Dans les films de Lynch, on dirait que les images s’assemblent mal et délirent, faisant s’interpénétrer tous les mondes incompossibles sans arriver à se fixer et à produire un monde unitaire, se détachant sans cesse des corps et des situations qu’elles engendrent pour les déformer et les reformer autrement – pour donner naissance à un autre monde où on redistribue sans cesse les rôles et les choses, où les individus acquièrent une nouvelle identité et les objets de nouvelles fonctions.
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