Septentrion - Coll. Opuscules n°31 - Janvier 2014
L'histoire de la pensée occidentale est jalonnée de grandes « querelles », comme celle des universaux ou celle des anciens et des modernes. C’est à travers de tels débats, comme ceux qui, durant la seconde moitié du XXe siècle, ont opposé en France Gueroult et Alquié ou Foucault et Derrida, que, à notre époque, elle reste vivante. En prenant en considération certains aspects surprenants de sa réception, on mesure à quel point une doctrine comme celle de Descartes, qu’aucune entreprise académique n’est parvenue à momifier, appelle des engagements de pensée pratiqués au présent, et répugne à une appréhension objective ou prétendue telle, qui, en la considérant à distance, la relèguerait dans un passé révolu. L’œuvre de Descartes reste pour nous encore en grande part une énigme, et ainsi elle constitue une invitation ou une provocation à penser, en nous tenant à l’écart des idées touts faites : c’est par là, et non par les certitudes acquises dont elle serait porteuse, qu’elle se révèle incontournable pour qui s’intéresse à la philosophie.
Avant Propos
Chapitre 1
Le débat Alquié-Gueroult autour de la question du cogito
Chapitre 2
Le débat Foucault-Derrida autour de l'argument de la folie et du rêve
Chapitre 3
D'une querelle à l’autre
ANNEXE
Descartes, philosophe « français » ?
1. Descartes et le « cartésianisme »
2. Descartes « séparé de sa philosophie » (François Azouvi, Descartes et la France – Histoire D’une passion nationale)
3. Descartes, est-ce la France ? (André Glucksmann, Descartes c’est la France)
* Chronique de livre à paraître prochainement
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