Que sais-je ? - Avril 2024
Le transhumanisme est animé par l'ambition centrale d'augmenter, grâce aux nouvelles technologies, l'être humain et ses performances intellectuelles, physiques et émotionnelles en vue d'accéder à un nouveau stade de l'évolution. Avec la distance critique qui s'impose, Nicolas Le Dévédec propose une exploration générale du transhumanisme et de ses idées - de la constitution historique du mouvement aux revendications principales portées par ses défenseurs - jusqu'aux débats qu'il n'a pas manqué de susciter depuis son apparition. Plus largement, il invite à une réflexion aujourd'hui nécessaire et essentielle sur les enjeux et les choix décisifs auxquels cette idéologie nous confronte, dans un contexte marqué par l'urgence écologique et l'emprise toujours plus grande du capitalisme et des technosciences sur le cours de nos vies.
Introduction
Chapitre premier — Aux origines idéologiques du transhumanisme
I. Les Lumières et la quête de la perfectibilité humaine
II. Sous le signe du Progrès : du scientisme à l’eugénisme
III. La cybernétique et l’avènement de l’homme-machine
Chapitre II — Émergence et constitution du mouvement transhumaniste
I. Les précurseurs du mouvement
II. Max More et le courant extropien
III. La naissance de l’Association transhumaniste mondiale
IV. Un mouvement protéiforme
Chapitre III — Le transhumanisme, ses valeurs et ses revendications principales
I. Se libérer de la « tyrannie de la nature »
II. Optimiser les capacités humaines, repousser les limites de la mort
III. Liberté morphologique et principe de proaction
IV. Risques existentiels globaux et survie de l’espèce humaine
Chapitre IV — Entre bioconservateurs et biolibéraux : la nature humaine en débat
I. La nature humaine en péril ?
II. Le symptôme d’une fatigue humaine d’être soi
III. Nous avons toujours été cyborgs
IV. Réguler plutôt que condamner ?
Chapitre V — Le transhumanisme, un enjeu politique, social et écologique
I. Le transhumanisme ou l’évacuation du politique
II. L’humain augmenté, stade suprême du (bio)capitalisme ?
III. Le transhumanisme ou l’autre visage de la crise écologique
Conclusion
Bibliographie
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