Patrick Snyder
Paru le : 19/02/2009
Editeur : Fides
Prix : 22 €
Dans une société du chacun pour soi et du prêt-à-jeter où tout va trop vite, l'amitié ne fait-elle pas figure d'anachronisme ? Que faire aujourd'hui d'un sentiment qui se conjugue avec gratuité, fidélité, partage ? Le temps de l'amitié n'est-il pas bel et bien révolu ? Il y a une réponse toute simple à cette question: l'amitié existe toujours.
La vie est là pour le prouver. N'est-ce pas suffisant pour vouloir mieux connaître la nature de cet étrange sentiment - trop souvent galvaudé - qui a traversé les siècles ? Bien conscient de l'importance de l'amitié dans les rapports humains, Patrick Snyder a eu l'idée d'interroger des auteurs qui, depuis Platon jusqu'à aujourd'hui, dans des contextes historiques fort différents, ont réfléchi sur l'amitié qu'il leur était donné de vivre.
Il donne ainsi accès à des textes sublimes qui méritent d'être connus. Vous croyez savoir ce qu'est l'amitié ? Il y a fort à parier que vous changerez d'idée à la lecture des pages qui suivent. Et vos amitiés ne s'en porteront que mieux.
jeudi 26 février 2009
Philosophes aux enchères - Et autres textes
Lucien de Samosate
Paru le : 19/02/2009
Editeur : L'Herne
Collection : Carnets
Prix : 9,50 €
Jupiter : " Nous allons vendre à la criée des secte philosophiques de tout genre et de toute espèce Ceux qui ne pourront pas payer comptant, payeront l'année prochaine, en donnant caution.
[. ] ". Mercure : " Je vends la vie parfaite, la vie sainte et vénérable. Qui est-ce qui achète ? Qui veut être au-dessus de l'homme ? Qui veut connaître l'harmonie de l'univers, et revivre après sa mort ? ". Le marchand : " Il n'a pas mauvais air : que sait-il ? ". Mercure : L'arithmétique, l'astronomie, la magie, la géométrie, la musique, la fourberie. Tu vois là un excellent devin ". Le marchand : " Est-il permis de l'interroger ? " Mercure : Interroge, et bonne chance ! ".
Paru le : 19/02/2009
Editeur : L'Herne
Collection : Carnets
Prix : 9,50 €
Jupiter : " Nous allons vendre à la criée des secte philosophiques de tout genre et de toute espèce Ceux qui ne pourront pas payer comptant, payeront l'année prochaine, en donnant caution.
[. ] ". Mercure : " Je vends la vie parfaite, la vie sainte et vénérable. Qui est-ce qui achète ? Qui veut être au-dessus de l'homme ? Qui veut connaître l'harmonie de l'univers, et revivre après sa mort ? ". Le marchand : " Il n'a pas mauvais air : que sait-il ? ". Mercure : L'arithmétique, l'astronomie, la magie, la géométrie, la musique, la fourberie. Tu vois là un excellent devin ". Le marchand : " Est-il permis de l'interroger ? " Mercure : Interroge, et bonne chance ! ".
Faiblesse de la volonté et maîtrise de soi - Doctrines antiques, perspectives contemporaines
René Lefebvre
Paru le : 19/02/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 18 €
Juger qu'une action est la bonne et cependant en effectuer une autre : la chose est d'apparence si paradoxale qu'on a commencé par en nier la possibilité.
Les études réunies ici traitent de la façon dont les philosophes antiques. Platon, Aristote ou les stoïciens. ont, de Socrate à Plotin, entrepris de penser l'acrasie et son opposé. la maîtrise de soi. Elles envisagent l'infléchissement ultérieur du questionnement chez les penseurs chrétiens. d'Augustin à Thomas d'Aquin et au stoïcisme moderne. et proposent des réflexions originales sur la décision et l'autonomie.
La confrontation entre Takrasiu des anciens et la " faiblesse de la volonté " des contemporains constitue l'une des lignes directrices de ce recueil.
Paru le : 19/02/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 18 €
Juger qu'une action est la bonne et cependant en effectuer une autre : la chose est d'apparence si paradoxale qu'on a commencé par en nier la possibilité.
Les études réunies ici traitent de la façon dont les philosophes antiques. Platon, Aristote ou les stoïciens. ont, de Socrate à Plotin, entrepris de penser l'acrasie et son opposé. la maîtrise de soi. Elles envisagent l'infléchissement ultérieur du questionnement chez les penseurs chrétiens. d'Augustin à Thomas d'Aquin et au stoïcisme moderne. et proposent des réflexions originales sur la décision et l'autonomie.
La confrontation entre Takrasiu des anciens et la " faiblesse de la volonté " des contemporains constitue l'une des lignes directrices de ce recueil.
mardi 24 février 2009
Les études philosophiques N° 1, Janvier 2009
Moi qui suis le sujet
Jean-François Courtine — Avant-propos
Jean-Louis Labarrière — De « ce qui dépend de nous »
Wolfgang Hübener — La triple mort du sujet
(traduction par Jacob Schmutz de « Der dreifache Tod des modernen Subjekts », dans Die Frage nach dem Subjekt, M. Frank, G. Raulet & W. van Reijen (eds.), Francfort/M., Suhrkamp, 1988, p. 101-127).
Jean-Luc Marion — Descartes hors sujet
Vincent Carraud — Qui est le moi ?
Alain de Libera — Sujet insigne et Ich-Satz. Deux lectures heideggériennes de Descartes
Jean-François Courtine — Les Méditations cartésiennes de Martin Heidegger
Stéphane Chauvier — Ce que « je » dit du sujet
Résumés
Jean-François Courtine — Avant-propos
Jean-Louis Labarrière — De « ce qui dépend de nous »
Wolfgang Hübener — La triple mort du sujet
(traduction par Jacob Schmutz de « Der dreifache Tod des modernen Subjekts », dans Die Frage nach dem Subjekt, M. Frank, G. Raulet & W. van Reijen (eds.), Francfort/M., Suhrkamp, 1988, p. 101-127).
Jean-Luc Marion — Descartes hors sujet
Vincent Carraud — Qui est le moi ?
Alain de Libera — Sujet insigne et Ich-Satz. Deux lectures heideggériennes de Descartes
Jean-François Courtine — Les Méditations cartésiennes de Martin Heidegger
Stéphane Chauvier — Ce que « je » dit du sujet
Résumés
Rue Descartes 2009 - n° 63
Droit de cité
HORIZONS [P. Simay] • CORPUS [T. PAQUOT]- Redécouvrir Lefebvre
P. SIMAY - Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes
Y. SINTOMER & L. BLONDIAUX - L’impératif délibératif
M. PURCELL - Le droit à la Ville et les mouvements urbains contemporains
E. F. ISIN - La ville comme lieu du social
D. WEINSTOCK - Pour une philosophie politique de la ville
PAROLE [Entretien avec B. JOUVE]
PÉRIPHÉRIES [ F. CARERI & C. ROMITO (STALKER)] - Autodialogue sur les Roms
C. PETCOU - Terreur, exception, résistance
RÉPLIQUES
F. BALLIF - Compte rendu de :Villes internationales. Entre tensions et réactions des habitants
HORIZONS [P. Simay] • CORPUS [T. PAQUOT]- Redécouvrir Lefebvre
P. SIMAY - Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes
Y. SINTOMER & L. BLONDIAUX - L’impératif délibératif
M. PURCELL - Le droit à la Ville et les mouvements urbains contemporains
E. F. ISIN - La ville comme lieu du social
D. WEINSTOCK - Pour une philosophie politique de la ville
PAROLE [Entretien avec B. JOUVE]
PÉRIPHÉRIES [ F. CARERI & C. ROMITO (STALKER)] - Autodialogue sur les Roms
C. PETCOU - Terreur, exception, résistance
RÉPLIQUES
F. BALLIF - Compte rendu de :Villes internationales. Entre tensions et réactions des habitants
Demain les posthumains - Le futur a-t-il encore besoin de nous ?
Jean-Michel Besnier
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Hachette Littératures
Collection : Haute tension
Prix : 18 €
Dans cet essai, Jean-Michel Besnier montre que la technique nous force aujourd' hui à tout réinventer : l'humain, la morale, les valeurs. Qu'est-ce que 'bien vivre' au coeur d'un monde bientôt dominé par le non-humain (machines, artefacts et clones, mais aussi animaux, hybrides.. .) ? L'éthique n'est pas affaire de beaux sentiments. Maintenant que les sources traditionnelles de la morale font défaut - Dieu, la nature -, il nous faut la réinventer. A l'heure du clonage et des manipulations génétiques, l'âge posthumain ne relève pas de l'anticipation. Nous y sommes ; ses utopies sont devenues nos obsessions : obsession de faire advenir par nos techniques des êtres qui ne connaîtraient ni naissance ni maladie ; obsession de contrôler la sélection naturelle ; obsession d'en finir avec les limites du corps, de contraindre la nature à une bouleversante perfection... Les définitions classiques de l'humain ne nous permettent plus de penser l'homme aujourd' hui : 'ce posthumain' appelle une nouvelle échelle de valeurs, dont ce livre dessine les contours.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Hachette Littératures
Collection : Haute tension
Prix : 18 €
Dans cet essai, Jean-Michel Besnier montre que la technique nous force aujourd' hui à tout réinventer : l'humain, la morale, les valeurs. Qu'est-ce que 'bien vivre' au coeur d'un monde bientôt dominé par le non-humain (machines, artefacts et clones, mais aussi animaux, hybrides.. .) ? L'éthique n'est pas affaire de beaux sentiments. Maintenant que les sources traditionnelles de la morale font défaut - Dieu, la nature -, il nous faut la réinventer. A l'heure du clonage et des manipulations génétiques, l'âge posthumain ne relève pas de l'anticipation. Nous y sommes ; ses utopies sont devenues nos obsessions : obsession de faire advenir par nos techniques des êtres qui ne connaîtraient ni naissance ni maladie ; obsession de contrôler la sélection naturelle ; obsession d'en finir avec les limites du corps, de contraindre la nature à une bouleversante perfection... Les définitions classiques de l'humain ne nous permettent plus de penser l'homme aujourd' hui : 'ce posthumain' appelle une nouvelle échelle de valeurs, dont ce livre dessine les contours.
La philosophie de la médecine d'Auguste Comte - Vaches carnivores, Vierge Mère et morts vivants
Jean-François Braunstein
Paru le : 18/02/2009
Editeur : PUF
Collection : science, histoire et société
Prix : 22 €
Auguste Comte, l'inventeur du " positivisme ", n'est pas un philosophe positiviste des sciences comme les autres.
L'importance qu'il accorde à l'histoire des sciences, sa critique de la " méthode " et du " psychologisme ", son attention à la diversité et à l'irréductibilité des sciences, ses objectifs politiques annoncent bien plutôt une pensée post-positiviste ", illustrée par Georges Canguilhem ou Michel Foucault. De même l'inspiration biologique et médicale du système comtien est particulièrement moderne. La biologie sert de modèle à la sociologie, avec les notions d'organisme et surtout de milieu.
Avec la philosophie comtienne de la " médecine synthétique ", le cerveau devient pour la première fois un objet philosophique à part entière. Et la politique de l'avenir est décrite comme une " biocratie ", une politique de la vie et de la santé, que Comte résume en trois " utopies positives " : longévité indéfinie, " vaches carnivores " et " Vierge Mère ", c'est-à-dire pro-création artificielle. Comte est enfin le fondateur d'une religion étrange, organisée autour d'un véritable culte des morts, censés " gouverner les vivants ", qui inspira aussi bien Barrès qu'aujourd'hui Houellebecq.
L'un des trois aphorismes de cette religion, " ordre et progrès ", figure toujours sur le drapeau brésilien. Les deux autres, " vivre pour autrui " et " vivre au grand jour ", sont des impératifs trop peu discutés. Étudier ces aspects méconnus, et étonnamment contemporains, de l'œuvre d'Auguste Comte permet sans doute de mieux comprendre notre présent, et de le juger.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : PUF
Collection : science, histoire et société
Prix : 22 €
Auguste Comte, l'inventeur du " positivisme ", n'est pas un philosophe positiviste des sciences comme les autres.
L'importance qu'il accorde à l'histoire des sciences, sa critique de la " méthode " et du " psychologisme ", son attention à la diversité et à l'irréductibilité des sciences, ses objectifs politiques annoncent bien plutôt une pensée post-positiviste ", illustrée par Georges Canguilhem ou Michel Foucault. De même l'inspiration biologique et médicale du système comtien est particulièrement moderne. La biologie sert de modèle à la sociologie, avec les notions d'organisme et surtout de milieu.
Avec la philosophie comtienne de la " médecine synthétique ", le cerveau devient pour la première fois un objet philosophique à part entière. Et la politique de l'avenir est décrite comme une " biocratie ", une politique de la vie et de la santé, que Comte résume en trois " utopies positives " : longévité indéfinie, " vaches carnivores " et " Vierge Mère ", c'est-à-dire pro-création artificielle. Comte est enfin le fondateur d'une religion étrange, organisée autour d'un véritable culte des morts, censés " gouverner les vivants ", qui inspira aussi bien Barrès qu'aujourd'hui Houellebecq.
L'un des trois aphorismes de cette religion, " ordre et progrès ", figure toujours sur le drapeau brésilien. Les deux autres, " vivre pour autrui " et " vivre au grand jour ", sont des impératifs trop peu discutés. Étudier ces aspects méconnus, et étonnamment contemporains, de l'œuvre d'Auguste Comte permet sans doute de mieux comprendre notre présent, et de le juger.
La phénoménologie de Hegel : lectures contemporaines
Dario Perinetti
Paru le : 18/02/2009
Editeur : PUF
Collection : fondements de la politique
Prix : 17 €
Une véritable renaissance de la pensée de Hegel s'est produite ces dernières années dans les milieux anglo-saxons et le dialogue critique qui s'en est suivi avec les interprètes allemands de Hegel.
L'enjeu n'y est pas de fournir une simple exégèse des textes hégéliens, mais de satisfaire au besoin d'articuler une conception de la raison qui (à tout le moins) s'oppose au dualisme de la pensée et de la réalité, fait la preuve de sa propre rationalité à travers l'énonciation de ses conditions de possibilité, et qui, enfin, tient compte de notre apport, en tant qu'agents intersubjectivement liés entre eux, à sa propre constitution.
Pas étonnant, à la lumière d'un tel projet philosophique, que la Phénoménologie de l'esprit soit particulièrement venue au centre de l'attention. En effet, cette " science de l'expérience de la conscience " peut offrir une source d'inspiration et un appui tant aux lectures moniste, transcendantale ou pragmatiste de la raison qui marquent cette renaissance hégélienne. C'est ce dont vont témoigner les traductions des six textes majeurs ici réunis, écrits par des penseurs qui sont à l'avant-garde de ce renouveau, et destinés à introduire le lecteur francophone au débat.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : PUF
Collection : fondements de la politique
Prix : 17 €
Une véritable renaissance de la pensée de Hegel s'est produite ces dernières années dans les milieux anglo-saxons et le dialogue critique qui s'en est suivi avec les interprètes allemands de Hegel.
