Pierre Brunel
Paru le: 29/10/2008
Editeur : Figures et plumes
Prix : 12 €
Le plus célèbre sans doute des philosophes, et pourtant il n'a rien écrit.
C'est par ses disciples que nous connaissons sa pensée, en particulier par Platon, même s'il se tient prudemment à distance. Sa vie n'est pourtant pas seulement une vie imaginaire, sa figure se dessine nettement au point d'être inoubliable et, à défaut de plume, le travail de son esprit s'impose à nous plus que jamais aujourd'hui.
mercredi 29 octobre 2008
La mort n'est rien pour nous - Epicure
Etienne Naveau
Paru le: 29/10/2008
Editeur : Pleins Feux
Collection : Variations
Prix : 4 €
La mort est la contradiction absolue, le mystère essentiel qu'évoquent les civilisations tant dans leurs œuvres " éternelles " (artistiques, religieuses et philosophiques) que dans ces productions plus éphémères que sont les articles de journaux et les chansons.
Se démarquant de cette tendance dominante qui fait de la mort le problème crucial de l'existence humaine, Epicure affirme que " la mort n'est rien pour nous ", puisqu'elle est, en bonne logique, toujours extérieure à la vie. C'est dans le cadre d'une physique matérialiste orientée vers une éthique du bonheur qu'Epicure adresse cette fin de non-recevoir à la question de la mort. Mais son approche va-t-elle forcément de soi ?.
Paru le: 29/10/2008
Editeur : Pleins Feux
Collection : Variations
Prix : 4 €
La mort est la contradiction absolue, le mystère essentiel qu'évoquent les civilisations tant dans leurs œuvres " éternelles " (artistiques, religieuses et philosophiques) que dans ces productions plus éphémères que sont les articles de journaux et les chansons.
Se démarquant de cette tendance dominante qui fait de la mort le problème crucial de l'existence humaine, Epicure affirme que " la mort n'est rien pour nous ", puisqu'elle est, en bonne logique, toujours extérieure à la vie. C'est dans le cadre d'une physique matérialiste orientée vers une éthique du bonheur qu'Epicure adresse cette fin de non-recevoir à la question de la mort. Mais son approche va-t-elle forcément de soi ?.
Hegel et son temps
Leçons sur la genèse et le développement, la nature et la valeur de la philosophie hégélienne
Rudolf Haym
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Gallimard
Collection : bibliothèque de philosophie
35 €
Hegel et son temps, publié en 1857, est la seconde grande biographie de Hegel qui, après celle de Karl Rosenkranz.
parue en 1841, a contribué de manière décisive à fixer l'image du philosophe pour la postérité. Sou auteur, Rudolf Haym, professeur de littérature allemande, est également un publiciste de renom engagé dans les luttes politiques de son temps (il a été député au Parlement de Francfort en 1848 et il sera, à partir de 1866, député au Parlement prussien). Venant treize ans après Rosenkranz et vingt-six ans après la mort de Hegel, il a pu disposer d'un recul historique qui le rend contemporain de la désagrégation de I' " École hégélienne ", et nourrit un autre regard qui se veut plus critique, sur la vie, l'oeuvre et l'époque du philosophe disparu.
À ce titre, en même temps qu'il fournit un complément instructif à la Vie de Hegel de Rosenkranz, l'ouvrage de Haym constitue un authentique contrepoint à la version de son prédécesseur, au point d'alimenter le courant anti-hégélien qui se développe alors en Allemagne à la faveur du retour au kantisme et au nom d'une idéologie à la fois libérale et nationale. En s'attaquant en particulier au système de Hegel explicitement accusé d'avoir dévalorisé la liberté et l'individu et de s'être institué le porte-parole de l'absolutisme royal et de la Restauration, Haym inaugure la lignée des interprètes de la philosophie hégélienne qui font de la contestation de son rationalisme une cause politique de première importance.
La lecture de Hegel reste aujourd'hui encore suspendue au problème dont il a ainsi fixé les ternies.
Rudolf Haym
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Gallimard
Collection : bibliothèque de philosophie
35 €
Hegel et son temps, publié en 1857, est la seconde grande biographie de Hegel qui, après celle de Karl Rosenkranz.
parue en 1841, a contribué de manière décisive à fixer l'image du philosophe pour la postérité. Sou auteur, Rudolf Haym, professeur de littérature allemande, est également un publiciste de renom engagé dans les luttes politiques de son temps (il a été député au Parlement de Francfort en 1848 et il sera, à partir de 1866, député au Parlement prussien). Venant treize ans après Rosenkranz et vingt-six ans après la mort de Hegel, il a pu disposer d'un recul historique qui le rend contemporain de la désagrégation de I' " École hégélienne ", et nourrit un autre regard qui se veut plus critique, sur la vie, l'oeuvre et l'époque du philosophe disparu.
À ce titre, en même temps qu'il fournit un complément instructif à la Vie de Hegel de Rosenkranz, l'ouvrage de Haym constitue un authentique contrepoint à la version de son prédécesseur, au point d'alimenter le courant anti-hégélien qui se développe alors en Allemagne à la faveur du retour au kantisme et au nom d'une idéologie à la fois libérale et nationale. En s'attaquant en particulier au système de Hegel explicitement accusé d'avoir dévalorisé la liberté et l'individu et de s'être institué le porte-parole de l'absolutisme royal et de la Restauration, Haym inaugure la lignée des interprètes de la philosophie hégélienne qui font de la contestation de son rationalisme une cause politique de première importance.
La lecture de Hegel reste aujourd'hui encore suspendue au problème dont il a ainsi fixé les ternies.
