Jean-Claude Milner
Verdier - Février 2014
Les mots et les choses nous enserrent dans une forêt obscure. Mais, dit-on, nous avons ce qu’il faut pour nous guider : nous sommes capables d’universel.
La lumière de l’universel est forte, constante et sûre. Telle est du moins la conviction que nous ont léguée plus de deux mille ans de philosophie. Paul de Tarse l’a renforcée, au nom du Christ. La politique a pris le relais.
Mais le doute est un devoir. Qu’arriverait-il, est-on en droit de se demander, si l’universel était un feu précaire ?
Il faut s’en approcher, sans crainte ni respect. On découvre alors que l’universel n’est pas né tout armé de la pensée d’un dieu, mais qu’il est oeuvre humaine. Il a une histoire et même des aventures.
Le roman de l’universel passe par les détroits de la parole, il ouvre des précipices et les unicités explosent. Solitaire pour tous, l’explorateur ne découvre pas une belle statue immobile, mais
un labyrinthe mouvant de métamorphoses.
Je convie les êtres parlants à m’accompagner dans cette expédition.
La lumière de l’universel est forte, constante et sûre. Telle est du moins la conviction que nous ont léguée plus de deux mille ans de philosophie. Paul de Tarse l’a renforcée, au nom du Christ. La politique a pris le relais.
Mais le doute est un devoir. Qu’arriverait-il, est-on en droit de se demander, si l’universel était un feu précaire ?
Il faut s’en approcher, sans crainte ni respect. On découvre alors que l’universel n’est pas né tout armé de la pensée d’un dieu, mais qu’il est oeuvre humaine. Il a une histoire et même des aventures.
Le roman de l’universel passe par les détroits de la parole, il ouvre des précipices et les unicités explosent. Solitaire pour tous, l’explorateur ne découvre pas une belle statue immobile, mais
un labyrinthe mouvant de métamorphoses.
Je convie les êtres parlants à m’accompagner dans cette expédition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire