Paul Virilio
Paru le : 24/04/2009
Editeur : Galilée
Prix : 16 €
Nanomètre, nanoseconde, avec les nanotechnologies c’est la question des nanochronologies qui se pose. Passé, présent ou futur, que reste-t-il des longues durées de l’Histoire générale ou des courtes durées de l’événementielle, devant cette absence de durée de l’instantanéité, sinon l’ébauche d’une histoire « accidentelle » celle-là, et d’une historicité purement automatique ?
Après l’accélération de l’histoire au siècle dernier, c’est donc l’accélération du réel qui s’apprête à remettre en cause, avec les « futurismes », l’ampleur d’une temporalité qui prétendait encore à l’urgence d’une Histoire totale.
Infiniment grand de l’historicité, infiniment petit de l’instantanéité, la question qui s’impose à nous est donc aujourd’hui celle d’une Histoire de l’accident de la temporalité classique ; non seulement celle des durées astronomiques des dégâts du Progrès, des déchets atomiques ou autres, mais encore et surtout, de l’absence de durée de nos diverses activités, et plus encore peut-être, de l’interactivité de relations humaines bientôt synchronisées. À défaut d’une introuvable « Fin de l’histoire », c’est sans doute là le signe de l’extinction prochaine de la chrono-diversité du sensible.
Conséquence directe du futurisme de l’instant réel, si nous ne croyons plus dès à présent au Progrès, l’effort technoscientifique mis sur le temps réel et ses nano-durées, comme par ailleurs dans le domaine du transport, sur la réduction des délais et des distances de l’espace réel, cette « fin de la géographie » débouche sur l’impasse de toute étendue et donc de toute perspective, l’essentiel du soi-disant « Progrès » se situant désormais dans l’intensivité de l’instant propice, au détriment de l’extensivité chronique d’un quelconque devenir.
En fait, avec la mondialisation de l’instantanéité et les nouveaux phénomènes de synchronisation et de simultanéité, si nous n’avons plus le temps d’avoir peur, nous avons l’espace, tout l’espace critique d’une panique « écologique » qui vient de débuter avec l’extinction de la chrono-diversité des rythmes de vie de l’humanité.
mardi 28 avril 2009
Deleuze, Derrida - Du danger de penser
Philippe Sergeant
Paru le : 23/04/2009
Editeur : La Différence
Collection : les essais
Prix : 20 €
Dans Chaque fois unique, la fin du monde, Derrida écrit : " Je continuerai ou recommencerai à lire Gilles Deleuze pour apprendre, et il me faudra errer tout seul dans ce long entretien que nous devions avoir ensemble.
" Cet entretien qui nous manque, se déploie ici, en notes, en marge de deux vies qui maintenant nous font cruellement défaut. Deleuze avait pensé une " différence irréductible à l'opposition dialectique " et Derrida soupçonnait " l'opposition dialectique " comme la " différence irréductible de la pensée ". Était-ce là leur différence ? Avec cet infléchissement complice : leur différence ? L'un partait de Nietzsche, l'autre de Hegel, pour se retrouver peut-être, mais dans quel fleuve, dans quelle lecture et fascination du monde ? Cette confrontation posthume, et cependant textuelle, contextuelle, a été l'occasion, pour l'auteur de cet essai, de rendre hommage à deux grands penseurs qui l'ont émerveillé.
Le danger qu'ils ont pris à penser, voilà la merveille.
Paru le : 23/04/2009
Editeur : La Différence
Collection : les essais
Prix : 20 €
Dans Chaque fois unique, la fin du monde, Derrida écrit : " Je continuerai ou recommencerai à lire Gilles Deleuze pour apprendre, et il me faudra errer tout seul dans ce long entretien que nous devions avoir ensemble.
" Cet entretien qui nous manque, se déploie ici, en notes, en marge de deux vies qui maintenant nous font cruellement défaut. Deleuze avait pensé une " différence irréductible à l'opposition dialectique " et Derrida soupçonnait " l'opposition dialectique " comme la " différence irréductible de la pensée ". Était-ce là leur différence ? Avec cet infléchissement complice : leur différence ? L'un partait de Nietzsche, l'autre de Hegel, pour se retrouver peut-être, mais dans quel fleuve, dans quelle lecture et fascination du monde ? Cette confrontation posthume, et cependant textuelle, contextuelle, a été l'occasion, pour l'auteur de cet essai, de rendre hommage à deux grands penseurs qui l'ont émerveillé.
Le danger qu'ils ont pris à penser, voilà la merveille.
Jacques Derrida, la distance généreuse
Mireille Calle-Gruber
Paru le : 23/04/2009
Editeur : La Différence
Collection : les essais
Prix : 20 €
Les textes de ce volume s'attachent au rapport de la philosophie avec la littérature et les arts, au travail de la langue et des langues, ainsi qu'à la lecture, proposée par Derrida, de certaines grandes ?uvres littéraires, en particulier celles de Ponge, Leiris, Genet, Jabès, ou d'?uvres plastiques, telles celles de Valerio Adami ou de Simon Hantaï.
La philosophie est ainsi conduite à reconsidérer la démarche autobiographique, les liens au judaïsme, la problématique du genre et des différences sexuelles, la question du nom ; autant de lieux où se rejoue sans fin l'exercice de la déconstruction. La « distance généreuse » c'est l'espace entre la pensée et l'écriture qui offre au mouvement de la pensée des ressources inépuisables et à la langue, des voies nouvelles.
Paru le : 23/04/2009
Editeur : La Différence
Collection : les essais
Prix : 20 €
Les textes de ce volume s'attachent au rapport de la philosophie avec la littérature et les arts, au travail de la langue et des langues, ainsi qu'à la lecture, proposée par Derrida, de certaines grandes ?uvres littéraires, en particulier celles de Ponge, Leiris, Genet, Jabès, ou d'?uvres plastiques, telles celles de Valerio Adami ou de Simon Hantaï.
La philosophie est ainsi conduite à reconsidérer la démarche autobiographique, les liens au judaïsme, la problématique du genre et des différences sexuelles, la question du nom ; autant de lieux où se rejoue sans fin l'exercice de la déconstruction. La « distance généreuse » c'est l'espace entre la pensée et l'écriture qui offre au mouvement de la pensée des ressources inépuisables et à la langue, des voies nouvelles.
dimanche 26 avril 2009
Emmanuel Levinas - Le sens de la transcendance, autrement
Francis Guibal
Paru le : 22/04/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophie d'aujourd'hui
Prix : 21 €
Le trajet de pensée d’Emmanuel Levinas se trouve ici ressaisi à la fois dans l’élan de ses avancées et la cohérence de son écriture. L’auteur retrace d’abord le cheminement d’une pensée qui s’élève de l’aventure anthropologique de la temporalité à l’intrigue de responsabilité éthique qui s’y dessine, avant de se risquer à évoquer la signifiance théologique du témoignage prophétique inscrit dans les Écritures bibliques.
Il tente ensuite d’exhiber la logique paradoxale qui sous-tend tout ce parcours : le devenir-philosophe s’y avère inséparable d’un être-juif qui ne se soustrait pas à la pratique du discours argumenté, mais qui le met à l’épreuve d’une rhétorique de l'excès rebelle à toute souveraineté magistrale.
Le sens de la transcendance ne cesse de renaître, toujours autrement, de l’entretien infini qu’inaugure, en nous et entre nous, cette écriture de feu.
Paru le : 22/04/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophie d'aujourd'hui
Prix : 21 €
Le trajet de pensée d’Emmanuel Levinas se trouve ici ressaisi à la fois dans l’élan de ses avancées et la cohérence de son écriture. L’auteur retrace d’abord le cheminement d’une pensée qui s’élève de l’aventure anthropologique de la temporalité à l’intrigue de responsabilité éthique qui s’y dessine, avant de se risquer à évoquer la signifiance théologique du témoignage prophétique inscrit dans les Écritures bibliques.
Il tente ensuite d’exhiber la logique paradoxale qui sous-tend tout ce parcours : le devenir-philosophe s’y avère inséparable d’un être-juif qui ne se soustrait pas à la pratique du discours argumenté, mais qui le met à l’épreuve d’une rhétorique de l'excès rebelle à toute souveraineté magistrale.
Le sens de la transcendance ne cesse de renaître, toujours autrement, de l’entretien infini qu’inaugure, en nous et entre nous, cette écriture de feu.
Le fascisme - Un encombrant retour ?
Michela Marzano
Paru le : 22/04/2009
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Le fascisme historique est mort en 1945.
Définitivement ? Nos démocraties occidentales sont-elles à l'abri de toute tentation autoritaire ? Comment interpréter certaines dérives contemporaines, les politiques sécuritaires, la diabolisation de l'Autre, l'effacement de l'espace public ou encore l'irruption des médias dans nos vies privées ? Bien sûr, nos régimes restent démocratiques. Mais ce qui a rendu possible le fascisme, c'est son idéologie de l'amalgame : un mélange de tradition et de modernité.
N'est-ce pas ce qu'on est en train d'observer ici ou là ? Pourquoi ne pas poser en France, comme nous y invite le débat en Italie, la question de l'actualité du fascisme ?.
Paru le : 22/04/2009
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Le fascisme historique est mort en 1945.
Définitivement ? Nos démocraties occidentales sont-elles à l'abri de toute tentation autoritaire ? Comment interpréter certaines dérives contemporaines, les politiques sécuritaires, la diabolisation de l'Autre, l'effacement de l'espace public ou encore l'irruption des médias dans nos vies privées ? Bien sûr, nos régimes restent démocratiques. Mais ce qui a rendu possible le fascisme, c'est son idéologie de l'amalgame : un mélange de tradition et de modernité.
N'est-ce pas ce qu'on est en train d'observer ici ou là ? Pourquoi ne pas poser en France, comme nous y invite le débat en Italie, la question de l'actualité du fascisme ?.
Test drive - La passion de l'épreuve
Avital Ronell
Paru le : 22/04/2009
Editeur : Stock
Collection : L'Autre Pensée
Prix : 20 €
Avital Ronell, remarquable philosophe américaine dont l'oeuvre commence à être traduite très largement à l'étranger, s'attache ici à comprendre cette étrange passion humaine : le test.
Pourquoi sommes-nous si enclins à nous mettre à l'épreuve, à nous y soumettre, nous et nos proches, dans tous les domaines : à faire de l'épreuve, en somme, une catégorie de l'existence à part entière. Aristote, le premier, a critiqué le basanas (la torture), que les citoyens de la jeune démocratie athénienne exerçaient sur les esclaves pour leur extorquer la vérité. Le rapport entre vérité et épreuve (ou test) s'est poursuivi, dans la pensée chrétienne par l'examen de conscience, puisa été repris par la littérature et la philosophie jusqu'à aujourd'hui avec un succès jamais démenti.
Une fois encore, Avital Ronell nous entraîne dans une fantastique aventure philosophique. Ainsi, Test Drive découvre et analyse une nouvelle facette de notre monde contemporain et fait un diagnostic qui met en question notre compulsion à être ou à nous croire en permanence testés.
Paru le : 22/04/2009
Editeur : Stock
Collection : L'Autre Pensée
Prix : 20 €
Avital Ronell, remarquable philosophe américaine dont l'oeuvre commence à être traduite très largement à l'étranger, s'attache ici à comprendre cette étrange passion humaine : le test.
Pourquoi sommes-nous si enclins à nous mettre à l'épreuve, à nous y soumettre, nous et nos proches, dans tous les domaines : à faire de l'épreuve, en somme, une catégorie de l'existence à part entière. Aristote, le premier, a critiqué le basanas (la torture), que les citoyens de la jeune démocratie athénienne exerçaient sur les esclaves pour leur extorquer la vérité. Le rapport entre vérité et épreuve (ou test) s'est poursuivi, dans la pensée chrétienne par l'examen de conscience, puisa été repris par la littérature et la philosophie jusqu'à aujourd'hui avec un succès jamais démenti.
Une fois encore, Avital Ronell nous entraîne dans une fantastique aventure philosophique. Ainsi, Test Drive découvre et analyse une nouvelle facette de notre monde contemporain et fait un diagnostic qui met en question notre compulsion à être ou à nous croire en permanence testés.
Qu'est ce que la violence ?
Hervé Vautrelle
Paru le : 20/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : Chemins philosophiques
Prix : 7,50 €
Plus que tout autre, le fait violent semble difficile à élucider philosophiquement. Qu’elle apparaisse comme le pur déchaînement irrationnel d’une pulsion destructrice ou l’organisation hiérarchisée d’un pouvoir répressif, la violence apparaît comme le mystère du refus humain de la raison. Pour la comprendre en dissipant les abus de langage, il importe alors de la distinguer de la force, de l’agressivité, du mal. et de l’aliénation. Puis, pour établir si la violence individuelle est si chaotique qu’en apparence, il conviendra de chercher ses mécanismes sous-jacents. Enfin, les systèmes politiques tyranniques posent un problème majeur, celui de la violence de l’Etat, collective et structurée.
Paru le : 20/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : Chemins philosophiques
Prix : 7,50 €
Plus que tout autre, le fait violent semble difficile à élucider philosophiquement. Qu’elle apparaisse comme le pur déchaînement irrationnel d’une pulsion destructrice ou l’organisation hiérarchisée d’un pouvoir répressif, la violence apparaît comme le mystère du refus humain de la raison. Pour la comprendre en dissipant les abus de langage, il importe alors de la distinguer de la force, de l’agressivité, du mal. et de l’aliénation. Puis, pour établir si la violence individuelle est si chaotique qu’en apparence, il conviendra de chercher ses mécanismes sous-jacents. Enfin, les systèmes politiques tyranniques posent un problème majeur, celui de la violence de l’Etat, collective et structurée.
Le concept, le sujet et la science
Pierre Cassou-Noguès et Pascale Gillot (ed.)
Paru le : 20/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 25 €
Le partage entre philosophie du concept et philosophie de la conscience, ou du sujet, a marqué la philosophie en France après-guerre. Il s’élabore peu à peu dans une série de textes de Cavaillès, Canguilhem et Foucault, pour désigner finalement deux tendances pérennes de la philosophie en France.
L’ouvrage entend interroger l’élaboration, la portée et le sens de ce partage. Comment s’est-il construit et quelle en est la signification exacte pour Cavaillès, Canguilhem et Foucault? Peut-on lui accorder une réalité historique, c’est-à-dire peut-on distinguer dans la philosophie en France deux lignes, l’une attachée au concept, l’autre à la conscience? Enfin, ce partage conserve-t-il un sens, et qu’est-ce que se réclamer aujourd’hui du concept ou du sujet?
Ce volume réunit treize contributions de spécialistes français et étrangers, visant à répondre à ces questions et, par là, à donner un panorama de l’histoire de la philosophie en France au XXe siècle.
Ont contribué à ce volume : P. Cassou-Noguès, P. Domenech-Oneto, L. Fedi, F. Fruteau de Laclos, P. Gillot, X. Guchet, L. Lawlor, G. Le Blanc, P. Macherey, T. Roque, Ph. Sabot, J.-M. Salanskis, D. Thouard et F. Worms
Paru le : 20/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 25 €
Le partage entre philosophie du concept et philosophie de la conscience, ou du sujet, a marqué la philosophie en France après-guerre. Il s’élabore peu à peu dans une série de textes de Cavaillès, Canguilhem et Foucault, pour désigner finalement deux tendances pérennes de la philosophie en France.
L’ouvrage entend interroger l’élaboration, la portée et le sens de ce partage. Comment s’est-il construit et quelle en est la signification exacte pour Cavaillès, Canguilhem et Foucault? Peut-on lui accorder une réalité historique, c’est-à-dire peut-on distinguer dans la philosophie en France deux lignes, l’une attachée au concept, l’autre à la conscience? Enfin, ce partage conserve-t-il un sens, et qu’est-ce que se réclamer aujourd’hui du concept ou du sujet?
Ce volume réunit treize contributions de spécialistes français et étrangers, visant à répondre à ces questions et, par là, à donner un panorama de l’histoire de la philosophie en France au XXe siècle.
Ont contribué à ce volume : P. Cassou-Noguès, P. Domenech-Oneto, L. Fedi, F. Fruteau de Laclos, P. Gillot, X. Guchet, L. Lawlor, G. Le Blanc, P. Macherey, T. Roque, Ph. Sabot, J.-M. Salanskis, D. Thouard et F. Worms
Qu'est-ce que la nécessité ?
Jean-Pascal Anfray
Paru le : 18/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : Chemins philosophiques
Prix : 7,50 €
Qu'est-ce que la nécessité ? Quelles sont les formes de nécessité ? Peut-on se passer des notions modales ? La nécessité est-elle dans les choses ou provient-elle de l'esprit ? Comment connaissons-nous les vérités nécessaires ?.
Paru le : 18/04/2009
Editeur : Vrin
Collection : Chemins philosophiques
Prix : 7,50 €
Qu'est-ce que la nécessité ? Quelles sont les formes de nécessité ? Peut-on se passer des notions modales ? La nécessité est-elle dans les choses ou provient-elle de l'esprit ? Comment connaissons-nous les vérités nécessaires ?.
jeudi 23 avril 2009
Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien - Petite histoire de la philosophie en 32 citations
Mathias Leboeuf
Paru le: 23/04/2009
Editeur : Tallandier
Prix : 5 €
« Deviens qui tu es. » 1
« Je pense, donc je suis. » 2
« Tout ce que je sais , c’est que je ne sais rien . »3
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. » 4
« L’homme est un loup pour l’homme. » 5
« Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » 6…
1. Friedrich Nietzsche 2. René Descartes 3. Socrate 4. Héraclite 5. Thomas Hobbes 6. Ludwig Wittgenstein
...
D’Héraclite à Deleuze, en passant par Aristote, Hegel ou Marx ce petit livre relève le pari de raconter trois millénaires de sagesse en 32 citations. Un outil simple et décomplexant pour détricoter le jargon philosophique en apprenant à penser.
Paru le: 23/04/2009
Editeur : Tallandier
Prix : 5 €
« Deviens qui tu es. » 1
« Je pense, donc je suis. » 2
« Tout ce que je sais , c’est que je ne sais rien . »3
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. » 4
« L’homme est un loup pour l’homme. » 5
« Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » 6…
1. Friedrich Nietzsche 2. René Descartes 3. Socrate 4. Héraclite 5. Thomas Hobbes 6. Ludwig Wittgenstein
...
D’Héraclite à Deleuze, en passant par Aristote, Hegel ou Marx ce petit livre relève le pari de raconter trois millénaires de sagesse en 32 citations. Un outil simple et décomplexant pour détricoter le jargon philosophique en apprenant à penser.
mercredi 22 avril 2009
Derrida d'ici, Derrida de là
Derrida d'ici, Derrida de là
Paru le: 16/04/2009
Editeur : Galilée
Collection : la philosophie en effet
Prix : 38 €
« Commençons par une ellipse – celle qui, finalement, scelle à bien des égards cet ouvrage. Il s’agit en effet de reconnaître (en un simulacre de début que nous rédigeons à la fin) ce qui (et celui qui) déjà nous manque. En dépit du performatif qu’ils impliquent si lourdement, les actes (actum, de agere « faire ») d’un colloque ne peuvent jamais re-dire ou re-présenter le vivant, la vivacité ou le vécu des paroles livrées et échangées après (ou pendant) chaque intervention (ou presque). Malgré tous nos vœux, le passage au scripturaire ne peut restituer le parler-ensemble de la parole, son parler-en-même-temps, son parler-à-contretemps, sans parler des non-dits, des oublis, ou des paroles perdues. Publier un tel volume consacré à l’écriture et à l’enseignement de Jacques Derrida après la mort de celui-ci nous rappelle (si cela était nécessaire) non seulement combien sa participation en tant que répondant aux conférenciers fut généreuse et riche (sa capacité si singulière de rendre la parole) mais aussi combien l’absence de cette voix nous accompagne maintenant. Ces actes tentent de dire notre désir de mettre à notre portée, à portée de main, cette parole qui fut la sienne. Malgré le manque, et en raison du manque, il nous faut la rapporter, pour demain.
Que ce colloque en 2003, le premier colloque consacré à Jacques Derrida en France dans une université française, ait eu "lieu" dans un département d’anglais (chose a priori surprenante) n’avait pourtant rien de fortuit, ce dont témoigne le volume en plusieurs endroits ; il suffit, pour s’en convaincre, de lire le programme du colloque (reproduit à la fin du présent texte) et les interventions, par exemple, de Derek Attridge et Jean-Michel Rabaté, en forme de dialogue, sur les multiples lieux et non-lieux de la déconstruction, ou celle de Philippe Romanski sur la nécessaire déconstruction, précisément, de toute notion de lieu privilégié, de "rassemblement" et de "communauté". Il est édifiant de lire, à cet égard, le propos d’Evelyne Grossman sur le tenir à part et l’appartenance ou celui de Thomas Dutoit sur l’angularité de l’anglais. L’on consultera, de même, avec attention, l’intervention de Daniel Katz sur l’enseignement de la langue étrangère comme lieu idéal de l’étude de la traductibilité au sens derridien de ce terme. Comme par métonymie, la conférence de Catherine Bernard en dit long sur la manière dont l’anglais, en tant que discipline, s’est avéré être, en France et ailleurs, institutionnellement et structurellement, un lieu particulièrement ouvert à la transversalité, à l’expérience du trans- et à la multiplication de ces intervalles dans lesquels s’est toujours mû le travail de Derrida. Ce dernier fut non seulement le premier à remarquer ces phénomènes, mais il fut aussi celui qui, très tôt, souligna le rôle stratégique de l’anglais et donc des anglicistes, en raison de l’importance relative de cette discipline (nombre de postes notamment par rapport à d’autres disciplines, voire d’autres langues) dans l’Université (française, européenne, etc.), mais également eu égard à l’hégémonie de modèles anglo-américains. Il était déjà question de responsabilité vis-à-vis du pouvoir dont est investi l’anglais, et, notamment ou surtout, de cette responsabilité, incombant aux anglicistes, à savoir de déconstruire l’idée, si répandue, de la langue et de l’anglais comme outil de communication relevant de la simple compétence "technique".
