Jean-Gabriel Ganascia
Parution : octobre 2009
Editions du Pommier
Collection : Essais et documents
Prix : 20 €
Le 20 juin 2009, Neda, une jeune Iranienne de 26 ans, a été tuée par la milice. Dans les régimes totalitaires d’antan, cette nouvelle aurait été vite étouffée. Aujourd’hui, grâce au logiciel Twitter, l’événement a été relayé instantanément dans le monde entier. Cet épisode tragique atteste des bouleversements actuels de l’espace public : toujours sous le regard des autres, nous serions contraints de devenir plus justes. Cela vaudrait pour toutes les personnes investies d’une fonction : hommes politiques, policiers, juges, médecins, soldats, fonctionnaires…
Cette aspiration à la transparence se manifeste déjà dans la société contemporaine. Il en résulte un état dit de « sousveillance », où le contrôle ne vient plus d’en haut, comme dans la société de surveillance, mais d’en bas. Désormais, ce n’est plus celui qui voit qui a le pouvoir, mais celui qui est vu.>BR> Ce livre explore les conséquences possibles d’une généralisation de la sousveillance à la planète. Il montre l’insuffisance des théories de l’information et de la communication pour aborder les dimensions éthiques à l’ère de l’infosphère
Professeur d’informatique à l’université Pierre et Marie Curie, Jean-Gabriel Ganascia poursuit ses recherches au LIP6 (Laboratoire d’Informatique de Paris 6) sur l’intelligence artificielle et la modélisation cognitive. Il travaille notamment sur les aspects éthiques de la société de l’information.
Il a aussi publié quelques ouvrages destinés au grand public dont, notamment, L’Âme machine (éditions du seuil, 1989) et, au Pommier, Gédéon ou les aventures extravagantes d’un expérimentateur en chambre (2002) et Les Sciences cognitives (POCHE-Le Pommier, 2006) .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire