Spinoza
Parution : mars 2009
Editeur : PUF
Collection : "Epimethée"
Prix : 36 €
Un volume qui réunit de nouvelles traductions et un appareil critique inédit de deux œuvres majeures de Spinoza : Le Traité de la réforme de l'entendement et le Court Traité de Dieu, de l'homme et de son bien-être.
Le Traité de la Réforme de l’Entendement et le Court Traité représentent les premières rédactions de la pensée de Spinoza. Le philosophe y constitue sa problématique et son langage à la fois en utilisant les doctrines et les lexiques existants et en construisant les moyens effectifs de s’en libérer. À ce titre, l’intérêt de ces deux textes est triple : ils ont une thématique propre, fortement articulée et dont les architectures conceptuelles doivent être analysées pour elles-mêmes, qui
donnent un sens nouveau à la réflexion sur Dieu, la connaissance, les affects et les relations entre les hommes ils permettent aussi de mieux reconstituer l’itinéraire qui conduit à l’Éthique et aux deux Traités consacrés à la vie politique enfin, ils donnent à lire les prises de position de Spinoza dans les débats de la nouvelle philosophie de l’âge classique, notamment avec Descartes et face à Descartes — c’est toute l’insertion d’une nouvelle pensée dans le monde des sciences, des réflexions sur leur méthode, de l’analyse de la vie affective et sociale, des questionnements sur l’itinéraire de l’individu et sur son rapport avec le Souverain Bien. En un temps marqué violemment par la révolution scientifique, les crises politiques et les conflits d’aspirations religieuses multiples, on voit ici s’élaborer les deux premières étapes d’une interrogation sur la Nature, la puissance et la Raison.
Ce volume est le premier dans l’ordre, mais le troisième à paraître de l’édition des Œuvres complètes de Spinoza, comprenant un nouvel établissement du texte, une nouvelle traduction annotée et des instruments de travail — glossaires, index et appendices — qui rendent accessible l’état actuel de la recherche.
mardi 31 mars 2009
L'interruption : Jacques Rancière et la politique
Christian Ruby
Parution : mars 2009
Editeur : La Fabrique
« La politique ne peut exister que dans un acte d'interruption, de dérèglement ou d'effraction » écrit Christian Ruby dans cette introduction au travail de Jacques Rancière. On y trouvera, recensés et éclairés, les concepts qui servent chez Rancière de matériaux de construction - en vrac, le sensible et son partage, la subjectivation, le régime esthétique des arts, le couple police / politique, la mésentente... Parallèlement, Ruby retrace le parcours de Rancière, depuis la plongée dans les archives ouvrières du XIXe siècle (La Nuit des prolétaires) jusqu'aux textes les plus récents (La Haine de la démocratie, Le Spectateur émancipé). Une grande place est réservée à la notion d'égalité, centrale chez Rancière, appuyée sur le magnifique exemple du Maître ignorant. Chemin faisant, Ruby explique les divergences qui opposent Rancière à certains de ses contemporains comme Althusser, Bourdieu ou Lyotard, divergences profondes qui portent sur l'idée maîtresse de sa philosophie, l'émancipation.
Aider à entrer dans une oeuvre réputée difficile sans paraphraser ni simplifier : tel est le pari réussi par Christian Ruby dans ce livre alerte et décidément philosophique.
Parution : mars 2009
Editeur : La Fabrique
« La politique ne peut exister que dans un acte d'interruption, de dérèglement ou d'effraction » écrit Christian Ruby dans cette introduction au travail de Jacques Rancière. On y trouvera, recensés et éclairés, les concepts qui servent chez Rancière de matériaux de construction - en vrac, le sensible et son partage, la subjectivation, le régime esthétique des arts, le couple police / politique, la mésentente... Parallèlement, Ruby retrace le parcours de Rancière, depuis la plongée dans les archives ouvrières du XIXe siècle (La Nuit des prolétaires) jusqu'aux textes les plus récents (La Haine de la démocratie, Le Spectateur émancipé). Une grande place est réservée à la notion d'égalité, centrale chez Rancière, appuyée sur le magnifique exemple du Maître ignorant. Chemin faisant, Ruby explique les divergences qui opposent Rancière à certains de ses contemporains comme Althusser, Bourdieu ou Lyotard, divergences profondes qui portent sur l'idée maîtresse de sa philosophie, l'émancipation.
Aider à entrer dans une oeuvre réputée difficile sans paraphraser ni simplifier : tel est le pari réussi par Christian Ruby dans ce livre alerte et décidément philosophique.
lundi 30 mars 2009
Nietzsche, le sujet, la subjectivation
François Kammerer
Parution : janvier 2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Nietzsche est souvent perçu comme un philosophe de la critique du "moi", qui entreprend d'évacuer le sujet souverain pour en faire un simple effet des rapports entre les volontés de puissance. L'ambition de ce livre est de montrer qu'une telle vision est incomplète. Il y a dans l'oeuvre de Nietzsche, et particulièrement dans son dernier livre, Ecce Homo, une forte pensée de l'individu et du rapport à soi qui, loin d'éliminer le problème de la subjectivité, le pose à nouveaux frais.
Parution : janvier 2009
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Nietzsche est souvent perçu comme un philosophe de la critique du "moi", qui entreprend d'évacuer le sujet souverain pour en faire un simple effet des rapports entre les volontés de puissance. L'ambition de ce livre est de montrer qu'une telle vision est incomplète. Il y a dans l'oeuvre de Nietzsche, et particulièrement dans son dernier livre, Ecce Homo, une forte pensée de l'individu et du rapport à soi qui, loin d'éliminer le problème de la subjectivité, le pose à nouveaux frais.
Deleuze
Alberto Gualandi
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Perrin
Collection : Tempus Philo
Prix : 7,50 €
Une voix qui enchantait les foules, une force et une ardeur intellectuelles peu communes, une pensée aussi séduisante que controversée : Deleuze est bien l'une des figures marquantes de la philosophie contemporaine.
Reste à comprendre la singularité d'une oeuvre, tentative brillamment conduite ici par Alberto Gualandi. Celui-ci éclaircit les concepts deleuziens - pli, réseau, rhizome, intensité... - et les rattache à la grande tradition philosophique occidentale.
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Perrin
Collection : Tempus Philo
Prix : 7,50 €
Une voix qui enchantait les foules, une force et une ardeur intellectuelles peu communes, une pensée aussi séduisante que controversée : Deleuze est bien l'une des figures marquantes de la philosophie contemporaine.
Reste à comprendre la singularité d'une oeuvre, tentative brillamment conduite ici par Alberto Gualandi. Celui-ci éclaircit les concepts deleuziens - pli, réseau, rhizome, intensité... - et les rattache à la grande tradition philosophique occidentale.
La révolte est-elle juste ?
Bernard de Castéra
Paru le : 20/03/2009
Editeur : Edifa-Mame
Collection : Matières à penser
Prix : 14 €
La révolte est-elle le chemin obligé de la justice ? Notre culture occidentale avide de justice puise ses principes fondateurs dans la révolte pour instaurer « un monde meilleur ». Pourtant, cette culture de révolte ébranle les fondements de la vie morale, sociale et politique et chacun fait le constat de la crise profonde traversée par notre société. Bernard de Castéra analyse cette culture de révolte et entreprend, par un cheminement philosophique, de renouer avec une justice au service de l'homme.
Paru le : 20/03/2009
Editeur : Edifa-Mame
Collection : Matières à penser
Prix : 14 €
La révolte est-elle le chemin obligé de la justice ? Notre culture occidentale avide de justice puise ses principes fondateurs dans la révolte pour instaurer « un monde meilleur ». Pourtant, cette culture de révolte ébranle les fondements de la vie morale, sociale et politique et chacun fait le constat de la crise profonde traversée par notre société. Bernard de Castéra analyse cette culture de révolte et entreprend, par un cheminement philosophique, de renouer avec une justice au service de l'homme.
jeudi 26 mars 2009
Revue de métaphysique et de morale 2009 - n° 1
L'universalisme
Editeur : PUF
Date de parution : 25/03/2009
Anne BAUDART : Présentation
Anne BAUDART : Individualisme et cosmopolitisme
Pierre MAGNARD : L’homme universel
Bernard BOURGEOIS : Du bon usage de l’universel
Bertrand SAINT-SERNIN : Y a-t-il de l’universel dans l’action ?
Michel SERRES : Culture générique
VARIA
Olivier LAHBIB : Sur l’esthétique positiviste
Chronique « Philosophie morale et politique », 2008
Editeur : PUF
Date de parution : 25/03/2009
Anne BAUDART : Présentation
Anne BAUDART : Individualisme et cosmopolitisme
Pierre MAGNARD : L’homme universel
Bernard BOURGEOIS : Du bon usage de l’universel
Bertrand SAINT-SERNIN : Y a-t-il de l’universel dans l’action ?
Michel SERRES : Culture générique
VARIA
Olivier LAHBIB : Sur l’esthétique positiviste
Chronique « Philosophie morale et politique », 2008
mardi 24 mars 2009
Revue philosophique 2009 tome 134 - n° 1
Philosophies de la médecine
Editeur : PUF
Parution : février 2009
ARTICLES
Denis FOREST.— Philosophies de la médecine. Approches naturalistes
Karen NEANDER.— Les explications fonctionnelles
Elodie GIROUX.— Définir objectivement la santé
Denis FOREST.— Le concept de fonction en philosophie de la médecine
ANALYSES ET COMPTES RENDUS
(XVIIIème, XIXème et XXème siècles Droit, philosophie politique, sciences sociales) par :
H. BARREAU, B. BERNARDI, A. BOUTOT, A. BOYER, G. CHAPOUTHIER,
S. CHAUVIER, C. CRIGNON – de OLIVEIRA, O. DEROY, P. ENGEL, V.GERARD, A. GUETTA, L. JOUMIER, Z. KOURIM, S. OHAYON, M.-F. PELLEGRIN, G.RADICA, A .STANGUENNEC, R. TIRVAUDEY, Th. de TOFFOLI, G. TUZET, P. VERDEAU, X. VERLEY
Editeur : PUF
Parution : février 2009
ARTICLES
Denis FOREST.— Philosophies de la médecine. Approches naturalistes
Karen NEANDER.— Les explications fonctionnelles
Elodie GIROUX.— Définir objectivement la santé
Denis FOREST.— Le concept de fonction en philosophie de la médecine
ANALYSES ET COMPTES RENDUS
(XVIIIème, XIXème et XXème siècles Droit, philosophie politique, sciences sociales) par :
H. BARREAU, B. BERNARDI, A. BOUTOT, A. BOYER, G. CHAPOUTHIER,
S. CHAUVIER, C. CRIGNON – de OLIVEIRA, O. DEROY, P. ENGEL, V.GERARD, A. GUETTA, L. JOUMIER, Z. KOURIM, S. OHAYON, M.-F. PELLEGRIN, G.RADICA, A .STANGUENNEC, R. TIRVAUDEY, Th. de TOFFOLI, G. TUZET, P. VERDEAU, X. VERLEY
lundi 23 mars 2009
La théorie souveraine - Les philosophes français et la sociologie au XXe siècle
Louis Pinto
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 39 €
« La philosophie ne voyage point », déplorait Jean-Jacques Rousseau. La découverte d'autres cultures lui semblait procurer un indispensable dépaysement et une idée élargie de l'humanité. Or, depuis l'époque des Lumières, les sciences de l'homme ont connu un développement considérable que les philosophes en France n'ont pu ignorer. La sociologie en particulier, issue avec Durkheim de la discipline philosophique, n'a cessé d'être présente à leur esprit. Mais on ne peut analyser le problème qu'elle a posé à la philosophie depuis plus d'un siècle sans envisager ce que la pensée la plus théorique doit à des traditions, à des hiérarchies intellectuelles, à des découpages disciplinaires.
