mercredi 21 septembre 2011

Stanley Cavell, le cinéma et le scepticisme

Elise Domenach

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Septembre 2011 – PUF – 12 €

Ce livre parcourt les trois premiers livres philosophiques de Stanley Cavell (Dire et vouloir dire, La projection du monde et Sens de Walden) à la recherche des " catégories nouvelles " lui permettant de construire une " esthétique ordinaire " capable d'exprimer notre scepticisme, et non plus de s'en détourner ou de le répudier.
Sa nouvelle réponse au scepticisme engage centralement la lecture d'œuvres d'art modernistes (pièces de théâtre, œuvres musicales, sculptures, peintures) et de films hollywoodiens et avant-gardistes où Cavell trouve des dépassements exemplaires de la tentation sceptique de succomber à la perte d'efficace des conventions traditionnelles, des manières nouvelles d'exprimer ce qui importe pour nous. Dans cette esthétique ordinaire, le cinéma joue un rôle privilégié : il nous apprend à reconnaître notre " scepticisme ordinaire ", et nous réconcilie avec le monde et les autres.

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