Dirigé et coordonné par : Caillé Alain, Lazzeri Christian
Parution : juin 2009
Edition : CNRS Editions
Prix : 30 €
On voit se manifester aujourd’hui dans l’espace public des sociétés démocratiques tout un ensemble d’attentes et de demandes de reconnaissance. Elles concernent aussi bien les droits fondamentaux – les libertés civiles et politiques –, que des droits spécifiques que l’on cherche souvent à intégrer dans le groupe des droits fondamentaux ; demandes de reconnaissance des spécificités culturelle ou ethnique, exigences de reconnaissance dans le cadre du travail ; attente de reconnaissance des langues minoritaires ; reconnaissance relevant du « genre » ; reconnaissance de victimes soumises à des processus d’oppression
non ou insuffisamment reconnus.
Une telle variété d’investissement du concept de reconnaissance rend nécessaire d’en donner une définition qui permette de décliner celle-ci selon ses différents contenus (civique, sociale, culturelle, interpersonnelle).
Or, l’intensité des débats sur ce thème dans la philosophie et la sociologie contemporaines témoigne de sa complexité, voire de son obscurité.
Lorsqu’on passe du courant libéral « déontologiste » à certaines tendances du courant communautarien, du marxisme ou du courant républicain, voire à la sociologie critique ou à l’individualisme méthodologique, c’est à chaque fois un nouveau paysage de la reconnaissance, une problématique différente qui apparaît. Qui doit reconnaître qui ou quoi ? Au nom de quoi ? Sous quelles formes ? Et, d’ailleurs, qu’est-ce que reconnaître ?
Les auteurs :
Jacques Bidet, Martin Blanchard, Alain Caillé, Philippe Chanial, Stéphane Dufoix, Estelle Ferrarèse, François Flahaut, Nathalie Heinich, Marcel Hénaff, Axel Honneth, Sandra Laugier, Christian Lazzeri, Christian Nadeau, Patrick Pharo, Alessandro Pizzorno, Elena Pulcini, Emmanuel Renault, Olivier Voirol.
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