Quatre périodes ont été étudiées ici, entre les années 1900 et les années 1970 : la première, marquée par le débat sur le durkheimisme ; la deuxième, dominée par la phénoménologie ; la troisième, placée sous l'emblème du structuralisme ; et la dernière, sous l'emblème des rapports entre politique et philosophie, savoir et pouvoir. Au lieu de recenser ou d'encenser, comme on le fait trop souvent, les pensées d'auteurs prestigieux qui ne manquent pas ici (Durkheim, Husserl, Sartre, Merleau-Ponty, Lévi-Strauss, Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, etc.), Louis Pinto s'est donné une autre tâche : celle de comprendre comment les stratégies des philosophes commandées par leur position et leurs ressources dans le champ philosophique ont favorisé l'invention d'instruments conceptuels, parmi lesquels l'antinaturalisme et l'antiobjectivisme. On est ainsi conduit à voir tout autrement les philosophes aussi bien que leurs discours.
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 39 €
« La philosophie ne voyage point », déplorait Jean-Jacques Rousseau. La découverte d'autres cultures lui semblait procurer un indispensable dépaysement et une idée élargie de l'humanité. Or, depuis l'époque des Lumières, les sciences de l'homme ont connu un développement considérable que les philosophes en France n'ont pu ignorer. La sociologie en particulier, issue avec Durkheim de la discipline philosophique, n'a cessé d'être présente à leur esprit. Mais on ne peut analyser le problème qu'elle a posé à la philosophie depuis plus d'un siècle sans envisager ce que la pensée la plus théorique doit à des traditions, à des hiérarchies intellectuelles, à des découpages disciplinaires.
Quatre périodes ont été étudiées ici, entre les années 1900 et les années 1970 : la première, marquée par le débat sur le durkheimisme ; la deuxième, dominée par la phénoménologie ; la troisième, placée sous l'emblème du structuralisme ; et la dernière, sous l'emblème des rapports entre politique et philosophie, savoir et pouvoir. Au lieu de recenser ou d'encenser, comme on le fait trop souvent, les pensées d'auteurs prestigieux qui ne manquent pas ici (Durkheim, Husserl, Sartre, Merleau-Ponty, Lévi-Strauss, Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, etc.), Louis Pinto s'est donné une autre tâche : celle de comprendre comment les stratégies des philosophes commandées par leur position et leurs ressources dans le champ philosophique ont favorisé l'invention d'instruments conceptuels, parmi lesquels l'antinaturalisme et l'antiobjectivisme. On est ainsi conduit à voir tout autrement les philosophes aussi bien que leurs discours.
Spinoza
André Scala
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Perrin
Collection : Tempus
Prix : 7 €
On ne peut guère imaginer plus grande solitude de pensée : Spinoza, philosophe, grammairien et penseur politique, fut à son époque - le XVIIème siècle - l'athée, l'infâme, l'imposteur.
Lui, le philosophe de la joie, de l'amour, de la puissance et de la libération. C'est qu'il dérangeait - hier comme aujourd'hui - par son effort pour établir une communauté de pensée. Donc, être philosophe avec ceux qui ne le sont pas, ceux qui veulent apprendre, ceux qui veulent empêcher la philosophie ou ceux qui imaginent qu'on peut s'en passer. Expliquer cette démarche, tel est l'objet de ce livre.
Paru le : 19/03/2009
Editeur : Perrin
Collection : Tempus
Prix : 7 €
On ne peut guère imaginer plus grande solitude de pensée : Spinoza, philosophe, grammairien et penseur politique, fut à son époque - le XVIIème siècle - l'athée, l'infâme, l'imposteur.
Lui, le philosophe de la joie, de l'amour, de la puissance et de la libération. C'est qu'il dérangeait - hier comme aujourd'hui - par son effort pour établir une communauté de pensée. Donc, être philosophe avec ceux qui ne le sont pas, ceux qui veulent apprendre, ceux qui veulent empêcher la philosophie ou ceux qui imaginent qu'on peut s'en passer. Expliquer cette démarche, tel est l'objet de ce livre.
Corps au travail n°6 : Corps au travail
Numéro dirigé par Bernard ANDRIEU et Fabien COUTAREL
16,5 x 23,5 cm. 128 pages.
Prix public : 18 €
ISBN 978-2-916275-51-2
Ce numéro 6 de la revue CORPS s'ouvre sur un entretien avec Richard Shusterman, philosophe américain contemporain, sur la notion de « conscience du corps ».
Le dossier central est consacré à un thème essentiel dans le débat contemporain : le corps au travail, à la fois instrument des travailleurs et cible pour les contraintes professionnelles. Les huit contributions à ce dossier proposent des éclairages pluridisciplinaires de la relation complexe existant entre le corps humain et le travail humain.
Les auteurs sont ergonomes, historiens, philosophes, médecins, psychanalystes, psychologues, tous spécialistes des questions de santé au travail. Ils mettent en avant un cadre particulier d'appréhension et de discussion des rapports entre la construction, la transformation et le vécu des corps dans l'exercice du travail.
Le cahier iconographique Un rite de passage polynésien : le tatouage samoan, réalisé par Sébastien Galliot, donne à voir des images du tatouage investi symboliquement et ritualisé dans le seul territoire polynésien qui n'a jamais interrompu cette pratique.
La rubrique « Découvrir » propose trois articles novateurs sur les enjeux du corps dans la poésie d'Elizabeth Bishop, sur l'usage du corps par les adeptes du mouvement gothique et sur l'hybridation du cinéma expérimental contemporain.
Enfin, la rubrique « S'INFORMER » rend compte des ouvrages récents Les Arènes totalitaires. Hitler, Mussolini et les jeux du stade (D. Bolz, 2008), En souffrance : adolescence et entrée dans la vie (D. Le Breton, 2007) et Testo Junkie. Sexe, drogue et biopolitique (B. Preciado, 2008).
Revue dirigée par Bernard Andrieu et Gilles Boëtsch
CONTACTS
ÉDITEUR : GRÉGOIRE ROBINNE – revuecorps@editions-dilecta.com – 01 43 40 28 10
PRESSE : MATHILDE GAUDECHOUX – presse@editions-dilecta.com
16,5 x 23,5 cm. 128 pages.
Prix public : 18 €
ISBN 978-2-916275-51-2
Ce numéro 6 de la revue CORPS s'ouvre sur un entretien avec Richard Shusterman, philosophe américain contemporain, sur la notion de « conscience du corps ».
Le dossier central est consacré à un thème essentiel dans le débat contemporain : le corps au travail, à la fois instrument des travailleurs et cible pour les contraintes professionnelles. Les huit contributions à ce dossier proposent des éclairages pluridisciplinaires de la relation complexe existant entre le corps humain et le travail humain.
Les auteurs sont ergonomes, historiens, philosophes, médecins, psychanalystes, psychologues, tous spécialistes des questions de santé au travail. Ils mettent en avant un cadre particulier d'appréhension et de discussion des rapports entre la construction, la transformation et le vécu des corps dans l'exercice du travail.
Le cahier iconographique Un rite de passage polynésien : le tatouage samoan, réalisé par Sébastien Galliot, donne à voir des images du tatouage investi symboliquement et ritualisé dans le seul territoire polynésien qui n'a jamais interrompu cette pratique.
La rubrique « Découvrir » propose trois articles novateurs sur les enjeux du corps dans la poésie d'Elizabeth Bishop, sur l'usage du corps par les adeptes du mouvement gothique et sur l'hybridation du cinéma expérimental contemporain.
Enfin, la rubrique « S'INFORMER » rend compte des ouvrages récents Les Arènes totalitaires. Hitler, Mussolini et les jeux du stade (D. Bolz, 2008), En souffrance : adolescence et entrée dans la vie (D. Le Breton, 2007) et Testo Junkie. Sexe, drogue et biopolitique (B. Preciado, 2008).
Revue dirigée par Bernard Andrieu et Gilles Boëtsch
CONTACTS
ÉDITEUR : GRÉGOIRE ROBINNE – revuecorps@editions-dilecta.com – 01 43 40 28 10
PRESSE : MATHILDE GAUDECHOUX – presse@editions-dilecta.com
dimanche 22 mars 2009
Visages de la peur
Michela Marzano
Editeur : PUF
Parution : mars 2009
Collection "La Condition humaine"
Prix : 13 €
La peur gagne. Peur du chômage, peur de l’insécurité, peur des immigrés, peur du changement climatique… Rien de plus humain que d’avoir peur lorsqu’on est face à un danger. Rien n’est pourtant plus utile et dangereux que l’instrumentalisation de nos peurs. Rappelons Machiavel : la peur est propice au pouvoir. Mais le pouvoir peut-il éradiquer nos peurs ? Ne contribue-t-il pas aussi à les propager ?