L'enjeu n'y est pas de fournir une simple exégèse des textes hégéliens, mais de satisfaire au besoin d'articuler une conception de la raison qui (à tout le moins) s'oppose au dualisme de la pensée et de la réalité, fait la preuve de sa propre rationalité à travers l'énonciation de ses conditions de possibilité, et qui, enfin, tient compte de notre apport, en tant qu'agents intersubjectivement liés entre eux, à sa propre constitution.
Pas étonnant, à la lumière d'un tel projet philosophique, que la Phénoménologie de l'esprit soit particulièrement venue au centre de l'attention. En effet, cette " science de l'expérience de la conscience " peut offrir une source d'inspiration et un appui tant aux lectures moniste, transcendantale ou pragmatiste de la raison qui marquent cette renaissance hégélienne. C'est ce dont vont témoigner les traductions des six textes majeurs ici réunis, écrits par des penseurs qui sont à l'avant-garde de ce renouveau, et destinés à introduire le lecteur francophone au débat.
Bonheur Justice Walter Benjamin - Le détour grec
Antonia Birnbaum
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Payot
Collection : critique de la politique
prix : 20 €
Le livre Bonheur Justice fait la découverte d'un élément jusqu'ici passé inaperçu dans l'œuvre de Walter Benjamin.
Comme au détour d'un chemin, le philosophe élabore une nouvelle théorie de la tragédie antique qui fait l'objet d'un chapitre de l'Origine du drame baroque allemand. Elle prend tout son relief quand on la réinscrit dans l'ensemble des textes de cette période. Antonia Birnbaum porte au jour ce bloc d'intuition philosophique, examine la pertinence de la révolte contre le règne antique de la vengeance pour les luttes de notre temps, affirme la " volonté de bonheur " comme idée motrice de la justice.
Tels sont les enjeux essentiels de ce livre. La révolte tragique intervient tel un élément excentrique dans la pensée benjaminienne. Elle ne peut être mise au compte ni d'une conscience historique du temps, ni d'une espérance messianique. Née de l'obstination solitaire et muette du héros à refuser la malédiction du destin, la justice grecque advient dans le sillage d'un corps récalcitrant. Pour élucider cette révolte qui commence avant le langage, W.
Benjamin demande en quoi le concept de justice est transformé par l'invention grecque - à même le silence du héros - d'un langage nouveau apte à diviser la vengeance, à formuler un écart entre justice et injustice. De là les deux versants d'une même hypothèse qui traverse le livre. Le premier est que la révolte du héros tragique contre le " toujours semblable du malheur vaudrait pour elle-même. W. Benjamin appréhende la sédition tragique comme pure " volonté de bonheur ", une force dont ni l'effectivité, ni la transmission ne relèvent d'une interruption messianique du temps.
L'extension de cette " volonté de bonheur " tragique aux luttes de notre temps constitue le deuxième versant de l'hypothèse. La transposition intempestive du silence héroïque grec, sa dispersion dans les actes et les paroles indénombrables des anonymes, des " sans nom ", relève d'une propagation de l'enthousiasme pour la justice qui ne doit rien à l'image de la rédemption, rien à l'imminence du Jugement dernier et ses " attributs " de sainteté : dette, souffrance, culpabilité, loi.
A ce titre, le déchiffrement de la temporalité tragique éclaire le rapport entre bonheur et justice dans les luttes de la modernité sous un jour nouveau et laisse apercevoir les révoltes historiques des opprimés dans leur radicalité profane. Par cette traversée de Walter Benjamin, Antonia Birnbaum explore un chapitre insoupçonné des " aventures de l'héroïsme ".
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Payot
Collection : critique de la politique
prix : 20 €
Le livre Bonheur Justice fait la découverte d'un élément jusqu'ici passé inaperçu dans l'œuvre de Walter Benjamin.
Comme au détour d'un chemin, le philosophe élabore une nouvelle théorie de la tragédie antique qui fait l'objet d'un chapitre de l'Origine du drame baroque allemand. Elle prend tout son relief quand on la réinscrit dans l'ensemble des textes de cette période. Antonia Birnbaum porte au jour ce bloc d'intuition philosophique, examine la pertinence de la révolte contre le règne antique de la vengeance pour les luttes de notre temps, affirme la " volonté de bonheur " comme idée motrice de la justice.
Tels sont les enjeux essentiels de ce livre. La révolte tragique intervient tel un élément excentrique dans la pensée benjaminienne. Elle ne peut être mise au compte ni d'une conscience historique du temps, ni d'une espérance messianique. Née de l'obstination solitaire et muette du héros à refuser la malédiction du destin, la justice grecque advient dans le sillage d'un corps récalcitrant. Pour élucider cette révolte qui commence avant le langage, W.
Benjamin demande en quoi le concept de justice est transformé par l'invention grecque - à même le silence du héros - d'un langage nouveau apte à diviser la vengeance, à formuler un écart entre justice et injustice. De là les deux versants d'une même hypothèse qui traverse le livre. Le premier est que la révolte du héros tragique contre le " toujours semblable du malheur vaudrait pour elle-même. W. Benjamin appréhende la sédition tragique comme pure " volonté de bonheur ", une force dont ni l'effectivité, ni la transmission ne relèvent d'une interruption messianique du temps.
L'extension de cette " volonté de bonheur " tragique aux luttes de notre temps constitue le deuxième versant de l'hypothèse. La transposition intempestive du silence héroïque grec, sa dispersion dans les actes et les paroles indénombrables des anonymes, des " sans nom ", relève d'une propagation de l'enthousiasme pour la justice qui ne doit rien à l'image de la rédemption, rien à l'imminence du Jugement dernier et ses " attributs " de sainteté : dette, souffrance, culpabilité, loi.
A ce titre, le déchiffrement de la temporalité tragique éclaire le rapport entre bonheur et justice dans les luttes de la modernité sous un jour nouveau et laisse apercevoir les révoltes historiques des opprimés dans leur radicalité profane. Par cette traversée de Walter Benjamin, Antonia Birnbaum explore un chapitre insoupçonné des " aventures de l'héroïsme ".
Sur l'échec de tout essai philosophique en matière de Théodicée
Emmanuel Kant
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Cécile Defaut (Editions)
Collection : La chose à penser
Prix : 12 €
Est mal ce qui devrait ne pas être.
Comment un discours philosophique qui entend montrer que le réel est rationnel pourrait-il s'en accommoder La métaphysique classique entreprend alors de justifier le monde et son Créateur, en établissant que ce qui fait scandale n'est une objection qu'apparente : au tribunal de la raison métaphysicienne, la plainte juridique contre Dieu nourrie par la plainte existentielle est toujours déboutée. Kant fait justice de ce procès, en le soumettant lui-même au tribunal critique: nulle défense de Dieu ne saurait être concluante, et la plainte existentielle reçoit ici la légitimité que la philosophie n'avait pas voulu lui reconnaître.
Il reste que si la défense est toujours douteuse, et ce à tous les sens du ternie, l'accusation elle-même est égarante, lorsqu'elle tourne l'incompréhension en objection. Une philosophie respectueuse de l'expérience du mal montre que Dieu doit être pensé depuis elle, et non l'inverse. C'est donc la spécificité d'une métaphysique selon l'espérance qui est ici en jeu. Cette traduction inédite et annotée est précédée d'une Préface qui précise les enjeux de ce débat philosophique fondamental et met en évidence la singularité de la parole philosophique kantienne.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Cécile Defaut (Editions)
Collection : La chose à penser
Prix : 12 €
Est mal ce qui devrait ne pas être.
Comment un discours philosophique qui entend montrer que le réel est rationnel pourrait-il s'en accommoder La métaphysique classique entreprend alors de justifier le monde et son Créateur, en établissant que ce qui fait scandale n'est une objection qu'apparente : au tribunal de la raison métaphysicienne, la plainte juridique contre Dieu nourrie par la plainte existentielle est toujours déboutée. Kant fait justice de ce procès, en le soumettant lui-même au tribunal critique: nulle défense de Dieu ne saurait être concluante, et la plainte existentielle reçoit ici la légitimité que la philosophie n'avait pas voulu lui reconnaître.
Il reste que si la défense est toujours douteuse, et ce à tous les sens du ternie, l'accusation elle-même est égarante, lorsqu'elle tourne l'incompréhension en objection. Une philosophie respectueuse de l'expérience du mal montre que Dieu doit être pensé depuis elle, et non l'inverse. C'est donc la spécificité d'une métaphysique selon l'espérance qui est ici en jeu. Cette traduction inédite et annotée est précédée d'une Préface qui précise les enjeux de ce débat philosophique fondamental et met en évidence la singularité de la parole philosophique kantienne.
Les penseurs de la Grèce, Histoire de la philosophie antique - Tome 3 : Parménide et ses disciples
Theodor Gomprez
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 10 €
Troisième opus extrait de l'œuvre de Theodor Gomperz Les Penseurs de la Grèce, après "Les Sophistes" et "Les Médecins", "Parménide et ses disciples" se présente comme une introduction générale aux origines de la Métaphysique et de l'Ontologie grecque en prenant pour objet d'étude sa plus éminente figure, le philosophe présocratique Parménide, fondateur de la doctrine de l'Unité, ainsi que ceux qui se réclamèrent de son école de pensée, Mélissos et Zénon d'Elée.
Parménide (515 - 450 avant J. -C. ) fut élève de Xénophane et fréquenta les disciples de Pythagore. À l'âge de 65 ans, il visite Athènes où il rencontre le jeune Socrate. Considéré comme le père de l'Ontologie (Théorie de l'Etre), sa vie et sa postérité immédiate nous sont peu connues. On le présente souvent comme l'éternel adversaire du grand Héraclite d'Ephèse car leurs thèses étaient totalement opposées: l'un affirmait le mouvement perpétuel de l'Etre (Héraclite) l'autre (Parménide) son absolue stabilité.
Le platonisme peut être considéré comme une synthèse magistrale de ces deux propositions. Sa doctrine servira de fondement aux théories d'Empédocle d'Agrigente et de Démocrite d'Abdère (Ve siècle av. J. -C. ). Parménide écrivit sa philosophie en vers; le peu qui nous en est parvenu se compose de longs fragments d'un poème didactique en hexamètres intitulé De la nature, plus connu sous le nom du Poème. Les plus grands philosophes, et notamment Heidegger, tiennent cette œuvre pour un texte fondamental de la philosophie.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le Philosophe
Prix : 10 €
Troisième opus extrait de l'œuvre de Theodor Gomperz Les Penseurs de la Grèce, après "Les Sophistes" et "Les Médecins", "Parménide et ses disciples" se présente comme une introduction générale aux origines de la Métaphysique et de l'Ontologie grecque en prenant pour objet d'étude sa plus éminente figure, le philosophe présocratique Parménide, fondateur de la doctrine de l'Unité, ainsi que ceux qui se réclamèrent de son école de pensée, Mélissos et Zénon d'Elée.
Parménide (515 - 450 avant J. -C. ) fut élève de Xénophane et fréquenta les disciples de Pythagore. À l'âge de 65 ans, il visite Athènes où il rencontre le jeune Socrate. Considéré comme le père de l'Ontologie (Théorie de l'Etre), sa vie et sa postérité immédiate nous sont peu connues. On le présente souvent comme l'éternel adversaire du grand Héraclite d'Ephèse car leurs thèses étaient totalement opposées: l'un affirmait le mouvement perpétuel de l'Etre (Héraclite) l'autre (Parménide) son absolue stabilité.
Le platonisme peut être considéré comme une synthèse magistrale de ces deux propositions. Sa doctrine servira de fondement aux théories d'Empédocle d'Agrigente et de Démocrite d'Abdère (Ve siècle av. J. -C. ). Parménide écrivit sa philosophie en vers; le peu qui nous en est parvenu se compose de longs fragments d'un poème didactique en hexamètres intitulé De la nature, plus connu sous le nom du Poème. Les plus grands philosophes, et notamment Heidegger, tiennent cette œuvre pour un texte fondamental de la philosophie.
Exposé succint de la contestation qui s'est élevée entre M. Hume et M. Rousseau
David Hume
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Coda
prix : 16 €
Le 9 Janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s'embarquent ensemble à Calais pour l'Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume.
Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Emile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n'a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l'année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l'Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le " bon David >>.
Que s'est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s'est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives, et la Lettre de M. de Voltaire à ce sujet. Il paraît à Paris au cours de l'automne 1766. D'Alembert en a supervisé la traduction.
Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument " traduit du français ">. Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d'autres. Au-delà de l'anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S'attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées.
Lorsqu'il s'agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. Le volume comprend : Exposé succinct de la contestation qui s'est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. La Lettre de Voltaire à ce sujet. La Lettre de D'Alembert à M. Hume. Le très rare Précis de Marianne Latour de Franqueville, composé de Observations sur l'Exposé succint. et Lettre à l'auteur de la justification de Jean Jacques Rousseau.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Coda
prix : 16 €
Le 9 Janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s'embarquent ensemble à Calais pour l'Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume.
Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Emile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n'a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l'année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l'Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le " bon David >>.
Que s'est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s'est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives, et la Lettre de M. de Voltaire à ce sujet. Il paraît à Paris au cours de l'automne 1766. D'Alembert en a supervisé la traduction.
Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument " traduit du français ">. Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d'autres. Au-delà de l'anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S'attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées.
Lorsqu'il s'agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. Le volume comprend : Exposé succinct de la contestation qui s'est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. La Lettre de Voltaire à ce sujet. La Lettre de D'Alembert à M. Hume. Le très rare Précis de Marianne Latour de Franqueville, composé de Observations sur l'Exposé succint. et Lettre à l'auteur de la justification de Jean Jacques Rousseau.
lundi 23 février 2009
La Situation des classes laborieuses en Angleterre - Dans les grandes villes
Friedrich Engels
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Mille et une Nuits
Collection : La petite collection
Prix : 3,50 €
Engels (1820-1895) est un jeune bourgeois allemand, fils d'un petit patron du textile.
Il regarde autour de lui, dès l'enfance. Il saisit intuitivement que la production de richesses à la mode capitaliste suppose une manière de retour à l'horreur de l'esclavage pour ceux qui les produisent. Révolté par l'hypocrisie de sa classe d'origine, il part en Angleterre en 1842 pour travailler dans une filature à Manchester. La misère du prolétariat s'étale aux yeux de qui veut la voir : Engels mène son enquête et fréquente ces ouvriers broyés parla révolution industrielle.
La Situation des classes laborieuses en Angleterre paraît en Allemagne en 1845. Peu de temps avant, il avait rencontré Kart Marx à Paris : il avait son manuscrit avec lui.
Paru le : 18/02/2009
Editeur : Mille et une Nuits
Collection : La petite collection
Prix : 3,50 €
Engels (1820-1895) est un jeune bourgeois allemand, fils d'un petit patron du textile.
Il regarde autour de lui, dès l'enfance. Il saisit intuitivement que la production de richesses à la mode capitaliste suppose une manière de retour à l'horreur de l'esclavage pour ceux qui les produisent. Révolté par l'hypocrisie de sa classe d'origine, il part en Angleterre en 1842 pour travailler dans une filature à Manchester. La misère du prolétariat s'étale aux yeux de qui veut la voir : Engels mène son enquête et fréquente ces ouvriers broyés parla révolution industrielle.
