Mimesis - Décembre 2024
Les Gedanken de 1746 (1749) représentent le premier moment synthétique de la spéculation kantienne. La célèbre querelle des forces vives, occasionnée par Leibniz en 1686 à l’encontre de la philosophie cartésienne autour du thème de la conservation de la quantité de mouvement, y est abordée. Dans le texte, trois instances problématiques d’origine aristotélicienne sont abordées, à savoir : I. celle de l’évaluation de la «âmesureâ» de la force, formulée dans la Mécanique d’Aristote (rhopé), et reprise par Galilée et Descartes (momentum)â; II. celle de la «ânatureâ» de la force, élaborée par Leibniz sur le fondement de la doctrine aristotélicienne de la puissance et de l’acte (entelèchia, vis activa)â; et III. celle de la logique relative au «âmodus cognoscendiâ», dont le contexte problématique avait conduit Leibniz à l’élaboration du principe de raison suffisante.
Docteur qualifié en Philosophie de La Sorbonne (2015), Stefano Veneroni est actuellement chercheur à l’Institut pour l’Histoire de la pensée philosophique et scientifique moderne (ISPF) du CNR. En 2019, il a publié la première édition critique italienne du premier écrit de Kant chez Mimésis (4 vols.).
acheter ce livre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire