mercredi 31 juillet 2019

Franck Fischbach : Après la production. Travail, nature et capital

Vrin - Août 2019 - Moments Philosophiques


Adorno avait mis au jour « la faculté qu’a la production de s’oublier elle-même », tout en étant « le principe d’expansion insatiable et destructeur de la société d’échange ». Il y aurait ainsi quelque chose comme une ruse de la production qui consisterait à se dissimuler derrière le travail et à entretenir la confusion entre elle-même et le travail. La théorie critique est victime de cette ruse quand elle aboutit à une « critique du travail » qui prend la place d’une critique de la production, c’est-à-dire d’une critique de ce que le capital fait au procès de travail quand il s’en saisit pour le rendre productif.
La critique de la production que l’on propose ici – à partir d’une relecture de Marx, Heidegger et de la Théorie critique – entend montrer que le devenir productif des activités de travail sous le capital détruit la relation métabolique entre systèmes naturels et systèmes sociaux assurée normalement par le procès de travail. Cette rupture explique que l’épuisement des forces naturelles de la terre et celui des forces humaines de travail soient simultanés sous le capitalisme et qu’ils ne puissent être interrompus sans que la logique productive du capital le soit également.

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Valerry D. A. Wilson : Le Salut selon le Traité Tripartite. Plotin face aux Gnostiques

Saint Honoré Editions - Juillet 2019


Les Écrits gnostiques de Nag Hammadi constituent une source sérieuse d’informations fiables sur les différents courants gnostiques des premiers siècles, jadis connus grâce aux Pères de l’Église notamment Irénée de Lyon. Cette recherche, portant sur le Traité Tripartite, présente la mission du Fils au cœur de la Triade originelle. Tout en relevant les insuffisances au salut proposé et en convoquant l’éthique plotinienne, l’auteur prône la métaphysique de procession et de conversion comme un manque dans la condition du salut gnostique et propose, avec Plotin, le retour à l’Un par la conversion afin de pouvoir demeurer auprès de lui.

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lundi 29 juillet 2019

Jean-Philippe Testefort : Pensée du design

Unicite - Juillet 2019


Le mot « design » jouit aujourd’hui d’une extension si large et transversale qu’il ne peut plus passer uniquement pour une simple vogue. Initialement, le design apparut en réaction aux conséquences de la révolution industrielle. Il se donnait pour tâche de réformer les modes d’existence, dans le souci d’une plus grande justice sociale. Si cet esprit du design ne s’est jamais tari tout à fait, la cruauté néolibérale et l’urgence écologique l’ont ravivé, conduisant de nombreux designers à s’engager sur la voie d’une production « responsable ». Le design conduit ainsi à reposer la question éthique sur un plan fondamental qui est également celui d’un modèle de développement raisonnable. Par la prégnance discrète mais déterminante de l’habitat, ce sont des différences, des valeurs qui forment tout un chacun par la fréquentation et l’usage. Le design se trouve ainsi au carrefour d’une multiplicité « holistique » d’exigences dans le rôle, ambivalent, d’aménageur d’espaces partagés. À ce titre, le design concentre les enjeux de notre époque, peut-être même ceux de la civilisation, planétaire désormais.

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vendredi 26 juillet 2019

Archives de Philosophie 2019/3 (Tome 82) : Relire Rorty

Centre de Sèvres - Juillet 2019


Page 451 à 452 : - Éditorial | Page 453 à 462 : Stéphane Madelrieux - Relire Rorty. Introduction | Page 463 à 488 : Richard Rorty - Autobiographie intellectuelle | Page 489 à 504 : Pierre Steiner - Rorty avant Rorty | Page 505 à 523 : Stéphane Madelrieux - Richard Rorty et la critique philosophique | Page 525 à 539 : Emmanuel Renault - Hégélianisme et pragmatisme selon Dewey et Rorty | Page 541 à 556 : Olivier Tinland - Richard Rorty : la science comme représentation et comme solidarité | Page 557 à 572 : Richard Shusterman, Stéphane Madelrieux - L’esthétique chez Richard Rorty | Page 573 à 584 : - Une interprétation « postmoderne » de l’œuvre de Leo Strauss | Page 587 à 646 : - Bulletin leibnizien V | Page 647 à 672 : - Bulletin de Philosophie médiévale XX.

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jeudi 25 juillet 2019

Nikos Foufas : Le Travail, la Reconnaissance, la Servitude et les impasses de la Maitrise chez Hegel

L'Harmattan - Juillet 2019


Ce livre tente de mettre en lumière la formation et le développement des concepts de travail, d'outil et de division sociale dans la pensée du jeune Hegel, élaborés dans ses écrits de la période d'Iéna (1801-1807) et restés relativement à l'écart de la recherche hégélienne. Ainsi, nous proposons d'examiner d'une façon minutieuse, d'une part la genèse et l'usage de la notion de travail et d'autre part, d'interroger en détail l'évolution et le traitement de la reconnaissance, de la domination et de la servitude aussi bien que les impasses auxquelles la figure du maître aboutit.

