Clarissa Da Costa Moreira
Décembre 2009
Editeur : l'Harmattan
Nouvelles Etudes Anthropologiques
Prix : 18 €
Dans ce livre, l'auteure trace un cadre interrogatif, mobile, inquiet et en même temps admiratif, d'un monde urbain éclaté. Elle propose de penser autrement la ville et ses mutations actuelles, observant ses mouvements d'ouverture et de fermeture. Le concept de "devenir-village" ici utilisé permet d'établir une zone d'intersection entre la pensée philosophique filmique et urbanistique, comme le font le film de Lars von Trier Dogville et la philosophie de Deleuze et Guattari.
mercredi 30 décembre 2009
Introduction à l'éthique
Jean-Cassien Billier
Editeur : Presses Universitaires de France
Parution : 13 janvier 2010)
Collection : LICENCE
prix : 15 €
Il existe trois grandes méthodes pour penser l'éthique. Le conséquentialisme, dont la version la plus célèbre est l'utilitarisme, pose que nous devons fonder nos normes morales sur des valeurs que nous souhaitons promouvoir, et que pour évaluer moralement nos actes nous devons tenter d'en analyser simplement les conséquences sur la promotion du bien. La déontologie, dont l'exemple le plus célèbre est la morale kantienne, défend de son côté la thèse selon laquelle nous ne devons surtout pas raisonner de façon conséquentialiste en morale, mais toujours en nous référant à des règles prescrivant de façon absolue des devoirs que nous devons honorer. L'éthique des vertus, largement représentée dans la philosophie antique, notamment par la morale d'Aristote, soutient, elle, que ce qui compte c'est la construction de l'agent moral comme être vertueux. Cet ouvrage a pour but d'introduire le lecteur dans les argumentations philosophiques défendant chacune de ces trois méthodes. Il entend donner les clés des nombreux débats actuels sur les questions d'éthique en fournissant les données fondamentales de la discipline et en expliquant les apports de la philosophie contemporaine en la matière.
Editeur : Presses Universitaires de France
Parution : 13 janvier 2010)
Collection : LICENCE
prix : 15 €
Il existe trois grandes méthodes pour penser l'éthique. Le conséquentialisme, dont la version la plus célèbre est l'utilitarisme, pose que nous devons fonder nos normes morales sur des valeurs que nous souhaitons promouvoir, et que pour évaluer moralement nos actes nous devons tenter d'en analyser simplement les conséquences sur la promotion du bien. La déontologie, dont l'exemple le plus célèbre est la morale kantienne, défend de son côté la thèse selon laquelle nous ne devons surtout pas raisonner de façon conséquentialiste en morale, mais toujours en nous référant à des règles prescrivant de façon absolue des devoirs que nous devons honorer. L'éthique des vertus, largement représentée dans la philosophie antique, notamment par la morale d'Aristote, soutient, elle, que ce qui compte c'est la construction de l'agent moral comme être vertueux. Cet ouvrage a pour but d'introduire le lecteur dans les argumentations philosophiques défendant chacune de ces trois méthodes. Il entend donner les clés des nombreux débats actuels sur les questions d'éthique en fournissant les données fondamentales de la discipline et en expliquant les apports de la philosophie contemporaine en la matière.
Médecine et philosophie
Anne Fagot-Largeault
Editeur : Presses Universitaires de France
Parution : 20 janvier 2010
Collection : ETHIQUE ET PHIL
Prix : 28 €
Lengagement médical implique toute une philosophie. Une métaphysique, parce que la médecine trouve sa raison dêtre dans le constat de la réalité des maux qui affligent les vivants. Une épistémologie, parce quune connaissance du normal et du pathologique est la nécessaire condition dune lutte intelligente contre ces maux. Des dilemmes moraux, parce que cette lutte associe la recherche du bien des malades individuels, le respect de leur autonomie, et la prise en compte de lintérêt collectif. Cest cette philosophie de lacte médical que les essais ici réunis pour la première fois entreprennent dexpliciter, en abordant notamment les défis méthodologiques et éthiques de cet art, tout armé de technologies, et au carrefour de multiples sciences, quest la médecine. Lauteur, philosophe et médecin, expose avec rigueur et clarté les stratégies utilisées par la recherche médicale pour détecter, identifier et classer les éléments pathogènes (étiologie des affections, logique de linférence diagnostique, recherche épidémiologique), les procédures employées pour évaluer les coûts et bénéfices des interventions thérapeutiques (notion de qualité de vie), et les problèmes moraux soulevés par la mise à disposition de services de santé (procréation médicalement assistée, suivie de la grossesse). De cette lecture, on sort convaincu que la sagesse médicale tient à un fragile équilibre entre dévouement à ceux qui souffrent, rationalité incluant lacceptation du risque, et lucidité sur les limites de nos connaissances.
Editeur : Presses Universitaires de France
Parution : 20 janvier 2010
Collection : ETHIQUE ET PHIL
Prix : 28 €
Lengagement médical implique toute une philosophie. Une métaphysique, parce que la médecine trouve sa raison dêtre dans le constat de la réalité des maux qui affligent les vivants. Une épistémologie, parce quune connaissance du normal et du pathologique est la nécessaire condition dune lutte intelligente contre ces maux. Des dilemmes moraux, parce que cette lutte associe la recherche du bien des malades individuels, le respect de leur autonomie, et la prise en compte de lintérêt collectif. Cest cette philosophie de lacte médical que les essais ici réunis pour la première fois entreprennent dexpliciter, en abordant notamment les défis méthodologiques et éthiques de cet art, tout armé de technologies, et au carrefour de multiples sciences, quest la médecine. Lauteur, philosophe et médecin, expose avec rigueur et clarté les stratégies utilisées par la recherche médicale pour détecter, identifier et classer les éléments pathogènes (étiologie des affections, logique de linférence diagnostique, recherche épidémiologique), les procédures employées pour évaluer les coûts et bénéfices des interventions thérapeutiques (notion de qualité de vie), et les problèmes moraux soulevés par la mise à disposition de services de santé (procréation médicalement assistée, suivie de la grossesse). De cette lecture, on sort convaincu que la sagesse médicale tient à un fragile équilibre entre dévouement à ceux qui souffrent, rationalité incluant lacceptation du risque, et lucidité sur les limites de nos connaissances.
lundi 28 décembre 2009
Cités n°40 : "Retour à la cité réelle et ouverture vers la cité possible"
Dossier : Deleuze politique
Éditorial : Yves Charles Zarka "Deleuze et la philosophie"
I. Dossier : Deleuze politique
Charles Ramond, Présentation
Alain Badiou, Existe-t-il quelque chose comme une politique deleuzienne ?
François Dosse, Les engagements politiques de Gilles Deleuze
Guillaume Sibertin-Blanc, Deleuze et les minorités : quelle « politique ?
