Cet "Éternité et après", douzième tome de L'Europe et la Profondeur, apparaît comme un ouvrage de transition faisant passer le « grand récit » de Pierre Le Coz d'une écriture encore structurée en chapitres – comme c'est le cas dans la première partie de cette Éternité (« le repos pendant la fuite en Égypte ») – à une autre qui, elle, ne se développe plus qu'en la forme de « Variation » (au sens musical) brassant tous les thèmes précédemment abordés dans le cours de cette Profondeur (« Cahiers de L'Europe et la Profondeur »). Ce pour quoi le lecteur qui prendra le risque de s'aventurer en ces « landes sauvages »-scripturaires ne devra plus tant y rechercher l'exposé (peu ou prou désormais intempestivement « didactique ») d'une « pensée », fût-elle « la plus profonde », que la confrontation avec l'a-byssalité que recèle en essence l'« exercice de toute pensée ». Par quoi, ce qui était à l'origine l'emprunt par ce même lecteur d'un chemin censé le conduire vers une « vérité » (peu importe laquelle) se transforme insensiblement en l'apprentissage d'un vertige (pensif-scripturaire)… où il s'agit, pour le lecteur comme pour l'auteur de ce livre, en se déshabituant progressivement de tout, non plus tant, justement, de « penser » que de sonder.
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