La dernière crise financière de 2008, si elle n’a pas fondamentalement
changé les règles du jeu, aura néanmoins permis de ramener sur la place
publique les débats autour de la nature du capitalisme et de sa
critique, si bien que la figure de Karl Marx fut ramenée à
l’avant-scène. Or, malgré cette "renaissance" l’évolution du discours
critique reste limitée, au point où les auteurs de "La tyrannie de la
valeur" avancent l’idée que la crise du capitalisme entraine au même
moment une crise de l’anticapitalisme.
Comme le font remarquer à juste titre les représentants du courant théorique dit de "la critique de la valeur" (Wertkritik), l’essentiel du discours des mouvements Occupy et autres se limite à critiquer les vilains "spéculateurs", la "haute" finance, ou encore l’élite du "1%".
Comme le font remarquer à juste titre les représentants du courant théorique dit de "la critique de la valeur" (Wertkritik), l’essentiel du discours des mouvements Occupy et autres se limite à critiquer les vilains "spéculateurs", la "haute" finance, ou encore l’élite du "1%".
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