Dessiner l'horizon d'une " langue sans terre ", au-delà de la
dialectique d'une Raison autodestructrice, telle est la fonction
utopique que Theodor W. Adorno assigne à la littérature. En lisant
Proust, Eichendorff, Hôlderlin, Valéry, Beckett ou Kafka, Adorno ne
cherche toutefois pas tant une figure concrète de l'utopie que la trace
de " ce qui nous appartient en propre et qui a été laissé en blanc ",
dans les textes comme dans l'Histoire.
De ce possible, la littérature porte en creux une image sans image.
De ce possible, la littérature porte en creux une image sans image.
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