Spinelle - Juillet 2021
La subjectivité vivante est un projet de compréhension de l’humain à partir de la vie. Certes, il y a dans la philosophie à coups de marteau de Nietzsche une annonce de notre déploiement de l’ego à partir de la vie. Toutefois, l’ego vivant reste une saisie de l’humain à partir de son essence qu’est la vie. Nous penserons, l’ego vivant, en tant que subjectivité vivante, en inférant qu’une telle compréhension est la seule modalité qui peut offrir une description radicale de notre condition humaine. Comprendre l’humain à partir de la vie, c’est le comprendre à partir de son archi-phénomène qu’est la vie. Si l’archi-phénomène est la vie, comment s’insère-t-il dans l’histoire de la philosophie moderne initiée par Descartes ? En nous inspirant de Heidegger qui parle de « l’oubli de l’être », le résultat de ladite enquête est « l’oubli de la vie ». Toutefois, il y a eu un commencement perdu de la pensée de la vie avec Descartes. C’est pourquoi, Henry essaie de renouer avec « les intuitions cruciales du cartésianisme du commencement » qui n’ont pas pu aboutir parce que Descartes s’est empressé de définir la pensée comme « intellectus sive ratio ». Notre essai d’introduction à la phénoménologie est donc une lecture de l’histoire de la phénoménologie à partir de la vie comme archi-phénomène.
Bernadin Sèdjro Boko, religieux capucin, est titulaire d’un doctorat d’état en philosophie de l’université de Poitiers et d’un master en théologie option éthique de Domuni universitas. Il est Directeur des études à l’Institut de philosophie et du franciscanisme de l’ordre des frères mineurs capucins au Bénin et enseignant de philosophie au grand séminaire de Djimè.
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