En analysant les différents visages de nos peurs (des peurs de notre enfance jusqu’à celle de la mort en passant par la peur au travail), Michela Marzano scrute l’une des émotions les plus répandues de nos sociétés contemporaines et pourtant l’une des moins étudiées. Elle nous invite à redécouvrir la vertu de la confiance qui, sans nous mettre à l’abri de l’inconnu ou de l’imprévu, nous permet en même temps d’aller vers les autres et de renouer avec notre propre altérité.
Editeur : PUF
Parution : mars 2009
Collection "La Condition humaine"
Prix : 13 €
La peur gagne. Peur du chômage, peur de l’insécurité, peur des immigrés, peur du changement climatique… Rien de plus humain que d’avoir peur lorsqu’on est face à un danger. Rien n’est pourtant plus utile et dangereux que l’instrumentalisation de nos peurs. Rappelons Machiavel : la peur est propice au pouvoir. Mais le pouvoir peut-il éradiquer nos peurs ? Ne contribue-t-il pas aussi à les propager ?
En analysant les différents visages de nos peurs (des peurs de notre enfance jusqu’à celle de la mort en passant par la peur au travail), Michela Marzano scrute l’une des émotions les plus répandues de nos sociétés contemporaines et pourtant l’une des moins étudiées. Elle nous invite à redécouvrir la vertu de la confiance qui, sans nous mettre à l’abri de l’inconnu ou de l’imprévu, nous permet en même temps d’aller vers les autres et de renouer avec notre propre altérité.
jeudi 19 mars 2009
Entropia N° 6, printemps 2009
Crise éthique, éthique de crise ?
Malgré les caricatures dont elle est l’objet, et face à la crise systémique sans précédent qui sévit partout en tout domaine, l’idée de décroissance a commencé à s’insinuer dans les charnières d’un système sans avenir. Dans un climat de désenchantement général, il se pourrait bien qu’elle puisse introduire un sursaut de conscience collective modifiant tout à la fois les mentalités et les actes, en particulier dans nos relations avec la nature qui sont inséparables de nos rapports avec les autres et avec nous-mêmes.
La voie étroite de la décroissance est une éthique générale. C’est une mobilisation contre l’absurdité, le cynisme et la déréliction dont souffrent la planète et ses habitants. Si elle n’est pas « le remède-miracle » et encore moins un projet normatif et moralisant, elle est bien un engagement qui invite impérativement à ne plus séparer pour dominer, à ne plus morceler pour humilier et qui convie à reconnaître les liens qui unissent fondamentalement la condition humaine localisée à l’espèce entière et à la totalité du vivant.
À ces relations d’« harmonie conflictuelle », l’histoire ne cesse de substituer l’inertie où les choses suivent leur cours, mais aussi les menaces de barbarie dont l’impérialisme de l’économie fait le lit. Comprendre comment nous en sommes arrivés là peut aider à inventer une éthique de la décroissance. Et c’est aussi un appel à retrouver un art de vivre, la joie de la connaissance, la gratuité et la beauté, sans lesquels disparaît le monde commun.
Sortie le 06 avril 2009
Malgré les caricatures dont elle est l’objet, et face à la crise systémique sans précédent qui sévit partout en tout domaine, l’idée de décroissance a commencé à s’insinuer dans les charnières d’un système sans avenir. Dans un climat de désenchantement général, il se pourrait bien qu’elle puisse introduire un sursaut de conscience collective modifiant tout à la fois les mentalités et les actes, en particulier dans nos relations avec la nature qui sont inséparables de nos rapports avec les autres et avec nous-mêmes.
La voie étroite de la décroissance est une éthique générale. C’est une mobilisation contre l’absurdité, le cynisme et la déréliction dont souffrent la planète et ses habitants. Si elle n’est pas « le remède-miracle » et encore moins un projet normatif et moralisant, elle est bien un engagement qui invite impérativement à ne plus séparer pour dominer, à ne plus morceler pour humilier et qui convie à reconnaître les liens qui unissent fondamentalement la condition humaine localisée à l’espèce entière et à la totalité du vivant.
À ces relations d’« harmonie conflictuelle », l’histoire ne cesse de substituer l’inertie où les choses suivent leur cours, mais aussi les menaces de barbarie dont l’impérialisme de l’économie fait le lit. Comprendre comment nous en sommes arrivés là peut aider à inventer une éthique de la décroissance. Et c’est aussi un appel à retrouver un art de vivre, la joie de la connaissance, la gratuité et la beauté, sans lesquels disparaît le monde commun.
Les transformations silencieuses
François Jullien
Paru le : 18/03/2009
Editeur : Grasset
Prix : 14,50 €
« Grandir, vieillir ; mais également l’indifférence qui se creuse, jour après jour, entre les anciens amants, sans même qu’ils s’en aperçoivent ; comme aussi les Révolutions se renversant, sans crier gare, en privilèges, ou bien le réchauffement de la planète : autant de modifications qui ne cessent de se produire ouvertement devant nous, mais si continûment et de façon globale, de sorte qu’on ne les perçoit pas. Mais on en constate soudain le résultat – qui nous revient en plein visage. Or si cette transformation continue nous échappe, c’est sans doute que l’outil de la philosophie grecque, pensant en termes de formes déterminées, échouait à capter cette indéterminable de la transition. De là l’intérêt à passer par la pensée chinoise pour prêter attention à ce même : celui de « transformations silencieuses » qui, sous le sonore de l’événement, rendent compte de la fluidité de la vie et éclairent les maturations de l’Histoire tout autant que de la Nature. De notion descriptive, on pourra alors en faire un concept de la conduite, stratégique comme aussi politique: face à la pensée du but et du plan, qui a tant obsédé l'Occident, s'y découvre l'art d'infléchir les situations sans alerter, d'autant plus efficace qu'il est discret. » François Jullien
Paru le : 18/03/2009
Editeur : Grasset
Prix : 14,50 €
« Grandir, vieillir ; mais également l’indifférence qui se creuse, jour après jour, entre les anciens amants, sans même qu’ils s’en aperçoivent ; comme aussi les Révolutions se renversant, sans crier gare, en privilèges, ou bien le réchauffement de la planète : autant de modifications qui ne cessent de se produire ouvertement devant nous, mais si continûment et de façon globale, de sorte qu’on ne les perçoit pas. Mais on en constate soudain le résultat – qui nous revient en plein visage. Or si cette transformation continue nous échappe, c’est sans doute que l’outil de la philosophie grecque, pensant en termes de formes déterminées, échouait à capter cette indéterminable de la transition. De là l’intérêt à passer par la pensée chinoise pour prêter attention à ce même : celui de « transformations silencieuses » qui, sous le sonore de l’événement, rendent compte de la fluidité de la vie et éclairent les maturations de l’Histoire tout autant que de la Nature. De notion descriptive, on pourra alors en faire un concept de la conduite, stratégique comme aussi politique: face à la pensée du but et du plan, qui a tant obsédé l'Occident, s'y découvre l'art d'infléchir les situations sans alerter, d'autant plus efficace qu'il est discret. » François Jullien
mardi 17 mars 2009
Le temps fixé - Petite conférence sur les images
Jean-Christophe Bailly
Paru le : 11/03/2009
Editeur : Bayard
Collection : Petite conférence sur les imag
Prix : 12 €
Chacun de nous va au cours de sa vie rencontrer des dizaines de milliers d'images, des photos, cartes postales, affiches, les images sur les écrans, au cinéma, des images fixes donc et des images mobiles. Devant ce flux devenu incessant, certains s'inquiètent, se méfient, dénoncent le pouvoir des images. Mais l'homme n'a jamais vécu sans image, même lorsqu'il ne possédait pas les moyens techniques d'en créer. Ce qu'il a vu en premier, c'est son propre reflet, ce qu'il a dessiné en premier c'étaient les animaux qu'il chassait. L'homme a eu besoin de reproduire le monde, la magie de l'image travaille depuis la nuit des temps. Des grottes préhistoriques aux écrans d'aujourd'hui, Jean-Christophe Bailly nous propose ici un voyage à travers les images et la fascination qu'elles ont toujours exercée.
Paru le : 11/03/2009
Editeur : Bayard
Collection : Petite conférence sur les imag
Prix : 12 €
Chacun de nous va au cours de sa vie rencontrer des dizaines de milliers d'images, des photos, cartes postales, affiches, les images sur les écrans, au cinéma, des images fixes donc et des images mobiles. Devant ce flux devenu incessant, certains s'inquiètent, se méfient, dénoncent le pouvoir des images. Mais l'homme n'a jamais vécu sans image, même lorsqu'il ne possédait pas les moyens techniques d'en créer. Ce qu'il a vu en premier, c'est son propre reflet, ce qu'il a dessiné en premier c'étaient les animaux qu'il chassait. L'homme a eu besoin de reproduire le monde, la magie de l'image travaille depuis la nuit des temps. Des grottes préhistoriques aux écrans d'aujourd'hui, Jean-Christophe Bailly nous propose ici un voyage à travers les images et la fascination qu'elles ont toujours exercée.
L'adresse du politique - Essai d'approche responsive
Michel Vanni
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 24 €
En quoi une communauté politique répond-elle, et de quoi répond-elle ? Tel est l'enjeu du présent ouvrage. Or, les requêtes qui traversent le champ pratique sont toujours mal adressées : était-ce vraiment à nous de répondre, et de cette manière-là ? Y avait-il même à répondre ? Rien n'est jamais totalement assuré. C'est pourtant à travers cette maladresse essentielle que surgit - toujours à nouveau - un « nous » commun, fragile et constamment réinventé.
L'auteur invite son lecteur à parcourir ici les différentes déclinaisons de cette maladresse politique, à travers les figures de la communauté, de l'institution, de la démocratie, et enfin celle du militant. Il s'agit là d'une tentative d'élaboration originale, qui s'appuie sur la théorie de la responsivité proposée par le philosophe allemand Bernhard Waldenfels. Cet essai se nourrit par ailleurs, à chaque étape, d'une confrontation avec certains des plus grands penseurs français actuels (Nancy, Rancière, Derrida et Badiou). Il se présente dès lors comme un parcours à travers tout un pan de la philosophie française contemporaine, au terme duquel c'est moins à une théorisation experte que Michel Vanni convie son lecteur qu'à une prise en charge de la fragilité créatrice de l'agir politique.