Lorsque nous lui avons présenté l’idée du colloque, Jacques Derrida nous a surpris en disant "je viendrais bien". Nous n’avions même pas osé, dans un premier temps, lui demander de venir. C’est dire, son envie spontanée, et spontanément formulée, d’être partie prenante de ces multiples projets collectifs qui prenaient le pari de travailler avec (et à partir de) son écriture et de son enseignement. Dans ce même esprit, il accepta, afin de clôturer le colloque, l’idée d’une table ronde avec Hélène Cixous sur les questions que nous proposions de débattre (l’Université, l’enseignement, la lecture, la langue, l’enfance, la différence sexuelle). Nous publions ici la transcription autorisée et non remaniée de cet échange. Avec l’accord de Jacques Derrida, nous publions ici aussi deux textes de lui, qui paraissent ici pour la première fois en français : l’essai "Some Statements and Truisms about Neologisms, Newisms, Postisms, Parasitisms, and Other Small Seisms" (dont Jacques Derrida souhaitait maintenir le titre anglais) et l’entretien "Cette étrange institution qu'on appelle la littérature. Un entretien avec Jacques Derrida". Ces deux textes furent rédigés et publiés naguère en anglais en vue d’un contexte nord-américain. »
Th. D., Ph. R.
Paru le: 16/04/2009
Editeur : Galilée
Collection : la philosophie en effet
Prix : 38 €
« Commençons par une ellipse – celle qui, finalement, scelle à bien des égards cet ouvrage. Il s’agit en effet de reconnaître (en un simulacre de début que nous rédigeons à la fin) ce qui (et celui qui) déjà nous manque. En dépit du performatif qu’ils impliquent si lourdement, les actes (actum, de agere « faire ») d’un colloque ne peuvent jamais re-dire ou re-présenter le vivant, la vivacité ou le vécu des paroles livrées et échangées après (ou pendant) chaque intervention (ou presque). Malgré tous nos vœux, le passage au scripturaire ne peut restituer le parler-ensemble de la parole, son parler-en-même-temps, son parler-à-contretemps, sans parler des non-dits, des oublis, ou des paroles perdues. Publier un tel volume consacré à l’écriture et à l’enseignement de Jacques Derrida après la mort de celui-ci nous rappelle (si cela était nécessaire) non seulement combien sa participation en tant que répondant aux conférenciers fut généreuse et riche (sa capacité si singulière de rendre la parole) mais aussi combien l’absence de cette voix nous accompagne maintenant. Ces actes tentent de dire notre désir de mettre à notre portée, à portée de main, cette parole qui fut la sienne. Malgré le manque, et en raison du manque, il nous faut la rapporter, pour demain.
Que ce colloque en 2003, le premier colloque consacré à Jacques Derrida en France dans une université française, ait eu "lieu" dans un département d’anglais (chose a priori surprenante) n’avait pourtant rien de fortuit, ce dont témoigne le volume en plusieurs endroits ; il suffit, pour s’en convaincre, de lire le programme du colloque (reproduit à la fin du présent texte) et les interventions, par exemple, de Derek Attridge et Jean-Michel Rabaté, en forme de dialogue, sur les multiples lieux et non-lieux de la déconstruction, ou celle de Philippe Romanski sur la nécessaire déconstruction, précisément, de toute notion de lieu privilégié, de "rassemblement" et de "communauté". Il est édifiant de lire, à cet égard, le propos d’Evelyne Grossman sur le tenir à part et l’appartenance ou celui de Thomas Dutoit sur l’angularité de l’anglais. L’on consultera, de même, avec attention, l’intervention de Daniel Katz sur l’enseignement de la langue étrangère comme lieu idéal de l’étude de la traductibilité au sens derridien de ce terme. Comme par métonymie, la conférence de Catherine Bernard en dit long sur la manière dont l’anglais, en tant que discipline, s’est avéré être, en France et ailleurs, institutionnellement et structurellement, un lieu particulièrement ouvert à la transversalité, à l’expérience du trans- et à la multiplication de ces intervalles dans lesquels s’est toujours mû le travail de Derrida. Ce dernier fut non seulement le premier à remarquer ces phénomènes, mais il fut aussi celui qui, très tôt, souligna le rôle stratégique de l’anglais et donc des anglicistes, en raison de l’importance relative de cette discipline (nombre de postes notamment par rapport à d’autres disciplines, voire d’autres langues) dans l’Université (française, européenne, etc.), mais également eu égard à l’hégémonie de modèles anglo-américains. Il était déjà question de responsabilité vis-à-vis du pouvoir dont est investi l’anglais, et, notamment ou surtout, de cette responsabilité, incombant aux anglicistes, à savoir de déconstruire l’idée, si répandue, de la langue et de l’anglais comme outil de communication relevant de la simple compétence "technique".
Lorsque nous lui avons présenté l’idée du colloque, Jacques Derrida nous a surpris en disant "je viendrais bien". Nous n’avions même pas osé, dans un premier temps, lui demander de venir. C’est dire, son envie spontanée, et spontanément formulée, d’être partie prenante de ces multiples projets collectifs qui prenaient le pari de travailler avec (et à partir de) son écriture et de son enseignement. Dans ce même esprit, il accepta, afin de clôturer le colloque, l’idée d’une table ronde avec Hélène Cixous sur les questions que nous proposions de débattre (l’Université, l’enseignement, la lecture, la langue, l’enfance, la différence sexuelle). Nous publions ici la transcription autorisée et non remaniée de cet échange. Avec l’accord de Jacques Derrida, nous publions ici aussi deux textes de lui, qui paraissent ici pour la première fois en français : l’essai "Some Statements and Truisms about Neologisms, Newisms, Postisms, Parasitisms, and Other Small Seisms" (dont Jacques Derrida souhaitait maintenir le titre anglais) et l’entretien "Cette étrange institution qu'on appelle la littérature. Un entretien avec Jacques Derrida". Ces deux textes furent rédigés et publiés naguère en anglais en vue d’un contexte nord-américain. »
Th. D., Ph. R.
Etes-vous libre ? - Le problème du déterminisme
Ted Honderich
Paru le: 16/04/2009
Editeur : Syllepse
Prix : 19 €
Sommes-nous libres ? Sommes-nous déterminés à faire les choix que nous faisons, à agir comme nous agissons ? Une grande partie de la philosophe occidentale s’est employée à défendre la thèse du libre arbitre – offrant ainsi à l’Homme la croyance rassurante d’une maîtrise de son destin. Cependant, un autre courant de pensée (Hobbes, Spinoza, pour ne citer qu’eux) a fait valoir que l’Homme ne saurait se placer hors de la nécessité qui régit l’univers. Sauf à excepter l’Homme de la nature et de ses lois, on voit mal comment il pourrait ne pas en dépendre. Pour le philosophe Ted Honderich, comme pour ses illustres prédécesseurs, le déterminisme – qui n’est ni le fatalisme, ni la prédétermination, au sens théologique – apparaît comme une thèse raisonnable. Ted Honderich renouvelle les arguments en faveur du déterminisme en s’appuyant sur les savoirs de notre temps, principalement les neurosciences.
Cependant, si la raison nous oriente vers le déterminisme, cette thèse ne continue-t-elle pas à nous effrayer ? Le déterminisme a toujours été dépeint par les partisans du libre arbitre comme une prison de l’âme. à cela, Ted Honderich répond d’une part que le coût ontologique du libre arbitre est exorbitant, d’autre part que, contrairement aux apparences, l’humanisme n’est pas du côté que l’on croit : la fiction morale du libre arbitre ne garantit pas les conditions d’une société juste. Dans un chapitre consacré à la théorie de la justification des peines, Ted Honderich propose une remise en cause radicale de notre rapport au crime, sous l’éclairage du déterminisme. Si l’on ne considère pas que les individus ont une souveraineté totale sur leurs décisions, alors une bonne partie de la justification sociale actuelle du système pénal cesse de valoir.
En dépit d’un socle théorique aussi probant, Ted Honderich n’en reconnaît pas moins notre besoin existentiel de liberté, pour penser nos propres actions et certaines modalités de notre rapport aux autres, comme la gratitude. Il propose une version inédite du déterminisme qui fasse justice à notre besoin vital d’agir comme si nous étions libres.
Paru le: 16/04/2009
Editeur : Syllepse
Prix : 19 €
Sommes-nous libres ? Sommes-nous déterminés à faire les choix que nous faisons, à agir comme nous agissons ? Une grande partie de la philosophe occidentale s’est employée à défendre la thèse du libre arbitre – offrant ainsi à l’Homme la croyance rassurante d’une maîtrise de son destin. Cependant, un autre courant de pensée (Hobbes, Spinoza, pour ne citer qu’eux) a fait valoir que l’Homme ne saurait se placer hors de la nécessité qui régit l’univers. Sauf à excepter l’Homme de la nature et de ses lois, on voit mal comment il pourrait ne pas en dépendre. Pour le philosophe Ted Honderich, comme pour ses illustres prédécesseurs, le déterminisme – qui n’est ni le fatalisme, ni la prédétermination, au sens théologique – apparaît comme une thèse raisonnable. Ted Honderich renouvelle les arguments en faveur du déterminisme en s’appuyant sur les savoirs de notre temps, principalement les neurosciences.
Cependant, si la raison nous oriente vers le déterminisme, cette thèse ne continue-t-elle pas à nous effrayer ? Le déterminisme a toujours été dépeint par les partisans du libre arbitre comme une prison de l’âme. à cela, Ted Honderich répond d’une part que le coût ontologique du libre arbitre est exorbitant, d’autre part que, contrairement aux apparences, l’humanisme n’est pas du côté que l’on croit : la fiction morale du libre arbitre ne garantit pas les conditions d’une société juste. Dans un chapitre consacré à la théorie de la justification des peines, Ted Honderich propose une remise en cause radicale de notre rapport au crime, sous l’éclairage du déterminisme. Si l’on ne considère pas que les individus ont une souveraineté totale sur leurs décisions, alors une bonne partie de la justification sociale actuelle du système pénal cesse de valoir.
En dépit d’un socle théorique aussi probant, Ted Honderich n’en reconnaît pas moins notre besoin existentiel de liberté, pour penser nos propres actions et certaines modalités de notre rapport aux autres, comme la gratitude. Il propose une version inédite du déterminisme qui fasse justice à notre besoin vital d’agir comme si nous étions libres.
mardi 21 avril 2009
L'humain et la personne
François-Xavier Putallaz, Bernard N. Schumacher (dir.)
Paru le : 17/04/2009
Editeur : Cerf
Collection : L'histoire à vif
Prix : 38 €
Face aux progrès de la science, quelle est l'importance des considérations philosophiques qui précisent ce qui relève du durable ? Mal placer la frontière, c'est créer des zones de turbulences qui ne profitent à personne. Bien placer la frontière est un art qui relève de la science, du débat, de l'observation de la réalité, des convictions, bref de la prudence au sens d'Aristote.
Depuis cinquante ans, les questions liées à la vision de ce qu'est l'être humain, de ses droits dans l'absolu et en situation concrète, se multiplient. Leur fréquence s'accélère avec les progrès de la science : débats sur l'avortement, sur les cellules souches, sur la transplantation, la fécondation in vitro, les manipulations génétiques, l'euthanasie, le suicide assisté, l'acharnement thérapeutique... L'urgence est mauvaise conseillère. Les commissions d'éthique ne donnent qu'un avis souhaitable, utile, mais un avis seulement.
