samedi 28 novembre 2020

Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg N°48 : L'imagination chez Descartes et ses contemporains

 PU de Strasbourg - Décembre 2020


Ce numéro des Cahiers philosophiques de Strasbourg interroge le statut de l’imagination, de l’imaginaire et des images dans la pensée cartésienne et dans celle de ses contemporains. L’étude se focalisera sur les aspects de cette présence de l’imagination et de l’imaginaire dans tous les champs théoriques et pratiques chez Descartes, chez son prédécesseur Montaigne et chez les auteurs contemporains, comme Gassendi, Hobbes et More. Cette étude veut ainsi dépasser le statut longuement attribué à l’imagination par la tradition philosophique qui ne voyait que la fausseté et les erreurs que cette faculté pouvait produire, et ouvrir à l’acceptation de l’imagination comme un mode réel de savoir.

Ont participé à ce volume : I. Agostini, J.-P. Anfray, D. Bellis, É. Cassan, F. de Buzon, G. Frilli, D. Kambouchner, F. Lelong et J. Muller

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Cités N° 84/2020 : Biopolitique du coronavirus

 PUF - Décembre 2020


Jamais sans doute le concept de biopolitique, inventé par Michel Foucault en 1975, il y a donc quarante-cinq ans, n'aura mieux prouvé sa pertinence que dans la période actuelle. La biopolitique chez Foucault se caractérise en particulier par deux dimensions : la prise directe du pouvoir sur le vivant (la natalité, l'alimentation, la reproduction, la mortalité, etc.) et l'application de ses procédures aux populations (et non plus aux individus en tant quel tels).
Ces deux dimensions sont exercées par le pouvoir politique aujourd'hui en une sorte de biopolitique du coronavirus, qui peut aller jusqu'à menacer les libertés individuelles (contrôle électronique de la population sous différentes formes). Il va de soi qu'elle ne consiste pas qu'en un exercice des procédures du pouvoir, elle a besoin, comme on vient de le voir, d'un discours pour produire et reproduire la croyance et donc l'ordre.
Donner crédit au discours du pouvoir est le rôle joué en France par ledit " conseil scientifique " (réunion de médecins et autres personnalités choisies en raison de leurs compétences supposées) : quelle que soit la compétence de chacun de ses membres, son fonctionnement sous l'oeil du pouvoir n'a rien de neutre ou d'anodin. Pour crédibiliser le récit du gouvernement, le conseil en question doit dire sur l'essentiel ce que le pouvoir veut entendre.
Il devient par nature, et malgré quelques divergences, l'instrument du pouvoir qui l'instrumentalise. Se forme ainsi le noeud du savoir et du pouvoir qui produit le récit (le récit de récits) du pouvoir.

DOSSIER : BIOPOLITIQUE DU CORONAVIRUS
Yves Charles Zarka, Présentation
Frédéric Gros, Le biopouvoir selon Foucault
Eric Garandeau, Les commissions d'experts
Michel Béat, L'épidémie, le corps et la relation à l'autre
Gaël Giraud, Le coronavirus et l'écologie
Franck Fischbach, L'épidémie et la question sociale
Wolfgang Streeck, L'Europe face au coronavirus
Jeremy Adelman, L'épidémie aux Etats-Unis
Danilo Martuccelli, Le coronavirus en Amérique latine
VIE POLITIQUE
Serge Audier, Le coronavirus et la mondialisation en question
VIE INTELLECTUELLE
Marc Le Glatin, Le coronavirus et la vie culturelle
Isabelle Barbéris, L'épidémie et la question identitaire

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Victor Hugo : Philosophie. Préface philosophique des Misérables

 Flammarion - Novembre 2020 - GF


Edition de Pierre Laforgue

En 1860, Hugo reprend le manuscrit des Misérables, qu’il avait laissé de côté pendant douze ans. Mais avant de se remettre à l’écriture du roman, il consacre plusieurs mois à la rédaction d’un essai, en lui donnant pour titre Philosophie, suivi de l’indication Commencement d’un livre. De cet essai, Hugo dit qu’il « contient un quasi-ouvrage sur [sa] philosophie religieuse personnelle, pouvant servir, soit de préface spéciale aux Misérables, soit de préface générale à [ses] œuvres ».
Ces pages sont une méditation cosmique et politique, une réflexion sur l’organisation de l’univers et de la société, un laboratoire où Hugo cherche à penser le mystère de l’infini. Énumérant les singularités et les extravagances de la nature, il se heurte à l’incompréhensible, à l’inexplicable, au prodige. Parce que la réalité se dérobe à une intelligence totale, il faut en conclure qu’un principe supérieur est nécessaire à la compréhension de ce qui échappe aux seules données de l’expérience. Ce principe, c’est Dieu.