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 24 €
En quoi une communauté politique répond-elle, et de quoi répond-elle ? Tel est l'enjeu du présent ouvrage. Or, les requêtes qui traversent le champ pratique sont toujours mal adressées : était-ce vraiment à nous de répondre, et de cette manière-là ? Y avait-il même à répondre ? Rien n'est jamais totalement assuré. C'est pourtant à travers cette maladresse essentielle que surgit - toujours à nouveau - un « nous » commun, fragile et constamment réinventé.
L'auteur invite son lecteur à parcourir ici les différentes déclinaisons de cette maladresse politique, à travers les figures de la communauté, de l'institution, de la démocratie, et enfin celle du militant. Il s'agit là d'une tentative d'élaboration originale, qui s'appuie sur la théorie de la responsivité proposée par le philosophe allemand Bernhard Waldenfels. Cet essai se nourrit par ailleurs, à chaque étape, d'une confrontation avec certains des plus grands penseurs français actuels (Nancy, Rancière, Derrida et Badiou). Il se présente dès lors comme un parcours à travers tout un pan de la philosophie française contemporaine, au terme duquel c'est moins à une théorisation experte que Michel Vanni convie son lecteur qu'à une prise en charge de la fragilité créatrice de l'agir politique.
lundi 16 mars 2009
L'âge de la peur - Ethique, science et société
Dominique Lecourt
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Bayard
Prix : 17 €
Recueil de chroniques publiées dans«La Croix»abordant des sujets scientifiques divers : les OGM, les nanotechnologies, le principe de précaution, les épidémies, les greffes du visage, le réchauffement climatique, les robots, les trous noirs, etc. Le but de l'auteur est de délivrer un savoir clair et accessible afin de maîtriser ces sujets et d'éviter le sentiment de peur à leur égard.
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Bayard
Prix : 17 €
Recueil de chroniques publiées dans«La Croix»abordant des sujets scientifiques divers : les OGM, les nanotechnologies, le principe de précaution, les épidémies, les greffes du visage, le réchauffement climatique, les robots, les trous noirs, etc. Le but de l'auteur est de délivrer un savoir clair et accessible afin de maîtriser ces sujets et d'éviter le sentiment de peur à leur égard.
Les intermittences de l'être - Lecture du Sophiste de Platon
Emmanuelle Rousset
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : philosophie
Prix : 12.50 €
Cette lecture du Sophiste se concentre sur le passage central du texte de Platon qui vise à établir la définition du sophiste : passage particulièrement ardu, où Platon critique d’autres doctrines contemporaines et semble même déplacer certaines de ses propres thèses.
Le passage est déclenché par la nécessité de déterminer la possibilité d’une parole fausse, mensonge ou habileté, pour débusquer le sophiste sur son propre terrain.
Il faut qu’il soit possible de dire ce qui n’est pas. Pour cela il faudra admettre l’idée apparemment paradoxale d’un être du non-être que soutient Platon contre le grand Parménide.
Ce livre s’intéresse aux enjeux et conséquences de cette étrange moirure de l’être qui – à l’encontre d’une interprétation scolaire de Platon – le soumet à des variations, des demi-teintes, des brisures et des raccordements. Un chapitre évoque par exemple l’attitude d’Hamlet dans la fameuse scène I de l’acte III qui hésite entre l’opposition absolue de l’être et du non-être et leur tissage, douloureux et assumé, qui aurait cessé d’être tragique.
Par opposition à un langage de pouvoir et d’efficacité, le langage de la vérité repose sur une saisie de la relation à l’autre, libère le mouvement de la pensée et rompt, comme Nietzsche l’a souligné, avec la vision tragique du réel.
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : philosophie
Prix : 12.50 €
Cette lecture du Sophiste se concentre sur le passage central du texte de Platon qui vise à établir la définition du sophiste : passage particulièrement ardu, où Platon critique d’autres doctrines contemporaines et semble même déplacer certaines de ses propres thèses.
Le passage est déclenché par la nécessité de déterminer la possibilité d’une parole fausse, mensonge ou habileté, pour débusquer le sophiste sur son propre terrain.
Il faut qu’il soit possible de dire ce qui n’est pas. Pour cela il faudra admettre l’idée apparemment paradoxale d’un être du non-être que soutient Platon contre le grand Parménide.
Ce livre s’intéresse aux enjeux et conséquences de cette étrange moirure de l’être qui – à l’encontre d’une interprétation scolaire de Platon – le soumet à des variations, des demi-teintes, des brisures et des raccordements. Un chapitre évoque par exemple l’attitude d’Hamlet dans la fameuse scène I de l’acte III qui hésite entre l’opposition absolue de l’être et du non-être et leur tissage, douloureux et assumé, qui aurait cessé d’être tragique.
Par opposition à un langage de pouvoir et d’efficacité, le langage de la vérité repose sur une saisie de la relation à l’autre, libère le mouvement de la pensée et rompt, comme Nietzsche l’a souligné, avec la vision tragique du réel.
Tentative d'assassinat du bourgeois qui est en moi
Yann Kerninon
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Libella-Maren Sell
Prix : 19 €
" Un combat est ouvert entre la vie sous toutes ses formes et la mort sous toutes ses formes.
Ce combat est ouvert à l'échelle planétaire, à l'échelle des nations, mais surtout dans le corps et la tête de chacun d'entre nous. " Toute l'histoire du XIXe e et du XXe siècle est celle de la lutte contre l'esprit bourgeois. Nietzsche, Baudelaire, Marx, Heidegger, Freud, Dada, Surréalisme, Situationnisme, Punk. Tous ont agi, écrit ou hurlé pour ne dire que cela : qu'il fallait en finir avec l'esprit bourgeois ! Toute l'histoire du XIXe et du XXe siècle est aussi celle de leur échec.
Car l'esprit bourgeois triomphe ! Mélange subtil de lâcheté, de cynisme et de névroses mortifères, il demeure et se diffuse au fil de ses métamorphoses. Face à lui, l'antibourgeois crispé, pérorant et suraffirmé - tellement à la mode aujourd'hui - apparaît de plus en plus grotesque et inefficace. L'un comme l'autre ne produisent que la mort. Ce livre est un " exercice de saut " en dehors de la ronde infernale du bourgeois et de l'antibourgeois : une difficile tentative de définition d'une société et d'un individu vivants et vivifiants que l'on pourrait enfin qualifier de non bourgeois.
Paru le : 12/03/2009
Editeur : Libella-Maren Sell
Prix : 19 €
" Un combat est ouvert entre la vie sous toutes ses formes et la mort sous toutes ses formes.
Ce combat est ouvert à l'échelle planétaire, à l'échelle des nations, mais surtout dans le corps et la tête de chacun d'entre nous. " Toute l'histoire du XIXe e et du XXe siècle est celle de la lutte contre l'esprit bourgeois. Nietzsche, Baudelaire, Marx, Heidegger, Freud, Dada, Surréalisme, Situationnisme, Punk. Tous ont agi, écrit ou hurlé pour ne dire que cela : qu'il fallait en finir avec l'esprit bourgeois ! Toute l'histoire du XIXe et du XXe siècle est aussi celle de leur échec.
Car l'esprit bourgeois triomphe ! Mélange subtil de lâcheté, de cynisme et de névroses mortifères, il demeure et se diffuse au fil de ses métamorphoses. Face à lui, l'antibourgeois crispé, pérorant et suraffirmé - tellement à la mode aujourd'hui - apparaît de plus en plus grotesque et inefficace. L'un comme l'autre ne produisent que la mort. Ce livre est un " exercice de saut " en dehors de la ronde infernale du bourgeois et de l'antibourgeois : une difficile tentative de définition d'une société et d'un individu vivants et vivifiants que l'on pourrait enfin qualifier de non bourgeois.
Résistances philosophiques
Véronique Bergen
Paru le : 11/03/2009
Editeur : PUF
Collection : Travaux pratiques
Prix : 16 €
Le siècle dernier n’a cessé d’illustrer la maxime suivante : être, c’est résister. Aujourd’hui encore, Sartre, Deleuze ou Badiou en restent les figures tutélaires. Mais de quelle résistance s’agit-il ? Contre quoi ? Et pour quoi ? Peut-être est-il grand temps de s’interroger sur ce que signifie l’acte de résister. Est-il vraiment suffisant de se dire contre pour être un résistant ? Ne faudrait-il pas plutôt assumer que toute résistance implique invention de mondes nouveaux ? Mais si c’est le cas, alors parler de résistance perd tout sens : c’est désormais de résistances au pluriel qu’il faut parler. Car nul ne peut prévoir le visage que prendra une résistance — sinon qu’elle aura celui de la singularité.
Paru le : 11/03/2009
Editeur : PUF
Collection : Travaux pratiques
Prix : 16 €
Le siècle dernier n’a cessé d’illustrer la maxime suivante : être, c’est résister. Aujourd’hui encore, Sartre, Deleuze ou Badiou en restent les figures tutélaires. Mais de quelle résistance s’agit-il ? Contre quoi ? Et pour quoi ? Peut-être est-il grand temps de s’interroger sur ce que signifie l’acte de résister. Est-il vraiment suffisant de se dire contre pour être un résistant ? Ne faudrait-il pas plutôt assumer que toute résistance implique invention de mondes nouveaux ? Mais si c’est le cas, alors parler de résistance perd tout sens : c’est désormais de résistances au pluriel qu’il faut parler. Car nul ne peut prévoir le visage que prendra une résistance — sinon qu’elle aura celui de la singularité.
Des singes, des cyborgs et des femmes - La réinvention de la nature
Donna Haraway
Paru le : 11/03/2009
Editeur : Actes Sud
Collection : Rayon philo
Prix : 28 €
LA NATURE EN TANT QUE SYSTEME DE PRODUCTION ET DE REPRODUCTION
Sociologie animale et économie naturelle du corps politique : une physiologie politique de la dominance
Etc
LECTURES CONTESTEES, NATURES NARRATIVES
Au commencement était le verbe : genèse de la théorie biologique
Etc
POLITIQUE DIFFERENTIELLE POUR AUTRES IMPROPRES/ NON APPROPRIEES
Politique sexuelle d'un mot : l'entrée " genre " dans un dictionnaire marxiste
etc
Paru le : 11/03/2009
Editeur : Actes Sud
Collection : Rayon philo
Prix : 28 €
LA NATURE EN TANT QUE SYSTEME DE PRODUCTION ET DE REPRODUCTION
Sociologie animale et économie naturelle du corps politique : une physiologie politique de la dominance
Etc
LECTURES CONTESTEES, NATURES NARRATIVES
Au commencement était le verbe : genèse de la théorie biologique
Etc
POLITIQUE DIFFERENTIELLE POUR AUTRES IMPROPRES/ NON APPROPRIEES
Politique sexuelle d'un mot : l'entrée " genre " dans un dictionnaire marxiste
etc
Lévinas : Dieu et la philosophie - Séminaire de Jérusalem, 27 novembre 1996 - 9 juillet 1997
Benny Lévy
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : Verdier Poche
Prix : 15 €
"Emmanuel Lévinas, "Dieu et la philosophie"" : c'est sous ce titre, emprunté à un article du philosophe publié en 1975, que Benny Lévy choisit d'aborder la pensée de celui-ci.