Nikos Foufas est docteur en philosophie. Il enseigne actuellement à l'Université Panteion des sciences sociales et politiques à Athènes. Il s'intéresse notamment à la pensée de Hegel, de Marx, ainsi qu'à la philosophie de Georg Lukács.

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mercredi 24 juillet 2019

Gérard Simon : Kepler, rénovateur de l’optique

Classiques Garnier - Juillet 2019


Cette édition d’une partie de la thèse de Gérard Simon soutenue en 1976 est consacrée à la nouvelle conceptualisation des phénomènes lumineux par Kepler. L’auteur en évalue les conséquences pour l’histoire des sciences et pour l’histoire de la philosophie à l’époque moderne.


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mardi 23 juillet 2019

Holger Schmid : À contre-jour. Esthétique ou philosophie première

Presses Universitaires du Septentrion - Août 2019


Que la fin de l'art et celle de la philosophie s’entrelacent, la civilisation récente semble en donner l’image. Et pourtant, à creuser le 20e siècle dans sa singularité passionnante autant qu’effrayante, on apprend à reconfigurer les questions de l’œuvre artistique et de la vérité discursive sous l’égide du problème clef qu’est le langage.

Les présocratiques et la musique depuis Nietzsche ; la triade des nouveaux-venus au 18e siècle : esthétique, criticisme transcendantal et philosophie du langage ; les sciences humaines modernes face à l’art et le mythe ; enfin, les rapports entre l’espace poético-musical et l’architecture autour de l’oeuvre d’art dite totale, étrangement ressuscitée parmi nous : le projet de réunir ces thèmes permet d’accéder aux racines d’une Europe plus importante que celle des technocrates.

Introduction : Esthetique ou philosophie premiere ?
Première partie. Rencontres obliques
1. La collision du siecle ?
2. L'oeuvre d’art comme peripetie de la pensee
3. Mort de l’art et destination de l’homme
Deuxième partie. Ancien ou moderne
4. Reconquerir Athenes depuis Alexandrie ?
5. Aux sources de Diogene Laerce : une ou deux questions
6. L’enigme des Grecs non poetiques
Troisième partie. Déduire le poème ?
7. Le jeune Hegel et l’annus mirabilis de 1795
8. De la pulsion de jeu a l’enfant cosmique
9. Nietzsche, mode de double emploi
Quatrième partie. Cantiques et colonnes
10. Construire au coeur de l’archaique ?
11. Amphion et sa musique au XXe siecle
12. L’espace du mythe dans l’oeuvre dite totale
Conclusion : Jour et contre-jour
Remarque bibliographique

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vendredi 19 juillet 2019

Revue philosophique de la France et de l'étranger 2019/3 (Tome 144) : Animalités

PUF - Juillet 2019


Page 291 à 294 : Jean-Hugues Barthélémy - Animalités | Page 295 à 308 : Florence Burgat - États des lieux de la « question animale ». Enjeux théorico-pratiques | Page 309 à 324 : Raphaël Larrère - Expérimenter sur l’animal ? | Page 325 à 334 : Georges Chapouthier - Les droits de l’animal sous l’éclairage de la biologie | Page 335 à 348 : Vincent Duquenne - Les impensés philosophiques du jeu animal | Page 349 à 364 : Ludovic Duhem - Bestia Fecit. Prolégomènes à une techno-esthétique animale | Page 365 à 412 : - Analyses et comptes rendus | Page 413 à 422 : - Revue des revues | Page 423 à 424 : Éric Blondel - Jean Granier (1933-2019).

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Revue Française d'Histoire des Idées Politiques 2018/2 (N° 48) : Langues et nations au XIXe siècle

L'Harmattan - Juillet 2019


Page 9 à 12 : - Avant-propos | Page 13 à 39 : Jean-Luc Chappey - Politiques de langues et questions nationales sous la Révolution française | Page 41 à 54 : Tristan Coignard - Constructions identitaires et statut de la langue dans l’espace germanophone au XIXe siècle | Page 55 à 84 : Luca Mannori - De la « décadence » au « Risorgimento ». Discours national et nouveau temps de l’histoire dans l’Italie des XVIIIe et XIXe siècles | Page 85 à 114 : Daniel Baric - Faire le lien entre langue(s) et nation(s) dans l’empire des Habsbourg : le moment libéral | Page 115 à 145 : Ute Weinmann - Du « renouveau illyrien » au programme de la « Slovénie unifiée », de l’austroslavisme au yougoslavisme : la différenciation nationale des Slovènes sous l’égide des Habsbourg | Page 147 à 163 : Guillaume Bacot - Thiers et Proudhon adversaires du principe des nationalités | Page 165 à 189 : Caroula Argyriadis-Kervegan - De la formation d’une langue à la formation d’un État : une histoire croisée dans la Grèce du XIXe siècle | Page 191 à 212 : François Monnier - Philippe de Béthune (1565-1649) | Page 213 à 236 : Julien Le Mauff - Une raison d’État au Moyen Âge ? Retour sur une hypothèse historiographique.