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Laura Moscarelli : Antiphon d'Athènes et l'antidogmatisme philosophique et juridique

 L'harmattan - Novembre 2020


Antiphon, un des instigateurs de la révolution oligarchique à Athènes en -411, n'a participé à la vie politique que durant le bref gouvernement des Quatre-cents. Il a été condamné à mort après la prise de pouvoir par le peuple. Dans ses écrits, il défend et valorise la physis (la nature) et attaque le nomos (la loi), accusé de perpétuer les inégalités parmi les hommes. Pour cela, la tradition philosophique a souvent interprété la pensée du sophiste athénien comme étant antidémocratique. Cet ouvrage propose une autre lecture : si l'avocat Antiphon sépare théoriquement le nomos de la physis, c'est pour le rendre critiquable, toujours modifiable et prêt à s'adapter aux besoins de la communauté ; c'est pour fonder un nomos libre de tout fardeau dogmatique, un nomos exquisément humain.

Laura Moscarelli est docteure en philosophie de l'Université Paris 8 Saint-Denis et de l'Université de Naples Federico II.

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Dimitra Panopoulos : Théâtres du Dire et Contredire

 L'Harmattan - Novembre 2020


À quelles nouvelles sources d'émancipation pouvons-nous puiser dans le théâtre contemporain ? Brecht proposa de penser que le théâtre réinvente encore et toujours la libération du regard qui nous restitue à notre pouvoir de transformation. Il reconfigura le clivage entre une voie aristotélicienne de l'identification (le théâtre comme imitation et purgation des passions), et une voie platonicienne qui le bannit le poète. Au XXe siècle, c'est une refonte intégrale qui est théorisée et expérimentée à partir de Brecht (la distanciation). Pour autant, en avons-nous fini avec la fascination et l'identification suscitées par le théâtre ? Aujourd'hui, le théâtre prend en charge quelque chose de la philosophie, concernant sa forme et son adresse.

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Chiasmi international n°20 : Merleau-Ponty (1908-2018)

 Mimesis International - Novembre 2020


Ce vingtième numéro de "Chiasmi" rapporte quelques documents importants inédits de Merleau-Ponty: le dialogue de 46, qui pose le problème de l'individu après la guerre; le premier texte sur Heidegger; "En un combat douteux", critique de l'hypocrisie des partis politiques; deux interventions, dans lesquelles il condense sa position sur Husserl et tente une juxtaposition entre phénoménologie et philosophie du langage; et quelques lettres, dont une assez émouvante adressée à Simone de Beauvoir.

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vendredi 27 novembre 2020

Adriano Tilgher : La Philosophie de Leopardi

 Pocket - Novembre 2020


Cet ouvrage, paru originellement en 1940, est le premier à reconnaître l'existence d'une philosophie de Giacomo Leopardi, alors même que les voix les plus autorisées de l'époque lui refusaient cette dimension. Avec une grande élégance d'écriture, Adriano Tilgher, au sommet de son propre cheminement philosophique, nous convie à un voyage dans la pensée leopardienne, selon les étapes que constituent les grands thèmes de la réflexion du poète. Le lecteur se rendra aisément à l'évidence que ces thèmes sont toujours les nôtres.

Adriano Tilgher (1887-1941) a publié de nombreux ouvrages à partir de 1915, dont aucun n'a jamais été traduit ; celui que Giuseppe Santonastaso appellera " le philosophe manichéen, à la vision apocalyptique de catastrophes imminentes ", dont on comprend la proximité avec le " pessimisme concret " de Leopardi, fut aussi un analyste pénétrant de la crise si profondément vécue au début du siècle précédent, ce qui l'amènera à prendre ses distances avec l'idéalisme et le néo-historicisme dominants et le rend particulèrement proche de nous: La crisi mondiale e saggi critici di marxismo et socialismo (1921); Voci del tempo (1921); Relativisti contemporanei (1921). Le lecteur pourra trouver dans la préface de Stefano Biancu, outre une présentation générale de Tilgher et de son livre, un bref état des lieux de la recherche actuelle sur Leopardi.

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Bénédicte Renaud-Boulesteix : Modernité politique et bien commun. La pensée antilibérale catholique et la crise du libéralisme dans l'entre-deux-guerres

 Hermann - Novembre 2020


La Première Guerre mondiale et ses suites ont profondément déstabilisé les rapports d’équilibre des puissances européennes. La profondeur de cette remise en cause se mesure dans l’analyse critique portée par les antilibéraux sur la faillite d’un système moral et politique. Parmi ceux-là, certains penseurs catholiques proposèrent une alternative à l’ordre libéral durant l’entre-deux-guerres. Rouvrant à nouveaux frais la question de l’unité théologico-politique au sein de la cité moderne, ces penseurs n’eurent de cesse de définir les fondements moraux d’une vie collective orientée vers la réalisation d’un Bien commun, gage d’une paix solide selon eux. Un tel effort, s’il doit être pris au sérieux dans les questions qu’il pose, révèle des limites irréductibles à sa validité théorique et pratique, soulignant ainsi la force et la fragilité d’une paix libérale et démocratique.

