La mondialisation de fait, économique et informationnelle, ne suffit pas à faire un monde, a fortiori un monde humanisé, civilisé, respectueux de la multitude des habitats et des cultures. Sans en minorer l’importance, l’émergence d’un sentiment cosmopolite en divers lieux de la planète peine à contenir les effets sociaux et écologiques de l’ouverture internationale. Les institutions politiques et juridiques semblent en retard sur les flux économiques et les mouvements démocratiques qui fleurissent en divers points du monde, et prennent encore souvent la forme d’une aspiration étatique nationale, très rarement d’une coopération traversant ou déplaçant les frontières.
Que pensons-nous aujourd’hui sous le nom de cosmopolitisme ? En quel sens est-ce, ou non, une fin politique et comment agir au nom d’une telle fin ?
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