La Situation des classes laborieuses en Angleterre paraît en Allemagne en 1845. Peu de temps avant, il avait rencontré Kart Marx à Paris : il avait son manuscrit avec lui.
dimanche 22 février 2009
ESSAIS ET CONFERENCES. - Tome 1, Philosophie
Eric Weil
Paru le : 17/02/2009
Editeur : Vrin
Prix : 23 €
Les treize études réunies dans ce volume, et qui s'échelonnent sur plus d'un demi siècle, portent à la fois sur la philosophie ancienne (anthropologie, logique, dialectique et métaphysique aristotéliciennes notamment) et la philosophie moderne (Hegel).
Mais il s'agit dans tous les cas d'une réflexion sur les fondements de la pensée juridico-politique dans son double rapport à la dialectique et à l'histoire. Autant d'études classiques qui accompagnent les grands ouvrages d'Eric Weil, Logique de la philosophie, Philosophie morale, Philosophie politique.
Paru le : 17/02/2009
Editeur : Vrin
Prix : 23 €
Les treize études réunies dans ce volume, et qui s'échelonnent sur plus d'un demi siècle, portent à la fois sur la philosophie ancienne (anthropologie, logique, dialectique et métaphysique aristotéliciennes notamment) et la philosophie moderne (Hegel).
Mais il s'agit dans tous les cas d'une réflexion sur les fondements de la pensée juridico-politique dans son double rapport à la dialectique et à l'histoire. Autant d'études classiques qui accompagnent les grands ouvrages d'Eric Weil, Logique de la philosophie, Philosophie morale, Philosophie politique.
Cahiers pour l’Analyse Concrète N° 62-63 - Janvier 2009
1968-2008 : relectures désabusées
Fabrice à Waterloo, Témoignages de figurants de Mai
ujcml, pcmlf, jcr, cvn, uec, pc, cgt, unef, cul, sans appartenance)
Figurant n° 1 :
Des questions politiques, pas forcément les bonnes, mais pas les réponses
Figurant n° 2 :
Les [meneurs] ne visaient rien, ils voulaient faire plier le gouvernement
Figurante n° 3 :
A la recherche d’une orientation historique
Figurant n° 4 :
« On a réagi par rapport à une société paternelle qu’on ne sentait pas »
Figurant n° 5 :
Le mai ouvrier a stimulé l’envie de comprendre et de s’impliquer
Figurant n° 6 :
Je trouvais ça révolutionnaire et excitant, sans voir ni comprendre les enjeux
Figurant n° 7 :
Une rupture assumée, sans percevoir, il s’en faut, toutes les données de la situation.
Figurant n° 8 :
Il n’y avait pas l’idée de la marche à suivre, juste des problèmes à peine formalisés
Figurant n° 9 :
Un caractère double au plan de l’histoire
Anonyme n° 1 :
Un sacré méli-mélo, pas si spontané que ça
Anonyme n° 2 :
Mai 68 : une contribution vague à mon intérêt pour les questions politiques
Anonyme n° 3
Une première étape du retour à la barbarie
Enquête sur les représentations contemporaines de 1968 (en France)
Autour de Mai 68. Points de vue
Bernard Peloille. Mai 68 dans le discours de Nicolas Sarkozy à Bercy.
Gérald Souillac. L’événement idéologique de Mai 68 en France. Changer le point de vue de la réflexion.
Hélène Desbrousses. 1968. Quel bilan historique ?
Notes de lecture : D’une commémoration à l’autre.
1986. « Mai 68 », revue Pouvoirs (Luc Ferry, évelyne Pisier, Paul Bacot, Edgar Morin, Henri Weber, Bernard Lacroix)
1985-1988. La pensée 68. Essai sur l’anti-humanisme contemporain (Luc Ferry, Alain Renaut)
1998. Mai 68, l’héritage impossible (Jean-Pierre Le Goff)
2008. La pensée anti-68. Essai sur les origines d’une restauration intellectuelle (Serge Audier)
Fabrice à Waterloo, Témoignages de figurants de Mai
ujcml, pcmlf, jcr, cvn, uec, pc, cgt, unef, cul, sans appartenance)
Figurant n° 1 :
Des questions politiques, pas forcément les bonnes, mais pas les réponses
Figurant n° 2 :
Les [meneurs] ne visaient rien, ils voulaient faire plier le gouvernement
Figurante n° 3 :
A la recherche d’une orientation historique
Figurant n° 4 :
« On a réagi par rapport à une société paternelle qu’on ne sentait pas »
Figurant n° 5 :
Le mai ouvrier a stimulé l’envie de comprendre et de s’impliquer
Figurant n° 6 :
Je trouvais ça révolutionnaire et excitant, sans voir ni comprendre les enjeux
Figurant n° 7 :
Une rupture assumée, sans percevoir, il s’en faut, toutes les données de la situation.
Figurant n° 8 :
Il n’y avait pas l’idée de la marche à suivre, juste des problèmes à peine formalisés
Figurant n° 9 :
Un caractère double au plan de l’histoire
Anonyme n° 1 :
Un sacré méli-mélo, pas si spontané que ça
Anonyme n° 2 :
Mai 68 : une contribution vague à mon intérêt pour les questions politiques
Anonyme n° 3
Une première étape du retour à la barbarie
Enquête sur les représentations contemporaines de 1968 (en France)
Autour de Mai 68. Points de vue
Bernard Peloille. Mai 68 dans le discours de Nicolas Sarkozy à Bercy.
Gérald Souillac. L’événement idéologique de Mai 68 en France. Changer le point de vue de la réflexion.
Hélène Desbrousses. 1968. Quel bilan historique ?
Notes de lecture : D’une commémoration à l’autre.
1986. « Mai 68 », revue Pouvoirs (Luc Ferry, évelyne Pisier, Paul Bacot, Edgar Morin, Henri Weber, Bernard Lacroix)
1985-1988. La pensée 68. Essai sur l’anti-humanisme contemporain (Luc Ferry, Alain Renaut)
1998. Mai 68, l’héritage impossible (Jean-Pierre Le Goff)
2008. La pensée anti-68. Essai sur les origines d’une restauration intellectuelle (Serge Audier)
Vacarme 46 - hiver 2009
Dossier Prostitution
à la une
entretien / Mike Davis
Sociologue, historien, ancien routier, Mike Davis nous embarque dans un voyage furieux de Los Angeles aux bidonvilles du Sud, de Tijuana à Dubaï, villes folles où se joue la vérité du capitalisme contemporain.
chantier / prostitution : un métier impossible ?
Qu’apprend-on lorsqu’on passe de la mythologie du « plus vieux métier du monde » à une enquête sur la prostitution comme travail, et lorsqu’on écoute enfin celles et ceux qui le pratiquent ? Comment s’articulent son économie matérielle et son économie symbolique ? Vend-on son âme quand on loue son corps ?
> sommaire complet
à la une
entretien / Mike Davis
Sociologue, historien, ancien routier, Mike Davis nous embarque dans un voyage furieux de Los Angeles aux bidonvilles du Sud, de Tijuana à Dubaï, villes folles où se joue la vérité du capitalisme contemporain.
chantier / prostitution : un métier impossible ?
Qu’apprend-on lorsqu’on passe de la mythologie du « plus vieux métier du monde » à une enquête sur la prostitution comme travail, et lorsqu’on écoute enfin celles et ceux qui le pratiquent ? Comment s’articulent son économie matérielle et son économie symbolique ? Vend-on son âme quand on loue son corps ?
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mardi 17 février 2009
Spinoza ou l'autre (in)finitude
André Tosel
Paration : janvier 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : La philosophie en commun
prix : 26 €
Pourquoi Spinoza ne cesse-t-il de nous provoquer à penser aujourd'hui encore ? Pourquoi des philosophes aussi différents, voire opposés, que Gilles Deleuze, Louis Althusser, Toni Negri cherchent-ils encore en sa pensée des éléments pour donner à la perspective de l'émancipation une nouvelle impulsion, un nouveau souffle ? Sa démarche consiste à penser la finitude contre la démesure de tout projet de maîtrise des choses et des hommes. Mais elle n'exclut pas l'infini, elle l'implique.
Paration : janvier 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection : La philosophie en commun
prix : 26 €
Pourquoi Spinoza ne cesse-t-il de nous provoquer à penser aujourd'hui encore ? Pourquoi des philosophes aussi différents, voire opposés, que Gilles Deleuze, Louis Althusser, Toni Negri cherchent-ils encore en sa pensée des éléments pour donner à la perspective de l'émancipation une nouvelle impulsion, un nouveau souffle ? Sa démarche consiste à penser la finitude contre la démesure de tout projet de maîtrise des choses et des hommes. Mais elle n'exclut pas l'infini, elle l'implique.
Thomas d'Aquin. Du mal
Martin Kuolt
Parution : janvier 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection: Commentaires philosophiques
Prix : 43 €
Les seize questions disputées sur le mal de Thomas d'Aquin (1225-1274) constituent l'oeuvre médiévale la plus importante sur ce thème. Ce livre reproduit le texte intégral de la question une qui aborde les aspects les plus fondamentaux du mal. Le lecteur contemporain appréciera l'exactitude et l'originalité des réponses que Thomas d'Aquin apporte à ces interrogations toujours d'actualité.
Parution : janvier 2009
Editeur : l'Harmattan
Collection: Commentaires philosophiques
Prix : 43 €
Les seize questions disputées sur le mal de Thomas d'Aquin (1225-1274) constituent l'oeuvre médiévale la plus importante sur ce thème. Ce livre reproduit le texte intégral de la question une qui aborde les aspects les plus fondamentaux du mal. Le lecteur contemporain appréciera l'exactitude et l'originalité des réponses que Thomas d'Aquin apporte à ces interrogations toujours d'actualité.
lundi 16 février 2009
Sens et sensibilité - L'intentionalité en contexte
Jocelyn Benoist
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 37 €
Depuis un siècle, un certain nombre de philosophies, du mouvement phénoménologique au sens doctrinal du terme au pragmatisme et aux tentatives de " phénoménologies linguistiques " développées par un Austin ou un Wittgenstein, ont pu, en des sens différents, caresser l'idée que penser était une expérience - ce qui ne veut pas dire qu'il y ait expérience de la pensée pour elle-même, ce serait une autre question.
Jocelyn Benoist essaie ici de tirer toutes les conséquences d'une telle conception expérimentale de la pensée, explorant les voies multiples selon lesquelles celle-ci peut être otage du monde. Il esquisse ainsi une dialectique de l'intentionalité, aux prises avec la délimitation de son contexte : une tâche qui s'avère toujours en définitive interminable, le monde s'y révélant toujours à la fois familier et indifférent.
Le sens donné aux choses auxquelles la pensée est, selon cette conception, essentiellement rapportée n'annule en effet jamais complètement le silence constitutif de leur être de choses.
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : passages
Prix : 37 €
Depuis un siècle, un certain nombre de philosophies, du mouvement phénoménologique au sens doctrinal du terme au pragmatisme et aux tentatives de " phénoménologies linguistiques " développées par un Austin ou un Wittgenstein, ont pu, en des sens différents, caresser l'idée que penser était une expérience - ce qui ne veut pas dire qu'il y ait expérience de la pensée pour elle-même, ce serait une autre question.
Jocelyn Benoist essaie ici de tirer toutes les conséquences d'une telle conception expérimentale de la pensée, explorant les voies multiples selon lesquelles celle-ci peut être otage du monde. Il esquisse ainsi une dialectique de l'intentionalité, aux prises avec la délimitation de son contexte : une tâche qui s'avère toujours en définitive interminable, le monde s'y révélant toujours à la fois familier et indifférent.
Le sens donné aux choses auxquelles la pensée est, selon cette conception, essentiellement rapportée n'annule en effet jamais complètement le silence constitutif de leur être de choses.
dimanche 15 février 2009
Schopenhauer dans tous ses états
Arthur Schopenhauer, Frédéric Pajak, Didier Raymond
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : l'arbalete
Prix : 17,90 €
En 1803, Arthur Schopenhauer a quinze ans.
Il entreprend un voyage à travers l'Europe avec sa famille, afin d'apprendre le métier auquel le destine son père et qu'il n'exercera jamais : négociant. Dans ses carnets, inlassablement, le jeune homme décrit la laideur du monde, sa saleté, la méchanceté, la petitesse des hommes, sans parler de l'ennui qui ne cessera jamais de l'exaspérer. De ces paysages et de ces scènes, qui ont frappé le jeune Schopenhauer, Didier Raymond et Frédéric Pajak ont fait le point de départ de ce choix de textes afin de nous introduire à ce Monde que le philosophe a vu autant que critiqué.
Des premiers écrits aux papiers posthumes, des grandes œuvres philosophiques aux petits traités, des poèmes aux souvenirs de ses disciples, cette anthologie évoque un homme " dans tous ses états ".
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : l'arbalete
Prix : 17,90 €
En 1803, Arthur Schopenhauer a quinze ans.
Il entreprend un voyage à travers l'Europe avec sa famille, afin d'apprendre le métier auquel le destine son père et qu'il n'exercera jamais : négociant. Dans ses carnets, inlassablement, le jeune homme décrit la laideur du monde, sa saleté, la méchanceté, la petitesse des hommes, sans parler de l'ennui qui ne cessera jamais de l'exaspérer. De ces paysages et de ces scènes, qui ont frappé le jeune Schopenhauer, Didier Raymond et Frédéric Pajak ont fait le point de départ de ce choix de textes afin de nous introduire à ce Monde que le philosophe a vu autant que critiqué.
Des premiers écrits aux papiers posthumes, des grandes œuvres philosophiques aux petits traités, des poèmes aux souvenirs de ses disciples, cette anthologie évoque un homme " dans tous ses états ".
La phénoménologie dans tous ses états - Le tournant théologique de la phénoménologie française suivi de La phénoménologie éclatée
Dominique Janicaud
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Folio essais
prix : 7,60 €
Les deux textes - Le tournant théologique de la phénoménologie française (1991) et La phénoménologie éclatée (1997) - qui constituent cet ouvrage ont ouvert une des plus fortes polémiques philosophiques.
Dominique Janicaud y met en lumière une évolution dans le développement de la phénoménologie française que rien ne laissait apparemment présager. De Sartre à Merleau-Ponty ou au premier Derrida, celle-ci se situait dans la ligne du programme des fondateurs de la phénoménologie, soucieux des seuls phénomènes. A partir des années 1970 s'opère une singulière ouverture au transcendant, à l'absolu et à l'originaire qui, pour ne pas être entièrement étrangère à certaines orientations antérieures, n'en scellait pas moins une alliance avec des préoccupations de type théologique ou religieux.
Les questions posées par ce livre ont gardé leur acuité, tant la phénoménologie demeure partagée entre la tentation d'une philosophie première et des perspectives plus modestes, plus fidèles à l'inspiration phénoménologique d'origine - être une " méthode ".
