dimanche 9 janvier 2011

Critique n° 763 : Yerushalmi, historien de la mémoire et de l'oubli

Editions de Minuit – 2011 – 11 €

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Gamin du Bronx devenu professeur aux Universités de Harvard et Columbia, Yosef Hayim Yerushalmi est une figure intellectuelle peu ordinaire en même temps qu'exemplaire. Son livre Zakhor, paru en 1982 et traduit en français en 1984 fit époque : pour l’histoire du judaïsme, mais aussi et bien au-delà, pour l’historiographie contemporaine tout entière. Le nom de Yerushalmi est désormais indissociable du débat entre histoire et mémoire. Un an après sa mort, Critique évoque le parcours de Yerushalmi et le retentissement de son oeuvre grâce à trois de ses meilleurs connaisseurs : Sylvie Anne Goldberg, Yosef Kaplan et Nicolas Weill, qui a réuni ces textes dédiés à la mémoire de l'historien disparu.

Sommaire

Yosef KAPLAN : Yosef Hayim Yerushalmi, historien des ruptures

Nicolas WEILL : Paul Ricoeur, Yosef Hayim Yerushalmi : lectures croisées

Sylvie Anne GOLDBERG : L’histoire sans enchantement

Dork ZABUNYAN : Solitude du cinéma ?
Raymond Bellour, Le Corps du cinéma. Hypnoses, émotions, animalités

Pascale PRIVEY : Mon Troisième Reich pour une moustache !
Jean Narboni, Pourquoi les coiffeurs ?

Marc CERISUELO : Cet instant qui nous échappe
Jean-Loup Bourget, Fritz Lang, Ladykiller

Maja BRICK : Ni sexe, ni armes, ni portables
Jim Jarmusch, The Limits of Control

Patrizia LOMBARDO : Étonnement et souvenir chez Scorsese
Martin Scorsese, Shutter Island

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