Juan Luis Gastaldi, La politique avant l’être. Deleuze, ontologie et politique
Paul Patton, Deleuze, Rawls et la philosophie politique utopique
Jean-Christophe Goddard, Deleuze et le cinéma politique de Glauber Rocha. Violence révolutionnaire et violence nomade
Guillaume Le Blanc, Mai 68 en philosophie. Vers la vie alternative
II. Neuf lettres inédites de Deleuze
Présentation par Clément Rosset
III. Réaction à l’une des lettres de Deleuze
Jean-François Mattéi, Question de “l’être” ou question de “lettre”
IV. Varia
Fabienne Brugère, La sollicitude et ses usages
V. Faits et tendances
Jacques Rozenberg, Les fondements d’une pragmatique du sida : l’approche bio-psychopatho-culturelle
VI. Recension
Charles De Koninck, Philosophie de la nature et des sciences (par Jean-François Mattéi)
http://www.revue-cites.net
http://www.cairn.info/revue-cites.htm
Prix : 15 euros
Éditorial : Yves Charles Zarka "Deleuze et la philosophie"
I. Dossier : Deleuze politique
Charles Ramond, Présentation
Alain Badiou, Existe-t-il quelque chose comme une politique deleuzienne ?
François Dosse, Les engagements politiques de Gilles Deleuze
Guillaume Sibertin-Blanc, Deleuze et les minorités : quelle « politique ?
Juan Luis Gastaldi, La politique avant l’être. Deleuze, ontologie et politique
Paul Patton, Deleuze, Rawls et la philosophie politique utopique
Jean-Christophe Goddard, Deleuze et le cinéma politique de Glauber Rocha. Violence révolutionnaire et violence nomade
Guillaume Le Blanc, Mai 68 en philosophie. Vers la vie alternative
II. Neuf lettres inédites de Deleuze
Présentation par Clément Rosset
III. Réaction à l’une des lettres de Deleuze
Jean-François Mattéi, Question de “l’être” ou question de “lettre”
IV. Varia
Fabienne Brugère, La sollicitude et ses usages
V. Faits et tendances
Jacques Rozenberg, Les fondements d’une pragmatique du sida : l’approche bio-psychopatho-culturelle
VI. Recension
Charles De Koninck, Philosophie de la nature et des sciences (par Jean-François Mattéi)
http://www.revue-cites.net
http://www.cairn.info/revue-cites.htm
Prix : 15 euros
dimanche 27 décembre 2009
Apprendre à philosopher avec Alain
Baptiste Jacomino
Paru le : 15/12/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : Apprendre à philosopher
Prix : 10 €
Apprendre à penser est la problématique centrale de l'oeuvre philosophique d'Alain.
Le philosophe ne cesse de revenir à l'aube de la pensée, de ce qui la constitue et l'oppose à la violence des passions ou à la volatilité des humeurs. Celui que ses élèves appelaient " l'Homme " demeure professeur jusque dans ses propos. II aborde un champ très large de questions philosophiques sans jamais les réduire à un système, cherchant toujours, non à séduire facilement, mais à susciter la pensée en ouvrant des pistes paradoxales.
Nous ne voulons pas ici synthétiser cette pensée de fragments. Il s'agit plutôt de mettre en évidence quelques perspectives sur lesquelles la pensée de l'apprenti philosophe pourra s'appuyer avec profit, tout en espérant faciliter et encourager la lecture de l'oeuvre large et variée d'Alain.
Paru le : 15/12/2009
Editeur : Ellipses Marketing
Collection : Apprendre à philosopher
Prix : 10 €
Apprendre à penser est la problématique centrale de l'oeuvre philosophique d'Alain.
Le philosophe ne cesse de revenir à l'aube de la pensée, de ce qui la constitue et l'oppose à la violence des passions ou à la volatilité des humeurs. Celui que ses élèves appelaient " l'Homme " demeure professeur jusque dans ses propos. II aborde un champ très large de questions philosophiques sans jamais les réduire à un système, cherchant toujours, non à séduire facilement, mais à susciter la pensée en ouvrant des pistes paradoxales.
Nous ne voulons pas ici synthétiser cette pensée de fragments. Il s'agit plutôt de mettre en évidence quelques perspectives sur lesquelles la pensée de l'apprenti philosophe pourra s'appuyer avec profit, tout en espérant faciliter et encourager la lecture de l'oeuvre large et variée d'Alain.
Interpréter le De interpretatione
Suzanne Husson (ed.)
Paru le : 09/12/2009
Editeur : Vrin
Collection : Histoire de la philosophie
Prix : 25 €
Bien que la tradition, en en faisant le deuxième livre de l'Organon, ait compris et utilisé le De interpretatione d'Aristote comme un manuel de logique élémentaire, l'histoire montre que cet ouvrage se situe au carrefour de multiples problèmes philosophiques qu'il contribue toujours à formuler et à renouveler.
Comment comprendre la signification ? Quel statut accorder aux éléments du langage, et en particulier au verbe " être " , dans le cadre de la prédication ? Quelle valeur de vérité accorder aux propositions portant sur les événements futurs ? Comment la rendre compatible avec la responsabilité humaine et éventuellement la prescience divine ou la prédiction astrologique? Les études réunies dans ce volume ont fait l'objet de communications et de discussions dans le cadre du séminaire 2003-2005 (dir.
Jonathan Barnes) du Centre de Recherches sur la Pensée Antique (Centre " Léon Robin "), équipe de l'Université Paris IV-Sorbonne associée au CNRS et à l'ENS. Elles abordent tout d'abord la question de la compréhension de l'objectif du De interpretatione dans son ensemble, puis en sélectionnent des passages décisifs qui ont donné lieu à des débats interprétatifs qu'elles examinent et discutent, au sein d'une école ou d'une époque.
Ces aperçus sur les interprétations du De interpretatione dans l'Antiquité, au Moyen Age, ainsi qu'à l'époque moderne et contemporaine, montrent que cet ouvrage, qui fut l'une des oeuvres aristotéliciennes les plus commentées, reste, aujourd'hui encore, l'une des plus sollicitées par la recherche.
Paru le : 09/12/2009
Editeur : Vrin
Collection : Histoire de la philosophie
Prix : 25 €
Bien que la tradition, en en faisant le deuxième livre de l'Organon, ait compris et utilisé le De interpretatione d'Aristote comme un manuel de logique élémentaire, l'histoire montre que cet ouvrage se situe au carrefour de multiples problèmes philosophiques qu'il contribue toujours à formuler et à renouveler.
Comment comprendre la signification ? Quel statut accorder aux éléments du langage, et en particulier au verbe " être " , dans le cadre de la prédication ? Quelle valeur de vérité accorder aux propositions portant sur les événements futurs ? Comment la rendre compatible avec la responsabilité humaine et éventuellement la prescience divine ou la prédiction astrologique? Les études réunies dans ce volume ont fait l'objet de communications et de discussions dans le cadre du séminaire 2003-2005 (dir.
Jonathan Barnes) du Centre de Recherches sur la Pensée Antique (Centre " Léon Robin "), équipe de l'Université Paris IV-Sorbonne associée au CNRS et à l'ENS. Elles abordent tout d'abord la question de la compréhension de l'objectif du De interpretatione dans son ensemble, puis en sélectionnent des passages décisifs qui ont donné lieu à des débats interprétatifs qu'elles examinent et discutent, au sein d'une école ou d'une époque.
Ces aperçus sur les interprétations du De interpretatione dans l'Antiquité, au Moyen Age, ainsi qu'à l'époque moderne et contemporaine, montrent que cet ouvrage, qui fut l'une des oeuvres aristotéliciennes les plus commentées, reste, aujourd'hui encore, l'une des plus sollicitées par la recherche.
dimanche 20 décembre 2009
Pour un humanisme technologique. Culture, technique et société dans la philosophie de Gilbert Simondon
Xavier Guchet
Parution : janvier 2010
Editeur : PUF
Prix : 27 €
Pourquoi Simondon (1924-1989), philosophe nourri de pensée bergsonienne, d' épistémologie française et de phénoménologie, auteur d' une thèse principale d' ontologie portant sur les différents régimes d' individuation dans l' être, a-t-il consacré sa thèse complémentaire à une réflexion sur les machines et la technologie ? L'idée défendue dans ce livre est que l' unité des travaux ontologiques et technologiques doit être cherchée dans le projet d' une « axiomatisation des sciences humaines » et d' un nouvel « humanisme ». On s' attache ici à expliciter la signification et la portée de ce projet, d' une part en examinant la façon dont Simondon dialogue avec les sciences humaines de son temps, mais aussi avec les multiples programmes « d' ingénierie sociale » proposés en vue de réguler les sociétés humaines (Human Engineering, Cybernétique), d' autre part en détaillant le rôle des techniques et de la technologie dans la formulation de cet « humanisme » que Simondon lui-même considérait comme difficile.
Parution : janvier 2010
Editeur : PUF
Prix : 27 €
Pourquoi Simondon (1924-1989), philosophe nourri de pensée bergsonienne, d' épistémologie française et de phénoménologie, auteur d' une thèse principale d' ontologie portant sur les différents régimes d' individuation dans l' être, a-t-il consacré sa thèse complémentaire à une réflexion sur les machines et la technologie ? L'idée défendue dans ce livre est que l' unité des travaux ontologiques et technologiques doit être cherchée dans le projet d' une « axiomatisation des sciences humaines » et d' un nouvel « humanisme ». On s' attache ici à expliciter la signification et la portée de ce projet, d' une part en examinant la façon dont Simondon dialogue avec les sciences humaines de son temps, mais aussi avec les multiples programmes « d' ingénierie sociale » proposés en vue de réguler les sociétés humaines (Human Engineering, Cybernétique), d' autre part en détaillant le rôle des techniques et de la technologie dans la formulation de cet « humanisme » que Simondon lui-même considérait comme difficile.
mercredi 16 décembre 2009
Actuel Marx 2009 - n° 46
Partis/Mouvements
P.U.F.
prix : 24 €
Sommaire
Présentation
Daniel BENSAID, Philippe KHALFA, Claire VILLIERS et Pierre ZARKA,
Quelle articulation entre partis, syndicats et mouvements ?
Michael LÖWY,
La théorie marxiste du parti
Jean-Philippe DERANTY et Stéphane HABER
Philosophie de l’histoire et théorie du parti chez Sartre et Merleau-Ponty
Philippe CORCUFF et Lilian MATHIEU
Partis et mouvements sociaux : des illusions de « l’actualité » à une mise en perspective sociologique
Michel VAKALOULIS
Syndicats, mouvements et dynamique d’émancipation : le défi de la nouvelle radicalité
Jean LOJKINE
Crise du capitalisme et crise de la représentation politique
Jacques BIDET
Classe, parti, mouvement – Classe, « race », sexe
Interventions
Irene VIPARELLI
Crise et conjoncture révolutionnaire : Marx et 1848
Emmanuel RENAULT
Marx et sa conception déflationniste de la philosophie
Nestor CAPDEVILA
Marx ou Tocqueville : capitalisme ou démocratie
Richard SOBEL
Travail, liberté et nécessité dans l’utopie communiste : André Gorz lecteur de Marx
Entretien
avec Gérard Duménil et Dominique Lévy
À propos de la crise du néolibéralisme
Compte-rendus de livres
P.U.F.
prix : 24 €
Sommaire
Présentation
Daniel BENSAID, Philippe KHALFA, Claire VILLIERS et Pierre ZARKA,
Quelle articulation entre partis, syndicats et mouvements ?
Michael LÖWY,
La théorie marxiste du parti
Jean-Philippe DERANTY et Stéphane HABER
Philosophie de l’histoire et théorie du parti chez Sartre et Merleau-Ponty
Philippe CORCUFF et Lilian MATHIEU
Partis et mouvements sociaux : des illusions de « l’actualité » à une mise en perspective sociologique
Michel VAKALOULIS
Syndicats, mouvements et dynamique d’émancipation : le défi de la nouvelle radicalité
Jean LOJKINE
Crise du capitalisme et crise de la représentation politique
Jacques BIDET
Classe, parti, mouvement – Classe, « race », sexe
Interventions
Irene VIPARELLI
Crise et conjoncture révolutionnaire : Marx et 1848
Emmanuel RENAULT
Marx et sa conception déflationniste de la philosophie
Nestor CAPDEVILA
Marx ou Tocqueville : capitalisme ou démocratie
Richard SOBEL
Travail, liberté et nécessité dans l’utopie communiste : André Gorz lecteur de Marx
Entretien
avec Gérard Duménil et Dominique Lévy
À propos de la crise du néolibéralisme
Compte-rendus de livres
Critique n° 749 - Michel Foucault : de Kant à Soi
Octobre 2009
Editions de Minuit
Prix : 11 €
Sommaire
Présentation
Guillaume Paugam : De l'Anthropologie à l'archéologie
Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
précédé de Michel Foucault, Introduction à l'Anthropologie
Philippe Sabot : Foucault avec Marx et au-delà de Marx
Stéphane Legrand, Les Normes chez Foucault
Mario Galzigna : La vérité-événement
Michel Foucault, Le Gouvernement de soi et des autres
Le Courage de la vérité
Jacqueline Chénieux-Gendron : André Breton. L'enjeu de l’esthétique
André Breton, Écrits sur l’art et autres textes
Patrice Blouin : La scène de Jacques Rancière
Jacques Rancière, Le Spectateur émancipé
Philippe Roussin : Littérature, terreur, démocratie
Laurent Jenny, Je suis la révolution
François Rivenc : Mai, Mao, Milner
Jean-Claude Milner, L’Arrogance du présent
NOTES
Blanche Cerquiglini : « Il ne lui arrive que des choses fausses »
Tristan Garcia, La Meilleure Part des hommes
André Téchiné, Les Témoins
Jean Libis : Châteaux hantés
Ionel Buse, Du logos au mythos
Editions de Minuit
Prix : 11 €
Sommaire
Présentation
Guillaume Paugam : De l'Anthropologie à l'archéologie
Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
précédé de Michel Foucault, Introduction à l'Anthropologie
Philippe Sabot : Foucault avec Marx et au-delà de Marx
Stéphane Legrand, Les Normes chez Foucault
Mario Galzigna : La vérité-événement
Michel Foucault, Le Gouvernement de soi et des autres
Le Courage de la vérité
Jacqueline Chénieux-Gendron : André Breton. L'enjeu de l’esthétique
André Breton, Écrits sur l’art et autres textes
Patrice Blouin : La scène de Jacques Rancière
Jacques Rancière, Le Spectateur émancipé
Philippe Roussin : Littérature, terreur, démocratie
Laurent Jenny, Je suis la révolution
François Rivenc : Mai, Mao, Milner
Jean-Claude Milner, L’Arrogance du présent
NOTES
Blanche Cerquiglini : « Il ne lui arrive que des choses fausses »
Tristan Garcia, La Meilleure Part des hommes
André Téchiné, Les Témoins
Jean Libis : Châteaux hantés
Ionel Buse, Du logos au mythos
Alliage n° 65 (novembre 2009)
SCIENCES, FICTIONS, PHILOSOPHIES,
Prix : 17 €
Directeur de la publication
Jean-Marc Lévy-Leblond
Directrice de la rédaction
Roselyne Chaumont
Numéro issu des journées "Sciences et fictions" organisées en 2008 à l'Université Paris XII.
