Revêtue de significations multiples, la nature a longtemps formé le pôle principal d’une série d’oppositions dans la pensée européenne : nature et culture, nature et surnature, nature et art, nature et esprit, nature et histoire…
Des études de plus en plus nombreuses, dont ce livre se fait l’écho, mettent en doute la généralité de ces catégories et leur pertinence. L’effritement des limites de la nature est-il total, ou doit-on reconnaître la persistance de certaines discontinuités fondamentales entre humains et non-humains ?
Issu du colloque de rentrée qui s’est tenu au Collège de France en octobre 2017, ce livre propose une réflexion interdisciplinaire sur les questions soulevées par les déplacements et les brouillages de frontière entre déterminations naturelles et déterminations humaines.
Le seuil critique que semble avoir atteint l’anthropisation de la Terre, dont le réchauffement global n’est peut-être que l’exemple le plus criant, donne à ces questions une actualité nouvelle.
Philippe Descola est anthropologue et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire Anthropologie de la nature.
Contributions de Étienne Anheim, Anne Cheng, Alain Fischer, Marie-Angèle Hermitte, Frédéric Keck, Geoffrey Lloyd, François Ost, Alain Prochiantz, Jean-Noël Robert, Clément Sanchez, Justin E. H. Smith, Claudine Tiercelin, Stéphane Van Damme, Alain Wijffels.
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