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François Jorel : Voltaire, philosophe contre le fanatisme

 Domuni Press- Novembre 2020


Nos consciences sont à répétition secouées par des actes de violence fanatique. Or le fanatisme est présenté, sous la plume de Voltaire, comme un excès de superstition et/ou denthousiasme hiérarchisable, extensible, suggestible, et susceptible de culminer au meurtre dautrui. Il est alors essentiel de saisir la nature de la superstition, de lenthousiasme pour se faire une idée correcte du fanatisme et du cortège de violences auquel il peut donner lieu. Jorel François invite ici le lecteur à entrer dans quelques textes du Maître de Ferney, et ainsi rendre compte de leur pertinence et actualité.

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Frédéric Jacquet : Naissances

 Zeta Books - Novembre 2020


Pour la première fois, une philosophie de la naissance s’édifie. Notre vie s’élève depuis l’énigme de sa naissance qu’il s’agit de penser, et une refonte de la phénoménologie s’engage, ouverte par une épochè natale que l’étonnement devant cette énigme appelle. En son amont, elle requiert une archéologie de la finitude, découvrant l’anarchie de la vie, sa naissance événementiale – une métaphysique de la naissance s’inaugure. En son aval, cette phénoménologie livre une anthropologie où l’homme est compris depuis sa condition natale qui marque l’identité d’une appartenance et d’une séparation d’avec le monde. Topologique et cosmophanique, notre vie oscille du désir de l’intimité charnelle, perdue à la naissance, à une effervescence voyageuse, donnée avec sa venue au monde. Ces tendances procèdent de l’humaine naissance et se réalisent selon une dynamique réciproque qui manifeste toujours une rythmique singulière. L’événement de la naissance est l’impulsion et le fil conducteur de la pensée, qui se prolonge en une phénoménologie de l’enfance, ressort de l’anthropologie. Elle enveloppe une théorie de la vie fœtale, de l’accouchement, de la singularité relationnelle de notre existence, du corps, de la consolation et du jeu, ainsi que de l’enfantement et de la nudité. Une distinction s’impose alors entre l’enfantin – qui devient une catégorie de l’existence – et l’infantile – synonyme d’une vie pétrifiée, étrangère au mouvement de différenciation et d’ipséisation requis pour naître à soi comme à une existence toujours en chemin. Notre naissance est l’éclosion d’un événement qui fertilise l’événement d’une éclosion – vivre, c’est exister natalement, jusqu’à la mort.

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Agnès Lontrade : Les ruses de l'oisiveté. Esthétique, pratique(s) et politique du temps vide

 Mimesis - Novembre 2020


Cet essai d'esthétique et de philosophie de l'art se donne pour objectif d'analyser l'oisiveté comme une ""pratique de liberté"" socialement et historiquement située, au travers de ses pratiques: pratiques de vie, pratiques philosophiques, pratiques politiques et pratiques artistiques. En tant que pratique artistique, l'oisiveté élargit paradoxalement les frontières de la poièsis et émancipe l'art du travail marchand. Par ""pratiques de l'oisiveté et de la paresse"", l'essai entend les manières de ruser et d'user des différentes déclinaisons de l'inactivité et de la passivité, pour créer, travailler, agir et penser.

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François Rothen : Le nombre et l'univers. La nature parle t-elle le langage des mathématiques ?

PPUR Presses Polytechniques - Novembre 2020


Quand les premiers agriculteurs comptaient leurs moutons, ils ne se doutaient pas du riche avenir qui serait celui du nombre. Pour Pythagore, c'était un dieu ; pour certains chrétiens, le nombre guida l'Eternel lors de la Création. Exclusivement entier pour nos ancêtres de la préhistoire, le nombre s'enrichit progressivement, devenant bientôt fractionnaire, négatif puis complexe, une prolifération qui rencontra à chaque étape de fortes oppositions. L'histoire du calendrier révèle un conflit amusant mettant aux prises l'astronomie, la politique et la religion, un conflit ayant laissé des traces dans le calendrier actuel. L'histoire des nombres révèle des joyaux : l'ubiquité du nombre d'or au royaume des plantes, la notion de fractale qui bouleverse le concept de dimension géométrique, la multiplicité de la notion d'infinité, l'application inattendue de l'arithmétique à la linguistique. Elle nous confronte à des questions ardues, qui touchent à la constitution même de l'univers. Quand la nature a édicté ses lois, pourquoi a-t-elle renoncé à un langage simple ou, au pire, à une langue proche de celle des juristes ? Pourquoi a-t-elle recouru à la langue des mathématiques ? Pourquoi a-t-elle fait le choix de mathématiques qui, souvent, sont loin d'être élémentaires ?