Sommaire
Ophélia Deroy, L’idéal : une fiction scientifique ?
Élodie Cassan, Les tourbillons de Descartes. Hypothèse et vérité
Delphine Bellis, La fable du Monde chez Descartes. L’invention de la physique
Raluca Mocan, La Terre ne se meut pas. Husserl contre Copernic ?
Malika Temmar La statue de Condillac. L’inscription de la fiction dans le discours philosophique.
Karl Sarafidis, La rêverie de Bergson. Métaphysique et spiritisme
Jean-Marie Chevalier, La science porte-t-elle sur des fictions ? Pierce et le réalisme structural
Adinel Bruzan , Fiction et science. Entre phénoménologie et heuristique
Bogdan Rusu, Une métaphysique fictionnaliste. De Vaihinger à Whitehead
Anne-Laure Boch, Le Frankenstein de Mary Shelley : pas d’amour pour la Créature technoscientifique.
Le site de la revue : http://www.tribunes.com/tribune/alliage/
Prix : 17 €
Directeur de la publication
Jean-Marc Lévy-Leblond
Directrice de la rédaction
Roselyne Chaumont
Numéro issu des journées "Sciences et fictions" organisées en 2008 à l'Université Paris XII.
Sommaire
Ophélia Deroy, L’idéal : une fiction scientifique ?
Élodie Cassan, Les tourbillons de Descartes. Hypothèse et vérité
Delphine Bellis, La fable du Monde chez Descartes. L’invention de la physique
Raluca Mocan, La Terre ne se meut pas. Husserl contre Copernic ?
Malika Temmar La statue de Condillac. L’inscription de la fiction dans le discours philosophique.
Karl Sarafidis, La rêverie de Bergson. Métaphysique et spiritisme
Jean-Marie Chevalier, La science porte-t-elle sur des fictions ? Pierce et le réalisme structural
Adinel Bruzan , Fiction et science. Entre phénoménologie et heuristique
Bogdan Rusu, Une métaphysique fictionnaliste. De Vaihinger à Whitehead
Anne-Laure Boch, Le Frankenstein de Mary Shelley : pas d’amour pour la Créature technoscientifique.
Le site de la revue : http://www.tribunes.com/tribune/alliage/
mardi 15 décembre 2009
L’Interprétation de Jacques Zabarella le Philosophe
Dominique Bouillon
Parution : 2009
Classiques Garnier
Prix : 89 €
Jacques Zabarella le Philosophe (1533-1589), de Padoue, professeur de logique puis de philosophie naturelle à la faculté des arts, est resté dans la mémoire pour ses grands Commentaires des Seconds Analytiques d’Aristote (Venise, 1582). Ses Œuvres logiques (1578) répondent aux interrogations des interprètes de l’Antiquité au seizième siècle, et dénouent leurs controverses sur l’immortalité de l’entendement humain et l’existence de Dieu. Dominique Bouillon cherche, à travers lui, le modèle scolastique qui inspire la rupture des modernes. Ses études sur les Œuvres logiques explorent le versant italien de cette question.
Parution : 2009
Classiques Garnier
Prix : 89 €
Jacques Zabarella le Philosophe (1533-1589), de Padoue, professeur de logique puis de philosophie naturelle à la faculté des arts, est resté dans la mémoire pour ses grands Commentaires des Seconds Analytiques d’Aristote (Venise, 1582). Ses Œuvres logiques (1578) répondent aux interrogations des interprètes de l’Antiquité au seizième siècle, et dénouent leurs controverses sur l’immortalité de l’entendement humain et l’existence de Dieu. Dominique Bouillon cherche, à travers lui, le modèle scolastique qui inspire la rupture des modernes. Ses études sur les Œuvres logiques explorent le versant italien de cette question.
dimanche 13 décembre 2009
Soren Kierkegaard - Pensée et problèmes de l'éthique
Anne-Christine Habbard , Jacques Message (eds)
Paru le : 10/12/2009
Editeur : PU du Septentrion
Collection : Philosophie contemporaine
Prix : 24 €
Cet ouvrage, qui réunit chercheurs français et étrangers, présente un éclairage renouvelé sur la question de l'éthique chez Kierkegaard.
Souvent présentée comme une étape intermédiaire entre l'esthétique et le religieux, l'éthique se révèle chez Kierkegaard à la fois la matière et le fruit d'une intense problématisation de ce que signifie être humain : est enjeu la possibilité d'une compréhension éthique de l'exigence d'un " rapport absolu à l'absolu ". L'oeuvre étudiée, fondée sur des expériences déterminées autant que sur une culture immense, multiplie sources d'interrogation et terrains d'analyse.
Sa forme même implique en matière éthique une réflexion irréductible à une doctrine, tout lecteur se trouvant engagé dans une relation originale avec les questions exigeantes qu'elle pose ; cependant, aussitôt suscitée, cette relation échappe à la rassurante ordonnance de la communication entre deux entités finies, non qu'y jouent quelque subjectivisme (supposé par tous ceux qui n'ont pas compris le rationalisme de Kierkegaard) ou certaine haine du moi acclimatée en climat luthérien (alors que Kierkegaard analysa comme désespoir la haine du fini pour le fini), mais parce que les conditions uniques de sa mise en scène appellent un acte patient de lecture, et ouvrent le lecteur à son histoire propre.
Que ce soit dans la vulnérabilité d'une relation à autrui, l'écoute musicale, la tension de l'amour, l'expérience du vertige, le travail d'écriture, l'épreuve du religieux ou même dans les échecs de la vie morale, les auteurs s'attachent à comprendre l'intensité paradoxale de cette expérience de soi fondamentale qu'est l'éthique, et que Kierkegaard a su, de façon lumineuse et inédite, magistralement penser.
Paru le : 10/12/2009
Editeur : PU du Septentrion
Collection : Philosophie contemporaine
Prix : 24 €
Cet ouvrage, qui réunit chercheurs français et étrangers, présente un éclairage renouvelé sur la question de l'éthique chez Kierkegaard.
Souvent présentée comme une étape intermédiaire entre l'esthétique et le religieux, l'éthique se révèle chez Kierkegaard à la fois la matière et le fruit d'une intense problématisation de ce que signifie être humain : est enjeu la possibilité d'une compréhension éthique de l'exigence d'un " rapport absolu à l'absolu ". L'oeuvre étudiée, fondée sur des expériences déterminées autant que sur une culture immense, multiplie sources d'interrogation et terrains d'analyse.