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Gaëlle Audrain-Demey et Jean-Baptiste Schwart (dir.) : Le respect en droit

Fondation Varenne - Juillet 2019 - Colloques & Essais


Respecter ce n'est pas seulement observer la règle, obéir à la norme ; c'est aussi traiter avec égards et considération, les choses, les personnes, ou un environnement. Si la notion de respect semble de prime abord relever exclusivement du champ des valeurs et/ou de l'éthique, elle comporte aussi une dimension juridique. A cet égard, l'actualité est riche d'exemples, transcendant la distinction entre le droit public et le droit privé. L'idée même de respect paraît désormais irriguer l'ensemble des branches du droit. Dès lors, la question est de savoir si, et de quelle manière, le respect a évolué d'un concept moral à une notion juridique. L'attraction rénovée pour la notion suppose, en définitive, de mener une réflexion sur le respect comme objet, voire comme finalité du droit. Il semble nécessaire de s'interroger sur l'émergence d'un droit au respect ou, plus encore, l'existence d'une autonomie de la notion de respect en droit.

Gaëlle Audrain-Demey est doctorante en droit public. Elle enseigne le droit constitutionnel, le droit administratif et le droit de l'environnement. Elle est spécialisée en droit de l'environnement et de l'urbanisme. Jean-Baptiste Schwart est docteur en droit privé. Il enseigne le droit de la famille et le droit des régimes matrimoniaux à la faculté de droit de Nantes. Il est spécialisé en droit de la famille et en droit patrimonial de la famille.

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mercredi 17 juillet 2019

Machuca (Diego E.), Marchand (Stéphane) (dir.) : Les Raisons du doute. Études sur le scepticisme antique

Classiques Garnier - Juillet 2019



Ce volume réunit des études de spécialistes de la pensée sceptique dans l’antiquité. Elles portent aussi bien sur le pyrrhonisme que sur la nouvelle Académie ou l’empirisme médical et utilisent une variété d’approches (systématique, historiographique) afin de mieux comprendre l’énigme du scepticisme.


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Michel Guérin : André Leroi-Gourhan. L'évolution ou la liberté contrainte

Hermann - Juillet 2019


André Leroi-Gourhan (1911-1986) est un préhistorien, ethnologue, technologue et esthéticien, dont l’œuvre multiple, qui culmine avec la publication du livre Le Geste et la Parole, constitue l’une des plus importantes contributions à l’anthropologie du XXe siècle. Michel Guérin interroge ici trois concepts clefs du paléontologiste d’un point de vue philosophique : l’évolution, la matière (dont Leroi-Gourhan affirme le primat par rapport à la forme) et l’esthétique, dont il cherche les formes embryonnaires chez certains animaux. Selon Leroi-Gourhan, l’évolution humaine opérerait par libérations successives d’un potentiel physiologique (qui sont autant d’extériorisations de pouvoirs), celles-ci se payant toutefois de nouvelles contraintes. Notre liberté serait-elle alors « imaginaire », si elle porte ainsi la « marque du collier » ? Dans une optique résolument non finaliste, comment appréhender l’avenir de notre espèce ?

Michel Guérin est philosophe, professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il a publié plus de trente livres et dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Il signe également l’avant-propos de la réédition La Civilisation du renne d’André Leroi-Gourhan.

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Jean-Claude Vuillemin : Foucault l'intempestif

Hermann - Juillet 2019


Fort d’une approche généalogique aux accents nietzschéens et nourrissant un scepticisme systématique à l’égard de tous les universaux, Foucault l’intempestif bouscule l’apparente immuabilité des choses et des êtres en les dévoilant comme résultant de catégories contingentes, et donc contestables. Contempteur des certitudes infligées et des consensus établis, il invite à se départir de l’assoupissement grégaire en s’étonnant de ce qui jusqu’alors semblait aller de soi ; à se déprendre pour mieux (se) comprendre. 
Outre les réflexions foucaldiennes, parfois déconcertantes mais toujours pertinentes, sur les processus d’assujettissement et les modalités de subjectivation, ce sont principalement deux aspects de la « pensée Foucault » – rupture des évidences tranquilles du bon sens et congruité des discours (logos), et des actions (ergon) – que ce livre met en exergue, tout en revisitant certains concepts phares qui lui sont attachés.

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mardi 16 juillet 2019

Gilles Campagnolo (éd.) : La philosophie économique au Japon

Vrin - Juillet 2019 - Revue de philosophie économique


La Revue de philosophie économique propose deux numéros thématiques consacrés à l’Asie orientale.
Ce premier numéro traite du Japon. Il présente les productions d’économistes et de philosophes japonais d’hier et d’aujourd’hui dont une grande partie de l’œuvre restait hors d’atteinte. Le lecteur découvrira, dans une perspective historique, que la philosophie économique au Japon remonte à l’Entre-deux guerres, quand le champ d’études y est fondé par Sôda et Sugimura, présentés ici dans un texte inédit d’Yûichi Shionoya (1932-2015). Un hommage spécial est rendu à ce représentant contemporain majeur de la discipline, par Bertram Schefold. Dans une perspective plus récente, les contributeurs discutent les libertés économiques, les principes du revenu de base et de l’imposition au Japon, comme la réception de l’œuvre d’Adam Smith (soumise à des errances), la diffusion du nationalisme (qui passe par la socio-économie) et les philosophies inspirées par l’Occident (Kiyoshi Miki est présenté par une autre figure majeure du domaine, Kiichirô Yagi).

