Hermann - Mai 2024
Cet essai invite à questionner l’expansion de l’occupation coloniale des terres à partir d’une étude du fait colonial, en articulant la volonté d’extraction des ressources naturelles et humaines à la production des sujets de race. Il appelle à se défaire des structures coloniales dans le rapport à la Terre, aux vivants, à la mémoire et à l’histoire, en envisageant un monde postcolonial défait de la mécanique du désir d’aliénation, de l’érotique de la prédation et de l’appropriation de tout ce qui vit.
L’auteur milite pour une écologie de libération en tant que pensée de l’habitation qui permettrait de reprendre possession des lieux occupés, en repensant les espaces comme des biotopes au sein desquels toutes les structures sociales, économiques et politiques se doivent d’être en résonance avec le Tout-vivant. Il est question de faire de l’écologie une phénoménologie de l’habitation, une géographie de l’être, une épistémologie du sensible, une ontologie et une philosophie politique du lieu commun qu’est la Terre.
Ulrich Metende est philosophe et universitaire. Il a été Gertrude F. Wheathers in French and Francophone Studies à Indiana University Bloomington (USA). Il élabore une critique de l’habiter colonial à partir d’une histoire du plantationocène et de la racialisation des corps.
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