Paru le : 17/06/2010
Editeur : Syllepse (Editions)
Collection : Utopie critique
Prix : 20 €
Au moment où s’esquisse un « grand retour de Marx », il est particulièrement opportun de connaître d’où provient sa méthode et d’en comprendre l’originalité.
La crise du capitalisme ouverte à l’automne 2009 avec la faillite des grandes banques américaines conduit à s’interroger sur les contradictions du régime économique. Le problème est-il uniquement financier ? La mondialisation du système, à supposer qu’il soit possible de brider la spéculation, suffit-elle ? Passer de la morale à l’analyse scientifique requiert une rupture avec les bons sentiments, les évidences des représentations courantes et l’approximation des déductions ordinaires. Comment raisonner correctement ? Comment penser le mouvement ? Intimement liées, les deux questions n’en sont pas moins distinctes et ont donné lieu à deux branches de la philosophie, la logique formelle et la logique dialectique. L’ouvrage de René Mouriaux traite des deux versants du savoir attaché au raisonnement valide et fécond.
Le terme de dialectique a plusieurs significations puisqu’il désigne au moins, selon les époques ou les auteurs, trois réalités différentes, un raisonnement sur le vraisemblable, la logique formelle elle-même, la pensée en mouvement, notamment chez Platon, Hegel, Marx. René Mouriaux étudie au cours des trois grandes périodes, l’Antiquité païenne, la pensée chrétienne du 5e au 15e siècle, l’époque moderne, l’élucidation de l’acte de raisonner, concept, jugement, syllogisme et les tentatives de formaliser le processus de la pensée en mouvement qui affirme, nie et renie. Deux chapitres sont consacrés à Karl Marx, le premier présentant sa vie et son oeuvre, le second son mode de raisonnement. Appuyé sur les dernières traductions et les commentaires, des plus anciens aux plus récents, l’analyse du discours marxien vise à montrer que ce dernier ne saurait être isolé des conjonctures historiques qui le conditionnent et qu’il tente d’infléchir. La dialectique est dans les choses et le savoir scientifique des sociétés, de l’économie, de la politique, de l’idéologie réclame une pensée en mouvement, attachée à expliciter les processus, les continuités et les ruptures.
La crise du capitalisme ouverte à l’automne 2009 avec la faillite des grandes banques américaines conduit à s’interroger sur les contradictions du régime économique. Le problème est-il uniquement financier ? La mondialisation du système, à supposer qu’il soit possible de brider la spéculation, suffit-elle ? Passer de la morale à l’analyse scientifique requiert une rupture avec les bons sentiments, les évidences des représentations courantes et l’approximation des déductions ordinaires. Comment raisonner correctement ? Comment penser le mouvement ? Intimement liées, les deux questions n’en sont pas moins distinctes et ont donné lieu à deux branches de la philosophie, la logique formelle et la logique dialectique. L’ouvrage de René Mouriaux traite des deux versants du savoir attaché au raisonnement valide et fécond.
Le terme de dialectique a plusieurs significations puisqu’il désigne au moins, selon les époques ou les auteurs, trois réalités différentes, un raisonnement sur le vraisemblable, la logique formelle elle-même, la pensée en mouvement, notamment chez Platon, Hegel, Marx. René Mouriaux étudie au cours des trois grandes périodes, l’Antiquité païenne, la pensée chrétienne du 5e au 15e siècle, l’époque moderne, l’élucidation de l’acte de raisonner, concept, jugement, syllogisme et les tentatives de formaliser le processus de la pensée en mouvement qui affirme, nie et renie. Deux chapitres sont consacrés à Karl Marx, le premier présentant sa vie et son oeuvre, le second son mode de raisonnement. Appuyé sur les dernières traductions et les commentaires, des plus anciens aux plus récents, l’analyse du discours marxien vise à montrer que ce dernier ne saurait être isolé des conjonctures historiques qui le conditionnent et qu’il tente d’infléchir. La dialectique est dans les choses et le savoir scientifique des sociétés, de l’économie, de la politique, de l’idéologie réclame une pensée en mouvement, attachée à expliciter les processus, les continuités et les ruptures.
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