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mercredi 25 novembre 2020

Tumultes n° 54 – La promesse d’un monde – Pour Étienne Tassin

 Kimé - Novembre 2020


Ce numéro de Tumultes rend hommage au philosophe Étienne Tassin, décédé accidentellement le 8 janvier 2017, et personnalité centrale dans l’histoire de la revue. Spécialiste de l’œuvre de Hannah Arendt, dont il tire une phénoménologie politique d’une grande originalité, il a orienté sa réflexion sur la spécificité de l’action politique qui, dans l’horizon du monde, donne naissance à des « singularités subjectives non identitaires ». Le monde, menacé par les processus économiques contemporains de globalisation, était sa grande préoccupation. Il le pensait dans un horizon cosmo-politique, à partir de ce qu’il appelait la « condition migrante », qui renvoyait à l’expérience de désolation de ceux qui sont chassés de fait sur les routes de l’exil, et traités avec violence par les États, mais aussi à une condition existentielle à retrouver dans le rapport de chacun et chacune avec soi-même. Les contributeurs et contributrices à ce volume ont tous et toutes entretenu des rapports de travail et d’amitié avec Etienne Tassin. Leurs textes reconstituent la richesse et l’actualité de sa pensée tout en poursuivant le dialogue qu’ils avaient entamé avec lui de son vivant. Une pensée, marquée certes par l’œuvre d’Arendt, mais pas seulement.

Avec Diderot, Arendt et au-delà
Christophe David : Suppléments aux voyages d’Étienne Tassin. Pour une lecture politique de Diderot
Martine Leibovici : Pensée de la démesure et excès utopique. Une traversée de l’œuvre d’Étienne Tassin

Phénoménologie de l’action politique
Étienne Tassin : Le secret de la résistance
Anders Fjeld : Démesure(s). Une autre philosophie politique d’Étienne Tassin ?
Anne Gléonec : Autour du Maléfice de la vie à plusieurs. L’héritage merleau-pontien dans la pensée d’Étienne Tassin
Jean Waddimir Gustinvil : L’action politique, la communauté et le tragique

Cosmo-politique et condition migrante
Justine Lacroix : Le déclin de l’Union européenne et la fin des droits de l’homme
Numa Murard : Une incommensurable injustice
Étienne Balibar : Différences dans la cosmopolitique

La singularité de qui je suis par déhiscence de ce que je suis
Aurore Mréjen : La visibilité de l’action politique
Claudia Girola : Subjectivations en tension. Penser avec Étienne Tassin Patrick Cingolani : Sur les pas de Diogène

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Péguy Lumuene Lusilavana : Plasticité du cerveau et métamorphose des relations humaines. La pensée de Bergson à l'ère des neurosciences cognitives

 Hermann - Novembre 2020


Les relations humaines peuvent-elles transformer nos vies ? En croisant le discours de Bergson avec celui des neurosciences cognitives sur la notion de plasticité, ce livre ouvre l'horizon d'une philosophie des relations interhumaines. Il s'agit d'une enquête originale, stimulante et importante, qui ouvre des pistes pour de futures recherches. Y est étudiée a manière dont la plasticité ouvre sur les relations vitales entre les humains, conduisant à des transformations sociales, et à l'espérance que celles-ci doivent continuer à susciter.

Péguy Lumuene Lusilavana est docteur en philosophie, enseignant et chercheur en philosophie de l’esprit et de la communication.

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mardi 24 novembre 2020

Friedrich Nietzsche : Rhétorique. Ecrits philologiques, tome X

 Les belles lettres - Octobre 2020


La rhétorique des Anciens avait tout pour intéresser Nietzsche : elle fut décisive pour l’élaboration d’une prose ouvragée, donc de la littérature ; elle touchait aux relations de puissance entre les hommes et aux conditions historiques, sociales et politiques d’une culture ; elle s’incarnait dans une éloquence magnifiée par des personnalités singulières, rivalisant dans des joutes mordantes ; enfin, elle fut prise rapidement dans un conflit avec la philosophie, conflit dont Platon traça les lignes de front pour la suite des temps. Les cours sur la rhétorique que Nietzsche donna à l’Université de Bâle nourrissent sa réflexion sur la culture, la puissance, les types psychologiques, la littérature et le langage, tout autant qu’ils l’ont aidé à modeler son propre style d’écrivain. Le présent volume offre pour la première fois en France la traduction de la totalité de ces cours dans leur version intégrale, élaborée de manière critique à partir des manuscrits, et accompagnée de présentations et d’explications facilitant leur compréhension par le lectorat non spécialiste de l’Antiquité gréco-romaine.