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Gallimard (Editions)
Collection : Folio essais
prix : 7,60 €
Les deux textes - Le tournant théologique de la phénoménologie française (1991) et La phénoménologie éclatée (1997) - qui constituent cet ouvrage ont ouvert une des plus fortes polémiques philosophiques.
Dominique Janicaud y met en lumière une évolution dans le développement de la phénoménologie française que rien ne laissait apparemment présager. De Sartre à Merleau-Ponty ou au premier Derrida, celle-ci se situait dans la ligne du programme des fondateurs de la phénoménologie, soucieux des seuls phénomènes. A partir des années 1970 s'opère une singulière ouverture au transcendant, à l'absolu et à l'originaire qui, pour ne pas être entièrement étrangère à certaines orientations antérieures, n'en scellait pas moins une alliance avec des préoccupations de type théologique ou religieux.
Les questions posées par ce livre ont gardé leur acuité, tant la phénoménologie demeure partagée entre la tentation d'une philosophie première et des perspectives plus modestes, plus fidèles à l'inspiration phénoménologique d'origine - être une " méthode ".
Neuroéthique - Quand la matière s'éveille
Kathinka Evers
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Odile Jacob
Collection : Collège de France
Prix : 20 €
Les neurosciences bouleversent aujourd'hui notre compréhension du cerveau et conduisent à un renouvellement de la philosophie morale.
Ainsi est née tout récemment la neuroéthique. Neuroéthique fondamentale, tout d'abord. Qu'est-ce qu'avoir une conscience, être une personne ? Sommes-nous libres ? Qu'est-ce qu'être responsable ? D'où naissent les normes et les valeurs ? Aucune de ces grandes questions fondamentales ne peut plus être posée sans prendre appui sur la science du cerveau et de son architecture fonctionnelle. Neuroéthique appliquée, également : quels problèmes éthiques soulèvent les nouveaux moyens d'investigation et d'intervention sur le cerveau, comme la neuro-imagerie ou la neuropharmacologie ? Ce livre offre une présentation très claire - la première en français - de cette nouvelle discipline.
L'auteur y développe un matérialisme éclairé, attentif tout à la fois aux contraintes du naturalisme scientifique et au respect de la personne humaine.
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Odile Jacob
Collection : Collège de France
Prix : 20 €
Les neurosciences bouleversent aujourd'hui notre compréhension du cerveau et conduisent à un renouvellement de la philosophie morale.
Ainsi est née tout récemment la neuroéthique. Neuroéthique fondamentale, tout d'abord. Qu'est-ce qu'avoir une conscience, être une personne ? Sommes-nous libres ? Qu'est-ce qu'être responsable ? D'où naissent les normes et les valeurs ? Aucune de ces grandes questions fondamentales ne peut plus être posée sans prendre appui sur la science du cerveau et de son architecture fonctionnelle. Neuroéthique appliquée, également : quels problèmes éthiques soulèvent les nouveaux moyens d'investigation et d'intervention sur le cerveau, comme la neuro-imagerie ou la neuropharmacologie ? Ce livre offre une présentation très claire - la première en français - de cette nouvelle discipline.
L'auteur y développe un matérialisme éclairé, attentif tout à la fois aux contraintes du naturalisme scientifique et au respect de la personne humaine.
L'homme, le bien, le mal
Axel Kahn et Christian Godin
Paru le : 11/02/2009
Editeur : Hachette
Collection : Pluriel
Prix : 9,80 €
" Si Dieu n'existe pas, alors tout est possible ", faisait dire Dostoïevski à l'un de ses personnages.
Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer une éthique délivrée des commandements révélés mais soucieuse de s'enraciner dans des principes ? L'essai d'une morale sans transcendance qui est ici proposé parcourt tous les grands domaines où il est nécessaire et urgent de voir clair pour agir de façon " raisonnable et humaine ", pour reprendre des adjectifs qu'affectionne Axel Kahn.
Paru le : 11/02/2009
Editeur : Hachette
Collection : Pluriel
Prix : 9,80 €
" Si Dieu n'existe pas, alors tout est possible ", faisait dire Dostoïevski à l'un de ses personnages.
Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer une éthique délivrée des commandements révélés mais soucieuse de s'enraciner dans des principes ? L'essai d'une morale sans transcendance qui est ici proposé parcourt tous les grands domaines où il est nécessaire et urgent de voir clair pour agir de façon " raisonnable et humaine ", pour reprendre des adjectifs qu'affectionne Axel Kahn.
Derrida/Searle - Déconstruction et langage ordinaire
Raoul Moati
Paru le : 11/02/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
C'est à la fin des années soixante-dix qu'éclata l'une des querelles philosophiques les plus virulentes que connut l'histoire contemporaine des idées, entre le philosophe français Jacques Derrida inventeur de la déconstruction, et John R.
Searle, philosophe analytique américain, théoricien des actes de langage. En 1972, Derrida propose une interprétation déconstructrice de la théorie du " performatif " du philosophe britannique John L. Austin, dans " Signature, Evénement, Contexte". Searle, disciple d'Austin, réagit dans une réponse acerbe destinée à récuser point par point l'interprétation déformante de la théorie d'Austin engendrée par la déconstruction derridienne.
Cette réaction, et la controverse qui s'en suivit, n'en serait pas moins restée stérile, si elle ne s'était pas elle-même établie sur une interprétation tout aussi tronquée d'Austin par Searle. La querelle Derrida/Searle est l'occasion de voir émerger entre tradition continentale et tradition analytique un débat de fond, parfois mal aperçu comme tel par les auteurs de la controverse et leurs héritiers, sur le statut de l'intentionnalité.
Derrida et Searle relisent tous deux la théorie du performatif à la lumière du concept d'intentionnalité tel que Derrida l'hérite de la phénoménologie, et Searle de la pragmatique. Leur confrontation restitue la richesse du traitement de l'intentionnalité dans la philosophie du XXe siècle d'une tradition à l'autre. Il s'agit alors de se demander si un tel concept représente l'ultime avatar de la présence métaphysique comme le pense Derrida, ou s'il ne procède pas plutôt des seules conventions du langage ordinaire, comme le pense Searle.
Paru le : 11/02/2009
Editeur : PUF
Collection : philosophies
Prix : 12 €
C'est à la fin des années soixante-dix qu'éclata l'une des querelles philosophiques les plus virulentes que connut l'histoire contemporaine des idées, entre le philosophe français Jacques Derrida inventeur de la déconstruction, et John R.
Searle, philosophe analytique américain, théoricien des actes de langage. En 1972, Derrida propose une interprétation déconstructrice de la théorie du " performatif " du philosophe britannique John L. Austin, dans " Signature, Evénement, Contexte". Searle, disciple d'Austin, réagit dans une réponse acerbe destinée à récuser point par point l'interprétation déformante de la théorie d'Austin engendrée par la déconstruction derridienne.
Cette réaction, et la controverse qui s'en suivit, n'en serait pas moins restée stérile, si elle ne s'était pas elle-même établie sur une interprétation tout aussi tronquée d'Austin par Searle. La querelle Derrida/Searle est l'occasion de voir émerger entre tradition continentale et tradition analytique un débat de fond, parfois mal aperçu comme tel par les auteurs de la controverse et leurs héritiers, sur le statut de l'intentionnalité.
Derrida et Searle relisent tous deux la théorie du performatif à la lumière du concept d'intentionnalité tel que Derrida l'hérite de la phénoménologie, et Searle de la pragmatique. Leur confrontation restitue la richesse du traitement de l'intentionnalité dans la philosophie du XXe siècle d'une tradition à l'autre. Il s'agit alors de se demander si un tel concept représente l'ultime avatar de la présence métaphysique comme le pense Derrida, ou s'il ne procède pas plutôt des seules conventions du langage ordinaire, comme le pense Searle.
L’Annuel des idées 2009
Collectif
Mercredi 19 février, L’@mateur d’idées publie « L’Annuel des idées 2009 » : une manière de prolonger en librairie, avec esprit de curiosité, sans prétention mais une vraie ambition, votre quotidien des idées et des débats en ligne.
Depuis le 20 octobre 2008, le Don Quichotte et son petit Sancho, créés par Wozniak, dessinateur au Canard Enchaîné, caracolent sur la Toile, et rencontrent de plus en plus de lecteurs, fidèles à « l’idée du jour », aux portraits de « microscosme », ou encore aux longs entretiens et opinions. Cet étendard joyeux, imaginé par un poète coloré, nous porte chance. Toutes ces semaines, Edgar Morin, Elisabeth Badinter, Etienne Klein, ou Michel Maffesoli ont su vous captiver. Des infos et des prises de position ont retenu l’attention des médias en ligne ou de la presse écrite. Il existe désormais des centaines d’accrocs quotidiens aux idées que nous repérons. Malgré la crise –ou finalement à cause d’elle-, L’@mateur d’idées fait son nid et est amené à se développer sur Internet, et ailleurs.
Au départ de cette aventure en ligne, deux journalistes venus de la presse écrite. Chassez le naturel… Nous mijotions ce projet depuis quelque mois, et nous avons fini par le cuisiner vraiment.
Mercredi 19 février, en librairie, le Don Quichotte et son petit Sancho galopent sur la jaquette d’un livre, L’Annuel des idées.
Une rédaction d’une dizaine de journalistes qui vont rejoindre peu à peu le site, et d’autres projets de L’@mateur d’idées, a été constituée. Résultat : près de 300 pages consacrées à la vie internationale des idées, des mouvements d’opinions et des débats, et à ceux qui les produisent. Eclectisme toute : on y trouve une chronologie de l’année intellectuelle en France, l’analyse d’une cinquantaine d’idées et de débats émergents dans le monde et surprenants ou insoupçonnés, une galerie de portraits d’hommes et de femmes connus mais mal connus ou inconnus et inattendus, qui ont produit, diffusé, diffusé des idées dont on débat encore,
Chaque mois de février, L’Annuel des idées se proposera à ses lecteurs, comme un vrai outil de travail et de référence, en même temps qu’une promenade buissonnière. Une envie aussi de rester en éveil, de lire, de regarder, d’interroger, de susciter l’intérêt de tous celles et ceux qui ont quelque chose à dire sur notre monde et qui y ont réfléchi. Essayer de tenir la balance entre l’actualité des opinions, les idées émergentes et celles que l’on a oubliées : L’@mateur d’idées tient autant du journal d’informations les plus rigoureuses possibles que du cabinet de curiosités. Il existe un journalisme sportif, un journalisme politique, un journalisme gastronomique, ou encore un journalisme littéraire, L’@mateur d’idées voudrait inventer un journalisme intellectuel, en ligne et sur papier. A bientôt pour de nouvelles aventures…
L’Annuel des idées (Bourin Editeur-L’Amateur d’idées), sous la direction d’Emmanuel Lemieux et Laurent Lemire, 288 pages, 19 euros. En librairie.
> sommaire
Mercredi 19 février, L’@mateur d’idées publie « L’Annuel des idées 2009 » : une manière de prolonger en librairie, avec esprit de curiosité, sans prétention mais une vraie ambition, votre quotidien des idées et des débats en ligne.
Depuis le 20 octobre 2008, le Don Quichotte et son petit Sancho, créés par Wozniak, dessinateur au Canard Enchaîné, caracolent sur la Toile, et rencontrent de plus en plus de lecteurs, fidèles à « l’idée du jour », aux portraits de « microscosme », ou encore aux longs entretiens et opinions. Cet étendard joyeux, imaginé par un poète coloré, nous porte chance. Toutes ces semaines, Edgar Morin, Elisabeth Badinter, Etienne Klein, ou Michel Maffesoli ont su vous captiver. Des infos et des prises de position ont retenu l’attention des médias en ligne ou de la presse écrite. Il existe désormais des centaines d’accrocs quotidiens aux idées que nous repérons. Malgré la crise –ou finalement à cause d’elle-, L’@mateur d’idées fait son nid et est amené à se développer sur Internet, et ailleurs.
Au départ de cette aventure en ligne, deux journalistes venus de la presse écrite. Chassez le naturel… Nous mijotions ce projet depuis quelque mois, et nous avons fini par le cuisiner vraiment.
Mercredi 19 février, en librairie, le Don Quichotte et son petit Sancho galopent sur la jaquette d’un livre, L’Annuel des idées.
Une rédaction d’une dizaine de journalistes qui vont rejoindre peu à peu le site, et d’autres projets de L’@mateur d’idées, a été constituée. Résultat : près de 300 pages consacrées à la vie internationale des idées, des mouvements d’opinions et des débats, et à ceux qui les produisent. Eclectisme toute : on y trouve une chronologie de l’année intellectuelle en France, l’analyse d’une cinquantaine d’idées et de débats émergents dans le monde et surprenants ou insoupçonnés, une galerie de portraits d’hommes et de femmes connus mais mal connus ou inconnus et inattendus, qui ont produit, diffusé, diffusé des idées dont on débat encore,
Chaque mois de février, L’Annuel des idées se proposera à ses lecteurs, comme un vrai outil de travail et de référence, en même temps qu’une promenade buissonnière. Une envie aussi de rester en éveil, de lire, de regarder, d’interroger, de susciter l’intérêt de tous celles et ceux qui ont quelque chose à dire sur notre monde et qui y ont réfléchi. Essayer de tenir la balance entre l’actualité des opinions, les idées émergentes et celles que l’on a oubliées : L’@mateur d’idées tient autant du journal d’informations les plus rigoureuses possibles que du cabinet de curiosités. Il existe un journalisme sportif, un journalisme politique, un journalisme gastronomique, ou encore un journalisme littéraire, L’@mateur d’idées voudrait inventer un journalisme intellectuel, en ligne et sur papier. A bientôt pour de nouvelles aventures…
L’Annuel des idées (Bourin Editeur-L’Amateur d’idées), sous la direction d’Emmanuel Lemieux et Laurent Lemire, 288 pages, 19 euros. En librairie.
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jeudi 12 février 2009
Penser sa vie. Une introduction à la philosophie
Fernando Savater
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Points
Collection : Points Essais
Prix : 8 €
A quoi sert la philosophie ? En interrogeant la science, nous pouvons aujourd'hui résoudre quantité de problèmes et lever le voile sur ce qui, il n'y a pas si longtemps encore, nous semblait auréolé de mystère.
Mais certaines questions demeurent ouvertes, parce qu'elles n'admettent aucune réponse définitive. De siècle en siècle, de génération en génération, elles ont toujours accompagné les hommes et sont au cœur de maintes situations auxquelles nous sommes chaque jour confrontés. Elles concernent la mort, la vérité, l'univers, la liberté, la justice, la beauté, le temps. La philosophie ne prétend pas y répondre une fois pour toutes, mais elle nous apprend à les poser et à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons et sur la signification qu'il a pour nous.
Ce livre se veut une initiation à la philosophie à l'usage de tous: des jeunes qui, en classe de terminale, doivent pour la première fois en aborder l'étude et de ceux qui aspirent à en connaître les fondements.
Paru le : 12/02/2009
Editeur : Points
Collection : Points Essais
Prix : 8 €
A quoi sert la philosophie ? En interrogeant la science, nous pouvons aujourd'hui résoudre quantité de problèmes et lever le voile sur ce qui, il n'y a pas si longtemps encore, nous semblait auréolé de mystère.
