux États-Unis et nouveaux représentantsLe déplacement aux États-Unis
Généalogie d'une science de la performance
Diffusion et impact sur les mondes sociaux du travailDes architectes du management
Le marché du « stress » et du « risque »
Réception et impact sur l'épistémologie contemporaine du travail
La lutte épistémologique avec les « sciences du travail humain »
Quelle épistémologie commune pour le travail ?
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