Dans les discussions et les débats psychanalytiques, la notion de « réel » a souvent été employée pour expliquer l’impossibilité d’expliquer. Ce réel aurait-il servi de refuge à un obscurantisme rampant ?
Le réel n’est pourtant pas un de ces signifiants terminus propres à conclure des argumentations hasardeuses. Au contraire, il est fondamental dans la clinique psychanalytique en raison du réel de la souffrance du symptôme, qui s’appuie pourtant seulement sur une réalité psychique. Le réel ne clôt pas un problème, mais présente son cristal initiateur. Avec le réel commence l’aventure humaine, de la sensation au fantasme et du fantasme à la pensée. Mais la pensée peut-elle comprendre le cristal d’où elle provient et qu’elle dissout ?
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