Mais certaines questions demeurent ouvertes, parce qu'elles n'admettent aucune réponse définitive. De siècle en siècle, de génération en génération, elles ont toujours accompagné les hommes et sont au cœur de maintes situations auxquelles nous sommes chaque jour confrontés. Elles concernent la mort, la vérité, l'univers, la liberté, la justice, la beauté, le temps. La philosophie ne prétend pas y répondre une fois pour toutes, mais elle nous apprend à les poser et à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons et sur la signification qu'il a pour nous.
Ce livre se veut une initiation à la philosophie à l'usage de tous: des jeunes qui, en classe de terminale, doivent pour la première fois en aborder l'étude et de ceux qui aspirent à en connaître les fondements.
mardi 10 février 2009
Miroirs de l'identité
Jean-François Marquet
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 38 €
Depuis toujours, l'homme est en quête d'un miroir dans lequel il pourrait trouver, enfin ramassée et comprise, l'image de sa propre identité éparse.
L'élément d'une telle recherche, il le trouve dans le langage, et avant tout dans deux formes privilégiées de celui-ci: la philosophie et la littérature; la première cherchant à tout enclore dans un seul concept, et la seconde dans une forme unique. Mais, dans ses manifestations les plus hautes, chacune de ces deux tentatives reste secrètement hantée par l'autre, comme tentent de le montrer, à propos de la littérature, les essais ici réunis.
On pourra trouver différentes versions de cette image récapitulatrice dans laquelle se condensent, pour l'homme, non seulement ce qu'il est, mais plus généralement (ou plus singulièrement?) ce qui est. Elle pourra être l'image d'une chose, d'un infiniment petit résumant tout - la terre de l'alchimiste (cet écrivain involontaire, mais absolu), le point de Pascal, l'atome séminal de Diderot ou de Hugo.
Elle pourra être aussi l'image d'un acte sacré - soit bénéfique, soit transgressif - d'une fête liturgique dont Wagner, Mallarmé, Proust tenteraient de fixer le rituel, alors que Barbey ou Gracq y maintiendront l'obsession fasciné du sacrilège. Elle pourra enfin me mettre en présence de quelqu'un, d'une individualité souveraine qui est simultanément toutes les autres et dont on peut donc dire qu'elle est divine : l'Homme-Dieu de Hdlderlin et Kierkegaard, apparemment si étrangers l'un à l'autre, l'Ange de Rilke.
Dans ce dernier type d'exemples, ce n'est du reste plus à une image que le lecteur a affaire, mais au miroir lui-même devant lequel (et dans lequel) il se trouve traduit et où il rencontre la mesure de son destin comme l'assignation de sa tâche. De ces miroirs beaucoup sont aujourd'hui brisés - les images évanouies, les fêtes éteintes. Ce recueil est un hommage modeste, mais nostalgique, aux minutieux microcosmes dans lesquels une humanité plus ambitieuse avait essayé peut-être avec succès - de cerner son énigme.
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 38 €
Depuis toujours, l'homme est en quête d'un miroir dans lequel il pourrait trouver, enfin ramassée et comprise, l'image de sa propre identité éparse.
L'élément d'une telle recherche, il le trouve dans le langage, et avant tout dans deux formes privilégiées de celui-ci: la philosophie et la littérature; la première cherchant à tout enclore dans un seul concept, et la seconde dans une forme unique. Mais, dans ses manifestations les plus hautes, chacune de ces deux tentatives reste secrètement hantée par l'autre, comme tentent de le montrer, à propos de la littérature, les essais ici réunis.
On pourra trouver différentes versions de cette image récapitulatrice dans laquelle se condensent, pour l'homme, non seulement ce qu'il est, mais plus généralement (ou plus singulièrement?) ce qui est. Elle pourra être l'image d'une chose, d'un infiniment petit résumant tout - la terre de l'alchimiste (cet écrivain involontaire, mais absolu), le point de Pascal, l'atome séminal de Diderot ou de Hugo.
Elle pourra être aussi l'image d'un acte sacré - soit bénéfique, soit transgressif - d'une fête liturgique dont Wagner, Mallarmé, Proust tenteraient de fixer le rituel, alors que Barbey ou Gracq y maintiendront l'obsession fasciné du sacrilège. Elle pourra enfin me mettre en présence de quelqu'un, d'une individualité souveraine qui est simultanément toutes les autres et dont on peut donc dire qu'elle est divine : l'Homme-Dieu de Hdlderlin et Kierkegaard, apparemment si étrangers l'un à l'autre, l'Ange de Rilke.
Dans ce dernier type d'exemples, ce n'est du reste plus à une image que le lecteur a affaire, mais au miroir lui-même devant lequel (et dans lequel) il se trouve traduit et où il rencontre la mesure de son destin comme l'assignation de sa tâche. De ces miroirs beaucoup sont aujourd'hui brisés - les images évanouies, les fêtes éteintes. Ce recueil est un hommage modeste, mais nostalgique, aux minutieux microcosmes dans lesquels une humanité plus ambitieuse avait essayé peut-être avec succès - de cerner son énigme.
Simone Weil - La quête de racines célestes
Sylvie Courtine-Denamy
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 18 €
En 1943, Simone Weil, après avoir pris la route de l'exode vers Marseille, puis celle de l'exil vers New York, a finalement réussi à se faire rapatrier à Londres dans les services de la France libre pour partager le sort de ses compatriotes.
Elle y rédige son "second grand œuvre", que sa mort l'empêcha d'achever, L'Enracinement. En vue de la réorganisation de la France après-guerre, la philosophe formule un certain nombre de propositions politiques pour remédier à la maladie dont souffrait son époque, le déracinement. Pour porter ce diagnostic, celle qui était trop bien née, voulut se déraciner, partager les humiliations de ceux que le hasard de la naissance avait moins favorisés qu'elle, se frotter au réel.
Agrégée de philosophie, elle endura successivement dans sa chair la dure condition ouvrière, puis celle du monde agricole. S. Weil affirmait haut et clair n'avoir aucune racine dans la tradition juive - "on n'hérite pas d'une religion" - même si le régime de Vichy la renvoya à son ascendance. Pourquoi celle qui prétendait être née et avoir grandi dans " 'inspiration chrétienne", le seul réel garant à ses yeux contre le désordre de l'époque, ne parvint-elle pas à franchir le seuil de l'Eglise, demeurant en attente, incapable pour sa part de prendre racine en ce monde? Peut-être parce que "seule la lumière qui tombe continuellement du ciel fournit à un arbre l'énergie qui enfonce profondément dans la terre les puissantes racines.
L'arbre est en vérité enraciné dans le ciel".
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 18 €
En 1943, Simone Weil, après avoir pris la route de l'exode vers Marseille, puis celle de l'exil vers New York, a finalement réussi à se faire rapatrier à Londres dans les services de la France libre pour partager le sort de ses compatriotes.
Elle y rédige son "second grand œuvre", que sa mort l'empêcha d'achever, L'Enracinement. En vue de la réorganisation de la France après-guerre, la philosophe formule un certain nombre de propositions politiques pour remédier à la maladie dont souffrait son époque, le déracinement. Pour porter ce diagnostic, celle qui était trop bien née, voulut se déraciner, partager les humiliations de ceux que le hasard de la naissance avait moins favorisés qu'elle, se frotter au réel.
Agrégée de philosophie, elle endura successivement dans sa chair la dure condition ouvrière, puis celle du monde agricole. S. Weil affirmait haut et clair n'avoir aucune racine dans la tradition juive - "on n'hérite pas d'une religion" - même si le régime de Vichy la renvoya à son ascendance. Pourquoi celle qui prétendait être née et avoir grandi dans " 'inspiration chrétienne", le seul réel garant à ses yeux contre le désordre de l'époque, ne parvint-elle pas à franchir le seuil de l'Eglise, demeurant en attente, incapable pour sa part de prendre racine en ce monde? Peut-être parce que "seule la lumière qui tombe continuellement du ciel fournit à un arbre l'énergie qui enfonce profondément dans la terre les puissantes racines.
L'arbre est en vérité enraciné dans le ciel".
La vie éternelle - Eloge des incrédules
Fernando Savater
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Seuil
Prix : 19 €
Comment peut-on encore croire en Dieu après Darwin, Nietzsche ou Freud ? Pour Fernando Savater, la question se résume dans un premier temps à un constat : comment trouver une solution à l'insoluble ? Passant de la sincère incompréhension à l'analyse des mécanismes qui sous-tendent les croyances, l'auteur nous conduit ensuite à la source de la foi, ce phénomène omniprésent dans nos sociétés.
Nourries par l'histoire de la philosophie et par l'actualité, ces réflexions d'un athée convaincu s'attachent à décrire le rôle qu'a pu jouer et que joue encore la religion dans les domaines moral et politique, avant de procéder à une critique en règle de son instrumentalisation et de développer une défense et illustration de la laïcité. En s'interrogeant sur la source véritable de nos valeurs et sur la place qu'occupe la religion dans un monde qui privilégie l'utile et le rentable, Fernando Savater dresse aussi un état des lieux sans concessions des sociétés occidentales.
Sur un ton vif, ouvertement polémique, il nous livre son traité d'athéisme, à la manière qui lui est propre : très accessible et percutante.
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Seuil
Prix : 19 €
Comment peut-on encore croire en Dieu après Darwin, Nietzsche ou Freud ? Pour Fernando Savater, la question se résume dans un premier temps à un constat : comment trouver une solution à l'insoluble ? Passant de la sincère incompréhension à l'analyse des mécanismes qui sous-tendent les croyances, l'auteur nous conduit ensuite à la source de la foi, ce phénomène omniprésent dans nos sociétés.
Nourries par l'histoire de la philosophie et par l'actualité, ces réflexions d'un athée convaincu s'attachent à décrire le rôle qu'a pu jouer et que joue encore la religion dans les domaines moral et politique, avant de procéder à une critique en règle de son instrumentalisation et de développer une défense et illustration de la laïcité. En s'interrogeant sur la source véritable de nos valeurs et sur la place qu'occupe la religion dans un monde qui privilégie l'utile et le rentable, Fernando Savater dresse aussi un état des lieux sans concessions des sociétés occidentales.
Sur un ton vif, ouvertement polémique, il nous livre son traité d'athéisme, à la manière qui lui est propre : très accessible et percutante.
Hegel, la genèse de l'esthétique
Alain-Patrick Olivier
Paru le : 05/02/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Aesthética
Prix : 18 €
Ce livre explore la double dimension conceptuelle et historique de la genèse de l'art, de l'esthétique, de la philosophie dans la situation ouverte par la Révolution française et l'idéalisme allemand.
Il montre comment le concept d'art se construit dans ce moment déterminé de l'histoire européenne et restitue le cheminement du discours esthétique depuis sa gestation dans les premières formulations des jeunes acteurs de l'idéalisme jusqu'à son achèvement dans le système hégélien. Ce cheminement permet de montrer ensuite comment l'esthétique se définit comme philosophie de l'art mais n'acquiert son autonomie que comme un moment conceptuel dans le déploiement du tout de la philosophie.
Cela conduit alors à élucider la genèse du système esthétique comme une genèse esthétique du système. Cette double élucidation permet de résoudre le paradoxe qui est encore celui de l'esthétique aujourd'hui : au commencement, il n'y a pas d'art, il n'y a pas d'œuvre d'art, mais autant d'attitudes de la conscience que réfléchit le discours phénoménologique.
Paru le : 05/02/2009
Editeur : PU Rennes
Collection : Aesthética
Prix : 18 €
Ce livre explore la double dimension conceptuelle et historique de la genèse de l'art, de l'esthétique, de la philosophie dans la situation ouverte par la Révolution française et l'idéalisme allemand.
Il montre comment le concept d'art se construit dans ce moment déterminé de l'histoire européenne et restitue le cheminement du discours esthétique depuis sa gestation dans les premières formulations des jeunes acteurs de l'idéalisme jusqu'à son achèvement dans le système hégélien. Ce cheminement permet de montrer ensuite comment l'esthétique se définit comme philosophie de l'art mais n'acquiert son autonomie que comme un moment conceptuel dans le déploiement du tout de la philosophie.
Cela conduit alors à élucider la genèse du système esthétique comme une genèse esthétique du système. Cette double élucidation permet de résoudre le paradoxe qui est encore celui de l'esthétique aujourd'hui : au commencement, il n'y a pas d'art, il n'y a pas d'œuvre d'art, mais autant d'attitudes de la conscience que réfléchit le discours phénoménologique.
Philosophie d'Hérodote
Thomas de Quincey
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : Détours fertiles
Prix : 12 €
Non, Hérodote n'est pas le "père de l'histoire", affirme De Quincey, car il fut autant géographe, économiste, mythologue, astronome.
C'est un encyclopédiste. Mais la gloire véritable de celui qui fut plus qu'un Grec, c'est-à-dire un esprit universel, c'est d'être le père de la prose comme Homère est celui de la poésie. Son œuvre se présente comme la révélation puissante du monde à ses habitants dispersés. Ce grand voyageur enquêtait pour comprendre ce qui détermine les actions des hommes: désir, peur, colère, volupté, joie, discours.
Il voulait éveiller l'intérêt de toutes les Muses. Edité pour la première fois en français, Philosophie d'Hérodote est autant un voyage dans l'univers et dans la pensée d'Hérodote qu'une leçon de lecture par le maître des lettres anglaises, l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium.
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Verdier (Editions)
Collection : Détours fertiles
Prix : 12 €
Non, Hérodote n'est pas le "père de l'histoire", affirme De Quincey, car il fut autant géographe, économiste, mythologue, astronome.
C'est un encyclopédiste. Mais la gloire véritable de celui qui fut plus qu'un Grec, c'est-à-dire un esprit universel, c'est d'être le père de la prose comme Homère est celui de la poésie. Son œuvre se présente comme la révélation puissante du monde à ses habitants dispersés. Ce grand voyageur enquêtait pour comprendre ce qui détermine les actions des hommes: désir, peur, colère, volupté, joie, discours.
Il voulait éveiller l'intérêt de toutes les Muses. Edité pour la première fois en français, Philosophie d'Hérodote est autant un voyage dans l'univers et dans la pensée d'Hérodote qu'une leçon de lecture par le maître des lettres anglaises, l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium.
La table de Montaigne
Christian Coulon
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Arléa
Prix : 16 €
A force de fréquenter Montaigne par la lecture, on se dit qu'on aimerait bien se mettre à table avec lui.
Pourtant, l'auteur des Essais ne passe pas pour une fine gueule. On l'a souvent présenté comme un mangeur peu délicat et indifférent à la gastronomie. Lui-même confesse être incapable de se mettre en cuisine: "Qu'on me mette tout l'apprêt d'une cuisine, me voilà à la faim. " Cependant, Les Essais et le Journal de voyage sont truffés d'informations, de considérations sur ses goûts et ses aventures de table.
Car non seulement notre homme a un bel appétit, mais il considère la table comme une expérience essentielle de "l'humaine condition" et un lieu privilégié pour connaître les "façons" des pays que l'on visite. Que Montaigne nous parle de la santé, de la volupté, de l'imagination, de la coutume ou de l'expérience, il assaisonne volontiers sa réflexion de considérations sur l'alimentation, le goût et l'appétit.
Paru le : 05/02/2009
Editeur : Arléa
Prix : 16 €
A force de fréquenter Montaigne par la lecture, on se dit qu'on aimerait bien se mettre à table avec lui.
Pourtant, l'auteur des Essais ne passe pas pour une fine gueule. On l'a souvent présenté comme un mangeur peu délicat et indifférent à la gastronomie. Lui-même confesse être incapable de se mettre en cuisine: "Qu'on me mette tout l'apprêt d'une cuisine, me voilà à la faim. " Cependant, Les Essais et le Journal de voyage sont truffés d'informations, de considérations sur ses goûts et ses aventures de table.
Car non seulement notre homme a un bel appétit, mais il considère la table comme une expérience essentielle de "l'humaine condition" et un lieu privilégié pour connaître les "façons" des pays que l'on visite. Que Montaigne nous parle de la santé, de la volupté, de l'imagination, de la coutume ou de l'expérience, il assaisonne volontiers sa réflexion de considérations sur l'alimentation, le goût et l'appétit.
Surveillance globale - Enquête sur les nouvelles formes de contrôle
Eric Sadin
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Flammarion
Collection : Climats
Prix : 20 €
Nous vivons dans un monde sous surveillance : plus personne n'oserait en douter.
Mais quelle forme prennent aujourd'hui les nouveaux dispositifs de contrôle et en quoi sont-ils différents des pratiques du siècle dernier ? Comment modifient-ils notre rapport au monde et aux autres ? Vont-ils jusqu'à menacer le droit à la vie privée ? Telles sont les questions abordées dans ce livre, qui reprend ainsi un débat ancien sous un jour totalement nouveau. Car il ne s'agit plus seulement d'assurer une surveillance ciblée pour déceler les comportements déviants et les punir, mais de prévenir toute dérive en instaurant un traçage permanent et généralisé.
Il ne s'agit plus d'observer l'espace public, mais de pénétrer les espaces privés pour accumuler des données sur chaque individu, considéré sinon comme un terroriste en puissance, du moins comme une cible marketing, ou un voisin à espionner. S'organise ainsi un scannage ininterrompu des actes et des désirs, abolissant la frontière entre surveillant et surveillé, entre monde physique et monde virtuel.
Au moyen de procédés que nous relayons ou alimentons à notre insu - vidéosurveillance, géolocalisation, bases de données, biométrie, puces RFID, logiciels d'analyse comportementale un Big Brother désincarné, dont nous sommes à la fois victimes et complices, opère désormais en chacun de nous. Mêlant l'enquête à la réflexion, cet essai explore avec une acuité remarquable les multiples enjeux de la surveillance contemporaine, et incite chacun à réagir face au danger d'une nouvelle servitude volontaire.
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Flammarion
Collection : Climats
Prix : 20 €
Nous vivons dans un monde sous surveillance : plus personne n'oserait en douter.
Mais quelle forme prennent aujourd'hui les nouveaux dispositifs de contrôle et en quoi sont-ils différents des pratiques du siècle dernier ? Comment modifient-ils notre rapport au monde et aux autres ? Vont-ils jusqu'à menacer le droit à la vie privée ? Telles sont les questions abordées dans ce livre, qui reprend ainsi un débat ancien sous un jour totalement nouveau. Car il ne s'agit plus seulement d'assurer une surveillance ciblée pour déceler les comportements déviants et les punir, mais de prévenir toute dérive en instaurant un traçage permanent et généralisé.
Il ne s'agit plus d'observer l'espace public, mais de pénétrer les espaces privés pour accumuler des données sur chaque individu, considéré sinon comme un terroriste en puissance, du moins comme une cible marketing, ou un voisin à espionner. S'organise ainsi un scannage ininterrompu des actes et des désirs, abolissant la frontière entre surveillant et surveillé, entre monde physique et monde virtuel.
Au moyen de procédés que nous relayons ou alimentons à notre insu - vidéosurveillance, géolocalisation, bases de données, biométrie, puces RFID, logiciels d'analyse comportementale un Big Brother désincarné, dont nous sommes à la fois victimes et complices, opère désormais en chacun de nous. Mêlant l'enquête à la réflexion, cet essai explore avec une acuité remarquable les multiples enjeux de la surveillance contemporaine, et incite chacun à réagir face au danger d'une nouvelle servitude volontaire.
lundi 9 février 2009
Dernieres nouvelles du Moi
Vincent Descombes
Paru le : 04/02/2009
Editeur : PUF
Collection : Quadrige Essais Débats
prix : 15 €
La philosophie du sujet a été l'un des piliers de la philosophie moderne et elle s'est concentrée, essentiellement depuis Descartes, autour de l'idée selon laquelle le rapport primordial que nous entretenons au monde et à nous-mêmes relève de la connaissance.
Le débat entre Vincent Descombes et Charles Larmore naît d'une confrontation des leçons différentes qu'ils tirent d'un commun renversement de ce modèle de la philosophie classique du sujet.
Paru le : 04/02/2009
Editeur : PUF
Collection : Quadrige Essais Débats
prix : 15 €
La philosophie du sujet a été l'un des piliers de la philosophie moderne et elle s'est concentrée, essentiellement depuis Descartes, autour de l'idée selon laquelle le rapport primordial que nous entretenons au monde et à nous-mêmes relève de la connaissance.
Le débat entre Vincent Descombes et Charles Larmore naît d'une confrontation des leçons différentes qu'ils tirent d'un commun renversement de ce modèle de la philosophie classique du sujet.
Montrer l'invisible - Ecrits sur l'image
Jean-Paul Curnier
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Jacqueline Chambon Editions
Collection : Rayon philo
Prix : 20 €
"Pour ceux dont l'âme est inculte, les yeux et les oreilles sont de mauvais témoins", écrivait Héraclite il y a presque deux mille cinq cents ans.
Autrement dit : il ne suffit pas d'avoir des yeux pour voir. Au cœur de notre société du spectacle, apprendre à suivre avec la plus grande attention le chemin que les images font en nous, en faisant le pari que ce chemin nous conduira à mieux comprendre l'étrange familiarité qui nous lie à elles, tel est le projet de ce livre. On ne lira pas ici une condamnation de la soi-disant et très douteuse "civilisation de l'image".
Pour Curnier, en revanche, l'image est un mode de pensée, que la pensée, fondée sur le langage, ne peut pas reconnaître, ni asservir, ni domestiquer. L'image serait donc ce qui nous ramène au monde quand la fausse transparence des mots nous en éloigne, ressuscitant le sentiment de sa proximité, ajoutant en quelque sorte à la réalité la sensation de sa réalité.
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Jacqueline Chambon Editions
Collection : Rayon philo
Prix : 20 €
"Pour ceux dont l'âme est inculte, les yeux et les oreilles sont de mauvais témoins", écrivait Héraclite il y a presque deux mille cinq cents ans.
Autrement dit : il ne suffit pas d'avoir des yeux pour voir. Au cœur de notre société du spectacle, apprendre à suivre avec la plus grande attention le chemin que les images font en nous, en faisant le pari que ce chemin nous conduira à mieux comprendre l'étrange familiarité qui nous lie à elles, tel est le projet de ce livre. On ne lira pas ici une condamnation de la soi-disant et très douteuse "civilisation de l'image".
Pour Curnier, en revanche, l'image est un mode de pensée, que la pensée, fondée sur le langage, ne peut pas reconnaître, ni asservir, ni domestiquer. L'image serait donc ce qui nous ramène au monde quand la fausse transparence des mots nous en éloigne, ressuscitant le sentiment de sa proximité, ajoutant en quelque sorte à la réalité la sensation de sa réalité.
dimanche 8 février 2009
La Vérité en contrebande n°23-24
Misère de la politique
Décembre 2008
Sous le titre général "Misère de la politique", cette livraison de la Vérité en contrebande est centrée sur plusieurs thèmes en interrelation:
- La déconstitution à gauche des cadres et repères politiques, illustrée de façon exemplaire par. le récent ouvrage d'Alain Badiou (mais aussi par ce qui tient lieu de programme au futur Parti Anti-Capitaliste). Ce processus de déconstitution, associé depuis quelques décennies, à la migration de thèmes anti-républicains, de l'extrême droite à nombre de mouvances de gauche, est particulièrement préoccupant dans le cadre de la généralisation des facteurs de crise du régime capitaliste.
- Des témoignages portant sur la séquence historique 1968-2008, qui contribuent à rendre compte, dans la durée historique, de ce processus de déconstitution.
- L'urgence où l'on se trouve à se ressaisir de repères théoriques, tant dans le champ de l'analyse économique que dans celui de la politique. Pour ce qui touche aux phénomènes de crise, le rétablissement de l'apport théorique essentiel de Marx nous paraît essentiel. Tout en admettant que pour ce qui touche à l'analyse des phénomènes politiques, d'autres apports théoriques sont à mobiliser.
- Enfin, dans le cadre d'un recueil de données portant sur les principales puissances mondiales et leurs visées stratégiques, un dossier de presse portant sur des événements récents: Russie et ses alentours.
Fondée en 1993, la Vérité en contrevande est une revue indépendante d'analyse politique. Prenant au sérieux cette vocation, la rédaction de la revue s'efforce de ne pas trancher sur tout, sans avoir pris en compte un ensemble de données et éprouvé la validité des catégories d'analyse mises en oeuvre.
Centre d'Analyse politique économique et sociale - CAPES BP 416 -- 59337 Tourcoing Cedex
www.laveriteencontrebande.net
Décembre 2008
Sous le titre général "Misère de la politique", cette livraison de la Vérité en contrebande est centrée sur plusieurs thèmes en interrelation:
- La déconstitution à gauche des cadres et repères politiques, illustrée de façon exemplaire par. le récent ouvrage d'Alain Badiou (mais aussi par ce qui tient lieu de programme au futur Parti Anti-Capitaliste). Ce processus de déconstitution, associé depuis quelques décennies, à la migration de thèmes anti-républicains, de l'extrême droite à nombre de mouvances de gauche, est particulièrement préoccupant dans le cadre de la généralisation des facteurs de crise du régime capitaliste.
- Des témoignages portant sur la séquence historique 1968-2008, qui contribuent à rendre compte, dans la durée historique, de ce processus de déconstitution.
- L'urgence où l'on se trouve à se ressaisir de repères théoriques, tant dans le champ de l'analyse économique que dans celui de la politique. Pour ce qui touche aux phénomènes de crise, le rétablissement de l'apport théorique essentiel de Marx nous paraît essentiel. Tout en admettant que pour ce qui touche à l'analyse des phénomènes politiques, d'autres apports théoriques sont à mobiliser.
- Enfin, dans le cadre d'un recueil de données portant sur les principales puissances mondiales et leurs visées stratégiques, un dossier de presse portant sur des événements récents: Russie et ses alentours.
Fondée en 1993, la Vérité en contrevande est une revue indépendante d'analyse politique. Prenant au sérieux cette vocation, la rédaction de la revue s'efforce de ne pas trancher sur tout, sans avoir pris en compte un ensemble de données et éprouvé la validité des catégories d'analyse mises en oeuvre.
Centre d'Analyse politique économique et sociale - CAPES BP 416 -- 59337 Tourcoing Cedex
www.laveriteencontrebande.net
vendredi 6 février 2009
Petit cours d'éthique et politique
Martin Provencher
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Chenelière Education
Prix : 16 €
Dans un format pratique superbement illustré par Alain Reno, le Petit cours d'éthique et politique propose : une structure construite autour des trois grandes approches contemporaines en éthique que sont le conséquentialisme, l'éthique déontologique et l'éthique des vertus ; une présentation des théories des acteurs les plus pertinents de la scène éthique d'aujourd'hui avec Bentham, Mill, Singer, Dworkin, Kant, Rawls, Maclntyre, Aristote, Taylor et Sen ; un choix de textes d'auteurs percutants et contemporains (Rachels, Fraser, Sen et Pogge) sur le thème de la justice sociale ; une grande place laissée à l'imagination morale des étudiants par un style qui cherche l'impartialité ainsi que par la présence de nombreux exercices ; un survol des domaines d'application de l'éthique à travers les sujets d'actualité que sont la guerre juste, l'aide humanitaire, les politiques publiques de santé, la crise environnementale et les scandales financiers; des ressources pédagogiques en ligne au www.cheneliere. ca/provencher sous la forme d'une banque de conflits moraux et d'un guide du maître.
Paru le : 04/02/2009
Editeur : Chenelière Education
Prix : 16 €
Dans un format pratique superbement illustré par Alain Reno, le Petit cours d'éthique et politique propose : une structure construite autour des trois grandes approches contemporaines en éthique que sont le conséquentialisme, l'éthique déontologique et l'éthique des vertus ; une présentation des théories des acteurs les plus pertinents de la scène éthique d'aujourd'hui avec Bentham, Mill, Singer, Dworkin, Kant, Rawls, Maclntyre, Aristote, Taylor et Sen ; un choix de textes d'auteurs percutants et contemporains (Rachels, Fraser, Sen et Pogge) sur le thème de la justice sociale ; une grande place laissée à l'imagination morale des étudiants par un style qui cherche l'impartialité ainsi que par la présence de nombreux exercices ; un survol des domaines d'application de l'éthique à travers les sujets d'actualité que sont la guerre juste, l'aide humanitaire, les politiques publiques de santé, la crise environnementale et les scandales financiers; des ressources pédagogiques en ligne au www.cheneliere. ca/provencher sous la forme d'une banque de conflits moraux et d'un guide du maître.
mardi 3 février 2009
Philosophie antique N° 8-2008
"Les anciens sophistes"
Revue dirigée par André LAKS et Michel NARCY
Sans rouvrir l’éternel débat sur l’appartenance des sophistes à la tradition philosophique, les études rassemblées ici s’attachent aux modalités diverses d’inscription dans le champ culturel grec, en termes de techniques discursives comme de professionnalisation, de ceux que la tradition a distingués comme philosophes et sophistes. On soulignera, parmi les Varia, la révélation d’une importante découverte concernant l’histoire du texte de Platon.
Jean-François Pradeau
Présentation
Jean-Marie Bertrand
Réflexions sur la doctrine d’Antiphon,
la révolution des Quatre Cents et la tyrannie des Trente
Michael Gagarin
Protagoras et l’art de la parole
Arnaud Macé
Un monde sans pitié : Platon à l’école de Thrasymaque de Chalcédoine
Mauro Bonazzi
Thrasymaque, la polis et les dieux
Louis-André Dorion
Héraclès entre Prodicos et Xénophon
Michel Narcy
La sophistique, une manière de vivre ?
Jean-Baptiste Gourinat
« Le Platon de Panétius » : à propos d’un témoignage inédit de Galien
Fulcran Teisserenc
Platon a-t-il distingué différents emplois du verbe « être » ?
