Après un livre plutôt austère sur Héraclite, l'auteur revient à la libre expression de soi ("C'est moy que je peins") où "expression de soi" ne signifie pas oubli des autres, qu'il s'agisse de ses proches, de ses amis (plusieurs fois présents par leurs lettres), de philosophes ("Rencontre de Pascal", "Hegel et le mal") ou d'hommes politiques ("Macron et la Crimée"). Reste que bien des chapitres ont un accent personnel, chapitres qu'une émotion inspire : nostalgie ("Au lycée d'Evreux"), fierté ("Mon sujet de fierté"), humiliation ("Le vélo"), résignation ("Vieillir"), tout cela à l'ombre des préoccupations métaphysiques fondamentales ("La Nature comme Tout et source de vie", et "Vers la Nature infinie").
Marcel Conche est professeur émérite de philosophie à l'Université de Paris I, et membre associé de l'Académie d'Athènes.
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