Que faire alors ? On est renvoyé impitoyablement à la question du fondement de nos sociétés. Le recours a un jugement transcendant n'est plus accepté comme critère de décision. Seul un débat informé permet de dégager une décision susceptible d'être acceptée par la grande majorité et d'être appliquée par l'autorité politique et judiciaire. [Pascal Couchepin, extrait de la préface]
La dignité humaine a pour elle la force de l'évidence. Toutefois, les difficultés commencent dès lors qu'il s'agit d'en thématiser la signification et d'en fournir une explication précise.
L'ambition de cet ouvrage — fruit de fortes collaborations conduites durant deux années entre vingt personnalités du monde universitaire européen (médecins, biologistes, philosophes, etc.) — est large : il s'agit de prendre un pas d'avance sur le débat éthique qui traverse nos sociétés. Il faut en effet se rendre à l'évidence : toute option morale repose en fin de compte sur une conception de l'homme.
Paru le : 17/04/2009
Editeur : Cerf
Collection : L'histoire à vif
Prix : 38 €
Face aux progrès de la science, quelle est l'importance des considérations philosophiques qui précisent ce qui relève du durable ? Mal placer la frontière, c'est créer des zones de turbulences qui ne profitent à personne. Bien placer la frontière est un art qui relève de la science, du débat, de l'observation de la réalité, des convictions, bref de la prudence au sens d'Aristote.
Depuis cinquante ans, les questions liées à la vision de ce qu'est l'être humain, de ses droits dans l'absolu et en situation concrète, se multiplient. Leur fréquence s'accélère avec les progrès de la science : débats sur l'avortement, sur les cellules souches, sur la transplantation, la fécondation in vitro, les manipulations génétiques, l'euthanasie, le suicide assisté, l'acharnement thérapeutique... L'urgence est mauvaise conseillère. Les commissions d'éthique ne donnent qu'un avis souhaitable, utile, mais un avis seulement.
Que faire alors ? On est renvoyé impitoyablement à la question du fondement de nos sociétés. Le recours a un jugement transcendant n'est plus accepté comme critère de décision. Seul un débat informé permet de dégager une décision susceptible d'être acceptée par la grande majorité et d'être appliquée par l'autorité politique et judiciaire. [Pascal Couchepin, extrait de la préface]
La dignité humaine a pour elle la force de l'évidence. Toutefois, les difficultés commencent dès lors qu'il s'agit d'en thématiser la signification et d'en fournir une explication précise.
L'ambition de cet ouvrage — fruit de fortes collaborations conduites durant deux années entre vingt personnalités du monde universitaire européen (médecins, biologistes, philosophes, etc.) — est large : il s'agit de prendre un pas d'avance sur le débat éthique qui traverse nos sociétés. Il faut en effet se rendre à l'évidence : toute option morale repose en fin de compte sur une conception de l'homme.
Le principe Don en éthique sociale et théologie morale. Une implication de la philosophie du don chez Derrida, Marion et Bruaire
Boukari Aristide Gnada
Avril 2009
Editeur : l'harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 32,50 €
A la lumière de la philosophie du don chez Derrida, Marion et Bruaire, le concept de don peut être considéré comme un principe explicatif et fondateur de l'éthique sociale et de la théologie morale. Le principe don est tel, tout simplement, parce que l'être humain est installé et configuré dans et par la vérité du don. Il vit dans l'univers du don.
Avril 2009
Editeur : l'harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 32,50 €
A la lumière de la philosophie du don chez Derrida, Marion et Bruaire, le concept de don peut être considéré comme un principe explicatif et fondateur de l'éthique sociale et de la théologie morale. Le principe don est tel, tout simplement, parce que l'être humain est installé et configuré dans et par la vérité du don. Il vit dans l'univers du don.
lundi 20 avril 2009
SANS CONDITION. Blanchot, la littérature, la philosophie
Olivier Harlingue
L'Harmattan
Collection : "Nous, les sans-philosophie"
Avril 2009
Blanchot et la philosophie? Blanchot sans la philosophie? Pour faire droit à ces questions, un dispositif théorique qui répond essentiellement à une exigence, une méthode et un objectif. Ces aspects seront définis dans cet ouvrage.
L'Harmattan
Collection : "Nous, les sans-philosophie"
Avril 2009
Blanchot et la philosophie? Blanchot sans la philosophie? Pour faire droit à ces questions, un dispositif théorique qui répond essentiellement à une exigence, une méthode et un objectif. Ces aspects seront définis dans cet ouvrage.
jeudi 16 avril 2009
Jubilations
Paul Audi
Paru le : 16/04/2009
Editeur : Christian Bourgois
Collection : Titres
Prix : 12 €
L'acte de création repose-t-il sur une nécessité ? Et si oui, laquelle ? Si « créer, c'est jouir », de quelle nature est le désir qui préside à la naissance comme à l'amour des œuvres ? Telles sont les questions autour desquelles Paul Audi a choisi de rassembler dans ce livre, parfois léger et parfois grave, des essais composés par lui au cours des dix dernières années.
En s'appuyant sur certains phénomènes (la pulsion, l'incarnation, le sexe, le désespoir, l'amour, l'esprit), l'auteur cherche ici à éclairer la façon dont l'alliance de l'éthique et de l'esthétique pourrait encore dresser des pôles de résistance à une époque, la nôtre, où le simulacre est devenu le seul mode de représentation agréé et où la pulsion de mort règne sur la culture dite dominante.
Né en 1963, Paul Audi est normalien, agrégé de philosophie, docteur en philosophie. Il est à ce jour l'auteur d'une thèse sur J.-J. Rousseau, d'une quinzaine d'ouvrages et d'une trentaine d'articles, dont la plupart sont consacrés aux relations entre l'éthique et l'esthétique en Occident, au cours des Temps Modernes. Estimant que ces relations ne peuvent être prises en compte sans que l'on s'interroge en même temps sur les tenants et les aboutissants de la subjectivité humaine, Paul Audi vise à fonder sur cette base une « éthique de la création » à laquelle, depuis son ouvrage Créer, il donne le nom d' « Esth/éthique ».
Paru le : 16/04/2009
Editeur : Christian Bourgois
Collection : Titres
Prix : 12 €
L'acte de création repose-t-il sur une nécessité ? Et si oui, laquelle ? Si « créer, c'est jouir », de quelle nature est le désir qui préside à la naissance comme à l'amour des œuvres ? Telles sont les questions autour desquelles Paul Audi a choisi de rassembler dans ce livre, parfois léger et parfois grave, des essais composés par lui au cours des dix dernières années.
En s'appuyant sur certains phénomènes (la pulsion, l'incarnation, le sexe, le désespoir, l'amour, l'esprit), l'auteur cherche ici à éclairer la façon dont l'alliance de l'éthique et de l'esthétique pourrait encore dresser des pôles de résistance à une époque, la nôtre, où le simulacre est devenu le seul mode de représentation agréé et où la pulsion de mort règne sur la culture dite dominante.
Né en 1963, Paul Audi est normalien, agrégé de philosophie, docteur en philosophie. Il est à ce jour l'auteur d'une thèse sur J.-J. Rousseau, d'une quinzaine d'ouvrages et d'une trentaine d'articles, dont la plupart sont consacrés aux relations entre l'éthique et l'esthétique en Occident, au cours des Temps Modernes. Estimant que ces relations ne peuvent être prises en compte sans que l'on s'interroge en même temps sur les tenants et les aboutissants de la subjectivité humaine, Paul Audi vise à fonder sur cette base une « éthique de la création » à laquelle, depuis son ouvrage Créer, il donne le nom d' « Esth/éthique ».
Kant sans kantisme
Gérard Lebrun
Paru le : 15/04/2009
Editeur : Fayard
Collection : Ouvertures
Prix : 22 €
À qui n’a jamais lu Gérard Lebrun, peut-on se contenter d’expliquer qu’il était un des plus grands historiens français de la philosophie ? On n’aurait certes pas tort. Et pourtant on risquerait de ne pas faire comprendre ce qu’il a fait et le plaisir qu’on peut encore en attendre. Car Lebrun se moque de la genèse des œuvres et fait peu de cas des doctrines. Il se méfie de ce que nos bons manuels appellent le « platonisme » ou le « kantisme », le « rationalisme » ou l’« empirisme ». Avec Gérard Lebrun, une pensée est vive lorsqu’on la pousse à ses limites, quand on en retrouve le cheminement singulier, quand on entend ses questions inouïes. Qu’on lise ! Qu’on lise et on verra que le Philosophe de la modernité, Kant, est toujours plus riche, passionnant, inventif, dépaysant, troublant, en somme plus « moderne », que ce que l’histoire de la philosophie en a retenu. Il est génial dans les recoins du système, là où se posent les problèmes, au moment précis où naissent les concepts, quand s’invente la solution, là où s’ouvrent d’autres abîmes, d’autres recommencements.
Le lecteur ne pourra manquer d’être saisi, ici, par l’extraordinaire richesse de l’information et par l’économie qui en est faite : pas d’esbroufe, pas de déballage, pas d’intimidation érudite. Lebrun procède par recoupements progressifs et par intensification. Il noue une trame conceptuelle à partir de « petits riens ». On est conduit, par des chemins souvent inattendus, à une visite nouvelle de l’édifice, ou plutôt, du chantier kantien.
Kant avec Lebrun et donc Kant sans kantisme ; Kant pour ceux qui aiment lire et philosopher au plus près de ce qu’ils lisent.
Paru le : 15/04/2009
Editeur : Fayard
Collection : Ouvertures
Prix : 22 €
À qui n’a jamais lu Gérard Lebrun, peut-on se contenter d’expliquer qu’il était un des plus grands historiens français de la philosophie ? On n’aurait certes pas tort. Et pourtant on risquerait de ne pas faire comprendre ce qu’il a fait et le plaisir qu’on peut encore en attendre. Car Lebrun se moque de la genèse des œuvres et fait peu de cas des doctrines. Il se méfie de ce que nos bons manuels appellent le « platonisme » ou le « kantisme », le « rationalisme » ou l’« empirisme ». Avec Gérard Lebrun, une pensée est vive lorsqu’on la pousse à ses limites, quand on en retrouve le cheminement singulier, quand on entend ses questions inouïes. Qu’on lise ! Qu’on lise et on verra que le Philosophe de la modernité, Kant, est toujours plus riche, passionnant, inventif, dépaysant, troublant, en somme plus « moderne », que ce que l’histoire de la philosophie en a retenu. Il est génial dans les recoins du système, là où se posent les problèmes, au moment précis où naissent les concepts, quand s’invente la solution, là où s’ouvrent d’autres abîmes, d’autres recommencements.
Le lecteur ne pourra manquer d’être saisi, ici, par l’extraordinaire richesse de l’information et par l’économie qui en est faite : pas d’esbroufe, pas de déballage, pas d’intimidation érudite. Lebrun procède par recoupements progressifs et par intensification. Il noue une trame conceptuelle à partir de « petits riens ». On est conduit, par des chemins souvent inattendus, à une visite nouvelle de l’édifice, ou plutôt, du chantier kantien.
Kant avec Lebrun et donc Kant sans kantisme ; Kant pour ceux qui aiment lire et philosopher au plus près de ce qu’ils lisent.
mercredi 15 avril 2009
Remarques sur art-sculpture-espace
Martin Heidegger
Paru le : 15/04/2009
Editeur : Rivages
Collection : rivages poche
Prix : 6 €
En 1964, à l'occasion de l'inauguration d'une exposition de sculptures, Heidegger prononce une allocution où il s'attache à préciser les relations entre la sculpture et l'espace, l'art et l'espace, l'homme et l'espace. Dans une langue très simple, il tente de capter et de décrire le mouvement par lequel l'espace se fait espace, par lequel l'homme s'aménage un espace et aménage l'espace. Chemin faisant, il précise également les relations entre le lieu et l'espace, le lieu et l'étendue, le lieu et la distance mesurable. Cette description où chacun ne pourra manquer de reconnaître sa propre expérience possède en outre le mérite d'introduire aussi clairement que possible au coeur de la pensée de Heidegger, à savoir au rapport de l'homme à l'être et de l'être à l'homme.
Suivi de Le Séjour du corps par Didier Franck
Paru le : 15/04/2009
Editeur : Rivages
Collection : rivages poche
Prix : 6 €
En 1964, à l'occasion de l'inauguration d'une exposition de sculptures, Heidegger prononce une allocution où il s'attache à préciser les relations entre la sculpture et l'espace, l'art et l'espace, l'homme et l'espace. Dans une langue très simple, il tente de capter et de décrire le mouvement par lequel l'espace se fait espace, par lequel l'homme s'aménage un espace et aménage l'espace. Chemin faisant, il précise également les relations entre le lieu et l'espace, le lieu et l'étendue, le lieu et la distance mesurable. Cette description où chacun ne pourra manquer de reconnaître sa propre expérience possède en outre le mérite d'introduire aussi clairement que possible au coeur de la pensée de Heidegger, à savoir au rapport de l'homme à l'être et de l'être à l'homme.
Suivi de Le Séjour du corps par Didier Franck
Normativités du sens commun
Sandra Laugier et Claude Gautier (dir.)
Paru le : 15/04/2009
Editeur : PUF
Collection : CURAPP
Prix : 20 €
Nous proposons dans ce volume une approche pluridisciplinaire du sens commun. Fruit d’un travail collectif organisé au CURAPP et dans le cadre du programme scientifique ASC (« Apprentissage et Sens Commun », Région Picardie et Union Européenne), les articles ici présentés, par la diversité de leurs orientations théoriques et disciplinaires, contribuent à faire un état des lieux de la question. L’idée de sens commun est fréquemment utilisée et citée en sociologie, philosophie, linguistique, psychologie sans qu’il en soit toujours proposé de définition ou d’analyse critique. Elle demandait un travail de définition et de requalification historique et théorique, et de mise en rapport à des corrélats : la norme, le sens moral, le sens social, le sens critique. L’ouvrage vise donc la description, aussi précise que possible, des formes et des normes du sens commun en tant qu’elles enveloppent des dimensions cognitives, perceptives, linguistiques, sociales et morales. Il apparaît vite que cette notion résiste à la simple analyse et que seule la superposition de différents points de vue permet d’en percevoir quelques contours. On ne sera pas étonné de la diversité des figures convoquées (Aristote, Montaigne, Hume, Kant, Wittgenstein, Weber, Goffman, Bourdieu, Boltanski) et de la variété des objets à partir desquels elle est manifestée et interprétée (usages ordinaires, lieux communs, proverbes, normes épistémiques, expressions morales, consensus social, formes de la critique) L’intérêt du « sens commun » comme objet d’investigation philosophique est alors d’apparaître comme ce qui permet de reprendre de manière oblique certains questionnements classiques qu’il déplace. Ainsi de la question topique des formes affectives, linguistiques et sociales d’expression du sentiment, de l’ancrage de la moralité dans une nature humaine etdans une sensibilité partagée, ou encore de la manière dont le sens commun permet deréinterpréter, dans l’histoire des sciences sociales, la question des liens entre action et critique.
Les contributeurs :
Vincent Descombes, Francis Goyet, Eléonore Le Jallé, Frédéric Fruteau de Laclos, Bruno Ambroise, Pierre Cadiot, Yves-Marie Visetti, Georges-Elia Sarfati, Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, Thierry Guilbert, Julien Longhi, Laurent Jaffro, Marlène Jouan , Solange Chavel, Emmanuel Halais, Lucy Baugnet, Sophie Richardot, Claude Gautier, Frédéric Lebaron, Albert Ogien, Sandra Laugier, Patricia Paperman.
Paru le : 15/04/2009
Editeur : PUF
Collection : CURAPP
Prix : 20 €
Nous proposons dans ce volume une approche pluridisciplinaire du sens commun. Fruit d’un travail collectif organisé au CURAPP et dans le cadre du programme scientifique ASC (« Apprentissage et Sens Commun », Région Picardie et Union Européenne), les articles ici présentés, par la diversité de leurs orientations théoriques et disciplinaires, contribuent à faire un état des lieux de la question. L’idée de sens commun est fréquemment utilisée et citée en sociologie, philosophie, linguistique, psychologie sans qu’il en soit toujours proposé de définition ou d’analyse critique. Elle demandait un travail de définition et de requalification historique et théorique, et de mise en rapport à des corrélats : la norme, le sens moral, le sens social, le sens critique. L’ouvrage vise donc la description, aussi précise que possible, des formes et des normes du sens commun en tant qu’elles enveloppent des dimensions cognitives, perceptives, linguistiques, sociales et morales. Il apparaît vite que cette notion résiste à la simple analyse et que seule la superposition de différents points de vue permet d’en percevoir quelques contours. On ne sera pas étonné de la diversité des figures convoquées (Aristote, Montaigne, Hume, Kant, Wittgenstein, Weber, Goffman, Bourdieu, Boltanski) et de la variété des objets à partir desquels elle est manifestée et interprétée (usages ordinaires, lieux communs, proverbes, normes épistémiques, expressions morales, consensus social, formes de la critique) L’intérêt du « sens commun » comme objet d’investigation philosophique est alors d’apparaître comme ce qui permet de reprendre de manière oblique certains questionnements classiques qu’il déplace. Ainsi de la question topique des formes affectives, linguistiques et sociales d’expression du sentiment, de l’ancrage de la moralité dans une nature humaine etdans une sensibilité partagée, ou encore de la manière dont le sens commun permet deréinterpréter, dans l’histoire des sciences sociales, la question des liens entre action et critique.
Les contributeurs :
Vincent Descombes, Francis Goyet, Eléonore Le Jallé, Frédéric Fruteau de Laclos, Bruno Ambroise, Pierre Cadiot, Yves-Marie Visetti, Georges-Elia Sarfati, Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, Thierry Guilbert, Julien Longhi, Laurent Jaffro, Marlène Jouan , Solange Chavel, Emmanuel Halais, Lucy Baugnet, Sophie Richardot, Claude Gautier, Frédéric Lebaron, Albert Ogien, Sandra Laugier, Patricia Paperman.
lundi 13 avril 2009
Cités 2009 - N° 37
L'idéologie de l'évaluation
PUF
Mars 2009
15 €
Éditorial : Yves-Charles Zarka
I. Dossier : L’idéologie de l’évaluation
Yves Charles Zarka, Présentation
Barbara Cassin, La qualité est-elle une propriété émergente de la quantité ?
Sophie Basch, Le démon de l’explicite
Michel Blay, L’évaluation par indicateurs dans la vie scientifique : choix politique et fin de la connaissance
François Simonet, L’évaluation : objet de standardisation des pratiques sociales
Agnès Aflalo, Le scientisme de l’évaluation
Bertrand Guillaume, Indicateurs de performance dans le secteur public : entre illusion et perversité
Emmanuel Picavet, Les universités françaises, victimes de l'idéologie de l'"enseignement supérieur"
Emmanuelle Jouet, L’évaluation en matière de santé
Roland Gori, Les scribes de nos nouvelles servitudes
Michela Marzano, « Publish or perish »
II. Grand article
Yves Charles Zarka, Un pouvoir supposé savoir
III. Glossaire
Michel Espagne, La nouvelle langue de l’évaluation
IV. Chronique intellectuelle
Raphaël Draï, La prédation de la pensée
V. Recensions
Peter Sloterdjik, Colère et Temps, Essai politico-psychologique (par Michel Herland)
Pierre Dockès, Hobbes. Économie, Terreur et Politique (par Delphine Thivet)
PUF
Mars 2009
15 €
Éditorial : Yves-Charles Zarka
I. Dossier : L’idéologie de l’évaluation
Yves Charles Zarka, Présentation
Barbara Cassin, La qualité est-elle une propriété émergente de la quantité ?
Sophie Basch, Le démon de l’explicite
Michel Blay, L’évaluation par indicateurs dans la vie scientifique : choix politique et fin de la connaissance
François Simonet, L’évaluation : objet de standardisation des pratiques sociales
Agnès Aflalo, Le scientisme de l’évaluation
Bertrand Guillaume, Indicateurs de performance dans le secteur public : entre illusion et perversité
Emmanuel Picavet, Les universités françaises, victimes de l'idéologie de l'"enseignement supérieur"
Emmanuelle Jouet, L’évaluation en matière de santé
Roland Gori, Les scribes de nos nouvelles servitudes
Michela Marzano, « Publish or perish »
II. Grand article
Yves Charles Zarka, Un pouvoir supposé savoir
III. Glossaire
Michel Espagne, La nouvelle langue de l’évaluation
IV. Chronique intellectuelle
Raphaël Draï, La prédation de la pensée
V. Recensions
Peter Sloterdjik, Colère et Temps, Essai politico-psychologique (par Michel Herland)
Pierre Dockès, Hobbes. Économie, Terreur et Politique (par Delphine Thivet)
L'idée d'une logique de l'expérience dans la phénoménologie de Husserl
Dominique Assalé Aka-Bwassi
Avril 2009
L'Harmattan
Prix : 43,50 €
Depuis Kant, toute philosophie à prétention phénoménologique porte le projet implicite ou explicite d'une rationalisation intégrale de l'expérience. Actualisant ce projet par le style de la phénoménologie husserlienne, l'auteur refait la genèse du concept de phénoménologie depuis la philosophie des Lumières, mais aussi la psychologie analytique des Anglo-Saxons, au 18è siècle.
Avril 2009
L'Harmattan
Prix : 43,50 €
Depuis Kant, toute philosophie à prétention phénoménologique porte le projet implicite ou explicite d'une rationalisation intégrale de l'expérience. Actualisant ce projet par le style de la phénoménologie husserlienne, l'auteur refait la genèse du concept de phénoménologie depuis la philosophie des Lumières, mais aussi la psychologie analytique des Anglo-Saxons, au 18è siècle.
Vers la république des différences
Sophie Guérard de Latour
Paru le : 09/04/2009
Editeur : PU Mirail (Toulouse)
Collection : philosophica
Prix : 24 €
En France, le spectre du multiculturalisme effraie chroniquement l’opinion publique qui ne cesse d’associer ce terme aux dangers du communautarisme, aux hypocrisies du politiquement correct et de manière générale à un modèle de société contraire aux idéaux de la République.
Ce livre se propose d’aller à contre-courant en plaidant en faveur d’un multiculturalisme républicain.
Son objectif est double : d’abord promouvoir la justification philosophique des droits culturels afin d’en défendre le caractère démocratique ; ensuite, explorer la façon dont ils peuvent s’insérer dans la tradition de pensée républicaine.