Sa forme même implique en matière éthique une réflexion irréductible à une doctrine, tout lecteur se trouvant engagé dans une relation originale avec les questions exigeantes qu'elle pose ; cependant, aussitôt suscitée, cette relation échappe à la rassurante ordonnance de la communication entre deux entités finies, non qu'y jouent quelque subjectivisme (supposé par tous ceux qui n'ont pas compris le rationalisme de Kierkegaard) ou certaine haine du moi acclimatée en climat luthérien (alors que Kierkegaard analysa comme désespoir la haine du fini pour le fini), mais parce que les conditions uniques de sa mise en scène appellent un acte patient de lecture, et ouvrent le lecteur à son histoire propre.
Que ce soit dans la vulnérabilité d'une relation à autrui, l'écoute musicale, la tension de l'amour, l'expérience du vertige, le travail d'écriture, l'épreuve du religieux ou même dans les échecs de la vie morale, les auteurs s'attachent à comprendre l'intensité paradoxale de cette expérience de soi fondamentale qu'est l'éthique, et que Kierkegaard a su, de façon lumineuse et inédite, magistralement penser.
Le montage des identités
Sophie-Jan Arrien et Jean-Pierre Sirois-Trahan (dir.)
Paru le : 10/12/2009
Editeur : PU Laval
Collection : Kairos
Prix : 13 €
Cet ouvrage trouve son amorce dans l'implosion contemporaine de la notion d'identité.
La fragmentation sémantique qui en résulte, loin de valoir comme une fatalité, a été utilisée par les auteurs afin d'examiner la valeur heuristique du " concept polysémique de montage eu égard aux enjeux philosophiques, artistiques et sociétaux qui déplacent, fracturent et réinventent la notion d'identité, notamment dans son lien aux concepts de sujet, d'individu, de culture, d'oeuvre et de style.
Partant d'horizons multiples (philosophique, cinématographique et artistique) les textes de ce recueil mettent à l'épreuve la validité et la productivité conceptuelles de cette idée de " montage " empruntée au vocabulaire du cinéma pour modéliser autrement la question de l'identité. Par delà l'alternative aporétique entre une identité immuable, indivisible, et une identité segmentée, éclatée, tellement peu unifiée qu'elle n'aurait plus aucune consistance, chaque contribution tente de faire valoir sur la question les ressources d'intelligibilité ouvertes par la notion souple de montage.
Paru le : 10/12/2009
Editeur : PU Laval
Collection : Kairos
Prix : 13 €
Cet ouvrage trouve son amorce dans l'implosion contemporaine de la notion d'identité.
La fragmentation sémantique qui en résulte, loin de valoir comme une fatalité, a été utilisée par les auteurs afin d'examiner la valeur heuristique du " concept polysémique de montage eu égard aux enjeux philosophiques, artistiques et sociétaux qui déplacent, fracturent et réinventent la notion d'identité, notamment dans son lien aux concepts de sujet, d'individu, de culture, d'oeuvre et de style.
Partant d'horizons multiples (philosophique, cinématographique et artistique) les textes de ce recueil mettent à l'épreuve la validité et la productivité conceptuelles de cette idée de " montage " empruntée au vocabulaire du cinéma pour modéliser autrement la question de l'identité. Par delà l'alternative aporétique entre une identité immuable, indivisible, et une identité segmentée, éclatée, tellement peu unifiée qu'elle n'aurait plus aucune consistance, chaque contribution tente de faire valoir sur la question les ressources d'intelligibilité ouvertes par la notion souple de montage.
mercredi 9 décembre 2009
Petite Philosophie des histoires drôles
Luc de Brabandere
Paru le : 26/11/2009
Editeur : Eyrolles
Prix : 13 €
Wittgenstein dit un jour à Keynes : " J'aurais aimé écrire une oeuvre philosophique exclusivement composée de blagues." Pourquoi ne l'as-tu pas fait ? demande Keynes.
Malheureusement, je n'ai pas le sens de l'humour, rétorque Wittgenstein. Luc de Brabandere relève le défi. Quels philosophes s'intéressèrent au rire et à l'humour ? Qu'en dirent-ils ? Parmi les nombreuses formes d'humour, où se situe l'histoire drôle ? Comment expliquer ce qui provoque l'éclat de rire ? Quelles sont les règles que respectent les "professionnels du rire" ? Sous une plume d'une grande finesse et d'une élégance rare, ce texte incite à la réflexion et permet de s'instruire tout en se divertissant.
Il est parsemé d'histoires amusantes, sélectionnées en fonction de leur qualité et de leur degré d'exemplarité.
Paru le : 26/11/2009
Editeur : Eyrolles
Prix : 13 €
Wittgenstein dit un jour à Keynes : " J'aurais aimé écrire une oeuvre philosophique exclusivement composée de blagues." Pourquoi ne l'as-tu pas fait ? demande Keynes.
Malheureusement, je n'ai pas le sens de l'humour, rétorque Wittgenstein. Luc de Brabandere relève le défi. Quels philosophes s'intéressèrent au rire et à l'humour ? Qu'en dirent-ils ? Parmi les nombreuses formes d'humour, où se situe l'histoire drôle ? Comment expliquer ce qui provoque l'éclat de rire ? Quelles sont les règles que respectent les "professionnels du rire" ? Sous une plume d'une grande finesse et d'une élégance rare, ce texte incite à la réflexion et permet de s'instruire tout en se divertissant.
Il est parsemé d'histoires amusantes, sélectionnées en fonction de leur qualité et de leur degré d'exemplarité.
Oeuvres complètes - Tome 4 : Ecrits de Marseille
Simone Weil
Paru le : 03/12/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Blanche
Prix : 45 €
A une exception près, tous les écrits rassemblés dans ce volume furent composés ou réunis durant les six derniers mois qui ont précédé le départ de Simone Weil pour les Etats-Unis, en mai 1942.
Ainsi une réelle unité préside à ce recueil de textes, dont certains furent publiés de façon dispersée dans La Source grecque (1953), Intuitions pré-chrétiennes (1951, 1985) et les Ecrits historiques et politiques (1960). Les éditions antérieures s'étant révélées parfois lourdement fautives, il a fallu défaire les amalgames malencontreux et redresser la chronologie. C'est ce que propose cette édition entièrement nouvelle, qui ajoute au corpus déjà constitué une ample moisson de textes inédits, ainsi que la matière de deux ouvrages que Simone Weil a copieusement annotés, le Timée de Platon et la Bhagavad - gita.
La richesse des traductions - même partielles - qu'elle proposait et l'intérêt des notes marginales justifiaient l'insertion de ces éléments nouveaux dans les ?uvres complètes. Simone Weil a longuement analysé, comme en témoignent les précédents volumes, les fondements de notre civilisation : le travail, la technique, la politique et la science. Dans les Cahiers apparaît la place prépondérante accordée à un autre élément, la spiritualité, sous la forme - Simone Weil n'en fait pas mystère - du christianisme.