Le titre en question condense en effet à ses yeux le geste de pensée propre à Lévinas, délimitant un paysage improbable dans lequel le sensé biblique et le sensé philosophique s'accorderaient sans difficulté. Commenter c'est, pour Benny Lévy, frotter les textes les uns aux autres jusqu'à ce qu'apparaisse ce que leur surface ne laissait pas voir mais qui en vérité se trouve au cœur. C'est à cette pratique passionnante du commentaire que la transcription de ce séminaire permet d'assister.
Cette publication est la première d'une série de cours et séminaires donnés par Benny Lévy durant sa vie d'enseignant. Ces cours, où la parole se déploie davantage que dans les textes, concentrés, du penseur, où elle s'expose à l'écoute et aux questions des auditeurs, témoignent de la centralité de l'oralité dans la pensée de Benny Lévy. Leur publication voudrait rendre hommage au fécond passeur qu'il fut.
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : Verdier Poche
Prix : 15 €
"Emmanuel Lévinas, "Dieu et la philosophie"" : c'est sous ce titre, emprunté à un article du philosophe publié en 1975, que Benny Lévy choisit d'aborder la pensée de celui-ci.
Le titre en question condense en effet à ses yeux le geste de pensée propre à Lévinas, délimitant un paysage improbable dans lequel le sensé biblique et le sensé philosophique s'accorderaient sans difficulté. Commenter c'est, pour Benny Lévy, frotter les textes les uns aux autres jusqu'à ce qu'apparaisse ce que leur surface ne laissait pas voir mais qui en vérité se trouve au cœur. C'est à cette pratique passionnante du commentaire que la transcription de ce séminaire permet d'assister.
Cette publication est la première d'une série de cours et séminaires donnés par Benny Lévy durant sa vie d'enseignant. Ces cours, où la parole se déploie davantage que dans les textes, concentrés, du penseur, où elle s'expose à l'écoute et aux questions des auditeurs, témoignent de la centralité de l'oralité dans la pensée de Benny Lévy. Leur publication voudrait rendre hommage au fécond passeur qu'il fut.
vendredi 13 mars 2009
La sagesse du chimiste
Hervé This
Parution : mars 2009
Edition : l'oeil neuf
Nous sommes bien d'accord : les scientifiques doivent produire des connaissances, et non perdre leur temps à faire de l'épistémologie, ce qui est une activité de philosophes.
Ce n'est pas que la philosophie soit moins bien que la science, mais simplement que la science est la science, et la philosophie la philosophie. Si l'on est scientifique, c'est pour faire de la science.
Pour autant, il y a des choses qui méritent d'être dites, sur la pratique de la science, ses "raisons". Je propose quelques idées dans le livre qui vient de paraître : La sagesse du chimiste
Hervé This
Chapitre 1.
La chimie, entre sagesse et folie
Le chimiste sage sait la nature de son activité
La chimie est une science expérimentale
La chimie n’a pas toujours été ce qu’elle est
A la conquête des airs
Des goûts et des couleurs
Le cycle des transformations, symbolisé par le phénix ?
La science n’est pas technologie, même si elle a des applications
Le chimiste sait manier le langage de sa science
Questions de mots
Au bout des doigts, l’esprit
Manipuler !
L’amélioration de l’esprit
Au début était l’expérience
Chapitre 2.
La chimie transforme la matière
La chimie, fille du canon
La chimie n’est pas une collection de papillons
Oui, les molécules sont belles… parce que leur structure détient les clés de leur réactivité
Les leçons de l’évolution
Et dans l’enseignement
Chapitre 3.
Ascétisme et rigueur ?
Sans compter… le calcul
De l’expérience à la loi
La pureté
L’existence indémontrable des molécules
Chapitre 4.
Le chimiste sage sait les limites de sa science
La biologie n’est pas la chimie, puisque celle-ci n’est pas la biologie
La chimie, science modeste
Chapitre 5.
Le chimiste est fou parce qu’il vit dans un autre monde
Mais il y a une composante artistique
Et une composante d’amour
Chapitre 6
La chimie n’est pas la cuisine
La cuisine n’est pas de la chimie
Le chimiste sage n’admet pas l’argument d’autorité
Qui doit cuisiner : le cuisinier ou le chimiste ?
Ne pas manger dans les laboratoires
Chapitre 7.
Et demain ?
L’albumine n’existe pas
La fin d’une spécificité organique
La création de la vie ?
Bibliographie
Parution : mars 2009
Edition : l'oeil neuf
Nous sommes bien d'accord : les scientifiques doivent produire des connaissances, et non perdre leur temps à faire de l'épistémologie, ce qui est une activité de philosophes.
Ce n'est pas que la philosophie soit moins bien que la science, mais simplement que la science est la science, et la philosophie la philosophie. Si l'on est scientifique, c'est pour faire de la science.
Pour autant, il y a des choses qui méritent d'être dites, sur la pratique de la science, ses "raisons". Je propose quelques idées dans le livre qui vient de paraître : La sagesse du chimiste
Hervé This
Chapitre 1.
La chimie, entre sagesse et folie
Le chimiste sage sait la nature de son activité
La chimie est une science expérimentale
La chimie n’a pas toujours été ce qu’elle est
A la conquête des airs
Des goûts et des couleurs
Le cycle des transformations, symbolisé par le phénix ?
La science n’est pas technologie, même si elle a des applications
Le chimiste sait manier le langage de sa science
Questions de mots
Au bout des doigts, l’esprit
Manipuler !
L’amélioration de l’esprit
Au début était l’expérience
Chapitre 2.
La chimie transforme la matière
La chimie, fille du canon
La chimie n’est pas une collection de papillons
Oui, les molécules sont belles… parce que leur structure détient les clés de leur réactivité
Les leçons de l’évolution
Et dans l’enseignement
Chapitre 3.
Ascétisme et rigueur ?
Sans compter… le calcul
De l’expérience à la loi
La pureté
L’existence indémontrable des molécules
Chapitre 4.
Le chimiste sage sait les limites de sa science
La biologie n’est pas la chimie, puisque celle-ci n’est pas la biologie
La chimie, science modeste
Chapitre 5.
Le chimiste est fou parce qu’il vit dans un autre monde
Mais il y a une composante artistique
Et une composante d’amour
Chapitre 6
La chimie n’est pas la cuisine
La cuisine n’est pas de la chimie
Le chimiste sage n’admet pas l’argument d’autorité
Qui doit cuisiner : le cuisinier ou le chimiste ?
Ne pas manger dans les laboratoires
Chapitre 7.
Et demain ?
L’albumine n’existe pas
La fin d’une spécificité organique
La création de la vie ?
Bibliographie
Revue Annales. Histoire, Sciences sociales, n°1 janvier-février 2009
Histoire et philosophie
Les Annales offrent l’occasion de réfléchir aux différentes manières d’écrire aujourd’hui l’histoire de la philosophie sans rien céder sur les exigences respectives des deux disciplines.
La philosophie considérée tout à la fois comme un savoir théorique, une pratique sociale et un objet culturel apparaît comme un chantier neuf à l’investigation des sciences sociales, et singulièrement de l’histoire. Le projet de ce numéro est de contribuer à un dialogue renouvelé entre philosophes et historiens, en privilégiant le domaine de l’histoire de la philosophie. Les deux premiers textes s’interrogent sur les frontières de la philosophie ; une deuxième approche passe par l’examen de concepts. Enfin, les liens entre philosophie et histoire se nourrissent de débats, inscrits dans une perspective historiographique.
Sommaire
É. Anheim, A. Lilti et S. Van Damme – Quelle histoire de la philosophie ?
Frontières
M. P. Donato – Les doutes de l’Inquisiteur. Philosophie naturelle, censure et théologie à l’époque moderne
J.-P. Cavaillé – Libérer le libertinage. Une catégorie à l’épreuve des sources
Concepts
M. Mulsow – Qu’est-ce qu’une constellation philosophique ? Propositions pour une analyse des réseaux intellectuels
S. Caianiello – L’enjeu épistémologique de la notion d’époque entre organisme et système au xixe siècle
Débats
C. König-Pralong – L’histoire de la philosophie médiévale depuis 1950 :
méthodes, textes, débats
A. Lilti – Comment écrit-on l’histoire intellectuelle des Lumières ?
Spinozisme, radicalisme, et philosophie
S. Piron – Une anthropologie historique de la scolastique (note de lecture)
Histoire intellectuelle (comptes rendus)
Les Annales offrent l’occasion de réfléchir aux différentes manières d’écrire aujourd’hui l’histoire de la philosophie sans rien céder sur les exigences respectives des deux disciplines.
La philosophie considérée tout à la fois comme un savoir théorique, une pratique sociale et un objet culturel apparaît comme un chantier neuf à l’investigation des sciences sociales, et singulièrement de l’histoire. Le projet de ce numéro est de contribuer à un dialogue renouvelé entre philosophes et historiens, en privilégiant le domaine de l’histoire de la philosophie. Les deux premiers textes s’interrogent sur les frontières de la philosophie ; une deuxième approche passe par l’examen de concepts. Enfin, les liens entre philosophie et histoire se nourrissent de débats, inscrits dans une perspective historiographique.
Sommaire
É. Anheim, A. Lilti et S. Van Damme – Quelle histoire de la philosophie ?