Au croisement des analyses normatives sur la citoyenneté moderne et des théories sociologiques sur l’immigration et l’intégration nationale, il pose les jalons d’une République plus respectueuse des différences.
Sophie Guérard de Latour, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, est agrégée de philosophie et docteure en philosophie politique.
Paru le : 09/04/2009
Editeur : PU Mirail (Toulouse)
Collection : philosophica
Prix : 24 €
En France, le spectre du multiculturalisme effraie chroniquement l’opinion publique qui ne cesse d’associer ce terme aux dangers du communautarisme, aux hypocrisies du politiquement correct et de manière générale à un modèle de société contraire aux idéaux de la République.
Ce livre se propose d’aller à contre-courant en plaidant en faveur d’un multiculturalisme républicain.
Son objectif est double : d’abord promouvoir la justification philosophique des droits culturels afin d’en défendre le caractère démocratique ; ensuite, explorer la façon dont ils peuvent s’insérer dans la tradition de pensée républicaine.
Au croisement des analyses normatives sur la citoyenneté moderne et des théories sociologiques sur l’immigration et l’intégration nationale, il pose les jalons d’une République plus respectueuse des différences.
Sophie Guérard de Latour, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, est agrégée de philosophie et docteure en philosophie politique.
dimanche 12 avril 2009
Pourquoi nous ne sommes pas chrétiens ?
Alain Jugnon (Ed.)
Paru le : 09/04/2009
Editeur : Max Milo
Prix : 18.90 €
À l'heure où l'Eglise catholique semble avoir perdu ses repères, au moment où certains pensent que la solution au chaos des idéologies reposerait sur un retour aux valeurs chrétiennes, il était salutaire d'interroger des penseurs et des auteurs contemporains. Cent ans après Nietzsche, où en sommes-nous avec la question du Christ ? Une contribution au débat, par la pensée et l'art plutôt que par le conflit d'opinions.
Tenons donc aujourd'hui dans le même mépris et le dieu vain que des imposteurs ont prêché, et toutes les subtilités religieuses qui découlent de sa ridicule adoption ; ce n'est plus avec ce hochet qu'on peut amuser des hommes libres.
Sade, La Philosophie dans le boudoir.
Il y a une vie après le christianisme. Seulement cela. Une vie. Après le christianisme, les chrétiens, leur dieu et leur messie. Il y a une vie pour pouvoir se dire et se vivre, aujourd'hui sans le christianisme, malgré le christianisme, au-delà du christianisme : que l'on nous laisse un peu en paix non-chrétienne.
Alain Jugnon, avant-propos.
Avec des textes de :
Malek Abbou, Bernard Andrieu, Eric Arlix, Antonin Artaud, Bernard Aspe, Sylvain Auroux, Georges Bataille, Franco Berardi, Véronique Bergen, Julien Blaine, Benoît Casas, David Christoffel, Patrick Declerck, Michel Deguy, Denis Diderot, Philippe Di Folco, Camille Dumoulié, Maurice Godelier, Ludovic Hary, Alain Helissen, Alain Jugnon, Jean-Pierre Klein, Le Comte de Lautréamont, Jean-Clet Martin, Quentin Meillassoux, Luis de Miranda, Didier Moulinier, Joseph Mouton, Jean-Luc Nancy, Friedrich Nietzsche, Guillaume Paoli, Serge Quadruppani, Olivier Razac, Fernando Savater, Ian Soliane, Bernard Stiegler, Michel Surya, Laurent de Sutter, Bruno Tackels.
Paru le : 09/04/2009
Editeur : Max Milo
Prix : 18.90 €
À l'heure où l'Eglise catholique semble avoir perdu ses repères, au moment où certains pensent que la solution au chaos des idéologies reposerait sur un retour aux valeurs chrétiennes, il était salutaire d'interroger des penseurs et des auteurs contemporains. Cent ans après Nietzsche, où en sommes-nous avec la question du Christ ? Une contribution au débat, par la pensée et l'art plutôt que par le conflit d'opinions.
Tenons donc aujourd'hui dans le même mépris et le dieu vain que des imposteurs ont prêché, et toutes les subtilités religieuses qui découlent de sa ridicule adoption ; ce n'est plus avec ce hochet qu'on peut amuser des hommes libres.
Sade, La Philosophie dans le boudoir.
Il y a une vie après le christianisme. Seulement cela. Une vie. Après le christianisme, les chrétiens, leur dieu et leur messie. Il y a une vie pour pouvoir se dire et se vivre, aujourd'hui sans le christianisme, malgré le christianisme, au-delà du christianisme : que l'on nous laisse un peu en paix non-chrétienne.
Alain Jugnon, avant-propos.
Avec des textes de :
Malek Abbou, Bernard Andrieu, Eric Arlix, Antonin Artaud, Bernard Aspe, Sylvain Auroux, Georges Bataille, Franco Berardi, Véronique Bergen, Julien Blaine, Benoît Casas, David Christoffel, Patrick Declerck, Michel Deguy, Denis Diderot, Philippe Di Folco, Camille Dumoulié, Maurice Godelier, Ludovic Hary, Alain Helissen, Alain Jugnon, Jean-Pierre Klein, Le Comte de Lautréamont, Jean-Clet Martin, Quentin Meillassoux, Luis de Miranda, Didier Moulinier, Joseph Mouton, Jean-Luc Nancy, Friedrich Nietzsche, Guillaume Paoli, Serge Quadruppani, Olivier Razac, Fernando Savater, Ian Soliane, Bernard Stiegler, Michel Surya, Laurent de Sutter, Bruno Tackels.
Contre-Attaques N° 1 / Mars 2009
Penser écrire contre tout intégrisme
Editions Golias
Revue bi-annuelle
Dirigée par Alain Jugnon
numéro 1 / mars 2009, 20 euros
(commande : Golias BP 3045
69605 Villeurbanne cedex)
« La vie comme moyen de la connaissance » - avec ce principe au coeur on peut non seulement vivre avec bravoure, mais encore vivre avec joie, rire de joie ! Et comment s'entendrait-on à bien rire et à bien vivre, si l'on ne s'entendait pas d'abord à la guerre et à la victoire ?
Friedrich Nietzsche, Le gai savoir
Dans Contre-Attaques la pensée fait montre de sa grande santé.
Elle ouvre un espace contre les intégrismes religieux, politiques et culturels au nom du divers, du multiple, du tout autre et de tout un chacun.
Pour cela, Contre-Attaques possède les moyens de la pensée, de la vie autrement dit de la littérature et de la critique.
Contre-Attaques fait appel à l'écriture, à la pensée et à la vie, singulièrement, selon les champs du multiple et du divers. Les auteurs de Contre-Attaques forment le bataillon d'âmes et d'armes qu'il faut pour en finir avec l'ordre fini et l'être totalitaire qui néantisent et aliènent.
A l'intérieur de Contre-Attaques, les individus règnent, ils pensent et écrivent. Ils prennent soin infiniment.
Ainsi le n°1 de Contre-Attaques met en avant un premier venu : Jean-Luc Nancy
SOMMAIRE
Ouverture
Alain Jugnon « Manifestations de Contre-Attaques »
Bruce Bégout « Sarkozy et la théologie du pouvoir »
Bruno Tackels « Le Roi congédie à jamais son bouffon »
Le premier venu / Jean-Luc Nancy avec Nietzsche, Bataille, Blanchot
Frédéric Neyrat entretien avec Jean Luc Nancy « Eros excédant »
Ginette Michaud « Ce qui se dessine, l'aisthétique de Jean-Luc Nancy en quatre traits »
Juan Manuel Garrido « La chance de la pensée »
Federico Ferrari « Au juste – le mot impossible »
Jean-Clet Martin « Portrait de Jean Luc Nancy »
Marie Christine Burger « Pour JL »
Yann Goupil « Commencement du mot espérance »
Alain Jugnon « Pour Nietzsche, le sans dieu »
Marc de Launay « La probité, une vertu singulière »
Michel Surya « Le très bas »
Daniel Wilhem « Besogne »
Antoine Philippe « Le complexe d'Orphée »
Ronald Klapka « Jean Luc Nancy : une pensée qui ne se laisse pas enclore »
Andrea Potestà « Rien à dire. Nietzsche, Nancy et l'abandon »
Le lieu commun / Contre tout intégrisme
Christian Terras « Pour un christianisme nietzschéen, Le défi de Gianni Vattimo»
David Christoffel « Le fin fond » (opéra parlé)
Georges Labica « La supérette »
Jean-Claude Pinson « Du prolétariat au "poétariat" »
Paul Ariès « Intégrisme(s) »
La pharmacie / Les individus contrent
Philippe Boisnard « Le corps poétique »
Jacob Rogozinski « Dieu est (la) mort »
Luis de Miranda « L'esprit de l'escalier »
Muriel Moutet « Notes pour Les Régions floues »
Véronique Bergen « Le survivant en tant que mort »
Laurent de Sutter « Notes sur le cinéma d'Andrew Blake »
Olivier Koettlitz « Borges par le milieu »
Jean-Clet Martin « Phanéroscopie urbaine (Hegel à Manhattan) »
Lettres de Luis de Miranda et de Philippe Lechat
Index des auteurs du n°1
Editions Golias
Revue bi-annuelle
Dirigée par Alain Jugnon
numéro 1 / mars 2009, 20 euros
(commande : Golias BP 3045
69605 Villeurbanne cedex)
« La vie comme moyen de la connaissance » - avec ce principe au coeur on peut non seulement vivre avec bravoure, mais encore vivre avec joie, rire de joie ! Et comment s'entendrait-on à bien rire et à bien vivre, si l'on ne s'entendait pas d'abord à la guerre et à la victoire ?
Friedrich Nietzsche, Le gai savoir
Dans Contre-Attaques la pensée fait montre de sa grande santé.
Elle ouvre un espace contre les intégrismes religieux, politiques et culturels au nom du divers, du multiple, du tout autre et de tout un chacun.
Pour cela, Contre-Attaques possède les moyens de la pensée, de la vie autrement dit de la littérature et de la critique.
Contre-Attaques fait appel à l'écriture, à la pensée et à la vie, singulièrement, selon les champs du multiple et du divers. Les auteurs de Contre-Attaques forment le bataillon d'âmes et d'armes qu'il faut pour en finir avec l'ordre fini et l'être totalitaire qui néantisent et aliènent.
A l'intérieur de Contre-Attaques, les individus règnent, ils pensent et écrivent. Ils prennent soin infiniment.
