Militant depuis plus de 20 ans pour l’ouverture du Centre
d’archives LGBTQI+ Paris Île-de-France, Sam Bourcier nous propose une philosophie de l’archive vivante, corporelle et collective. « On n’imagine pas tout ce que l’on peut faire avec des archives ! » Tel pourrait être le slogan d’une nouvelle culture de l’archive hyperdémocratique où nous sommes tou* des foyers d’archives et des archivacteur*. En pleine montée des violences en France et ailleurs, ce livre-manifeste très documenté rend tangible l’importance de la rencontre avec les archives. Il prône la propagation de politiques publiques de la mémoire et de luttes contre les discriminations qui reposent sur l’affirmation culturelle. Il révèle le rôle biopolitique et épistémologique du désir d’archive, à rebours de l’hyperarchive extractiviste du capitalisme numérique de contrôle.
Activiste et théoricien queer et transféministe, Sam Bourcier enseigne à l’université de Lille. Il a également enseigné à l’EHESS de Paris, à l’université de New York, de Santa Catarina et de Salvador (Brésil), de Guadalajara (Mexique) et de Concordia (Montréal). En créant le premier collectif queer, Le Zoo, en 1996, il a introduit la théorie queer et la théorie du genre en France (Butler, De Lauretis, Sedgwick, Rubin). Il a traduit Paul B. Preciado, Monique Wittig et Teresa de Lauretis. Il est l’auteur d’une trilogie sur les théories, les cultures et les politiques queer (Queer Zones 1, 2 et 3) et de Comprendre le féminisme, avec Alice Moliner.
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