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lundi 23 novembre 2020

Olivier Aïm : Les théories de la surveillance. Du panoptique aux Surveillance Studies

Armand Colin - Novembre 2020 - Collection U


Vidéosurveillance de rue, compteurs connectés, fichiers numériques, puces RFID, lois sur le renseignement, géolocalisation, programme « Prism » de la NSA, reconnaissance faciale, traçage, recommandations et offres prédictives de la grande distribution… la surveillance est omniprésente dans les débats publics et semble avoir investi l’ensemble des territoires de la vie quotidienne, accréditant la thèse de l’avènement d’une véritable société de la surveillance généralisée.
Fantasme sécuritaire ou panique liberticide, la surveillance est également devenue un objet de réflexion scientifique, ouvrant un champ de recherche et d’analyse en plein développement : les Surveillance Studies.
En privilégiant une démarche pluridisciplinaire (littérature, philosophie, science politique, sociologie, sciences de la communication) et en prenant en compte les évolutions médiatiques de la société ( écrans, réseaux, plateformes), cet ouvrage propose un panorama complet des théories de la surveillance, des textes fondateurs (Bentham, Taylor, Weber, Foucault, Deleuze…) aux notions les plus récentes (« vigilance », « sousveillance », « capitalisme de surveillance », « shareveillance », « exposition »).
Depuis ces premières approches essentiellement organisationnelles, le champ s’est ouvert à la complexité des enjeux sociaux, politiques et personnels de la nouvelle « économie de la visibilité » numérique, laissant entrevoir l’émergence contemporaine d’une véritable « culture » de la surveillance.

Table des matières

Introduction

I. Premières approches théoriques de la surveillance
1. Les textes pionniers
2. Michel Foucault et le "panoptisme"
3. Le paradigme du "contrôle"

II. Les nouveaux agencements de la surveillance
4. Les quatre corps de la surveillance
5. La théorie "sécuritaire" de la surveillance
6. Les nouvelles gouvernementalités
7. Les agencements participatifs de la surveillance

III. Les Surveillance Studies
8. La naissance de la "nouvelle surveillance"
9. La culture de la surveillance
10. Pour une ethnographie de la surveillance vécue
11. Pragmatique de la visibilité

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Revue de métaphysique et de morale 2020/4 (N° 108) : Charles Taylor

 PUF - Novembre 2020


Page 457 à 460 : Claude Romano - Présentation | Page 461 à 495 : Charles Taylor, Nicolas Voeltzel et Claude Romano - La poétique romantique | Page 497 à 512 : Céline Spector - Les Lumières de Charles Taylor | Page 513 à 530 : Nicolas Voeltzel - Le réalisme moral de Charles Taylor | Page 531 à 546 : Charlotte Gauvry - Une critique normativiste du naturalisme | Page 547 à 564 : Claude Romano - Par-delà le linguistic turn ? Langage et formes expressives chez Charles Taylor | Page 565 à 589 : Bernard Barsotti - « Indemne pour toujours » ? L’unité fracturée du Phèdre de Platon | Page 591 à 609 : Leo Catana - Self-Protection and the Afterlife Myth in Plato’s Gorgias.

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Sébastien Fontenelle : Les empoisonneurs. Antisémitisime, islamophobie, xénophobie

 Lux éditions - Septembre 2020 - Lettres libres


Quotidiennement, des agitateurs prennent d’assaut les tribunes pour attiser colères identitaires et passions xénophobes. Leur brutalité verbale, qui vise principalement les «migrants» et les «musulmans», rappelle la violence de ceux qui, dans la première moitié du siècle précédent, vilipendaient les «métèques» et les «juifs». De la même façon que les droites d’antan vitupéraient contre le «judéo-bolchevisme», leurs épigones fustigent l’«islamo-gauchisme», qu’ils associent à l’antisémitisme.
Or ces mêmes accusateurs font parfois preuve d’une étonnante complaisance lorsqu’ils se trouvent confrontés, dans leurs alentours culturels et idéologiques, à des considérations pour le moins équivoques sur les juifs ou sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Soudain ils deviennent magnanimes et peuvent même trouver à leurs auteurs des circonstances atténuantes. Et ainsi se perpétue l’abject.

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Vincent Legeay : « Être apte » chez Spinoza. Histoire et significations

 Classiques Garnier - Novembre 2020


L'interprétation spinoziste des cinquante dernières années a presque systématiquement assimilé, dans l'Éthique, les notions d'« aptus » et de « potentia ». Spinoza insiste pourtant explicitement sur le type de différence que la notion est censée produire dans la description des corps et des esprits individuels. Un retour philologique sur l'intrication des notions depuis l'Antiquité confirme leur distinction fondamentale et produit dans le texte du XVIIe siècle de nombreux effets conceptuels autorisant que l'on comprenne l'aptitude comme une propriété biologique et non comme définition essentielle. Le corollaire théorique de cet usage original de l'aptitude consiste dans la détermination d'une position de supériorité naturelle (praestantia).

Vincent Legeay est docteur, agrégé de philosophie et ancien élève de l'École normale supérieure de Paris. PRAG à l'université de Paris-Est - Créteil, il appartient au Centre d'histoire des philosophies modernes (EA 1451) de la Sorbonne.

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Ninon Grangé, Pierre-François Moreau, Frédéric Ramel (dir.) : Günther Anders et la fin des mondes

 Classiques Garnier - Novembre 2020


Günther Anders, né Günther Stern (Breslau, 1902 - Vienne, 1992) a développé une approche critique de la philosophie et de la théorie politique. Élève de Husserl et de Heidegger, époux de Hannah Arendt, ami de Brecht, de Stefan Zweig et de Döblin, plus tard membre du tribunal Russell sur la guerre du Vietnam, il a entrepris, l'un des premiers, de penser la situation de l'humanité après Auschwitz et Hiroshima et de prendre au sérieux la possibilité de sa destruction totale. Il a écrit au fils d'Eichmann, a dialogué avec le pilote d'Hiroshima, s'est interrogé sur l'« obsolescence de l'homme ». Ce volume rassemble des études notamment sur son anthropologie, son rapport au judaïsme, ses conceptions de la morale, des catastrophes, de la guerre nucléaire.

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dimanche 22 novembre 2020

Communio 2020/6 (N° 272) : Sauver la nature ?

Association Communio - Novembre 2020


L’encyclique Laudato sì a fondé chez les catholiques l’engagement « pour la sauvegarde de la maison commune ». Mais cet engagement rencontre un paradoxe : la nature est-elle, comme chez les païens, condition du salut pour les hommes ou bien, dans la tradition biblique, cette Création qui doit à Dieu seul son salut ? Vouloir « sauver la nature » signifie renoncer à sauver la notion classique, en affirmant une économie du salut. Ce numéro de Communio explore ainsi le paradoxe d'une pensée chrétienne de l'écologie, ou plutôt du soin de la nature, dans ses aspects philosophiques, historiques, scientifiques et dans le souci de la notion théologique de Création.

Page 7 à 11 : Paul Colrat - Une écologie décalée | Page 13 à 29 : Florian Michel - Écologie intégrale, écologie politique, christianisme | Page 31 à 48 : Rémi Brague - De la nature à la création, et retour | Page 49 à 61 : Paul Colrat - Sauf la nature | Page 63 à 74 : Jean-Luc Marion - Habiter notre terre | Page 75 à 87 : Isabelle Rak - Quand la science nous apprend la patience | Page 89 à 108 : Fabrice Hadjadj - Valeur et signification du blob | Page 111 à 120 : Ivica Žižić et Marie Lucas - Exaudi orationem meam.

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Saverio Ansaldi et Raffaele Carbone : Bruno et Montaigne. Chemins de la modernité

 Classiques Garnier - Novembre 2020


Cet ouvrage explore pour la première fois les relations entre les philosophies de Montaigne et de Bruno dans la perspective d’une confrontation spéculative qui se focalise aussi bien sur la rhétorique et l’éthique que sur l’ontologie et l’anthropologie.


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Riccardo Barontini : L’Imagination littéraire. Le modèle romantique au défi des sciences humaines (1924-1948)

 Classiques Garnier - Novembre 2020


Quels liens peut-on établir entre l’imagination et le pouvoir de connaissance de la littérature ? Le présent ouvrage répond à cette question par une enquête sur la période 1924-1948 et par une étude serrée des textes d’André Breton, Gaston Bachelard, Roger Caillois, Armand Petitjean et Jean-Paul Sartre.


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Gianluca Chiadini : Alain Nadaud. L'écrivain philosophe

Aracne Editrice - Novembre 2020


Alain Nadaud (1948–2015) est l’écrivain français qui a donné l’impulsion la plus significative au genre littéraire du roman archéologique contemporain. Le caractère philosophique de son écriture est assurément l’aspect le plus significatif dans toute son oeuvre. Cet essai entend explorer le sens le plus remarquable de l’écriture philosophique de l’auteur français, et cela tout au long de sa vie, depuis ses débuts lors de la publication du recueil de nouvelles La tache aveugle jusqu’à sa dernière oeuvre, l’essai Dieu est une fiction, avec également un clin d’oeil aux notices autobiographiques et autofictionnelles présentes dans ses différents romans et récits.