Note sur un passage controversé du Sophiste (255c-d)
Vladimír Mikeš
Le paradoxe stoïcien : liberté de l’action déterminée
Voula Tsouna
Le livre de Philodème Sur la colère
Comptes rendus et Bulletin bibliographique
ADRESSE DES PRESSES UNIVERSITAIRES DU SEPTENTRION
B.P. : 199
Rue du Barreau
59654 VILLENEUVE D'ASCQ CEDEX
TEL : 03.20.41.66.93
FAX : 03.20.41.66.90
E-mail : septentrion@septentrion.com
Revue dirigée par André LAKS et Michel NARCY
Sans rouvrir l’éternel débat sur l’appartenance des sophistes à la tradition philosophique, les études rassemblées ici s’attachent aux modalités diverses d’inscription dans le champ culturel grec, en termes de techniques discursives comme de professionnalisation, de ceux que la tradition a distingués comme philosophes et sophistes. On soulignera, parmi les Varia, la révélation d’une importante découverte concernant l’histoire du texte de Platon.
Jean-François Pradeau
Présentation
Jean-Marie Bertrand
Réflexions sur la doctrine d’Antiphon,
la révolution des Quatre Cents et la tyrannie des Trente
Michael Gagarin
Protagoras et l’art de la parole
Arnaud Macé
Un monde sans pitié : Platon à l’école de Thrasymaque de Chalcédoine
Mauro Bonazzi
Thrasymaque, la polis et les dieux
Louis-André Dorion
Héraclès entre Prodicos et Xénophon
Michel Narcy
La sophistique, une manière de vivre ?
Jean-Baptiste Gourinat
« Le Platon de Panétius » : à propos d’un témoignage inédit de Galien
Fulcran Teisserenc
Platon a-t-il distingué différents emplois du verbe « être » ?
Note sur un passage controversé du Sophiste (255c-d)
Vladimír Mikeš
Le paradoxe stoïcien : liberté de l’action déterminée
Voula Tsouna
Le livre de Philodème Sur la colère
Comptes rendus et Bulletin bibliographique
ADRESSE DES PRESSES UNIVERSITAIRES DU SEPTENTRION
B.P. : 199
Rue du Barreau
59654 VILLENEUVE D'ASCQ CEDEX
TEL : 03.20.41.66.93
FAX : 03.20.41.66.90
E-mail : septentrion@septentrion.com
Vérité en art
Philippe Sers
Paru le : 29/01/2009
Editeur : La Villette (Editions de la)
Collection : Passage
Prix : 9 €
Philippe Sers.
Philosophe, essayiste et critique d'art, il a reçu un Grand Prix national pour ses activités d'éditeur principalement consacrées à l'avant-garde russe. II a enseigné la philosophie de l'art à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-la-Villette et a été responsable de séminaire au Collège international de philosophie. Ses travaux sont traduits en plusieurs langues. II a notamment publié : Alexandre Rodtchenko et le Groupe Octobre : de l'avant-garde à la vérité d'évidence (2006), L'Avant-garde radicale.
Le renouvellement des valeurs dans l'art du XXe siècle (2004), Totalitarisme et avant-gardes. Falsification et vérité en art (2004), Kandinsky, philosophie de l'art abstrait : peinture poésie scénographie (2003), Icônes et saintes images. La représentation de la transcendance (2002), Résonance intérieure, l'expérience artistique et l'expérience spirituelle en Chine et en Occident (2003), Les avant-gardes entre métaphysique et histoire, entretiens avec Gérard Conio (2002), Sur Dada, l'expérience dadaïste de l'image, suivi de : Entretiens avec Hans Richter sur Dada et le cinéma (1998).
Paru le : 29/01/2009
Editeur : La Villette (Editions de la)
Collection : Passage
Prix : 9 €
Philippe Sers.
Philosophe, essayiste et critique d'art, il a reçu un Grand Prix national pour ses activités d'éditeur principalement consacrées à l'avant-garde russe. II a enseigné la philosophie de l'art à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-la-Villette et a été responsable de séminaire au Collège international de philosophie. Ses travaux sont traduits en plusieurs langues. II a notamment publié : Alexandre Rodtchenko et le Groupe Octobre : de l'avant-garde à la vérité d'évidence (2006), L'Avant-garde radicale.
Le renouvellement des valeurs dans l'art du XXe siècle (2004), Totalitarisme et avant-gardes. Falsification et vérité en art (2004), Kandinsky, philosophie de l'art abstrait : peinture poésie scénographie (2003), Icônes et saintes images. La représentation de la transcendance (2002), Résonance intérieure, l'expérience artistique et l'expérience spirituelle en Chine et en Occident (2003), Les avant-gardes entre métaphysique et histoire, entretiens avec Gérard Conio (2002), Sur Dada, l'expérience dadaïste de l'image, suivi de : Entretiens avec Hans Richter sur Dada et le cinéma (1998).
Un monde vulnérable - Pour une politique du "care"
Joan Tronto
Paru le : 29/01/2009
Editeur : La Découverte
Collection : textes à l'appui
Prix : 23 €
"Que signifierait, dans la société contemporaine, prendre au sérieux.
comme faisant partie de notre définition d'une société bonne. les valeurs du cure - prévenance, responsabilité, attention éducative, compassion, attention aux besoins des autres - traditionnellement associées aux femmes et traditionnellement exclues de toute considération publique?" Telle est la question que pose la théoricienne féministe Joan Tronto dans ce livre majeur, qui a largement contribué à renouveler le champ de la philosophie politique dans le monde anglo-saxon.
Le cure a longtemps été compris comme une qualité féminine moralement positive. La "moralité des femmes" est même apparue à certains comme une stratégie convaincante pour provoquer le changement politique. Or les femmes restent encore largement exclues du pouvoir. Pour sortir de cette impasse théorique et politique, affirme Joan Tronto, il faut cesser d'associer le cure à la "moralité des femmes", comme le fait encore Carol Gilligan dans Une voix différente.
Il s'agit plutôt de présenter une défense politique de l'éthique du cure, défini comme "une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre "monde", de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible". Tronto considère qu'à condition de déplacer les frontières entre morale et politique, raison et monde des sentiments et entre vie publique et sphère privée, le care peut apparaître somme un concept politique utile, susceptible de nous aider à repenser la coopération démocratique d'êtres qui sont tous fondamentalement vulnérables, comme l'est aussi leur monde commun.
Paru le : 29/01/2009
Editeur : La Découverte
Collection : textes à l'appui
Prix : 23 €
"Que signifierait, dans la société contemporaine, prendre au sérieux.
comme faisant partie de notre définition d'une société bonne. les valeurs du cure - prévenance, responsabilité, attention éducative, compassion, attention aux besoins des autres - traditionnellement associées aux femmes et traditionnellement exclues de toute considération publique?" Telle est la question que pose la théoricienne féministe Joan Tronto dans ce livre majeur, qui a largement contribué à renouveler le champ de la philosophie politique dans le monde anglo-saxon.
Le cure a longtemps été compris comme une qualité féminine moralement positive. La "moralité des femmes" est même apparue à certains comme une stratégie convaincante pour provoquer le changement politique. Or les femmes restent encore largement exclues du pouvoir. Pour sortir de cette impasse théorique et politique, affirme Joan Tronto, il faut cesser d'associer le cure à la "moralité des femmes", comme le fait encore Carol Gilligan dans Une voix différente.
Il s'agit plutôt de présenter une défense politique de l'éthique du cure, défini comme "une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre "monde", de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible". Tronto considère qu'à condition de déplacer les frontières entre morale et politique, raison et monde des sentiments et entre vie publique et sphère privée, le care peut apparaître somme un concept politique utile, susceptible de nous aider à repenser la coopération démocratique d'êtres qui sont tous fondamentalement vulnérables, comme l'est aussi leur monde commun.
Sagesse libertine
Christophe Girerd
Paru le : 28/01/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : Le Livre de Poche biblio
prix : 7,50 €
Les " libertins " du XVIIe siècle ont été injustement oubliés- ou sous-estimés - par l'histoire officielle de la philosophie française, ainsi que par sa tradition universitaire.
Or cet oubli est, à maints égards, regrettable, tant il s'agit là d'un art de penser original et radicalement accordé à notre époque. En vérité, ces " libertins " ne forment pas une véritable école, et ne proposent aucun système. Leur pensée doit plutôt se comprendre comme attitude, style ou règle de vie concrète. S'il n'existe pas de " philosophie libertine " à proprement parler, on trouve une " sagesse libertine " commune à plusieurs grandes figures du XVIIe siècle : La Mothe Le Vayer, Charron, Gassendi, Naudé, Vallée Des Barreaux, Cyrano de Bergerac, Saint-Évremond.
Christophe Girerd a rassemblé, dans cette anthologie, les textes les plus significatifs de ces philosophes méconnus. Il est urgent d'y faire provision d'intelligence et de grand air.P
Paru le : 28/01/2009
Editeur : LGF/Livre de Poche
Collection : Le Livre de Poche biblio
prix : 7,50 €
Les " libertins " du XVIIe siècle ont été injustement oubliés- ou sous-estimés - par l'histoire officielle de la philosophie française, ainsi que par sa tradition universitaire.
Or cet oubli est, à maints égards, regrettable, tant il s'agit là d'un art de penser original et radicalement accordé à notre époque. En vérité, ces " libertins " ne forment pas une véritable école, et ne proposent aucun système. Leur pensée doit plutôt se comprendre comme attitude, style ou règle de vie concrète. S'il n'existe pas de " philosophie libertine " à proprement parler, on trouve une " sagesse libertine " commune à plusieurs grandes figures du XVIIe siècle : La Mothe Le Vayer, Charron, Gassendi, Naudé, Vallée Des Barreaux, Cyrano de Bergerac, Saint-Évremond.
Christophe Girerd a rassemblé, dans cette anthologie, les textes les plus significatifs de ces philosophes méconnus. Il est urgent d'y faire provision d'intelligence et de grand air.P
A la recherche de l'humanité - Science, poésie ou raison pratique dans la philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau, Leo Strauss et James Madison
Terence Marshall
Paru le : 28/01/2009
Editeur : PUF
Collection : leviathan
Prix : 32 €
À la différence de la perception d'une blessure physique, comment peut-on voir une injustice ou le gouvernement des êtres libres ou enfin le bien humain ? Les distinctions analytiques - entre fins et moyens, être et devoir être, fait et valeur, empirique et normatif - conduisent-elles à éclairer ou à déformer la perception de la politique et de l'humain ? Cet examen du problème des principes de la perception et du jugement politique remet en question l'orientation scientifique actuellement dominante en revenant sur la question de trois modes de la raison - science, poésie ou techné, et raison pratique - comme methodoi pour saisir les choses humaines.
L'étude se concentre sur trois auteurs bien connus mais peu compris, pour lesquels ce problème du logos est fondamental : Jean-Jacques Rousseau, Leo Strauss et James Madison. Dans sa critique de la raison et du rationalisme des Lumières, Rousseau représente la première tentative, dans la modernité, de repenser les prémisses de la méthode scientifique, tentative qui conduit aux fondements de la philosophie critique issue de l'esthétique transcendantale de Kant.
Leo Strauss représente un réexamen de la crise du rationalisme issue de la philosophie moderne. À la suite des questions que provoquent Nietzsche et Heidegger par rapport à la philosophie de Kant, Strauss revient sur le problème de Socrate et la possibilité de la philosophie, et partant, sur la possibilité de la raison pratique (phronesis) comme fondement de la perception des choses humaines. La troisième partie du livre explore la question : comment saisir un régime politique à partir de la raison pratique ? Pour ce faire, la politique constitutionnelle de James Madison est étudiée.
" L'empire de la raison " que le " père de la Constitution américaine " tenait à établir s'inspire d'une idée de la raison qui ne provient ni de Locke, ni de Hume, ni de Montesquieu, mais de la raison pratique de la philosophie classique. Les questions universelles de politique constitutionnelle qu'examinent ces trois auteurs peuvent ainsi aider à élucider les problèmes actuels que posent, pour l'humanité en soi-même ou en soi, la globalisation, la formation de l'Union Européenne et la politique constitutionnelle du pays où l'on vit.
Paru le : 28/01/2009
Editeur : PUF
Collection : leviathan
Prix : 32 €
À la différence de la perception d'une blessure physique, comment peut-on voir une injustice ou le gouvernement des êtres libres ou enfin le bien humain ? Les distinctions analytiques - entre fins et moyens, être et devoir être, fait et valeur, empirique et normatif - conduisent-elles à éclairer ou à déformer la perception de la politique et de l'humain ? Cet examen du problème des principes de la perception et du jugement politique remet en question l'orientation scientifique actuellement dominante en revenant sur la question de trois modes de la raison - science, poésie ou techné, et raison pratique - comme methodoi pour saisir les choses humaines.
L'étude se concentre sur trois auteurs bien connus mais peu compris, pour lesquels ce problème du logos est fondamental : Jean-Jacques Rousseau, Leo Strauss et James Madison. Dans sa critique de la raison et du rationalisme des Lumières, Rousseau représente la première tentative, dans la modernité, de repenser les prémisses de la méthode scientifique, tentative qui conduit aux fondements de la philosophie critique issue de l'esthétique transcendantale de Kant.
Leo Strauss représente un réexamen de la crise du rationalisme issue de la philosophie moderne. À la suite des questions que provoquent Nietzsche et Heidegger par rapport à la philosophie de Kant, Strauss revient sur le problème de Socrate et la possibilité de la philosophie, et partant, sur la possibilité de la raison pratique (phronesis) comme fondement de la perception des choses humaines. La troisième partie du livre explore la question : comment saisir un régime politique à partir de la raison pratique ? Pour ce faire, la politique constitutionnelle de James Madison est étudiée.
" L'empire de la raison " que le " père de la Constitution américaine " tenait à établir s'inspire d'une idée de la raison qui ne provient ni de Locke, ni de Hume, ni de Montesquieu, mais de la raison pratique de la philosophie classique. Les questions universelles de politique constitutionnelle qu'examinent ces trois auteurs peuvent ainsi aider à élucider les problèmes actuels que posent, pour l'humanité en soi-même ou en soi, la globalisation, la formation de l'Union Européenne et la politique constitutionnelle du pays où l'on vit.
lundi 2 février 2009
De la destructivité humaine - Fragments sur le Béhémoth
Gérard Rabinovitch
Paru le : 28/01/2009
Editeur : PUF
Collection : La condition humaine
Prix : 13 €
Le moment nazi demeure une énigme dont le monde contemporain reste saisi.
Mais la persistance de cette énigme ne tient-elle pas à l'insistance de la pensée sociologique et philosophique à construire le nazisme comme un monstre conjoncturel de la Modernité ? En examinant les modes opératoires du nazisme puis ceux du génocide rwandais, en soulignant la parenté entre nazisme et inonde mafieux, en invitant enfin à éclairer la permanence de ce " Mal radical " à la lumière des remarques de Freud sur la destructivité, cet ouvrage montre qu'à l'irréductible noyau de barbarie qui hante le genre humain, doit faire barrage un travail de civilisation fondé sur l'axe d'une éthique de la désillusion.
Paru le : 28/01/2009
Editeur : PUF
Collection : La condition humaine
Prix : 13 €
Le moment nazi demeure une énigme dont le monde contemporain reste saisi.