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lundi 15 juillet 2019

Jean-Pierre De Giorgio et Anne-Marie Favreau-Linder (dir.) : La diatribe antique. Enquête sur les formes dialogiques du discours philosophique

Lambert-Lucas - Juillet 2019


Le terme grec diatribè (διατριβή, litt. ‘loisir’, ‘étude’, cf. lat. ludus) est bien éloigné de la violence polémique que revêt communément le mot diatribe et pourtant, il continue de susciter chez les spécialistes de l’Antiquité des débats d’une certaine âpreté sur l’existence d’un genre « diatribe » dans le monde gréco-romain. Malgré son titre, le présent ouvrage n’entend nullement soutenir l’antiquité d’un tel genre : la diatribe est une invention moderne (première occurrence française en 1558) dont l’histoire a été reconstruite à partir de testimonia qu’il convient d’interroger.
Les auteurs proposent d’examiner à nouveaux frais certaines facettes du genre en revenant sur les réalités antiques que recouvre le terme et en offrant une nouvelle lecture des textes philosophiques, satiriques ou religieux rangés dans la catégorie. L’étude des modalités dialoguées, dialogales ou dialogiques de ces textes – souvent d’une complexité remarquable – est une des clefs les plus fructueuses pour comprendre la dimension « diatribique » attribuée rétrospectivement à certains discours philosophiques (et plus généralement éthiques) de l’Antiquité.
Ce livre compte parmi les travaux de Dialogos, groupe de recherche sur le dialogue antique, médiéval et moderne.

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dimanche 14 juillet 2019

Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie, Volume 26, numéro 1

Kimé - Juillet 2019


Le premier numéro de l’année 2019 du Bulletin de la Société d’Histoire et d’Epistémologie des Sciences de la Vie sera un numéro d’articles aux thématiques variées. Nous proposerons un panorama des recherches actuelles dans les champs de l’histoire de la biologie, des neurosciences et de la tératologie. Ainsi dans un premier temps, Bernard Marty nous propose de nous pencher et de profiter du fruit de ses recherches sur « Philippe L’Héritier (1906-1994) et la sensibilité de la drosophile au gaz carbonique ». Puis Youssef Boughanmi, nous engage à nous interroger sur les « Obstacles à l’essor du temps profond et limites explicatives en géologie » au sein d’un passionnant article. Marine Carrère nous propose d’aborder les intéressantes thématiques des « Biologie moléculaire et médecine en France depuis les années soixante : de l’information à la connaissance et à la routine ». Silvia De Cesare nous invite à une réflexion épistémologique sur « Les « bioarchives » comme modèles pour l’écologie et les sciences de l’environnement » ; puis Céline Cherici s’interrogera sur le rôle d’Henri Gastaut dans l’histoire du microdosage dans son article intitulé : « Henri Gastaut (1915-1995, découvreur du microdosage ? ». J. Patrick Barbet, Patrick Conan et Jean-Louis Fischer nous proposent de nous interroger sur la valeur des collections anatomopathologiques, dans un article consacré aux « Fœtus humains préservés : un patrimoine à protéger ». Enfin nous proposerons une recension du livre de Fani Papadopoulou portant sur Le problème physiologique de la nutrition et ses enjeux (avril 2018).

– Biologie moléculaire et médecine en France depuis les années soixante : de l’information à la connaissance et à la routine
Marine Carrère

– Fœtus humains préservés : un patrimoine à protéger
Patrick Barbet, Patrick Conan, Jean Louis Fischer

– La nomenclature et le technolecte vernaculaires dans les traités de zoologie de Francesco Redi (1626-1697)
Moreno Campetella

– Les « bioarchives » comme modèles pour l’écologie et les sciences de l’environnement : Une perspective épistémologique
Sylvia de Cesare

– Quelques obstacles à l’essor du temps profond en sciences de la nature
Youssef Boughanmi

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samedi 13 juillet 2019

Anikó Ádám, Eszter Horváth, Anikó Radvánszky (dir.) : Entre nous. Études Sur Jean-Luc Nancy

L'Harmattan - Juillet 2019


Le présent volume rassemble les actes du colloque consacré à Jean-Luc Nancy, qui a eu lieu à Budapest en février 2017. Honoré par la présence en personne de son sujet, le colloque tenait à rester digne à l'idée d'une « rencontre avec le penseur de l'ouverture », il tenait donc à rester ouvert, accueillant, libre. Ainsi, chaque intervenant du colloque présentait son sujet de prédilection, l'unique critère de présentation étant de rester le plus près possible de la pensée de Jean-Luc Nancy. Pourtant, malgré toute liberté de choix, la grande majorité des intervenants ont décidé de reprendre à leur compte un seul sujet, notamment « le Sujet » : sujet-ego, sujet-corps, sujet-chose, sujet-nous. À la limite, le colloque aurait pu se définir comme une sorte de compte-rendu du sujet de Jean-Luc Nancy, qui aurait mis en évidence la multiplicité d'approches au sujet de son œuvre multiple, au Sujet qui n'arrête de renaître sous sa plume depuis un demi-siècle.

