Cerf - Mai 2024
Le jansénisme se confond-il avec la théologie augustinienne de la grâce, que l’Église catholique aurait condamnée sans se l’avouer ? N’est-il qu’un nom désignant des doctrines diverses et sans unité ? Est-il principalement politique, le dogme étant une question accessoire, voire un prétexte ? Est-il insaisissable hors des propositions qui ont servi à le condamner ?
À rebours des thèses qui ont contesté la légitimité ou la pertinence d’une étude théologique du jansénisme, Simon Icard présente une doctrine spécifique, fondamentale et continue défendue par Jansénius et ses disciples, comme Pascal. En étudiant leur conception de l’attribution des mérites avant et après le péché originel, il met au jour les difficultés du catholicisme moderne à penser une oeuvre commune à Dieu et à l’homme qui soit à la fois totalement divine et totalement humaine.
Chercheur en histoire de la théologie au CNRS, Simon Icard est membre du Laboratoire d’études sur les monothéismes. Il a récemment publié, aux Éditions du Cerf, L’Apocalypse janséniste. Port-Royal et la défense de la vérité.
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