Ainsi le n°1 de Contre-Attaques met en avant un premier venu : Jean-Luc Nancy
SOMMAIRE
Ouverture
Alain Jugnon « Manifestations de Contre-Attaques »
Bruce Bégout « Sarkozy et la théologie du pouvoir »
Bruno Tackels « Le Roi congédie à jamais son bouffon »
Le premier venu / Jean-Luc Nancy avec Nietzsche, Bataille, Blanchot
Frédéric Neyrat entretien avec Jean Luc Nancy « Eros excédant »
Ginette Michaud « Ce qui se dessine, l'aisthétique de Jean-Luc Nancy en quatre traits »
Juan Manuel Garrido « La chance de la pensée »
Federico Ferrari « Au juste – le mot impossible »
Jean-Clet Martin « Portrait de Jean Luc Nancy »
Marie Christine Burger « Pour JL »
Yann Goupil « Commencement du mot espérance »
Alain Jugnon « Pour Nietzsche, le sans dieu »
Marc de Launay « La probité, une vertu singulière »
Michel Surya « Le très bas »
Daniel Wilhem « Besogne »
Antoine Philippe « Le complexe d'Orphée »
Ronald Klapka « Jean Luc Nancy : une pensée qui ne se laisse pas enclore »
Andrea Potestà « Rien à dire. Nietzsche, Nancy et l'abandon »
Le lieu commun / Contre tout intégrisme
Christian Terras « Pour un christianisme nietzschéen, Le défi de Gianni Vattimo»
David Christoffel « Le fin fond » (opéra parlé)
Georges Labica « La supérette »
Jean-Claude Pinson « Du prolétariat au "poétariat" »
Paul Ariès « Intégrisme(s) »
La pharmacie / Les individus contrent
Philippe Boisnard « Le corps poétique »
Jacob Rogozinski « Dieu est (la) mort »
Luis de Miranda « L'esprit de l'escalier »
Muriel Moutet « Notes pour Les Régions floues »
Véronique Bergen « Le survivant en tant que mort »
Laurent de Sutter « Notes sur le cinéma d'Andrew Blake »
Olivier Koettlitz « Borges par le milieu »
Jean-Clet Martin « Phanéroscopie urbaine (Hegel à Manhattan) »
Lettres de Luis de Miranda et de Philippe Lechat
Index des auteurs du n°1
Critique n° 743
« Philosophie et poésie : questions & réponses Michel Deguy »
Avril 2009
Editions de Minuit
11 €
Sommaire
Elisabeth Rigal : Questions à Michel Deguy
Michel Deguy : Un poète devant Heidegger
*
Florian Pennanech : L'histoire littéraire à contre-courant
Pierre Bayard, Le Plagiat par anticipation
Sophie Mendelsohn : L"inconscient a-t-il un sexe ? Théorie psychanalytique et théories du genre
Guy Le Gaufey, Le Pastout de Lacan. Consistance logique, conséquences cliniques
Geneviève Morel, La loi de la mère. Essai sur le sinthome sexuel
Daniel Grojnowski : André Zucca : la photographie en procès
Jean Baronnet, Les Parisiens sous l'Occupation
Maxime Rovere : Entre nous et les autres : l'histoire ambivalente des musées ethnographiques
Benoît de l'Estoile, Le Goût des Autres
*
NOTE
Arnaud Pelletier : Le partage de minuit. Folie et vérité chez Kant
Constantin Rauer, Wahn und Wahrheit. Kants Auseinandersetzung mit dem Irrationalen
Avril 2009
Editions de Minuit
11 €
Sommaire
Elisabeth Rigal : Questions à Michel Deguy
Michel Deguy : Un poète devant Heidegger
*
Florian Pennanech : L'histoire littéraire à contre-courant
Pierre Bayard, Le Plagiat par anticipation
Sophie Mendelsohn : L"inconscient a-t-il un sexe ? Théorie psychanalytique et théories du genre
Guy Le Gaufey, Le Pastout de Lacan. Consistance logique, conséquences cliniques
Geneviève Morel, La loi de la mère. Essai sur le sinthome sexuel
Daniel Grojnowski : André Zucca : la photographie en procès
Jean Baronnet, Les Parisiens sous l'Occupation
Maxime Rovere : Entre nous et les autres : l'histoire ambivalente des musées ethnographiques
Benoît de l'Estoile, Le Goût des Autres
*
NOTE
Arnaud Pelletier : Le partage de minuit. Folie et vérité chez Kant
Constantin Rauer, Wahn und Wahrheit. Kants Auseinandersetzung mit dem Irrationalen
jeudi 9 avril 2009
Philosophie de la relation - Poésie en étendue
Edouard Glissant
Paru le : 09/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Prix : 17,50 €
« Nous ne voyons plus le monde en manière grossière et projective : et par exemple, comme hier, cinq continents, quatre races, plusieurs grandes civilisations, des périples de découvertes et de conquêtes, des avenants réguliers à la connaissance, un devenir à peu près devinable. Nous entrons maintenant et au contraire dans un infini détail, et d’abord nous en concevons de partout la multiplicité, qui est inétendue, et qui pour nous est indémêlable, et sans prédiction.
Il n’y a pas que cinq continents, il y a les archipels, une floraison de mers, évidentes et cachées, dont les plus secrètes nous émeuvent déjà. Pas que quatre races, mais d’avant aujourd’hui d’étonnantes rencontres, qui ouvraient au grand large. Elles étaient là, nous les voyons.
Il n’y a pas que de grandes civilisations, ou plutôt : la mesure même de cela qu’on appelle une civilisation cède à l’emmêlement de ces cultures des humanités, avoisinantes et impliquées. Leurs détails engendrent partout, de partout, la totalité. Le détail n’est pas un repère descriptif, c’est une profondeur de poésie, en même temps qu’une étendue non mesurable. Ces inextricables et ces inattendus désignent, avant même de les définir, la réalité ou le sens du Tout-monde. »
Édouard Glissant.
Paru le : 09/04/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Prix : 17,50 €
« Nous ne voyons plus le monde en manière grossière et projective : et par exemple, comme hier, cinq continents, quatre races, plusieurs grandes civilisations, des périples de découvertes et de conquêtes, des avenants réguliers à la connaissance, un devenir à peu près devinable. Nous entrons maintenant et au contraire dans un infini détail, et d’abord nous en concevons de partout la multiplicité, qui est inétendue, et qui pour nous est indémêlable, et sans prédiction.
Il n’y a pas que cinq continents, il y a les archipels, une floraison de mers, évidentes et cachées, dont les plus secrètes nous émeuvent déjà. Pas que quatre races, mais d’avant aujourd’hui d’étonnantes rencontres, qui ouvraient au grand large. Elles étaient là, nous les voyons.
Il n’y a pas que de grandes civilisations, ou plutôt : la mesure même de cela qu’on appelle une civilisation cède à l’emmêlement de ces cultures des humanités, avoisinantes et impliquées. Leurs détails engendrent partout, de partout, la totalité. Le détail n’est pas un repère descriptif, c’est une profondeur de poésie, en même temps qu’une étendue non mesurable. Ces inextricables et ces inattendus désignent, avant même de les définir, la réalité ou le sens du Tout-monde. »
Édouard Glissant.
mardi 7 avril 2009
L'endroit du décor
Raphaël Enthoven
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Gallimard
Collection : l'infini
« Il est banal - mais grisant - de se méfier des apparences. Il suffit de penser, comme tout le monde, que l'essentiel est invisible aux yeux pour avoir, comme tout le monde, le sentiment d'être seul contre tous. Aucune illusion n'est plus tenace que l'envers du décor. L'homme est un animal métaphysique, flatté de n'être pas dupe, ivre de sa défiance, ébloui par le masque sournois de la transparence elle-même. Les apparences sont, en cela, moins trompeuses que le sentiment d'être trompé par elles. » Raphaël Enthoven.
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Gallimard
Collection : l'infini
« Il est banal - mais grisant - de se méfier des apparences. Il suffit de penser, comme tout le monde, que l'essentiel est invisible aux yeux pour avoir, comme tout le monde, le sentiment d'être seul contre tous. Aucune illusion n'est plus tenace que l'envers du décor. L'homme est un animal métaphysique, flatté de n'être pas dupe, ivre de sa défiance, ébloui par le masque sournois de la transparence elle-même. Les apparences sont, en cela, moins trompeuses que le sentiment d'être trompé par elles. » Raphaël Enthoven.
lundi 6 avril 2009
Petite philosophie de nos erreurs quotidiennes - Comment nous trompons-nous ?
Anne Mikolajczak, Luc de Brabandere
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Eyrolles
Prix : 16 €
Après Petite Philosophie des histoires drôles, voici Petite Philosophie de nos erreurs quotidiennes.
"Il ne saurait y avoir de vérité première. Il n'y a que des erreurs premières", disait Bachelard. L'erreur est partout, l'erreur est humaine. Depuis les débuts de la philosophie en Grèce avant notre ère, les philosophes ont cherché à comprendre pourquoi nos raisonnements sont souvent imparfaits, pourquoi nous nous trompons et comment nous prévenir de l'erreur. Tous se sont attachés à formaliser les façons de penser juste. Avec un succès relatif.
Plus près de nous, les psychologues ont pris la relève. Leur exploration des recoins du raisonnement humain les ont conduits à mettre en avant le rôle d'autres règles de pensée que celles de la logique : des règles intuitives, inconscientes, rapides, appelées heuristiques. Indispensables, ces raccourcis mentaux peuvent pourtant se transformer en courts-circuits. Le coupable se nomme alors "biais cognitif".
Des individus rationnels se trompent tous les jours parce qu'il n'est pas rationnel de passer ses journées à essayer de ne pas se tromper. La bonne attitude consiste plutôt à être conscient des biais inévitables - il n'est pas possible de penser sans point de vue -, tout en évitant les biais qui polluent inutilement.
C'est ce à quoi vous invitent Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak, à travers un éventail de mises en situation, d'exemples et de tests, plus étonnants les uns que les autres.
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Eyrolles
Prix : 16 €
Après Petite Philosophie des histoires drôles, voici Petite Philosophie de nos erreurs quotidiennes.
"Il ne saurait y avoir de vérité première. Il n'y a que des erreurs premières", disait Bachelard. L'erreur est partout, l'erreur est humaine. Depuis les débuts de la philosophie en Grèce avant notre ère, les philosophes ont cherché à comprendre pourquoi nos raisonnements sont souvent imparfaits, pourquoi nous nous trompons et comment nous prévenir de l'erreur. Tous se sont attachés à formaliser les façons de penser juste. Avec un succès relatif.
Plus près de nous, les psychologues ont pris la relève. Leur exploration des recoins du raisonnement humain les ont conduits à mettre en avant le rôle d'autres règles de pensée que celles de la logique : des règles intuitives, inconscientes, rapides, appelées heuristiques. Indispensables, ces raccourcis mentaux peuvent pourtant se transformer en courts-circuits. Le coupable se nomme alors "biais cognitif".
Des individus rationnels se trompent tous les jours parce qu'il n'est pas rationnel de passer ses journées à essayer de ne pas se tromper. La bonne attitude consiste plutôt à être conscient des biais inévitables - il n'est pas possible de penser sans point de vue -, tout en évitant les biais qui polluent inutilement.
C'est ce à quoi vous invitent Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak, à travers un éventail de mises en situation, d'exemples et de tests, plus étonnants les uns que les autres.
dimanche 5 avril 2009
Histoire et création - Textes philosophiques inédits, 1945-1967
Cornelius Castoriadis
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Seuil
Collection : La couleur des idées
Prix : 21 €
Pour la première fois sont portés à la connaissance du public ces textes qu'on peut qualifier de fondateurs. Ce volume propose des textes philosophiques inédits rédigés par Castoriadis entre 1945 et 1967. On y découvre que le travail critique et militant mené à la revue Socialisme ou Barbarie est allé de pair avec un effort pour dépasser les antinomies de la pensée spéculative traditionnelle. Dès cette époque Castoriadis réfléchit aux conditions d'une praxis autonome qui ne soit pas subordonnée à une théorie souveraine prétendant détenir la vérité de l'histoire humaine et assigner à celle-ci des fins prédéterminées. Cet ouvrage permet d'éclairer sous un jour nouveau une oeuvre qu'on a trop longtemps divisée en deux moments distincts : la période politique de Socialisme ou Barbarie (1949-1967) et la période de L'Institution imaginaire de la société et des Carrefours du labyrinthe (1968-1997).