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vendredi 12 juillet 2019

Revue Esprit Juillet-Août 2019 : L'argent, maître invisible

Revue Esprit - Juillet 2019


Ce dossier, coordonné par Camille Riquier, dans la cuisine de l'argent, afin de rendre visible ce qui reste invisible : « l'argent est d'autant plus maître qu'il est invisible » (Péguy). Il s'agit faire l'histoire de la dématérialisation de la monnaie, de comprendre notre aveuglement devant la crise de 2008, et de poser la question d'une politique de la dette. Avec les contributions de Dominique Ancelet-Netter, Michaël Foessel, Thomas Piketty, Christian Chavagneux, André Orléan, David Graeber, François Ewald et Jean-Pierre Dupuy.

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mercredi 10 juillet 2019

Stéphane Lemaire, Ophélie Desmons, Patrick Turmel (dir.) : Manuel de métaéthique

Hermann - Juillet 2019


Quelle est la nature de la morale ? Quelle place tient-elle dans l’existence humaine ? La métaéthique ne cherche pas à répondre aux questions éthiques, portant sur ce que nous devons faire ou sur ce qu’est la vie bonne, mais à en éclairer le sens. Elle s’interroge sur la possibilité et sur l’objet de la connaissance morale, sur la fonction réelle des discours moraux ou encore sur l’effet motivationnel qu’ont sur nous les normes et les valeurs. Elle soumet ainsi l’éthique à des questions relevant de l’épistémologie et de l’ontologie, de la sémantique et de la psychologie. Ce manuel, le premier en son genre en langue française, offre un panorama général des questions, des courants et des méthodes de la métaéthique contemporaine. Rassemblant treize études approfondies, il propose une introduction accessible et des contributions originales à ce champ en plein essor.

Félix AUBÉ BEAUDOIN, Florian COVA, Ophélie DESMONS, Bruno GNASSOUNOU, François JAQUET, Stéphane LEMAIRE, Olivier MASSIN, David ROCHELAU-HOULE, Mauro ROSSI, Isidora STOJAOVIC, Christine TAPPOLET, Cain TODD, Patrick TURMEL

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mardi 9 juillet 2019

Buridan : Questions sur le traité De l’âme d’Aristote

Vrin - Août 2019 - Bibliothèque des Textes Philosophiques –Poche


Les Questions sur l’âme de Jean Buridan (né vers 1295, mort en 1361) sont un maillon essentiel de la tradition médiévale latine de commentaires sur le traité aristotélicien, dont l’importance reste fondamentale jusqu’au XVIIe siècle. Tout en prolongeant les problématiques du siècle précédent, ces questions en renouvellent profondément le contenu. Après quelques questions épistémologiques, le traité propose des questions détaillées sur le fonctionnement de chaque sens, des prises de position sur le statut de l’intellect agent et possible, sur les images et l’intellection, mais aussi une réflexion sur le rapport de l’âme et du corps, autrement dit sur la nature du composé humain.
Ces questions sont ici traduites pour la première fois, d’après la dernière lecture que Buridan donna à Paris dans la première moitié des années 1350.

Introduction, traduction et notes de Joël Biard, professeur émérite à l’université de Tours.

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Robert Legros : Le jeune Hegel et la naissance de la pensée romantique

Vrin - Mars 2019 - Ousia


À travers l’examen de la pensée du jeune Hegel (périodes de Tübingen, Berne et Francfort), ce livre tend à interroger la mutation profonde qui s’est amorcée à l’aube de notre époque quand a pris naissance l’idée d’une réconciliation terrestre : d’un dépassement humain du sensible – du sensible comme élément qui subvertit l’achèvement de l’intelligible – et d’un accomplissement terrestre de l’intelligible – de la forme, de l’universel, de l’infini. Deux courants émergent en effet au cours de la fin du XVIIIe siècle, radicalement opposés l’un à l’autre mais qui s’attachent tous les deux à concevoir l’avènement d’un monde humain délivré de l’écartèlement du sensible et de l’intelligible (du conflit du particulier et de l’universel, de l’opposition du fini et de l’infini, de la séparation du profane et du sacré, de la division de l’immanence et de la transcendance) : le mouvement révolutionnaire et le romantisme politique. L’un tend à la réconciliation par une maîtrise (humaine) du sensible, l’autre y aspire par une spiritualisation (divine) du sensible, tous les deux visant l’accomplissement terrestre d’une totalité sans faille.

Robert Legros est professeur émérite. Il a enseigné la philosophie à l’Université de Caen, à l’Université libre de Bruxelles, à Sciences Po Paris et à l’Institut Catholique de Paris.