Frontières
M. P. Donato – Les doutes de l’Inquisiteur. Philosophie naturelle, censure et théologie à l’époque moderne
J.-P. Cavaillé – Libérer le libertinage. Une catégorie à l’épreuve des sources
Concepts
M. Mulsow – Qu’est-ce qu’une constellation philosophique ? Propositions pour une analyse des réseaux intellectuels
S. Caianiello – L’enjeu épistémologique de la notion d’époque entre organisme et système au xixe siècle
Débats
C. König-Pralong – L’histoire de la philosophie médiévale depuis 1950 :
méthodes, textes, débats
A. Lilti – Comment écrit-on l’histoire intellectuelle des Lumières ?
Spinozisme, radicalisme, et philosophie
S. Piron – Une anthropologie historique de la scolastique (note de lecture)
Histoire intellectuelle (comptes rendus)
jeudi 12 mars 2009
Aristote et la question du monde
Rémi Brague
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 39 €
L'œuvre d'aristote fait la synthèse du courant de la pensée grecque dont l'influence domine toute l'histoire de la métaphysique.
Ses choix continuent d'orienter la tradition philosophique ; il importe donc de les voir comme tels, dans ce qu'ils ont de décisif, mais aussi de problématique. Les plus importants se regroupent autour du concept de " monde ". Ce terme désigne soit l'ensemble de ce qui est présent en son arrangement ordonné, soit, de façon plus énigmatique, ce dans quoi nous sommes, ce à quoi nous venons en naissant - notre présence irréductible à tout autre dans le monde.
Fascinée par le concept cosmologique de monde, la pensée grecque a le plus souvent enjambé son concept phénoménologique. L'œuvre d'aristote témoigne ainsi du refoulement du second par le premier : la présence durable de l'univers devient le modèle de ce que signifie " être ". La façon dont nous " sommes " est alors masquée au profit d'un étant particulier, l'homme. A chaque fois, le caractère total de la présence le cède à un étant souverain : la sphère cosmique englobe l'univers, l'homme récapitule le vivant, la contemplation accomplit l'activité.
Aristote laisse pourtant deviner aussi le concept phénoménologique de monde qui lui fournit son point de départ : la théologie de la pensée de la pensée, l'ontologie de l'acte et du mouvement, la psychologie de l'intellect agent transposent, mais évitent aussi bien l'expérience que nous faisons de notre être-dans-le-monde.
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 39 €
L'œuvre d'aristote fait la synthèse du courant de la pensée grecque dont l'influence domine toute l'histoire de la métaphysique.
Ses choix continuent d'orienter la tradition philosophique ; il importe donc de les voir comme tels, dans ce qu'ils ont de décisif, mais aussi de problématique. Les plus importants se regroupent autour du concept de " monde ". Ce terme désigne soit l'ensemble de ce qui est présent en son arrangement ordonné, soit, de façon plus énigmatique, ce dans quoi nous sommes, ce à quoi nous venons en naissant - notre présence irréductible à tout autre dans le monde.
Fascinée par le concept cosmologique de monde, la pensée grecque a le plus souvent enjambé son concept phénoménologique. L'œuvre d'aristote témoigne ainsi du refoulement du second par le premier : la présence durable de l'univers devient le modèle de ce que signifie " être ". La façon dont nous " sommes " est alors masquée au profit d'un étant particulier, l'homme. A chaque fois, le caractère total de la présence le cède à un étant souverain : la sphère cosmique englobe l'univers, l'homme récapitule le vivant, la contemplation accomplit l'activité.
Aristote laisse pourtant deviner aussi le concept phénoménologique de monde qui lui fournit son point de départ : la théologie de la pensée de la pensée, l'ontologie de l'acte et du mouvement, la psychologie de l'intellect agent transposent, mais évitent aussi bien l'expérience que nous faisons de notre être-dans-le-monde.
Mathesis universalis - L'idée de "mathématique universelle" d'Aristote à Descartes
David Rabouin
Paru le : 04/03/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 34 €
Fondée sous les auspices du père de notre modernité philosophique Descartes, puis consolidée par des penseurs aussi importants que Leibniz, Bolzano ou Husserl, la mathesis universalis paraît représenter à elle seule l'ambitieux programme du "rationalisme classique".
Des philosophes tels que Husserl, Russell, Heidegger ou Cassirer ont pu s'accorder en ce point. Le développement de la "science moderne" aurait porté ce grand "rêve dogmatique" pour mener vers son terme le destin de la métaphysique occidentale. Pourtant les recherches historiques récentes ont montré que l'idée de " mathématique universelle" existait bien avant Descartes, que ce dernier ne revendiquait d'ailleurs aucune rupture sur ce point et que sa réflexion se situait même assez clairement dans l'héritage des Anciens.
Comment dès lors justifier que les Anciens, avec lesquels le programme des Classiques était censé rompre, aient pu déjà se préoccuper de "mathématique universelle" ? Plus simplement encore, de quoi se préoccupaient donc ces philosophes sous ce concept ? Le regain d'intérêt pour la mathesis universalis à la fin du siècle n'avait-il pas conduit paradoxalement à la perte de son sens comme problème ? Cette étude a pour but de suivre ces questions jusqu'à leur origine et de montrer leur importance dans le dialogue entre mathématique et philosophie.
Paru le : 04/03/2009
Editeur : PUF
Collection : Epiméthée
Prix : 34 €
Fondée sous les auspices du père de notre modernité philosophique Descartes, puis consolidée par des penseurs aussi importants que Leibniz, Bolzano ou Husserl, la mathesis universalis paraît représenter à elle seule l'ambitieux programme du "rationalisme classique".
Des philosophes tels que Husserl, Russell, Heidegger ou Cassirer ont pu s'accorder en ce point. Le développement de la "science moderne" aurait porté ce grand "rêve dogmatique" pour mener vers son terme le destin de la métaphysique occidentale. Pourtant les recherches historiques récentes ont montré que l'idée de " mathématique universelle" existait bien avant Descartes, que ce dernier ne revendiquait d'ailleurs aucune rupture sur ce point et que sa réflexion se situait même assez clairement dans l'héritage des Anciens.
Comment dès lors justifier que les Anciens, avec lesquels le programme des Classiques était censé rompre, aient pu déjà se préoccuper de "mathématique universelle" ? Plus simplement encore, de quoi se préoccupaient donc ces philosophes sous ce concept ? Le regain d'intérêt pour la mathesis universalis à la fin du siècle n'avait-il pas conduit paradoxalement à la perte de son sens comme problème ? Cette étude a pour but de suivre ces questions jusqu'à leur origine et de montrer leur importance dans le dialogue entre mathématique et philosophie.
lundi 9 mars 2009
Philosophie N° 101 - Printemps 2009
François Calori et Dominique Pradelle (dir.)
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Minuit (Les Editions de)
Prix : 10 €
Ce numéro s'ouvre sur la traduction de la dissertation de Schelling Sur le rapport du réal et de l'idéal dans la nature, qui fut publiée en 1806 en guise de préface à la seconde édition de l'Aine du Monde ( 1798 ).
En quelques pages denses, elle vise à faire le lien entre la Naturphilosophie du jeune Schelling et celle qui, à partir de 1801, se retrouve intégrée au système de la " philosophie de l'identité ". A partir d'une redéfinition dynamique de l'absolu comme lien intérieur et nécessaire du fini et de l'infini, ou comme désir infini de sa propre révélation, Schelling reconstruit ici une nouvelle fois les concepts essentiels d'une philosophie de la nature destinée à élucider les modalités de la présence de l'absolu.
Le numéro se poursuit avec un ensemble de deux textes, qui traitent tous deux de la philosophie husserlienne du langage et de la signification. Le premier d'entre eux est la traduction française des Leçons n° 9 et 10 des Vorlesungen zur Einfiihrung in die sprachanalytische Philosophie ( Leçons pour introduire à la philosophie analytique du langage ) du philosophe allemand Ernst Tugendhat, parues en 1976, qui n'ont pour l'instant bénéficié d'aucune traduction française.
Elles constituent pourtant, au sein de l'œuvre de Tugendhat, une pièce centrale si l'on veut acquérir une intelligibilité des rapports qu'" entretient sa pensée avec celle de Husserl " et, plus généralement, pour penser rigoureusement l'articulation entre la philosophie analytique du langage et la doctrine déployée dans les Recherches logiques. En particulier, Tugendhat entreprend dans les Leçons n° 9 et 10 une reductio ad absurdum du projet phénoménologique dans son ensemble à partir des insuffisances ou, selon ses propres termes, de " l'échec " de la sémantique de Husserl.
En concevant la signification de toute expression comme ce qui permet à une conscience de se rapporter à des objets - qu'ils soient simples ou complexes, sensibles ou idéaux -, non seulement Husserl aurait succombé à une conception trop étroite de la signification, méconnaissant la variété des règles d'emploi des expressions dans le langage ; mais il aurait en outre abouti à une conception incohérente.
Sans nier les limites de la sémantique husserlienne, l'article de Claude Romano intitulé " Tugendhat, Husserl et l'objectivisme sémantique " s'efforce de montrer que l'incohérence alléguée par Tugendhat n'existe pas, et que, loin de rendre plausible le tournant analytique, son argumentation en présuppose la validité - reposant ainsi, en dernière instance, sur une pétition de principe. Enfin, dans " Le lieu et l'exil ", Vincent Giraud déploie une méditation phénoménologique originale sur le lieu, nourrie de références littéraires à Flaubert, Proust, St-John Perse et Bonnefoy - question qui, loin de se réduire à un thème régional, engage la teneur même de l'être-au-monde.
Il ne s'agit pas d'y démontrer l'irréductibilité ni l'irreconductibilité du lieu à l'espace, thèse constamment présente dans l'œuvre du premier, et surtout du second Heidegger -, mais d'interroger la production même du lieu et la nature de ce qui préside à son émergence, et ce à travers la considération des figures d'existence que constituent la vie décentrée, le lieu subi ou élu, et enfin l'acte humain d'habiter.
Dans le sillage de Levinas, l'ambition de l'auteur est de dégager l'exigence et l'essence du lieu à partir d'un exil radical censé déterminer le sujet en son fond même, par opposition à toute pensée du sujet à partir de la centration ou de la présence à soi.
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Minuit (Les Editions de)
Prix : 10 €
Ce numéro s'ouvre sur la traduction de la dissertation de Schelling Sur le rapport du réal et de l'idéal dans la nature, qui fut publiée en 1806 en guise de préface à la seconde édition de l'Aine du Monde ( 1798 ).
