PUF - Janvier 2014
À quelles conditions la technique peut-elle être porteuse de véritable progrès pour l’humanité ? La vie sociale n’est pas compréhensible sans sa dimension technique, pas plus que les développements de la technique (bons ou mauvais) ne sont indépendants des facteurs psychosociologiques. À travers les textes réunis ici, il s’agit de comprendre en quoi, de l’éducation à la publicité et à la culture en général, il est possible de faire de la dimension technique de la société autre chose qu’une source d’aliénation.
Une véritable approche psychosociologique donne aux hommes la chance d’être non pas esclaves du développement technique, mais, par une relation renouvelée aux êtres techniques, véritablement chez eux dans le monde d’aujourd’hui.En traitant de divers aspects du rapport de l’homme à la technique et au monde, Gilbert Simondon rappelle le véritable sens de la technique : être, pour l’homme, la médiation vraie à la nature, le metaxu entre l’homme et le monde.
Gilbert Simondon (1924-1989) était normalien et agrégé de philosophie. Il fut professeur de phi-losophie au lycée de Tours, puis de psychologie à la faculté de Poitiers, à la Sorbonne et, enfin, à Paris-Descartes. Il est notamment l’auteur de deux thèses célèbres soutenues en 1958 : Du mode d’existence des objets techniques et L’Individuation à la lumière des notions de forme et d’information.
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