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Pascal Montagnon : Intelligence artificielle. L'être humain, maître du jeu

Edipro - Juillet 2019


Et si une machine autonome réalisait avec rigueur, justesse et célérité, les tâches quotidiennes fastidieuses qui relèvent encore d'une intervention humaine ? Et si la machine apprenait de ses propres erreurs et s'adaptait durablement à notre mode de vie ? Qui serait le maître ? Et si arrivait le moment où le Robot remplace l'Homme ? Qu'on le sache ou non, qu'on le déplore ou non, la technologie recourant à l'Intelligence Artificielle (IA) est déjà à l'oeuvre et étend ses champs d'application à une vitesse inédite, grâce au développement de la puissance de calculs des algorithmes servant des ordinateurs de plus en plus performants. On ne peut déjà plus s'en passer. Mais la machine se passera-t-elle un jour de nous ? Cela dépend... de nous : de notre volonté de garder la main à travers une programmation maîtrisée. Facile à dire quand les chatbots des plateformes de e-commerce jouent désormais les assistants virtuels et rivalisent avec un opérateur téléphonique de chair et d'os. Rivaliser, le bon mot ? En réalité, il convient plutôt de déterminer quel type de relation construire entre cerveaux et microprocesseurs. De fait, opposer Robot et Humain constituerait une erreur ; il ne s'agit pas de faire avec quelqu'un ou sans personne. Car si la technologie synthétise, analyse et exécute à la perfection, elle ne pense toujours pas, à proprement parler. A date, un robot ne sait pas qu'il en est un ! Bref, il ne conscientise pas. D'ailleurs, voilà l'enjeu sociétal : La place de l'individu (qui sait en être un) dans le monde digital –donc déshumanisé au sens littéral –qu'il engendre. Dès lors, une réflexion éthique s'impose quant au cadrage d'un progrès technologique par et pour l'être humain.

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lundi 8 juillet 2019

Charles Darwin : L'instinct (inédit)

L'esprit du temps - Juillet 2019


Ce texte à caractère « inédit » constitue la part « psychologique » des écrits de Darwin que celui-ci donna à son élève John Romanès, lorsqu il rédigea son livre sur L'Origine des espèces. Le texte fut publié de façon « confidentielle » à Londres en 1884, puis oublié et récemment redécouvert. Il est en définitive l'un des premiers textes (sinon le premier) d'éthologie, décrivant le comportement instinctuel, et appris, des espèces animales. Charles Darwin (12 février 1809 - 19 avril 1882) est un naturaliste anglais dont les travaux et les théories sur l'évolution des espèces vivantes ont profondément révolutionné la biologie. Il a développé l'hypothèse, appelée depuis « darwinisme », selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un ancêtre commun ou d'un petit nombre d'ancêtres communs, grâce au processus de sélection naturelle.

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Patrick Olivero : Les états du droit chez Spinoza

Transition - Juillet 2019


Parallèlement à son œuvre monumentale, écrite avec la rationalité d’un traité de géométrie, Spinoza s’est aussi penché sur l’autre versant de la vie des hommes, avec les trois jalons canoniques que sont le droit naturel, le contrat et le droit positif. Mais ces jalons, que l’on peut appeler « classiques » car on les trouve aussi, en particulier, chez Rousseau, s’appuient sur une conception très originale du droit divin. Il y a chez Spinoza une oscillation constante entre le transcendant, la béatitude et la démocratie qui limite les appétits individuels. Car il faut bien que les hommes vivent. Il faut bien occuper, réguler, maîtriser tant et tant d’années, tant et tant de chairs et d'os. Entre ténèbres et lumière, le crépuscule dit-on, est propice à la chouette de Minerve. Il l'est aussi, à l'hermine des prétoires. Tout est dit quand est posé, ou supposé posé le « pacte », et Spinoza peut à loisir dérouler les mille et une circonvolutions qui le drapent. Ces circonvolutions ne sont pas sans importance. L'irréductibilité du problème à ses simples composantes techniques ne signifie pas que ce problème soit strictement d'ordre spéculatif : des millions d'épaules en ont porté le poids. Mais elle signifie peut-être que d'autres lectures sont possibles qui diront, en d'autres temps, de quel droit se dit le droit.