Cependant, seule l'attention accordée à d'autres spiritualités était de nature à porter le catholicisme, auquel elle tend, au-delà de lui-même. L'hellénisme s'est prolongé dans le christianisme, mais l'Inde ou la Chine restent hors de la prétention du catholicisme à l'universalité. C'est pourquoi, outre les écrits qui se rapportent aux sources privilégiées que sont la Grèce, l'Inde et l'Occitanie, on découvrira un ensemble de commentaires relatifs à l'Egypte ancienne, à la Chine et au Japon.
Telle est l'unité des écrits réunis dans ce volume : le christianisme " doit contenir toutes les vocations ". Cependant, par cette expression, Simone Weil ne vise pas l'absorption des autres spiritualités par le christianisme ; elle formule l'exigence d'une extension de la spiritualité chrétienne par une reconnaissance de ce qu'il y a d'universel dans chacune des autres traditions.
Paru le : 03/12/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Blanche
Prix : 45 €
A une exception près, tous les écrits rassemblés dans ce volume furent composés ou réunis durant les six derniers mois qui ont précédé le départ de Simone Weil pour les Etats-Unis, en mai 1942.
Ainsi une réelle unité préside à ce recueil de textes, dont certains furent publiés de façon dispersée dans La Source grecque (1953), Intuitions pré-chrétiennes (1951, 1985) et les Ecrits historiques et politiques (1960). Les éditions antérieures s'étant révélées parfois lourdement fautives, il a fallu défaire les amalgames malencontreux et redresser la chronologie. C'est ce que propose cette édition entièrement nouvelle, qui ajoute au corpus déjà constitué une ample moisson de textes inédits, ainsi que la matière de deux ouvrages que Simone Weil a copieusement annotés, le Timée de Platon et la Bhagavad - gita.
La richesse des traductions - même partielles - qu'elle proposait et l'intérêt des notes marginales justifiaient l'insertion de ces éléments nouveaux dans les ?uvres complètes. Simone Weil a longuement analysé, comme en témoignent les précédents volumes, les fondements de notre civilisation : le travail, la technique, la politique et la science. Dans les Cahiers apparaît la place prépondérante accordée à un autre élément, la spiritualité, sous la forme - Simone Weil n'en fait pas mystère - du christianisme.
Cependant, seule l'attention accordée à d'autres spiritualités était de nature à porter le catholicisme, auquel elle tend, au-delà de lui-même. L'hellénisme s'est prolongé dans le christianisme, mais l'Inde ou la Chine restent hors de la prétention du catholicisme à l'universalité. C'est pourquoi, outre les écrits qui se rapportent aux sources privilégiées que sont la Grèce, l'Inde et l'Occitanie, on découvrira un ensemble de commentaires relatifs à l'Egypte ancienne, à la Chine et au Japon.
Telle est l'unité des écrits réunis dans ce volume : le christianisme " doit contenir toutes les vocations ". Cependant, par cette expression, Simone Weil ne vise pas l'absorption des autres spiritualités par le christianisme ; elle formule l'exigence d'une extension de la spiritualité chrétienne par une reconnaissance de ce qu'il y a d'universel dans chacune des autres traditions.
Leibniz et l'invention des phénomènes
Daniel Schulthess
Paru le : 02/12/2009
Editeur : PUF
Prix : 28 €
Notre fréquentation du monde se meut aisément entre deux pôles de la mondanité : d'un côté le monde objectivé, le monde " en soi ", un monde " sans nous " ou du moins un monde qui est le même pour tous ; de l'autre le monde qui se manifeste à nous, un monde qui se touche, se saisit, se prête à l'action et à la passion, bref un monde familier et " fait pour nous ".
Leibniz hérite pleinement de l'exigence philosophique d'objectivation, présente de longue date, et se définit par conséquent comme théoricien de la substance, la catégorie basique du monde objectivé depuis la philosophie grecque. D'un autre côté, il façonne à nouveaux frais l'approche du monde manifeste. En effet, par sa reconfiguration du thème des apparences ou des phénomènes, il confère à ceux-ci une consistance et une assise complètement originales, dont ils restaient dépourvus dans le scepticisme qui avait jusque-là déterminé l'approche du monde manifeste.
Se targuant toujours en matière philosophique " d'aller plus loin qu'on n'est allé encore ", Leibniz resitue le monde objectivé et l'écarte rigoureusement du monde manifeste ; il s'efforce dans le même temps de rattacher ce dernier à ses fondements objectifs, et donc de penser la relation complexe qui les unit. Poursuivant les directions de travail ainsi esquissées, la présente enquête éclaire trois types de raisonnements : ceux qui circonscrivent l'étoffe même du monde manifeste, ceux qui mènent du monde manifeste au monde objectivé des substances, et ceux qui retracent en sens inverse la production du monde manifeste à partir de ses fondements dans le monde objectivé.
Cette enquête ouvre toute grande la porte de l'extraordinaire laboratoire d'idées de la philosophie du XVIIe siècle, et montre les effets, jusqu'à aujourd'hui, de la révolution intellectuelle que celle-ci a préparée.
Paru le : 02/12/2009
Editeur : PUF
Prix : 28 €
Notre fréquentation du monde se meut aisément entre deux pôles de la mondanité : d'un côté le monde objectivé, le monde " en soi ", un monde " sans nous " ou du moins un monde qui est le même pour tous ; de l'autre le monde qui se manifeste à nous, un monde qui se touche, se saisit, se prête à l'action et à la passion, bref un monde familier et " fait pour nous ".
Leibniz hérite pleinement de l'exigence philosophique d'objectivation, présente de longue date, et se définit par conséquent comme théoricien de la substance, la catégorie basique du monde objectivé depuis la philosophie grecque. D'un autre côté, il façonne à nouveaux frais l'approche du monde manifeste. En effet, par sa reconfiguration du thème des apparences ou des phénomènes, il confère à ceux-ci une consistance et une assise complètement originales, dont ils restaient dépourvus dans le scepticisme qui avait jusque-là déterminé l'approche du monde manifeste.
Se targuant toujours en matière philosophique " d'aller plus loin qu'on n'est allé encore ", Leibniz resitue le monde objectivé et l'écarte rigoureusement du monde manifeste ; il s'efforce dans le même temps de rattacher ce dernier à ses fondements objectifs, et donc de penser la relation complexe qui les unit. Poursuivant les directions de travail ainsi esquissées, la présente enquête éclaire trois types de raisonnements : ceux qui circonscrivent l'étoffe même du monde manifeste, ceux qui mènent du monde manifeste au monde objectivé des substances, et ceux qui retracent en sens inverse la production du monde manifeste à partir de ses fondements dans le monde objectivé.
Cette enquête ouvre toute grande la porte de l'extraordinaire laboratoire d'idées de la philosophie du XVIIe siècle, et montre les effets, jusqu'à aujourd'hui, de la révolution intellectuelle que celle-ci a préparée.
jeudi 3 décembre 2009
Rue Descartes N° 66
Changer l'identité ?
