Hermann - Novembre 2024
Le « décentrement » est un outil central de notre modernité, servant à interroger les limites des disciplines, des savoirs et des discours. Comment se manifeste le décentrement ? Que fait gagner la perte du centre ? Quelles traces concrètes ou symboliques restent après la relégation d’un centre ? Nous faisons l’hypothèse que le décentrement, pris indifféremment dans des formes matérielles, mais aussi mémo-rielles et monumentales, permet de penser le transculturalisme et l’interdisciplinarité.
Le concept de décentrement est ici successivement envisagé comme un changement de perspective, pour mieux comprendre. Puis il est défini comme une façon de s’affranchir d’un centre pour créer un ou plusieurs nouveaux centres. D’un point de vue linguistique, nous voyons comment il met en travail la traduction, pour introduire un nouveau regard et raconter différemment en prenant de la hauteur. Enfin, il s’agit d’aborder le décentrement dans sa capacité à déconstruire et reconstruire le rapport à l’espace à travers un ensemble de délocalisations, de déplacements en périphérie, dans le but de trouver un nouveau centre.
Tous ces décentrements – géographiques, conceptuels, culturels, lin-guistiques, artistiques – offrent une image, révélatrice dans sa diversité d’un concept proprement insaisissable, mais essentiel à la compréhension des espaces contemporains.
Avec les contributions de :
Manola Antonioli, David Arbulu Collazos, Joseph Armando Soba, Michael Boylan, Marcos Eymar, Samuel Fasquel, Cynthia Gabbay, Élodie Gallet, Geneviève Guétemme, Catherine Guillaume, Jacques Jouet, Yoo-jung Kim, Jimena Larroque, Sylvie Maréchal, Sophie Marty, Dean-Liathine McDonald, Christiane Montandon, Léa Peltier, Louis Pichot, Maria Simota, Erwan Sommerer, Delphine Wibaux.
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