En quelques pages denses, elle vise à faire le lien entre la Naturphilosophie du jeune Schelling et celle qui, à partir de 1801, se retrouve intégrée au système de la " philosophie de l'identité ". A partir d'une redéfinition dynamique de l'absolu comme lien intérieur et nécessaire du fini et de l'infini, ou comme désir infini de sa propre révélation, Schelling reconstruit ici une nouvelle fois les concepts essentiels d'une philosophie de la nature destinée à élucider les modalités de la présence de l'absolu.
Le numéro se poursuit avec un ensemble de deux textes, qui traitent tous deux de la philosophie husserlienne du langage et de la signification. Le premier d'entre eux est la traduction française des Leçons n° 9 et 10 des Vorlesungen zur Einfiihrung in die sprachanalytische Philosophie ( Leçons pour introduire à la philosophie analytique du langage ) du philosophe allemand Ernst Tugendhat, parues en 1976, qui n'ont pour l'instant bénéficié d'aucune traduction française.
Elles constituent pourtant, au sein de l'œuvre de Tugendhat, une pièce centrale si l'on veut acquérir une intelligibilité des rapports qu'" entretient sa pensée avec celle de Husserl " et, plus généralement, pour penser rigoureusement l'articulation entre la philosophie analytique du langage et la doctrine déployée dans les Recherches logiques. En particulier, Tugendhat entreprend dans les Leçons n° 9 et 10 une reductio ad absurdum du projet phénoménologique dans son ensemble à partir des insuffisances ou, selon ses propres termes, de " l'échec " de la sémantique de Husserl.
En concevant la signification de toute expression comme ce qui permet à une conscience de se rapporter à des objets - qu'ils soient simples ou complexes, sensibles ou idéaux -, non seulement Husserl aurait succombé à une conception trop étroite de la signification, méconnaissant la variété des règles d'emploi des expressions dans le langage ; mais il aurait en outre abouti à une conception incohérente.
Sans nier les limites de la sémantique husserlienne, l'article de Claude Romano intitulé " Tugendhat, Husserl et l'objectivisme sémantique " s'efforce de montrer que l'incohérence alléguée par Tugendhat n'existe pas, et que, loin de rendre plausible le tournant analytique, son argumentation en présuppose la validité - reposant ainsi, en dernière instance, sur une pétition de principe. Enfin, dans " Le lieu et l'exil ", Vincent Giraud déploie une méditation phénoménologique originale sur le lieu, nourrie de références littéraires à Flaubert, Proust, St-John Perse et Bonnefoy - question qui, loin de se réduire à un thème régional, engage la teneur même de l'être-au-monde.
Il ne s'agit pas d'y démontrer l'irréductibilité ni l'irreconductibilité du lieu à l'espace, thèse constamment présente dans l'œuvre du premier, et surtout du second Heidegger -, mais d'interroger la production même du lieu et la nature de ce qui préside à son émergence, et ce à travers la considération des figures d'existence que constituent la vie décentrée, le lieu subi ou élu, et enfin l'acte humain d'habiter.
Dans le sillage de Levinas, l'ambition de l'auteur est de dégager l'exigence et l'essence du lieu à partir d'un exil radical censé déterminer le sujet en son fond même, par opposition à toute pensée du sujet à partir de la centration ou de la présence à soi.
La grande image n'a pas de forme - A partir des Arts de peindre de la Chine ancienne
François Jullien
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Points
Collection : Points Essais
Prix : 10 €
" La conquête de l'objectivité est une avancée théorique de l'Occident.
C'est à penser sa possibilité que s'est attachée la philosophie ; c'est elle qui a permis le succès vérifié de la science; c'est à sa représentation que s'est vouée passionnément, y quêtant l'illusion du vrai, la peinture classique. Mais cette construction rationnelle de l'objet n'a-t-elle pas enseveli d'autres possibilités de cohérence ressurgissant génialement, par effraction, notamment dans la peinture moderne et dans la poésie ? C'est au désenfouissement d'une telle intelligence qu'invitent de leur côté, en toute sérénité, les Arts de peindre de la Chine ancienne que nous abordons ici: en traitant d'une image qui ne se laisse pas cantonner dans l'exiguïté de la forme, mais se transforme par respiration du vide et du plein, et écrit dans les polarités du paysage l'incitation qui tend la vie.
" Fr J.
Paru le : 05/03/2009
Editeur : Points
Collection : Points Essais
Prix : 10 €
" La conquête de l'objectivité est une avancée théorique de l'Occident.
C'est à penser sa possibilité que s'est attachée la philosophie ; c'est elle qui a permis le succès vérifié de la science; c'est à sa représentation que s'est vouée passionnément, y quêtant l'illusion du vrai, la peinture classique. Mais cette construction rationnelle de l'objet n'a-t-elle pas enseveli d'autres possibilités de cohérence ressurgissant génialement, par effraction, notamment dans la peinture moderne et dans la poésie ? C'est au désenfouissement d'une telle intelligence qu'invitent de leur côté, en toute sérénité, les Arts de peindre de la Chine ancienne que nous abordons ici: en traitant d'une image qui ne se laisse pas cantonner dans l'exiguïté de la forme, mais se transforme par respiration du vide et du plein, et écrit dans les polarités du paysage l'incitation qui tend la vie.
" Fr J.
dimanche 8 mars 2009
L'esprit du nihilisme - Une ontologique de l'Histoire
Mehdi Belhaj Kacem
Paru le : 04/03/2009
Editeur : Fayard
Collection : Ouvertures
Prix : 28 €
L'esprit du nihilisme : titre doublement paradoxal, puisque ce livre entreprend parallèlement, et souvent en même temps, de déconstruire le (pseudo-)concept nietzschéo-heideggerien de "nihilisme" et de décrire ce que, par provocation provisionnelle nous appellerons " nihilisme démocratique".
C'est graduellement, par la description phénoménologique de la spiritualité exprimée dans la voix moyenne de toute une époque, que se rouvre alors la voie qui a traversé toute la modernité pensante depuis deux siècles: la "redécouverte" de la Tragédie par l'homme sans dieu(x). S'y établit le "secret" découvert à tâtons par cette modernité, sans avoir jamais été énoncé comme tel: renversant la tradition métaphysico-politique de l'Occident, on démontre que ce n'est pas la Loi qui est la condition de la Transgression, mais le contraire.
C'est la Transgression qui est la condition de possibilité de toute législation : non seule-ment " morale", politique et civique, mais technique et culturelle. L'enjeu est considérable: si la philosophie, pour la toute première fois de sa tradition, parvenait à renverser le rapport qu'elle a toujours posé entre législation et transgression, démontrant que celle-ci est la condition de possibilité de celle-là et pas l'inverse; bouleversant au passage le sens même qu'on a toujours accordé au concept de "Transgression", alors la philosophie destituerait enfin la région de pensée qui, avec l'irrationalisme qui lui est propre, et qu'on a plus que jamais raison de qualifier d'" obscurantisme", a toujours "pensé" la précession de la transgression sur la législation : nommément la religion (le "péché originel ").
Cette destitution non seulement court-circuiterait le pouvoir du religieux, mais restituerait ce pouvoir, et la tâche d'en penser les conséquences, à cela dont le retrait, depuis trente ans, est le vrai nom du "nihilisme" et du "retour du religieux" : la politique.
Paru le : 04/03/2009
Editeur : Fayard
Collection : Ouvertures
Prix : 28 €
L'esprit du nihilisme : titre doublement paradoxal, puisque ce livre entreprend parallèlement, et souvent en même temps, de déconstruire le (pseudo-)concept nietzschéo-heideggerien de "nihilisme" et de décrire ce que, par provocation provisionnelle nous appellerons " nihilisme démocratique".
C'est graduellement, par la description phénoménologique de la spiritualité exprimée dans la voix moyenne de toute une époque, que se rouvre alors la voie qui a traversé toute la modernité pensante depuis deux siècles: la "redécouverte" de la Tragédie par l'homme sans dieu(x). S'y établit le "secret" découvert à tâtons par cette modernité, sans avoir jamais été énoncé comme tel: renversant la tradition métaphysico-politique de l'Occident, on démontre que ce n'est pas la Loi qui est la condition de la Transgression, mais le contraire.
C'est la Transgression qui est la condition de possibilité de toute législation : non seule-ment " morale", politique et civique, mais technique et culturelle. L'enjeu est considérable: si la philosophie, pour la toute première fois de sa tradition, parvenait à renverser le rapport qu'elle a toujours posé entre législation et transgression, démontrant que celle-ci est la condition de possibilité de celle-là et pas l'inverse; bouleversant au passage le sens même qu'on a toujours accordé au concept de "Transgression", alors la philosophie destituerait enfin la région de pensée qui, avec l'irrationalisme qui lui est propre, et qu'on a plus que jamais raison de qualifier d'" obscurantisme", a toujours "pensé" la précession de la transgression sur la législation : nommément la religion (le "péché originel ").
Cette destitution non seulement court-circuiterait le pouvoir du religieux, mais restituerait ce pouvoir, et la tâche d'en penser les conséquences, à cela dont le retrait, depuis trente ans, est le vrai nom du "nihilisme" et du "retour du religieux" : la politique.
jeudi 5 mars 2009
Platon, l'imitation de la philosophie
Jean-François Pradeau
Paru le : 04/03/2009
Editeur : Aubier
Collection : philosophie
Prix : 26 €
Au moment même où elle naît dans les Dialogues de Platon, la philosophie est tenue d'observer et de susciter des imitations et des ressemblances: elle doit expliquer comment l'homme ressemble au monde ou bien comment les phénomènes apparents ne sont que des imitations des réalités véritables, que seule la pensée perçoit; mais elle doit aussi inviter l'homme à parfaire sa ressemblance aux dieux, à "s'assimiler" à eux, ou bien encore s'employer elle-même à faire que la cité soit ordonnée à la ressemblance des modèles divins que sont les astres.
La réflexion philosophique sur la nature, sur la connaissance, sur les mœurs ou sur la cité est ainsi et toujours menée par Platon selon les ressemblances qu'il s'agit de percevoir ou bien d'accentuer, selon les imitations qu'il faut accomplir ou parfois redouter. Car la simulation fallacieuse, celle des mauvais poètes et des sophistes, est bien le risque auquel Platon confronte, pour l'y soustraire, la philosophie.