Paru le : 02/04/2009
Editeur : Seuil
Collection : La couleur des idées
Prix : 21 €
Pour la première fois sont portés à la connaissance du public ces textes qu'on peut qualifier de fondateurs. Ce volume propose des textes philosophiques inédits rédigés par Castoriadis entre 1945 et 1967. On y découvre que le travail critique et militant mené à la revue Socialisme ou Barbarie est allé de pair avec un effort pour dépasser les antinomies de la pensée spéculative traditionnelle. Dès cette époque Castoriadis réfléchit aux conditions d'une praxis autonome qui ne soit pas subordonnée à une théorie souveraine prétendant détenir la vérité de l'histoire humaine et assigner à celle-ci des fins prédéterminées. Cet ouvrage permet d'éclairer sous un jour nouveau une oeuvre qu'on a trop longtemps divisée en deux moments distincts : la période politique de Socialisme ou Barbarie (1949-1967) et la période de L'Institution imaginaire de la société et des Carrefours du labyrinthe (1968-1997).
Religion, métaphysique et sociologie chez Bergson - Une expérience intégrale
Brigitte Sitbon-Peillon
Paru le : 01/04/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophie d'aujourd'hui
Prix : 27 €
Le religieux est avant tout chez Bergson l'expression d'une réaction ou l'effet d'une résistance à l'intelligence, à l'égoïsme, à la solitude, à la peur ou à la crainte. C'est pourquoi la théorie du religieux chez ce philosophe révèle une 'théorie des sources' impliquant plusieurs niveaux de compréhension du fait religieux : le mystique, le biologique, le psychologique, le métaphysique et le sociologique. Le religieux, qu'il s'exprime dans les sociétés dites primitives ou dans les âmes exceptionnelles des mystiques, se situe hors de l'intelligence, soit du côté de la nature et de l'instinct, soit du côté d'une intuition ou d'une émotion particulières. Pour le saisir, la philosophie de Bergson obéit à une exigence épistémologique 'positive' impliquant de 'sympathiser' avec le réel et de traiter la religion comme un fait 'socio-psychique', selon la terminologie de Durkheim. La séparation entre sociologie et philosophie, revendiquée par celui-ci, au titre de l'instauration de l'autonomie de la sociologie, est ainsi remise en cause par Bergson dans Les Deux Sources de la morale et de la religion.
Paru le : 01/04/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophie d'aujourd'hui
Prix : 27 €
Le religieux est avant tout chez Bergson l'expression d'une réaction ou l'effet d'une résistance à l'intelligence, à l'égoïsme, à la solitude, à la peur ou à la crainte. C'est pourquoi la théorie du religieux chez ce philosophe révèle une 'théorie des sources' impliquant plusieurs niveaux de compréhension du fait religieux : le mystique, le biologique, le psychologique, le métaphysique et le sociologique. Le religieux, qu'il s'exprime dans les sociétés dites primitives ou dans les âmes exceptionnelles des mystiques, se situe hors de l'intelligence, soit du côté de la nature et de l'instinct, soit du côté d'une intuition ou d'une émotion particulières. Pour le saisir, la philosophie de Bergson obéit à une exigence épistémologique 'positive' impliquant de 'sympathiser' avec le réel et de traiter la religion comme un fait 'socio-psychique', selon la terminologie de Durkheim. La séparation entre sociologie et philosophie, revendiquée par celui-ci, au titre de l'instauration de l'autonomie de la sociologie, est ainsi remise en cause par Bergson dans Les Deux Sources de la morale et de la religion.
jeudi 2 avril 2009
Walter Benjamin. Une vie dans les textes
Bruno Tackels
Paru le : 01/04/2009
Editeur : Actes Sud
prix : 29 €
Walter Benjamin, philosophe, auteur notamment des Passages, des Chroniques berlinoises, a passé sa vie à tenter de comprendre le monde en lisant. Il lisait tout, aussi bien les contes pour enfants que les textes de théâtre ou les écrits des philosophes. Il s’intéressait à tout : au devenir de l’image, à la technologie, à la poésie (il fut un grand spécialiste de Baudelaire) mais aussi à la littérature (il fut le premier introducteur et traducteur de Kafka en France et quand il fit sa première conférence sur lui à Paris, il y avait cinq personnes dans la salle…).
Son oeuvre est considérable dans bien des domaines, et fragmentaire. Sa vie aussi est fascinante. Mais comme lui même ne pensait pas que la vie de chacun, en tout cas la sienne, était intéressante, Bruno Tackels, pour ne pas le trahir, a décidé d’aborder sa vie en partant de ses textes et des expliquer par les circonstances de sa vie.
Cette méthode s’avère passionnante car Benjamin eut une vie amoureuse, amicale ô combien fournie et aventureuse. On pourrait même le qualifier d’aventurier. Ami de Brecht et de Scholem, cousin d’Hannah Arendt, issu d’une famille bourgeoise, Benjamin rompt très jeune avec son milieu familial et, dans les cercles intellectuels de Berlin, veut opposer sa vision du monde face à la déliquescence de Weimar puis à la montée du nazisme. On connaît hélas le sort des intellectuels antifascistes : réduit à s’enfuir d’Allemagne, Benjamin ira se réfugier à Paris, cette ville qu’il aimait tant et sur laquelle il a tant écrit, puis, progressivement, se clochardisa.
Bruno Tackels raconte la lente dérive de cet immense intellectuel qui ne peut vivre sans sa bibliothèque, et sa transformation inéluctable en clochard céleste. Au moment de l’invasion allemande, Benjamin, après avoir été interné dans un camp de transit, retrouve ses amis exilés à Marseille. C’est là qu’il décide de s’enfuir par la frontière espagnole, là qu’il décida de se suicider.
Paru le : 01/04/2009
Editeur : Actes Sud
prix : 29 €
Walter Benjamin, philosophe, auteur notamment des Passages, des Chroniques berlinoises, a passé sa vie à tenter de comprendre le monde en lisant. Il lisait tout, aussi bien les contes pour enfants que les textes de théâtre ou les écrits des philosophes. Il s’intéressait à tout : au devenir de l’image, à la technologie, à la poésie (il fut un grand spécialiste de Baudelaire) mais aussi à la littérature (il fut le premier introducteur et traducteur de Kafka en France et quand il fit sa première conférence sur lui à Paris, il y avait cinq personnes dans la salle…).
Son oeuvre est considérable dans bien des domaines, et fragmentaire. Sa vie aussi est fascinante. Mais comme lui même ne pensait pas que la vie de chacun, en tout cas la sienne, était intéressante, Bruno Tackels, pour ne pas le trahir, a décidé d’aborder sa vie en partant de ses textes et des expliquer par les circonstances de sa vie.
Cette méthode s’avère passionnante car Benjamin eut une vie amoureuse, amicale ô combien fournie et aventureuse. On pourrait même le qualifier d’aventurier. Ami de Brecht et de Scholem, cousin d’Hannah Arendt, issu d’une famille bourgeoise, Benjamin rompt très jeune avec son milieu familial et, dans les cercles intellectuels de Berlin, veut opposer sa vision du monde face à la déliquescence de Weimar puis à la montée du nazisme. On connaît hélas le sort des intellectuels antifascistes : réduit à s’enfuir d’Allemagne, Benjamin ira se réfugier à Paris, cette ville qu’il aimait tant et sur laquelle il a tant écrit, puis, progressivement, se clochardisa.
Bruno Tackels raconte la lente dérive de cet immense intellectuel qui ne peut vivre sans sa bibliothèque, et sa transformation inéluctable en clochard céleste. Au moment de l’invasion allemande, Benjamin, après avoir été interné dans un camp de transit, retrouve ses amis exilés à Marseille. C’est là qu’il décide de s’enfuir par la frontière espagnole, là qu’il décida de se suicider.
Judith Butler, trouble dans le sujet, trouble dans les normes
Fabienne Brugère, Guillaume Le Blanc
Paru le : 25/03/2009
Editeur : PUF
Collection : débats philosophiques
Prix : 12 €
En voulant comprendre l'action des normes dans la vie humaine et la vie des normes dans les actions humaines, la philosophie de Judith Butler s'engage dans une double réflexion sur le pouvoir de la norme dans la vie et sur le pouvoir de la vie dans les normes. Il s'agit alors, entre l'une et les autres, de régulations et de contestations. Une relecture de Hegel, Freud et Foucault.
Paru le : 25/03/2009
Editeur : PUF
Collection : débats philosophiques
Prix : 12 €
En voulant comprendre l'action des normes dans la vie humaine et la vie des normes dans les actions humaines, la philosophie de Judith Butler s'engage dans une double réflexion sur le pouvoir de la norme dans la vie et sur le pouvoir de la vie dans les normes. Il s'agit alors, entre l'une et les autres, de régulations et de contestations. Une relecture de Hegel, Freud et Foucault.
La matière
Pierre de Jean Olivi
Paru le : 24/03/2009
Editeur : Vrin
Collection : Translatio
Prix : 14 €
Qu’est-ce que la matière ? Une pure puissance sans contours ni détermination, un « presque rien » qui échappe à toute saisie conceptuelle ? Ou plutôt la « nature-mère », le réceptacle universel de tous les êtres, le substrat qui permet la génération et le devenir de toutes choses ? La question fait l’objet d’un vif débat philosophique au Moyen Âge. Pierre de Jean Olivi (1248-1298), bien connu pour ses positions radicales dans la querelle sur la pauvreté, aura été l’un des protagonistes majeurs de ce débat : les textes traduits ici pour la première fois en langue française révèlent la force et la rigueur d’une conception qui fait de la matière non seulement l’assise universelle de toutes choses, mais aussi la condition de possibilité de l’ordre et de l’harmonie de l’univers et de la relation des êtres humains à Dieu. Introduction, traduction et notes par T. Suarez-Nani, C. König-Pralong, O. Ribordy et A. Robiglio
Paru le : 24/03/2009
Editeur : Vrin
Collection : Translatio
Prix : 14 €
Qu’est-ce que la matière ? Une pure puissance sans contours ni détermination, un « presque rien » qui échappe à toute saisie conceptuelle ? Ou plutôt la « nature-mère », le réceptacle universel de tous les êtres, le substrat qui permet la génération et le devenir de toutes choses ? La question fait l’objet d’un vif débat philosophique au Moyen Âge. Pierre de Jean Olivi (1248-1298), bien connu pour ses positions radicales dans la querelle sur la pauvreté, aura été l’un des protagonistes majeurs de ce débat : les textes traduits ici pour la première fois en langue française révèlent la force et la rigueur d’une conception qui fait de la matière non seulement l’assise universelle de toutes choses, mais aussi la condition de possibilité de l’ordre et de l’harmonie de l’univers et de la relation des êtres humains à Dieu. Introduction, traduction et notes par T. Suarez-Nani, C. König-Pralong, O. Ribordy et A. Robiglio