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Ronell Avital : La plainte

Max Milo - Avril 2019


" Qui connaît mieux la plainte que moi ? " demande Avital Ronell. Son expérience et sa connaissance des doléances l'ont conduite à tenir un registre des plaintes, les plus banales comme les plus métaphysiques. Doléances, lamentations, griefs... les plaintes expriment une souffrance qui ne peut être arrêtée, qui se répète sans espoir de réparation, liée à la pulsion de mort. Que cache la plainte ? Que dissimule-t-elle ? Elle contamine nos discours et nous paralyse, au lieu d'éliminer ce qui nous cause de la peine. À la différence de l'indignation, forte et rebelle, la plainte révèle plutôt une protestation impuissante. Avital Ronell cible les geignards et les râleurs sempiternels, mais elle s'étonne aussi de ceux qui affirment, par élégance, " je n'ai pas à me plaindre ". Car il y a bien lieu de se plaindre de la vie. La philosophe ouvre de nombreux dossiers de plaignants : la plainte des femmes et des mères, ou celle des êtres perdus qui ne trouvent pas de dieu à qui se plaindre. Elle dialogue avec Hamlet, Werther, Arendt, Derrida, de l'Allemagne à l'Amérique de Trump, et construit un théâtre philosophique où les personnages – elle-même dans le premier rôle – entendent plusieurs plaintes dans chaque complainte. 
Comme un effet pervers de ce Bureau des plaintes, Avital Ronell fait aujourd'hui l'objet d'une plainte qui a déclenché des rumeurs, spéculations et dénonciations, depuis la publication d'un article à charge (et sans droit de réponse) du New York Times. Pour la première fois, dans un avant-propos inédit, elle réagit à cette affaire. " Il est difficile de nier que cet épisode de la plainte déposée contre moi apparaît comme un reste spectral, car cette situation invraisemblable, dans laquelle j'ai été l'objet d'une plainte "officielle", a acquis une notoriété publique et a empiété sur l'achèvement de ce livre. C'est comme si cette étude avait d'elle-même enclenché un programme de doléances incontrôlé et un emballement médiatique. Quelque chose dans les thématiques râleuses de ce travail avait anticipé la persécution quasi judiciaire et les représailles paniquées de l'autorité institutionnelle, l'assujettissement à un terrifiant processus de destruction forcée. Il ne serait pas exagéré d'affirmer que j'ai été traquée par les obsessions mêmes que j'avais rassemblées dans ce livre. " A. R.

Avital Ronell est une philosophe mondialement reconnue. Elle est professeure à European Graduate School et à New York University. Elle a importé la déconstruction aux USA. Ses livres sont largement traduits en français : Stupidity (Stock, 2002), Telephone Book (Bayard, 2006), American philo (Stock, 2006), Test drive (Stock, 2009), Addict : Fixions et narcotextes (Bayard, 2009), Losers : les figures perdues de l'autorité (Bayard, 2015). 

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samedi 6 juillet 2019

Miguel Benítez : Voltaire lit Locke. Une étude critique de la Lettre sur l’âme

Champion - Juillet 2019


L’ouvrage suit le parcours de la pensée de Voltaire sur la nature et sur la destinée de l’âme, inspirée par l’idée d’une matière pensante, sommairement avancée par Locke dans son Essay concerning Human Understanding et affinée dans sa dispute avec l’évêque Stillingfleet. Il s’articule autour des trois versions différentes que Voltaire a données successivement de la lettre Sur Mr. Locke, faisant partie de ses lettres sur les Anglais. La nature du sujet abordé fait que Voltaire se cache derrière Locke ; il n’entend pas le résumer, mais le repenser à sa manière, expliciter ce qu’il n’aurait pas osé dire. Poussé par le besoin de garantir par la raison l’immortalité d’une âme matérielle, il a d’abord « obscurci » dans la version publiée dans les Lettres philosophiques un premier discours « sur la nature de l’âme » qu’il fait circuler parmi ses amis. Sitôt publiée cette deuxième version, Voltaire, alerté par ses proches, pense à modifier son texte. Au cours des discussions avec Formont et le père Tournemine, il a mûri lentement la solution, qu’il a ébauchée en partie dans le Traité de métaphysique et dans les Eléments de la philosophie de Newton. La troisième version de la lettre sur Locke ne verra la lumière qu’en 1748, dans les Mélanges de philosophie et de littérature, où l’âme matérielle est réduite à la condition d’un atome dont les parties sont physiquement insécables, indestructibles par conséquent.

Miguel Benítez, chercheur associé au CELLF de la Sorbonne, a consacré de nombreuses études aux hétérodoxes des Lumières.

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Raison présente 2019/2 (N° 210), Varia

Union rationaliste - Juillet 2019


Page 3 à 6 : - Avant-propos | Page 7 à 11 : Yves Bréchet - Partager la rationalité scientifique entre citoyens | Page 13 à 15 : Édouard Brézin - De la difficulté à enseigner au temps des « vérités alternatives » | Page 17 à 24 : David Jasmin - La formation en science des professeurs d’école primaire : l’expérience de La Main à la Pâte | Page 25 à 35 : Mathieu Farina, Elena Pasquinelli - Les sciences cognitives et l’éducation de l’esprit critique : voies croisées | Page 37 à 49 : Éric Bruillard - Enseigner à l’ère de l’internet : catalogues, couleurs et collections | Page 51 à 62 : Roland Pfefferkorn - Inquiétante cohérence des « réformes » Blanquer et Vidal. Hiérarchisation des établissements et aggravation des inégalités sociales | Page 63 à 71 : Laurence De Cock - Ce que les nouveaux programmes d’histoire en lycée(s) disent des réformes éducatives en cours | Page 73 à 82 : - Entretien avec un Conseiller principal d’éducation | Page 83 à 87 : Jean-Michel Besnier - Faut-il confier l’éducation aux neurosciences ? | Page 89 à 91 : Michel Casevitz - L’état présent des lettres anciennes dans l’enseignement | Page 93 à 94 : Alain Policar - Temps modernes : la cérémonie des adieux | Page 95 à 103 : Étienne Klein - Progrès et innovation : quels liens ? | Page 105 à 143 : - Trimestrielles.