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Roger Benjamin : Fondement philosophique et social du socialisme

 L'Harmattan - Novembre 2020


Une métaphysique de la création continue, une éthique de la personne, sujet actif et créateur, tels sont les fondements philosophiques du socialisme. Le travail intellectuel, force de production en développement, qui entrera en contradiction avec les rapports de production tels qu'ils existent actuellement, et assurera le contrôle du Capital qui sera public et non plus privé, voilà ce qui constitue le fondement social du socialisme. Si la démocratie, c'est l'incarnation de l'exigence de liberté, la république, c'est la démocratie vivifiée par l'aspiration à l'égalité, et le socialisme, c'est la république orientée vers ses fins par l'instauration du règne de la justice, par la transformation progressive de la propriété capitaliste en propriété sociale et par l'appel à la fraternité. Le socialisme est un idéal qui vise le changement radical de la société.

Docteur ès lettres, Roger BENJAMIN a fait des études de philosophie, de sociologie, de droit et de sciences politiques. Il a été directeur de la Fondation pour la Recherche Sociale (FORS) et rédacteur en chef de la revue Recherche Sociale.

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Agnès Cousin de Ravel : Blaise Pascal, un autre visage - au fil de sa correspondance

 L'Harmattan - Novembre 2020


De Blaise Pascal, on connait son génie précoce, ses fulgurances et son intransigeance. Pour les uns, c'est un grand savant ; pour les autres, un homme de foi et un polémiste. Or, c'est un autre homme qui apparaît dans sa correspondance. Au fil des lettres à sa famille et ses amis, aux scientifiques et penseurs de son temps, Pascal se montre passionné, attachant et engagé. S'il est bien un homme qui doute, il est aussi un hyperactif qui ne néglige pas ses intérêts. Pascal est un inventeur, un entrepreneur. On lui doit la première machine à calculer et le premier réseau de transports en commun à Paris. Au-delà, lire Pascal aujourd'hui, c'est aussi pouvoir nous interroger sur nous-mêmes. Comment nous connaître ? Comment maîtriser notre corps ? Comment vivre en société alors que notre raison est soumise aux passions et à l'imagination ? Qu'est-ce qui régit nos relations et nos choix ?

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samedi 21 novembre 2020

Durand de Saint-Pourçain : Commentaire des Sentences. Prologue

 Les Belles lettres - Novembre 2020


Le théologien dominicain français Durand de Saint-Pourçain (v. 1275-1334) est un penseur original et singulier qui, à cause de la résistance qu’il manifesta à l’endroit d’une certaine orthodoxie « thomiste » imposée par son ordre religieux, fut conduit à devoir réécrire pas moins de deux fois son Commentaire des Sentences. Le présent ouvrage contient la toute première traduction en langue moderne du Prologue de la troisième et ultime version de cet écrit, celle dans laquelle Durand expose sa pensée authentique. Réalisée à partir de l’édition de Venise (1571), revue et corrigée au regard du manuscrit de référence (Paris, BnF, lat. 15874), précédée d’une introduction qui en propose une étude historique et doctrinale, elle donne à lire un redoutable argumentateur qui, sur la question du statut épistémologique de la théologie des Écritures, défend avec vigueur une conception « minimaliste » de l’entreprise théologique et offre une critique tranchante de la rationalité religieuse dans ses prétentions à la scientificité. S’opposant à Thomas d’Aquin, selon qui la théologie est une science inféodée à celle que Dieu et les bienheureux possèdent, à Henri de Gand, selon qui Dieu peut prodiguer une illumination spécifique aux docteurs chrétiens de sorte à transmuer dans leurs esprits les articles de foi en principes évidents, et à Jean Duns Scot, d’après qui Dieu octroie à certains hommes une connaissance abstractive de sa déité sur la base de laquelle une science théologique peut se déployer, Durand déboute les trois paradigmes rivaux que le Moyen Âge universitaire aura conçus pour répondre à cette question, mettant ainsi en jeu les concepts fondamentaux de l’épistémologie de son temps. À travers ce débat, celui que l’on a baptisé le « Docteur moderne » se fait le promoteur d’une théologie qui n’est ni plus ni moins qu’une œuvre de clarification et de défense persuasive des vérités de la foi.

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Giorgio Agamben : Autoportrait dans l'atelier

 L'arachnéen - Novembre 2020


Le titre, "Autoportrait dans l’atelier" – un thème iconographique familier de l’histoire de la peinture –, doit être entendu ici à la lettre : ce livre est un autoportrait, mais seulement dans la mesure où, à la fin, le lecteur pourra en déchiffrer les traits à travers le patient examen des images, des photographies, des objets, des tableaux présents dans les ateliers où l’auteur a travaillé et travaille encore. Le pari d’Agamben est, dès lors, celui de réussir à parler de lui seulement et exclusivement en parlant des autres : les poètes, les philosophes, les peintres, les musiciens, les amis, les passions – en somme les rencontres et les confrontations qui ont décidé de sa formation et ont nourri et nourrissent encore sa propre écriture, de Heidegger à Elsa Morante, de Melville à Benjamin, de Giorgio Caproni à Giovanni Urbani. Les illustrations font donc partie intégrante de ce livre, elles composent avec le texte non pas une auto-biographie mais une autohétérographie des plus fidèles, et intemporelle.