Editeur : PUF
Parution : 02/12/09
Prix : 15 €
Table des matières
HORIZONS
E. GROSSMAN — Identité, identités
CORPUS
A. MÉNIL – La créolisation, un nouveau paradigme pour penser l’identité ?
P. LAURET – Identité nationale, communauté,appartenance: l’identité nationale à l’épreuve des étrangers
M. POTTEBONNEVILLE – Identité culturelle: quelles leçons de l’anthropologie contemporaine ?
J. LEZRA – Marranes que nous sommes ?
P.-L. ASSOUN – L’introuvable identité
PAROLE
Table ronde avec J.-P. ASSELIN de BEAUVILLE, J. TARDIF, H. LOPES et D. MAXIMIN
PÉRIPHÉRIES
P. VAUDAY – L’identité culturelle a-t-elle des papiers ?
P. MESNARD – La tension des identités mémorielles
S. ERNST Identité mémorielle. Généalogie d’un tropisme contemporain
I. RAKUSA – Transit : transfinit. Ou : Who am I ?
RÉPLIQUES
P. LAURET – Immigration : raisons et déraison d’une politique
P. CARRIQUE – «L’existence perdue en conscience »
Editeur : PUF
Parution : 02/12/09
Prix : 15 €
Table des matières
HORIZONS
E. GROSSMAN — Identité, identités
CORPUS
A. MÉNIL – La créolisation, un nouveau paradigme pour penser l’identité ?
P. LAURET – Identité nationale, communauté,appartenance: l’identité nationale à l’épreuve des étrangers
M. POTTEBONNEVILLE – Identité culturelle: quelles leçons de l’anthropologie contemporaine ?
J. LEZRA – Marranes que nous sommes ?
P.-L. ASSOUN – L’introuvable identité
PAROLE
Table ronde avec J.-P. ASSELIN de BEAUVILLE, J. TARDIF, H. LOPES et D. MAXIMIN
PÉRIPHÉRIES
P. VAUDAY – L’identité culturelle a-t-elle des papiers ?
P. MESNARD – La tension des identités mémorielles
S. ERNST Identité mémorielle. Généalogie d’un tropisme contemporain
I. RAKUSA – Transit : transfinit. Ou : Who am I ?
RÉPLIQUES
P. LAURET – Immigration : raisons et déraison d’une politique
P. CARRIQUE – «L’existence perdue en conscience »
Le pouvoir esthétique
Baldine Saint Girons
Paru le : 02/12/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 15 €
Mettre en évidence " le pouvoir esthétique ", c'est souligner l'intrication des questions de l'esthétique à celles de l'éthique et du politique.
Le pouvoir naît d'un vouloir et se heurte à d'autres pouvoirs. Sous la diversité des apparences, il concerne la force de l'apparaître, compris en ses trois temps : projet, stratégie, effets. Faut-il plaire, inspirer ou charmer ? Rechercher la dignité du beau, la gravité du sublime ou la suavité de la grâce ? Parmi les trois figures de la laideur ou du mal, notre adversaire est-il d'abord la difformité qui dissone, la médiocrité qui enlise, ou la violence qui révulse ? Le beau peut être médiocre et violent : il ne saurait manquer d'harmonie.
De même, le sublime peut être compatible avec la difformité et la violence : il disparaît avec la médiocrité. Et la grâce peur être dépourvue de beauté et d'originalité : la douceur ne saurait lui faire défaut. A chaque combat sa technique : l'imitation des meilleurs, l'invention du nouveau, l'appropriation de traits gracieux. De là des résultats divergents : l'admiration va à ce qui plaît, l'étonnement à ce qui inspire, la gratitude à ce qui charme.
Rompre les trois cercles maudits du mépris niveleur, de la médiocrité agressive et de l'envie négatrice, tel est l'enjeu. Dans quelle mesure ces trois grands types de pouvoir esthétique sont-ils exclusifs, chacun des deux autres ? Si Burke dégagea, au milieu du XVIIIe siècle, ce qu'on peut appeler le dilemme esthétique entre beau et sublime, est-on aujourd'hui fondé à parler d'un trilemme esthétique entre beau, sublime et grâce ?
Paru le : 02/12/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 15 €
Mettre en évidence " le pouvoir esthétique ", c'est souligner l'intrication des questions de l'esthétique à celles de l'éthique et du politique.
Le pouvoir naît d'un vouloir et se heurte à d'autres pouvoirs. Sous la diversité des apparences, il concerne la force de l'apparaître, compris en ses trois temps : projet, stratégie, effets. Faut-il plaire, inspirer ou charmer ? Rechercher la dignité du beau, la gravité du sublime ou la suavité de la grâce ? Parmi les trois figures de la laideur ou du mal, notre adversaire est-il d'abord la difformité qui dissone, la médiocrité qui enlise, ou la violence qui révulse ? Le beau peut être médiocre et violent : il ne saurait manquer d'harmonie.
De même, le sublime peut être compatible avec la difformité et la violence : il disparaît avec la médiocrité. Et la grâce peur être dépourvue de beauté et d'originalité : la douceur ne saurait lui faire défaut. A chaque combat sa technique : l'imitation des meilleurs, l'invention du nouveau, l'appropriation de traits gracieux. De là des résultats divergents : l'admiration va à ce qui plaît, l'étonnement à ce qui inspire, la gratitude à ce qui charme.
Rompre les trois cercles maudits du mépris niveleur, de la médiocrité agressive et de l'envie négatrice, tel est l'enjeu. Dans quelle mesure ces trois grands types de pouvoir esthétique sont-ils exclusifs, chacun des deux autres ? Si Burke dégagea, au milieu du XVIIIe siècle, ce qu'on peut appeler le dilemme esthétique entre beau et sublime, est-on aujourd'hui fondé à parler d'un trilemme esthétique entre beau, sublime et grâce ?
L'affrontement et ses images
Murielle Gagnebin et Julien Milly (dir.)
Paru le : 25/11/2009
Editeur : Champ Vallon
Collection : l'or d'atalante
Prix : 29 €
Tout affrontement ne procéderait-il pas d'un malentendu ? Celui-ci ne résiderait-il pas dans le sujet lui-même, dans ses drames intérieurs ? La notion d'affrontement est très loin de pouvoir être ramenée à la seule mise en face à face de sujets, d'entités, de pensées, d'idéologies.
Cette notion complexe englobe tout spécialement la jalousie, en réservant une place à l'incertitude : sujet/ objet, dedans/ dehors, aujourd'hui/ autrefois. Cela se vérifie dans le champ des images aussi bien picturales, théâtrales, cinématographiques, musicales que verbales. Cette problématique s'observe dans les oeuvres de créateurs que rapproche un regard animé par une cruauté provocante. Se trouvent ainsi réunis des artistes allant de Villon ou de Shakespeare à Godard, en passant, entre autres, par Gustave Moreau, Welles, Verdi, Antonioni, Georges Bataille, Pasolini, Wim Wenders, Kieslowski, Elfriede Jelinek et Abramovic- Ulay.
Des images de l'affrontement à l'affrontement des images tel est le cheminement, à la fois esthétique, philosophique et psychanalytique de ce livre. Dès lors, les termes de déconstruction, de démembrement, de démantèlement, élevés au rang d'instruments, et s'exerçant dans le champ strict de l'image, engagent une fécondité révolutionnaire.