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Dix-huitième siècle, n° 51, 2019 : La couleur des Lumières

La découverte - Juillet 2019

Alors que le 18e siècle est souvent perçu comme une « oasis » ou une « parenthèse colorée », rares finalement sont les travaux qui ont été directement consacrés à la couleur des Lumières. Réunissant les contributions de littéraires, d’historiens et d’historiens de l’art, le présent dossier propose une approche pluridisciplinaire originale. Si elle révèle d’abord de quelles façons la couleur s’installe dans l’univers matériel et mental des individus, elle montre aussi que la couleur participe pleinement aux reconfigurations des représentations de la société et de la nature qui sont à l’œuvre.
Sommaire
Éditorial
Souvenir de Jean Starobinski, par Michel Delon
I / La couleur des Lumières
Couleur(s) sur les Lumières, par Aurélia Gaillard et Catherine Lanoë
Culture et pratiques de la couleur
La couleur des réjouissances monarchiques (Paris, 18e siècle), par Pauline Valade
\"On embellit mon corps pour l'exposer aux flammes, et souvent on le peint de diverse couleur\" (L'écran à main), par Nathalie Rizzoni
Harmonie et dissonance. La fonction de la couleur dans les collections du siècle des Lumières, par Valérie Kobi
La couleur dans le roman des Lumières. Enjeux, emplois et évolutions, par Élodie Ripoll
Les savoirs de la couleur
Les couleurs en physique au 18e siècle : débats autour du renversement de leur statut par Newton, par Bernard Maitte
Marat et Castel : l'expérience du prisme revisitée, par Michel Blay
La philosophie des couleurs de Bernardin de Saint-Pierre, par Marco Menin
Pour des couleurs plus solides ? Transgression des règlements et diffusion de l'indigo dans la teinture des étoffes de qualité intermédiaire au 18e siècle, par Marguerite Martin
L'art tinctorial de la soie chez Macquer ou la couleur en mouvement : aperçu terminologique et technique, par Francesca Piselli
La question du coloris
Palettes et tableaux : des laboratoires de la couleur ?, par Charlotte Guichard
Gravure et conception coloriste de la peinture. La réécriture du Traité des manières de graver d'Abraham Bosse (1645) par Charles-Nicolas Cochin (1745), par Élisabeth Lavezzi
Pour une sculpture pittoresque : l'oeuvre de Jean-Baptiste Lemoyne à l'église Saint-Louis-du-Louvre (1743-1768), par Cécilie Champy-Vinas
Discours et poétiques de la couleur
Traduire les couleurs. Madame Picardet, le Président de Virly, la minéralogie wernerienne et les palettes chromatiques allemandes, par Patrice Bret
La couleur de la peau dans le discours médical (1730-1770), par Guillaume Linte
Les effets merveilleux des couleurs dans Lameki du chevalier de Mouhy (1735-1738). Couleur de la peau et désordre du monde, par Emmanuelle Sempère
Le style \"couleur de rose\" de Marguerite de Lubert, par Kim Gladu
\"Commander le silence à sa physionomie\" : la rougeur des hommes, par Jean-Christophe Abramovici
Des pouvoirs de la couleur dans La Nouvelle Héloïse, par Christophe Martin
Grand entretien
\"Penser la couleur\". Entretien avec Michel Pastoureau
II / Varia
Littérature
De la mémoire affective comme instrument compositionnel : Corinne de Mme de Staël, par Jean-François Perrin
Le moment libertin dans la tradition crébillonnienne, par Francis Lorranger
Les manuscrits de Montesquieu : un château de cartes, par Catherine Volpihac-Auger
Rêves héroïques : lire Plutarque à la manière de Rousseau, par Nicolas Fréry
Histoire des idées
Châtiment et rédemption par la langue. Le Crocodile et la Lettre à un ami sur la Révolution française de Louis-Claude de Saint-Martin, par Vicenzo De Santi
Adrien Lamourette et les philosophes : rupture ou continuité ?, par Nicolas Brucker
Estime de soi et reconnaissance chez Vauvenargues, par Daniel Acker
De l'impôt, manuscrit physiocratique de Mirabeau et Mauvillon (1790-1791), par Pierre et Camille Le Masne
Le tâtonnement de l'expertise scientifique moderne : les éloges de Condorcet comme lieux de réflexion sur le rôle social des savants, par Sayaka Oki
Histoire
Le labyrinthe du Jardin du Roi (Paris, 1739-1788) : les enjeux de la fréquentation de cet espace de promenade, par Élisabeth Rochon
Représentations de l'Europe à l'époque des Lumières et de la Révolution grecque, par Alexandra Sfoini
III / Notes de lecture
Éditions de textes
Revues
Histoire des idées et histoire culturelle
Histoire
Histoire des sciences
Littératures
Arts et musicologie
Index
Résumés.


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