Mais la persistance de cette énigme ne tient-elle pas à l'insistance de la pensée sociologique et philosophique à construire le nazisme comme un monstre conjoncturel de la Modernité ? En examinant les modes opératoires du nazisme puis ceux du génocide rwandais, en soulignant la parenté entre nazisme et inonde mafieux, en invitant enfin à éclairer la permanence de ce " Mal radical " à la lumière des remarques de Freud sur la destructivité, cet ouvrage montre qu'à l'irréductible noyau de barbarie qui hante le genre humain, doit faire barrage un travail de civilisation fondé sur l'axe d'une éthique de la désillusion.
Sur le Contrat social - Précédé de Troublante clarté
Louis Althusser
Paru le : 28/01/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le marteau sans maître
Prix : 10 €
Louis Althusser fut, en tout état de cause, un éminent lecteur, acharné, perspicace et soucieux de tirer au clair sa pratique.
On s'en convaincra aisément sur la foi de cette lecture exemplaire qu'il fit autour du chapitre I, VI du Contrat Social, extraite d'un cours qu'il professa en 1965-1966 et publiée en 1967 dans le n°8 des Cahiers pour l'analyse. Mais cette pratique, chez lui, ne laisse pas d'être double : elle s'efforce, d'un côté, de renouer, nonobstant la "solitude" à laquelle est vouée toute pensée qui touche un tant soit peu au réel, avec "des hommes qui ont tenté le plus grand effort de lucidité qui soit", de l'autre, considérant la philosophie comme un "champ de bataille", elle entend mener la lutte sur ce terrain et débusquer les fauteurs d'illusions, sans ménager polémique ni sarcasme.
Paru le : 28/01/2009
Editeur : Manucius (Editions)
Collection : Le marteau sans maître
Prix : 10 €
Louis Althusser fut, en tout état de cause, un éminent lecteur, acharné, perspicace et soucieux de tirer au clair sa pratique.
On s'en convaincra aisément sur la foi de cette lecture exemplaire qu'il fit autour du chapitre I, VI du Contrat Social, extraite d'un cours qu'il professa en 1965-1966 et publiée en 1967 dans le n°8 des Cahiers pour l'analyse. Mais cette pratique, chez lui, ne laisse pas d'être double : elle s'efforce, d'un côté, de renouer, nonobstant la "solitude" à laquelle est vouée toute pensée qui touche un tant soit peu au réel, avec "des hommes qui ont tenté le plus grand effort de lucidité qui soit", de l'autre, considérant la philosophie comme un "champ de bataille", elle entend mener la lutte sur ce terrain et débusquer les fauteurs d'illusions, sans ménager polémique ni sarcasme.
dimanche 1 février 2009
Initiation à la méthode scientifique - A l'intention des étudiants en sciences humaines
Pierre Pescatore
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Luxembourg
Prix : 15 €
Ce petit ouvrage s'adresse à tous ceux qui abordent les sciences humaines - philosophie, histoire, sciences sociales, science économique ou droit - avec le désir d'y faire un travail authentiquement scientifique.
Qu'est-ce à dire? Comme pour toutes les sciences, faire œuvre rationnelle, critique et systématique. Mais ces aspirations demandent une transposition au champ particulier des sciences humaines qui, toutes, s'occupent des divers aspects spécifiques de la culture, inconnus des sciences naturelles: la chronologie omniprésente, le problème des sources du savoir, la diversité culturelle qui ouvre sur la méthode comparative, le problème particulier soulevé par les sciences normatives, comme la morale et le droit.
Ce cadre théorique tracé, l'auteur essaie de donner quelques indications pratiques: sur le style de l'écriture scientifique, sur les questions linguistiques, sur l'influx de l'informatique qui se présente sous deux aspects, celui du traitement de texte, outil indispensable de l'intellectuel moderne, et celui du bon usage de l'Internet. A toutes les entournures affleurent les problèmes moraux de l'écriture scientifique, une éthique de vérité et de loyauté, dont l'observation rigoureuse a le don de ranger de plein droit, dans la grande famille scientifique mondiale, quiconque fait usage de la liberté d'expression.
L'ouvrage est suivi d'extraits commentés des écrits de dix grands philosophes qui, depuis Platon et Aristote, par l'incontournable Descartes jusqu'à Popper, ont défini les lois et usages du travail scientifique.
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Luxembourg
Prix : 15 €
Ce petit ouvrage s'adresse à tous ceux qui abordent les sciences humaines - philosophie, histoire, sciences sociales, science économique ou droit - avec le désir d'y faire un travail authentiquement scientifique.
Qu'est-ce à dire? Comme pour toutes les sciences, faire œuvre rationnelle, critique et systématique. Mais ces aspirations demandent une transposition au champ particulier des sciences humaines qui, toutes, s'occupent des divers aspects spécifiques de la culture, inconnus des sciences naturelles: la chronologie omniprésente, le problème des sources du savoir, la diversité culturelle qui ouvre sur la méthode comparative, le problème particulier soulevé par les sciences normatives, comme la morale et le droit.
Ce cadre théorique tracé, l'auteur essaie de donner quelques indications pratiques: sur le style de l'écriture scientifique, sur les questions linguistiques, sur l'influx de l'informatique qui se présente sous deux aspects, celui du traitement de texte, outil indispensable de l'intellectuel moderne, et celui du bon usage de l'Internet. A toutes les entournures affleurent les problèmes moraux de l'écriture scientifique, une éthique de vérité et de loyauté, dont l'observation rigoureuse a le don de ranger de plein droit, dans la grande famille scientifique mondiale, quiconque fait usage de la liberté d'expression.
L'ouvrage est suivi d'extraits commentés des écrits de dix grands philosophes qui, depuis Platon et Aristote, par l'incontournable Descartes jusqu'à Popper, ont défini les lois et usages du travail scientifique.
Philosophie de la logique - Conséquence, preuve et vérité
Denis Bonnay, Mikaël Cozic, Collectif
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Textes clés
prix : 14 €
La logique est un compagnon naturel de la philosophie.
Qu'est-ce qu'un raisonnement correct ? Qu'est-ce qu'une preuve ? Peut-on définir le concept de vérité ? Que faire face aux paradoxes ? Ces questions sont débattues par les philosophes depuis l'Antiquité. La logique moderne, usant de langages formels, développe une analyse rigoureuse de ces concepts les plus fondamentaux. Les onze textes classiques réunis ici proposent un retour réflexif sur cette discipline et sur la signification philosophique de ses achèvements.
Ils s'adressent à quiconque souhaite prendre la mesure des enjeux conceptuels de la logique, et à tous les étudiants désireux de compléter leur apprentissage de la discipline par une réflexion épistémologique sur ses fondements.
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Textes clés
prix : 14 €
La logique est un compagnon naturel de la philosophie.
Qu'est-ce qu'un raisonnement correct ? Qu'est-ce qu'une preuve ? Peut-on définir le concept de vérité ? Que faire face aux paradoxes ? Ces questions sont débattues par les philosophes depuis l'Antiquité. La logique moderne, usant de langages formels, développe une analyse rigoureuse de ces concepts les plus fondamentaux. Les onze textes classiques réunis ici proposent un retour réflexif sur cette discipline et sur la signification philosophique de ses achèvements.
Ils s'adressent à quiconque souhaite prendre la mesure des enjeux conceptuels de la logique, et à tous les étudiants désireux de compléter leur apprentissage de la discipline par une réflexion épistémologique sur ses fondements.
Signification et vérité - Questions sur le Peri hermeneias d'Aristote
Jean Duns Scot
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Translatio
prix : 12 €
Sans doute une œuvre de jeunesse, les Questions de Duns Scot sur le traité d'Aristote Peri hermeneias sont une investigation portant sur divers problèmes de sémantique, plutôt qu'un commentaire sur le traité aristotélicien.
Qu'il traite des noms, des verbes et des temps du verbe, de l'unité des propositions, des relations entre les choses, le langage et la pensée, le motif central de l'ouvrage est la question des rapports entre signification et vérité. Chaque question des rapports entre signification et vérité. Chaque question est traitée selon la méthode sic et contra, avant que l'auteur n'arrête la solution qui lui est propre.
Comme ces solutions seront reprises sans changement dans l'œuvre ultérieure, les Questions sur le Peri hermeneias peuvent être regardées comme une introduction à la philosophie de Duns Scot, bien que sa métaphysique n'y soit pas encore parvenue à maturité.
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Translatio
prix : 12 €
Sans doute une œuvre de jeunesse, les Questions de Duns Scot sur le traité d'Aristote Peri hermeneias sont une investigation portant sur divers problèmes de sémantique, plutôt qu'un commentaire sur le traité aristotélicien.
Qu'il traite des noms, des verbes et des temps du verbe, de l'unité des propositions, des relations entre les choses, le langage et la pensée, le motif central de l'ouvrage est la question des rapports entre signification et vérité. Chaque question des rapports entre signification et vérité. Chaque question est traitée selon la méthode sic et contra, avant que l'auteur n'arrête la solution qui lui est propre.
Comme ces solutions seront reprises sans changement dans l'œuvre ultérieure, les Questions sur le Peri hermeneias peuvent être regardées comme une introduction à la philosophie de Duns Scot, bien que sa métaphysique n'y soit pas encore parvenue à maturité.
Philosophie et pédagogie du problème
Michel Fabre
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Philosophie de l'éducation
Prix : 28 €
Le vocabulaire du problème et de la problématisation envahit le champ de l'éducation et de la formation.
On s'en réjouirait s'il s'agissait bien de conjuguer apprentissage et pensée, selon le souhait de Dewey. Malheureusement, une sorte de malédiction affecte les bonnes idées qui ne manquent pas de se dénaturer au fur et à mesure qu'elles se répandent, au point de susciter l'indignation des pères la rigueur, prompts à jeter le bébé avec l'eau du bain. Il importe donc de poser la question dans sa radicalité : qu'est-ce qu'un problème ? Que veut dire problématiser ? On s'efforcera de retracer la genèse plurielle du paradigme du problème à travers les philosophies de John Dewey, de Gaston Bachelard, de Gilles Deleuze et de Michel Meyer qui toutes s'efforcent d'imaginer des alternatives au dilemme de Menon et à ses avatars modernes.
Comment penser la recherche et l'apprentissage autrement que comme réminiscence ? Quel rôle y jouent le questionnement la problématisation ? Peut-on imaginer - contre toutes les théories de la connaissance de la modernité - une épistémologie, voire une logique de la découverte, de l'invention ? Et une pédagogie du problème ? Car épistémologie et pédagogie s'avèrent inséparables dès le début, comme Socrate l'avait bien vu, dans la leçon du Menon.
A travers ces études philosophiques, il s'agira d'éclairer si possible les questions pédagogiques ou didactiques qui se posent aujourd'hui à l'enseignant ou au formateur en mal de problématisation.
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Philosophie de l'éducation
Prix : 28 €
Le vocabulaire du problème et de la problématisation envahit le champ de l'éducation et de la formation.
On s'en réjouirait s'il s'agissait bien de conjuguer apprentissage et pensée, selon le souhait de Dewey. Malheureusement, une sorte de malédiction affecte les bonnes idées qui ne manquent pas de se dénaturer au fur et à mesure qu'elles se répandent, au point de susciter l'indignation des pères la rigueur, prompts à jeter le bébé avec l'eau du bain. Il importe donc de poser la question dans sa radicalité : qu'est-ce qu'un problème ? Que veut dire problématiser ? On s'efforcera de retracer la genèse plurielle du paradigme du problème à travers les philosophies de John Dewey, de Gaston Bachelard, de Gilles Deleuze et de Michel Meyer qui toutes s'efforcent d'imaginer des alternatives au dilemme de Menon et à ses avatars modernes.
Comment penser la recherche et l'apprentissage autrement que comme réminiscence ? Quel rôle y jouent le questionnement la problématisation ? Peut-on imaginer - contre toutes les théories de la connaissance de la modernité - une épistémologie, voire une logique de la découverte, de l'invention ? Et une pédagogie du problème ? Car épistémologie et pédagogie s'avèrent inséparables dès le début, comme Socrate l'avait bien vu, dans la leçon du Menon.
A travers ces études philosophiques, il s'agira d'éclairer si possible les questions pédagogiques ou didactiques qui se posent aujourd'hui à l'enseignant ou au formateur en mal de problématisation.
Théories pédagogiques - Recherches épistémologiques
Alain Vergnioux
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Philosophie de l'éducation
Prix : 20 €
Expliquer en quoi consiste la pédagogie, essayer de rendre compte de son mode d'existence et de ses mécanismes, examiner en quoi et à quelles conditions elle peut se présenter sous la forme de textes théoriques, tel serait le propos de cet ouvrage.
Dans une première partie, il resitue les questions que la pédagogie soulève à l'intérieur de la philosophie de l'éducation et rappelle les travaux menés sur la question (O Reboul, N Charbonnel, D Hameline) puis il définit les cadres conceptuel et méthodologique à partir desquels la question des théories pédagogiques sera envisagée. L'hypothèse est d'aborder la pédagogie dans l'immanence des " ensembles discursifs " auxquels elle n'a cessé de donner lieu au cours de son histoire ; c'est en effet dans la forme de ses discours (plus que dans ses actions) qu'elle laisse apparaître ses caractères propres : statut et articulation entre ses énoncés ; organisation et fonctionnalité de ses niveaux de rationalisation : spécificité de ses constructions théoriques.
Dans une seconde partie, procédant par étude de cas, empruntés à l'histoire de la pédagogie entre le XVIIe et le XXe siècle, l'auteur étudie les modes de théorisation rencontrés chez Coménius, Diderot, Compayré, Durkheim, Dewey, Freinet. La conclusion propose un cadre théorique susceptible de clarifier la question des théorisations pédagogiques.
Paru le : 27/01/2009
Editeur : Vrin
Collection : Philosophie de l'éducation
Prix : 20 €
Expliquer en quoi consiste la pédagogie, essayer de rendre compte de son mode d'existence et de ses mécanismes, examiner en quoi et à quelles conditions elle peut se présenter sous la forme de textes théoriques, tel serait le propos de cet ouvrage.
Dans une première partie, il resitue les questions que la pédagogie soulève à l'intérieur de la philosophie de l'éducation et rappelle les travaux menés sur la question (O Reboul, N Charbonnel, D Hameline) puis il définit les cadres conceptuel et méthodologique à partir desquels la question des théories pédagogiques sera envisagée. L'hypothèse est d'aborder la pédagogie dans l'immanence des " ensembles discursifs " auxquels elle n'a cessé de donner lieu au cours de son histoire ; c'est en effet dans la forme de ses discours (plus que dans ses actions) qu'elle laisse apparaître ses caractères propres : statut et articulation entre ses énoncés ; organisation et fonctionnalité de ses niveaux de rationalisation : spécificité de ses constructions théoriques.
Dans une seconde partie, procédant par étude de cas, empruntés à l'histoire de la pédagogie entre le XVIIe et le XXe siècle, l'auteur étudie les modes de théorisation rencontrés chez Coménius, Diderot, Compayré, Durkheim, Dewey, Freinet. La conclusion propose un cadre théorique susceptible de clarifier la question des théorisations pédagogiques.
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