Paru le : 25/11/2009
Editeur : Champ Vallon
Collection : l'or d'atalante
Prix : 29 €
Tout affrontement ne procéderait-il pas d'un malentendu ? Celui-ci ne résiderait-il pas dans le sujet lui-même, dans ses drames intérieurs ? La notion d'affrontement est très loin de pouvoir être ramenée à la seule mise en face à face de sujets, d'entités, de pensées, d'idéologies.
Cette notion complexe englobe tout spécialement la jalousie, en réservant une place à l'incertitude : sujet/ objet, dedans/ dehors, aujourd'hui/ autrefois. Cela se vérifie dans le champ des images aussi bien picturales, théâtrales, cinématographiques, musicales que verbales. Cette problématique s'observe dans les oeuvres de créateurs que rapproche un regard animé par une cruauté provocante. Se trouvent ainsi réunis des artistes allant de Villon ou de Shakespeare à Godard, en passant, entre autres, par Gustave Moreau, Welles, Verdi, Antonioni, Georges Bataille, Pasolini, Wim Wenders, Kieslowski, Elfriede Jelinek et Abramovic- Ulay.
Des images de l'affrontement à l'affrontement des images tel est le cheminement, à la fois esthétique, philosophique et psychanalytique de ce livre. Dès lors, les termes de déconstruction, de démembrement, de démantèlement, élevés au rang d'instruments, et s'exerçant dans le champ strict de l'image, engagent une fécondité révolutionnaire.
Héraclite - Les penseurs de la Grèce, histoire de la philosophie antique (tome 1, livre 1, chap 5)
Theodor Gomperz
Paru le : 25/11/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 5 €
Dès l'Antiquité, Héraclite fut une légende.
On dit qu'il vit le jour à Ephèse, au Vle siècle avant notre ère. Mais très vite, on donna le surnom d'Obscur à celui dont les aphorismes mystérieux et inintelligibles pour le commun des mortels prenaient davantage l'allure d'une parole pythique que d'une pensée philosophique rationnelle et traditionnelle. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les récits des éminents spécialistes d'hier et d'aujourd'hui ne pourront jamais dissiper même le soupçon de sa véritable existence.
Et pourtant, les quelques malheureux fragments qu'on lui attribue ici ou là brillaient d'un éclat si puissant qu'ils suffirent à ébranler entièrement le monde intellectuel grec et romain. C'est comme si des cendres du temple d'Artémis, le tombeau de l'unique exemplaire de son oeuvre - un traité intitulé De la Nature - derrière un caractère réputé méprisant et mélancolique jaillissait encore une pensée cristalline, sublime, foudroyant et bouleversant ceux qui s'aventuraient à l'embrasser et à la méditer.
Sa doctrine est révolutionnaire. Tout en s'inscrivant dans la lignée des cosmologues de son temps, le Philosophe annonce le passage décisif au problème de l'Etre et du Devenir, celui qui donnera naissance à l'ontologie classique de Parménide et de Platon, ainsi qu'à la métaphysique d'Aristote. Au XIXe siècle, ce sera même Hegel qui dira s'être inspiré de lui. Quatrième opus de l'oeuvre de Theodor Gomperz Les Penseurs de la Grèce publié aux éditions Manucius, Héraclite est un guide clair et précis pour tout futur lecteur avide d'ouvrir les portes d'Artémis.
Paru le : 25/11/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 5 €
Dès l'Antiquité, Héraclite fut une légende.
On dit qu'il vit le jour à Ephèse, au Vle siècle avant notre ère. Mais très vite, on donna le surnom d'Obscur à celui dont les aphorismes mystérieux et inintelligibles pour le commun des mortels prenaient davantage l'allure d'une parole pythique que d'une pensée philosophique rationnelle et traditionnelle. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les récits des éminents spécialistes d'hier et d'aujourd'hui ne pourront jamais dissiper même le soupçon de sa véritable existence.
Et pourtant, les quelques malheureux fragments qu'on lui attribue ici ou là brillaient d'un éclat si puissant qu'ils suffirent à ébranler entièrement le monde intellectuel grec et romain. C'est comme si des cendres du temple d'Artémis, le tombeau de l'unique exemplaire de son oeuvre - un traité intitulé De la Nature - derrière un caractère réputé méprisant et mélancolique jaillissait encore une pensée cristalline, sublime, foudroyant et bouleversant ceux qui s'aventuraient à l'embrasser et à la méditer.
Sa doctrine est révolutionnaire. Tout en s'inscrivant dans la lignée des cosmologues de son temps, le Philosophe annonce le passage décisif au problème de l'Etre et du Devenir, celui qui donnera naissance à l'ontologie classique de Parménide et de Platon, ainsi qu'à la métaphysique d'Aristote. Au XIXe siècle, ce sera même Hegel qui dira s'être inspiré de lui. Quatrième opus de l'oeuvre de Theodor Gomperz Les Penseurs de la Grèce publié aux éditions Manucius, Héraclite est un guide clair et précis pour tout futur lecteur avide d'ouvrir les portes d'Artémis.
Faut-il déconstruire la métaphysique ?
Pierre Aubenque
Paru le : 20/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Métaphysiques
Prix : 12 €
" Les critiques de la métaphysique ne s'attachent plus aujourd'hui à la réfuter, car cela supposerait ce qui est justement en question, à savoir que ses propositions soient falsifiables.
De Nietzsche à Derrida en passant par Heidegger, on s'attache plutôt à la "dépasser" ou à la "déconstruire", c'est-à-dire à la déborder ou à mettre à nu sa structure, tout en laissant subsister dans sa massivité incontournable l'événement qu'elle représente... On voudrait, dans ces quelques leçons prononcées dans le cadre de la Chaire Étienne Gilson, s'interroger sur les raisons d'une telle attitude, qui n'est qu'apparemment iconoclaste, et montrer que ces raisons sont aussi anciennes que la métaphysique elle-même, donc co-essentielles à son projet.
Cela ne signifie pas que la métaphysique résiste, pour les avoir anticipées, à toutes les tentatives de déconstruction, mais que le moment herméneutico-critique de la déconstruction est inhérent à sa fonction proprement métaphysique de dépassement. "
Paru le : 20/11/2009
Editeur : PUF
Collection : Métaphysiques
Prix : 12 €
" Les critiques de la métaphysique ne s'attachent plus aujourd'hui à la réfuter, car cela supposerait ce qui est justement en question, à savoir que ses propositions soient falsifiables.
De Nietzsche à Derrida en passant par Heidegger, on s'attache plutôt à la "dépasser" ou à la "déconstruire", c'est-à-dire à la déborder ou à mettre à nu sa structure, tout en laissant subsister dans sa massivité incontournable l'événement qu'elle représente... On voudrait, dans ces quelques leçons prononcées dans le cadre de la Chaire Étienne Gilson, s'interroger sur les raisons d'une telle attitude, qui n'est qu'apparemment iconoclaste, et montrer que ces raisons sont aussi anciennes que la métaphysique elle-même, donc co-essentielles à son projet.
Cela ne signifie pas que la métaphysique résiste, pour les avoir anticipées, à toutes les tentatives de déconstruction, mais que le moment herméneutico-critique de la déconstruction est inhérent à sa fonction proprement métaphysique de dépassement. "
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