Février 2012 - L'unebévue 2012 / n°978 - 10 €
Heidegger a parcouru un "chemin de pensée" allant par un "tournant" de Husserl à Hölderlin en passant par "l'Être", "le Temps" et la "Vérité", "la Différence ontologique", le Dasein et l'Ereignis, mais aussi "le peuple" et "l'État".
L'étude rigoureuse du tracé de ce chemin, considéré ici à la loupe, conduit à voir que l'apologie gnoséologique de la haine, la nazification de la "Différence ontologique", l'enrôlement de Hölderlin, la sécularisation de Kierkegaard, et autres dérapages, sont subordonnés à la déification de "l'Être", qui est le tour de bonneteau dominant l'oeuvre de Heideggger et qui fait de "l'Être" un Dieu pour athée incohérent.
Ce chemin conduit-il à un temple grec, à un château de cartes, ou bien à un plus sinistre théâtre d'ombres dont le régisseur a fini par se prendre au spectacle jusqu'à y croire lui-même ?
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