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Collectif : Les Lumières radicales. La philosophie de Spinoza et la naissance de la modernité (1650-1750)

 Amsterdam - Novembre 2020


Dans cet ouvrage, à la fois synthèse encyclopédique et programme de recherche novateur, Jonathan Israel propose de réviser en profondeur notre représentation des Lumières et de la modernité : il nous invite tout d’abord à considérer comme un ensemble la période qui va de l’âge d’or du rationalisme classique au Siècle des Lumières, à ne pas limiter notre regard à la France et à l’Angleterre, autrement dit aux deux pays qui se disputent habituellement le rôle de centre géographique et historique des Lumières, mais à l’étendre à toute l’Europe, et à ne pas nous en tenir aux grandes figures qui peuplent le plus souvent le panthéon des manuels d’histoire et de philosophie ; surtout, il analyse les effets de l’onde de choc durable provoquée en Europe par l’œuvre de Spinoza : pour Israel, pendant un siècle et demi, l’Europe a été travaillée en profondeur par le spectre du spinozisme. Le « spinozisme », cette constellation transeuropéenne de penseurs radicaux, a ainsi selon lui contribué de façon décisive, par son travail de sape des autorités établies, à définir de manière polémique la modernité qui est encore la nôtre. C’est donc une histoire alternative des origines de l’Europe contemporaine que nous donne à lire Jonathan Israel.

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jeudi 19 novembre 2020

Léa Barbisan : Le corps en exil. Walter Benjamin, penser le corps

Maison des Sciences de l'Homme - Novembre 2020


La philosophie du langage, l'esthétique et la philosophie de l'histoire de Walter Benjamin ont fait l'objet de travaux conséquents, qui ont assuré la reconnaissance et balisé l'interprétation de textes essentiels. La pensée anthropologique, en revanche, reste un champ insuffisamment exploré, bien que central dans l'oeuvre de Benjamin. Elle trouve sa source dans une réflexion approfondie sur la question du corps, qui captive le philosophe du milieu des années 1910 jusqu'à la fin de sa vie et ouvre des perspectives inédites sur la théorie de la connaissance, l'éthique et la théorie politique. Ce livre tisse ensemble les différents fils qui constituent cette pensée du corps et relève l'ampleur des enjeux que ce questionnement soulève. Les textes de Benjamin rendent remarquablement compte du défi que doit relever la philosophie européenne à l'aube du XXe siècle : prendre en considération le caractère corporel de l'expérience et, ce faisant, l'historicité de la connaissance, la relation constitutive à l'altérité, l'expérience de la vulnérabilité, l'engagement matériel et affectif dans le monde social. Suivre l'évolution du questionnement sur le corps met en lumière la cohésion de l'oeuvre de Benjamin, tout en en éclairant la position singulière qu'elle occupe au sein de son contexte théorique d'émergence. Si la réflexion de Benjamin sur la corporéité ouvre des perspectives sur le paysage philosophique de l'Europe du tournant du siècle, elle entre aussi en résonance avec des questionnements qui animent la philosophie contemporaine.

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Sophie Klimis : Le penser en travail. Castoriadis et le labyrinthe de la pensée humaine Polis. De la société capitaliste à la société des Athéniens

Presses universitaires de Paris Ouest - Novembre 2020


Comment "demander et rendre raison" d'une pensée aussi complexe et inclassable que celle de Castoriadis ? Non pas en écrivant "sur" elle mais en la mettant "en travail" . Cette recherche tente de saisir les dynamiques de pensée sous-jacentes au projet que Castoriadis avait baptisé "La création humaine" , au carrefour de la politique, de la psychanalyse et de la philosophie. Polis, psyché, logos : chaque carrefour sera abordé à partir d'une même question, celle de la création du sujet et de la démocratie, et selon un axe transhistorique, qui approfondira ou proposera une lecture différente des sources grecques et modernes "en travail" dans son oeuvre.
L'élucidation de la création social-historique de ses contemporains ayant constitué son principal moteur, on tentera aussi de faire droit à cette exigence en l'actualisant. Polis s'adresse aux personnes qui s'intéressent à la philosophie politique contemporaine, à la "démocratie radicale" et aux mouvements sociaux et politiques actuels, ainsi qu'à celles qui, depuis une perspective d'histoire de la pensée critique, s'intéressent à l'antiquité grecque pour mieux saisir, grâce à l'écart de la comparaison différentielle, ce qui fait la singularité de notre temps.
Sophie Klimis est professeur ordinaire à l'Université Saint-Louis-Bruxelles. Ses recherches se situent au carrefour de la philosophie ancienne, de la philosophie politique et de l'esthétique. Elle a joué un rôle central dans la diffusion de l'oeuvre de Castoriadis au sein du monde universitaire.

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