Les études, ici rassemblées, portent toutes sur l'assertion célèbre de la Politique d’Aristote (Politique I, 1-2), selon laquelle « l’être humain est un animal politique ». Elles prennent en compte les éventuels effets du « tournant biologique » sur la fameuse formule aristotélicienne, « l’être humain est un animal politique par nature », et en explorent les implications.
L’analyse répétée des mêmes passages permet de remettre la formule de l’animal politique dans son contexte, ce qui est le premier effet attendu de cette publication. L’objectif est de défaire la proposition étudiée de son statut d’énoncé absolu ou, pire encore, de slogan, pour en montrer les inflexions et les conditions.
Un consensus semble bien s’établir entre les différents auteurs sur l’impossibilité d’une lecture réductionniste de la thèse de l’animal politique humain.
Sommaire
Présentation
Annick Jaulin et Refik Güremen
Y a-t-il une sociobiologie aristotélicienne?
Pierre Pellegrin
Aristotle's Arguments for his Political Anthropology and the Natural Existence of the Polis
Manuel Knoll
Vivre et bien vivre. L'« animal politique par nature » en Politiques I, 2 et III, 6
David Lefebvre
La nature de l'animal politique humain selon Aristote
Annick Jaulin
Animal politique, animal pratique. La thèse de « l’animal politique » dans les traités éthiques d’Aristote
Pierre-Marie Morel
L’être humain, animal précaire. Eukhê chez Aristote
Ömer Aygün
Index locorum
Index nominum
Auteurs
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