Paru le : 04/03/2009
Editeur : Aubier
Collection : philosophie
Prix : 26 €
Au moment même où elle naît dans les Dialogues de Platon, la philosophie est tenue d'observer et de susciter des imitations et des ressemblances: elle doit expliquer comment l'homme ressemble au monde ou bien comment les phénomènes apparents ne sont que des imitations des réalités véritables, que seule la pensée perçoit; mais elle doit aussi inviter l'homme à parfaire sa ressemblance aux dieux, à "s'assimiler" à eux, ou bien encore s'employer elle-même à faire que la cité soit ordonnée à la ressemblance des modèles divins que sont les astres.
La réflexion philosophique sur la nature, sur la connaissance, sur les mœurs ou sur la cité est ainsi et toujours menée par Platon selon les ressemblances qu'il s'agit de percevoir ou bien d'accentuer, selon les imitations qu'il faut accomplir ou parfois redouter. Car la simulation fallacieuse, celle des mauvais poètes et des sophistes, est bien le risque auquel Platon confronte, pour l'y soustraire, la philosophie.
mercredi 4 mars 2009
Le cauchemar de Karl Marx - Le capitalisme est-il une histoire sans fin ?
Denis Collin
Paru le : 26/02/2009
Editeur : Max Milo
Collection : L'Inconnu
Prix : 24 €
Il est grand temps de s’apercevoir qu’il n’est guère de penseur qui ait dessiné avec plus de perspicacité les grandes lignes d’un avenir qui est notre présent. Contrairement à ce que répètent ceux qui aimeraient réfuter Marx sans l’avoir lu, les prédictions économiques déduites des analyses du Capital ont été pour l’essentiel validées. Ce livre le démontre avec une rare clarté, en retraçant l’histoire du capitalisme des cent dernières années, à la lueur des thèses marxiennes. Concentration et centralisation du capital, constitution d’un marché mondial et d’une division mondiale du travail et jusqu’à l’émergence de la puissance chinoise, tout cela est dans Marx. Les sociétés par action, les fonds d’investissement, les « hedge funds », le développement de la spéculation non pas sur les profits réels mais sur les attentes de profits à venir, les« titres pourris » (junk bonds), bref toutes les tentatives par lesquelles le capital cherche à dépasser les barrières propres au rapport capitaliste, tout cela est exposé avec un certain luxe de détails dans le Capital.
Marx a eu raison, pour le pire. Mais sans cesse le capitalisme renaît de ses cendres. La révolution se fait attendre. Sommes-nous arrivés à la fin de l’histoire ? Les rébellions ne sont-elles plus que les feux de paille d’un horizon sans joie? Sommes-nous condamnés à assister au yo-yo boursier comme des spectateurs impuissants ? L’auteur préfère ne pas s’y résoudre. Il montre comment, en soumettant la planète entière à sa loi, entransformant des milliards d’Indiens, de Chinois, d’Africains demain en prolétaires, en exploitant tous les champs possibles d’accumulation, le capitalisme prépare le moment où la logique de la plus-value s’effondrera bel et bien. En attendant, ce livre examine quelques pistes pour unealternative radicale.
Paru le : 26/02/2009
Editeur : Max Milo
Collection : L'Inconnu
Prix : 24 €
Il est grand temps de s’apercevoir qu’il n’est guère de penseur qui ait dessiné avec plus de perspicacité les grandes lignes d’un avenir qui est notre présent. Contrairement à ce que répètent ceux qui aimeraient réfuter Marx sans l’avoir lu, les prédictions économiques déduites des analyses du Capital ont été pour l’essentiel validées. Ce livre le démontre avec une rare clarté, en retraçant l’histoire du capitalisme des cent dernières années, à la lueur des thèses marxiennes. Concentration et centralisation du capital, constitution d’un marché mondial et d’une division mondiale du travail et jusqu’à l’émergence de la puissance chinoise, tout cela est dans Marx. Les sociétés par action, les fonds d’investissement, les « hedge funds », le développement de la spéculation non pas sur les profits réels mais sur les attentes de profits à venir, les« titres pourris » (junk bonds), bref toutes les tentatives par lesquelles le capital cherche à dépasser les barrières propres au rapport capitaliste, tout cela est exposé avec un certain luxe de détails dans le Capital.
Marx a eu raison, pour le pire. Mais sans cesse le capitalisme renaît de ses cendres. La révolution se fait attendre. Sommes-nous arrivés à la fin de l’histoire ? Les rébellions ne sont-elles plus que les feux de paille d’un horizon sans joie? Sommes-nous condamnés à assister au yo-yo boursier comme des spectateurs impuissants ? L’auteur préfère ne pas s’y résoudre. Il montre comment, en soumettant la planète entière à sa loi, entransformant des milliards d’Indiens, de Chinois, d’Africains demain en prolétaires, en exploitant tous les champs possibles d’accumulation, le capitalisme prépare le moment où la logique de la plus-value s’effondrera bel et bien. En attendant, ce livre examine quelques pistes pour unealternative radicale.
lundi 2 mars 2009
DE HUSSERL À FICHTE - Liberté et réflexivité dans le phénomène
Olivier Lahbib
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'ouverture philosophique
prix : 21,50 €
L'hypothèse de lecture choisie par l'auteur dans son ouvrage consiste à confronter, sur la question de la phénoménologie, les deux sens de la réflexion, méthodique chez Husserl, métaphysique chez Fichte, et à déterminer quelle forme de liberté - en dernier ressort - peut les fonder. Si Husserl échoue à thématiser la source de la liberté pourtant nécessaire à la fondation de sa méthode réductive, alors peut-être faudra-t-il achever la phénoménologie en frayant à nouveau la voie fichtéenne.
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : l'ouverture philosophique
prix : 21,50 €
L'hypothèse de lecture choisie par l'auteur dans son ouvrage consiste à confronter, sur la question de la phénoménologie, les deux sens de la réflexion, méthodique chez Husserl, métaphysique chez Fichte, et à déterminer quelle forme de liberté - en dernier ressort - peut les fonder. Si Husserl échoue à thématiser la source de la liberté pourtant nécessaire à la fondation de sa méthode réductive, alors peut-être faudra-t-il achever la phénoménologie en frayant à nouveau la voie fichtéenne.
dimanche 1 mars 2009
GILLES DELEUZE ET FÉLIX GUATTARI - Une rencontre dans l'après Mai 68
Manola Antonioli, Frédéric Astier, Olivier Fressar (Sous la dir. de)
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 16,50 €
Il y a, à n'en pas douter, un moment 1968, dans la pensée philosophique. La rencontre des deux auteurs en 1969, juste après les évènements de Mai 68, a été à l'origine d'une longue et féconde collaboration. L'apport de Guattari à l'oeuvre commune a été trop souvent sous-estimé. Cet ouvrage pose les jalons biographiques et théoriques pour la nécessaire réévaluation du rôle de Guattari.
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 16,50 €
Il y a, à n'en pas douter, un moment 1968, dans la pensée philosophique. La rencontre des deux auteurs en 1969, juste après les évènements de Mai 68, a été à l'origine d'une longue et féconde collaboration. L'apport de Guattari à l'oeuvre commune a été trop souvent sous-estimé. Cet ouvrage pose les jalons biographiques et théoriques pour la nécessaire réévaluation du rôle de Guattari.
GIOVANNI GENTILE ET LA FIN DE L'AUTO-CONSCIENCE
Evelyne Buissiere
Parution : février 2009
Editeur : l'harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 28 €
La pensée contemporaine se nourrit de la dissolution du système hégélien, de l'abandon de tout recours à l'idée d'une subjectivité absolue qui fonderait une philosophie de l'histoire, marquant ainsi la fin de l'humanisme philosophique des Lumières. C'est dans un tel contexte que revenir sur la pensée de Giovanni Gentile prend tout son sens. Ce voyage à travers l'idéalisme radical de Gentile trace ainsi les lignes d'un dépassement de la modernité qui reste cependant fidèle à l'idée force des Lumières : l'autonomie du rationnel.
Parution : février 2009
Editeur : l'harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 28 €
La pensée contemporaine se nourrit de la dissolution du système hégélien, de l'abandon de tout recours à l'idée d'une subjectivité absolue qui fonderait une philosophie de l'histoire, marquant ainsi la fin de l'humanisme philosophique des Lumières. C'est dans un tel contexte que revenir sur la pensée de Giovanni Gentile prend tout son sens. Ce voyage à travers l'idéalisme radical de Gentile trace ainsi les lignes d'un dépassement de la modernité qui reste cependant fidèle à l'idée force des Lumières : l'autonomie du rationnel.
Histoire de la philosophie africaine
Hubert Mono Ndjana
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Problématiques africaines
Prix : 23 €
Cet ouvrage est un parfait condensé de la philosophie africaine, d'hier et d'aujourd'hui, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest du continent. En commençant la présentation de la philosophie africaine par la pensée de l'Egypte pharaonique, ce traité laisse clairement voir que l'ontologie des modernes (Heidegger ou Sartre) n'aurait pas existé sans cette réflexion primordiale naguère développée à travers les papyrus égyptiens.
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Problématiques africaines
Prix : 23 €
Cet ouvrage est un parfait condensé de la philosophie africaine, d'hier et d'aujourd'hui, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest du continent. En commençant la présentation de la philosophie africaine par la pensée de l'Egypte pharaonique, ce traité laisse clairement voir que l'ontologie des modernes (Heidegger ou Sartre) n'aurait pas existé sans cette réflexion primordiale naguère développée à travers les papyrus égyptiens.
PATOCKA - Le soin de l'âme et l'Europe
Philippe S. Merlier
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 24 €
Le phénoménologue tchèque Jan Patocka procède à une déconstruction du sujet sans déconstruire l'ontologie pour autant. Restaurer le sens du concept grec d'âme et mettre hors circuit le subjectivisme moderne par une théorie de l'asubjectivité, afin de retrouver alors la psychè comme condition de l'apparition de l'étant, constitue la découverte profonde de Patocka.
Parution : février 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : Ouverture Philosophique
Prix : 24 €
Le phénoménologue tchèque Jan Patocka procède à une déconstruction du sujet sans déconstruire l'ontologie pour autant. Restaurer le sens du concept grec d'âme et mettre hors circuit le subjectivisme moderne par une théorie de l'asubjectivité, afin de retrouver alors la psychè comme condition de l'apparition de l'étant, constitue la découverte profonde de Patocka.
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