CNRS Editions - Avril 2014
Le « libre arbitre », cette capacité à
choisir librement ou encore à déterminer notre propre volonté, semble
menacé par les avancées de la psychologie et des neurosciences
contemporaines. Or, certaines interrogations philosophiques doivent être
résolues avant de tirer les conséquences de ces résultats empiriques :
le déterminisme causal, qui est au fondement de toute démarche
scientifique, est-il compatible avec la notion de libre arbitre ? Quel
type de relation entretiennent l’esprit et le cerveau ? L’examen de ces
problèmes fondamentaux constitue le préalable à l’interprétation des
données issues des neurosciences, en particulier des expériences de
Benjamin Libet qui ont semblé remettre en question l’efficacité causale
de nos décisions conscientes. Par ailleurs, il est légitime de se
demander si les limites de la conscience et le rapport qu’elle
entretient avec les processus inconscients, qu’ils relèvent de
l’Inconscient freudien ou de l’ « inconscient cognitif » mis en lumière
par les neurosciences, constituent un frein à l’exercice de notre
liberté.
Cet ouvrage esquisse une solution nouvelle à ces questions. Il montre comment la psychologie et les neurosciences, bien que menaçant la conception traditionnelle du libre arbitre, permettraient de concevoir en leur sein même une redéfinition de cette notion, envisagée comme une capacité relative et non plus absolue, nécessitant un apprentissage.
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Cet ouvrage esquisse une solution nouvelle à ces questions. Il montre comment la psychologie et les neurosciences, bien que menaçant la conception traditionnelle du libre arbitre, permettraient de concevoir en leur sein même une redéfinition de cette notion, envisagée comme une capacité relative et non plus absolue, nécessitant un apprentissage.
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