Ont contribué à ce volume : J. Benoist, Ch. Bonnet, F. Boccaccini, N. Depraz, A. Dewalque, R. Ehrsam, D. Fisette, M. Gyemant, D. Seron
Le terme « psychologisme » désigne la prétention de fonder la logique dans la psychologie, la vérité dans les lois psychologiques de la pensée en tant qu’activité d’un sujet psychologique. La conséquence souvent déplorée est que la connaissance – et donc la vérité – deviennent dépendantes de ce sujet. À la base de ce débat se trouve un paradoxe : d’une part la logique est une des dimensions de la pensée, régie elle-même par des lois psychologiques; d’autre part, la psychologie prétend être une science et doit donc se soumettre aux lois de la logique. Si les arguments antipsychologistes formulés à la fin du XIXe siècle par Bolzano, Frege et Husserl sont justes, nous proposons ici une réflexion sur les effets de cette critique contre le psychologisme sur la psychologie en tant que domaine de recherche philosophique. La psychologie, cette « science des phénomènes psychiques » selon Brentano, se réduit-elle à une prétention psychologiste sur la connaissance? Y a-t-il des questions que la psychologie soulève et se donne les moyens de résoudre, qui font de la psychologie un domaine légitime et fécond de la philosophie? Faut-il, en somme, être psychologiste pour être psychologue?
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