La religion de Sade
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
Paru le: 23/10/2008
Editeur : L'Atelier
Collection : La religion des philosophes
15,50 €
Sade incarne depuis deux siècles la figure la plus extrême de l'athéisme et de la perversion.
Aucune oeuvre n'est plus violente à l'égard de Dieu, de la religion, de la théologie, que celle du " divin " marquis. Aucun homme n'a poussé le blasphème et la profanation aussi loin. À tel point qu'il peut paraître curieux de consacrer un livre à ce que Sade pense de la religion, tant l'affaire semble entendue : Sade n'est-il pas tout simplement athée ? Athée, sans doute, mais pas tout simplement. Qu'a-t-il donc à dire sur la religion ? Que dissimule ce déchaînement de rage ? Pourquoi Dieu est-il omniprésent ? Pourquoi Sade connaît-il par cœur la Bible ? Pourquoi consacre-t-il des dizaines de pages au dogme de l'immortalité de l'âme, à la confession ou au péché originel ? Pourquoi son œuvre a-t-elle malgré tout une indéniable résonance chrétienne ? Comment articule-t-il la religion avec le sexe, la morale, la justice, la politique ? C'est à ces questions que l'auteur tente de répondre, en s'appuyant sur la biographie, la correspondance de Sade ainsi que la totalité de son œuvre.
Paru le: 23/10/2008
Editeur : L'Atelier
Collection : La religion des philosophes
15,50 €
Sade incarne depuis deux siècles la figure la plus extrême de l'athéisme et de la perversion.
Aucune oeuvre n'est plus violente à l'égard de Dieu, de la religion, de la théologie, que celle du " divin " marquis. Aucun homme n'a poussé le blasphème et la profanation aussi loin. À tel point qu'il peut paraître curieux de consacrer un livre à ce que Sade pense de la religion, tant l'affaire semble entendue : Sade n'est-il pas tout simplement athée ? Athée, sans doute, mais pas tout simplement. Qu'a-t-il donc à dire sur la religion ? Que dissimule ce déchaînement de rage ? Pourquoi Dieu est-il omniprésent ? Pourquoi Sade connaît-il par cœur la Bible ? Pourquoi consacre-t-il des dizaines de pages au dogme de l'immortalité de l'âme, à la confession ou au péché originel ? Pourquoi son œuvre a-t-elle malgré tout une indéniable résonance chrétienne ? Comment articule-t-il la religion avec le sexe, la morale, la justice, la politique ? C'est à ces questions que l'auteur tente de répondre, en s'appuyant sur la biographie, la correspondance de Sade ainsi que la totalité de son œuvre.
dimanche 26 octobre 2008
L'étude et le rouet - Des femmes, de la philosophie, etc.
Michèle Le Doeuff
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Seuil
25 €
Comment peut-on être femme et philosophe ? Question absurde.
Question clé qui invalide les distinctions ordinaires entre biographie, histoire, politique et philosophie. " Je suis née un peu partout, sous le ciel désormais en morceaux des Grecs, dans des sabots de paysanne bretonne. mais aussi dans les révoltes qui furent miennes, les gifles qui s'ensuivirent ou qui les précédèrent, dans la détresse lucide de Simone de Beauvoir, dans le poêle de Descartes, et ce n'est pas fini.
" La question des femme a ici un statut universel. Point de départ d'une véritable orientation de la pensée, c'est aussi si l'on en juge par la manière drolatique de Michèle Le Doeuff et sa matière: entièrement liée à la cité et aux mœurs l'occasion de retrouvailles avec un très ancien mode d'intervention philosophique, à la fois public et polémique.
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Seuil
25 €
Comment peut-on être femme et philosophe ? Question absurde.
Question clé qui invalide les distinctions ordinaires entre biographie, histoire, politique et philosophie. " Je suis née un peu partout, sous le ciel désormais en morceaux des Grecs, dans des sabots de paysanne bretonne. mais aussi dans les révoltes qui furent miennes, les gifles qui s'ensuivirent ou qui les précédèrent, dans la détresse lucide de Simone de Beauvoir, dans le poêle de Descartes, et ce n'est pas fini.
" La question des femme a ici un statut universel. Point de départ d'une véritable orientation de la pensée, c'est aussi si l'on en juge par la manière drolatique de Michèle Le Doeuff et sa matière: entièrement liée à la cité et aux mœurs l'occasion de retrouvailles avec un très ancien mode d'intervention philosophique, à la fois public et polémique.
Assumer l'humanité - Hannah Arendt : la responsabilité face à la pluralité
Gérôme Truc
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Université de Bruxelles
Collection : Philosophie et société
17 €
Sur la responsabilité, Hannah Arendt a livré des réflexions importantes mais éparses.
Le versant éthique de La condition de l'homme moderne n'est explicitement développé nulle part dans son œuvre. Le présent ouvrage poursuit à partir de là un double objectif. Expliciter cette esquisse d'une éthique, en la faisant dialoguer avec celles de Kart Jaspers, Hans Jonas, John Dewey, mais aussi Paul Ricoeur. Ce faisant, trouver aussi un guide pour articuler de manière efficace les multiples conceptions existantes de la responsabilité, tant en philosophie qu'en sciences sociales : responsabilité collective, responsabilité sans faute, responsabilité-dette, responsabilité-promesse, responsabilité partagée.
Cet effort d'éclaircissement conceptuel est requis par les incessantes références à la responsabilité dans nombre de nos débats contemporains. Mais il offre surtout une réponse inédite à une question en apparence triviale : pourquoi certains hommes nous sont-ils étrangers ? L'humanité, selon Arendt, est constituée d'une pluralité d'êtres singuliers, tous irréductiblement distincts les uns des autres - nul n'a donc de raison de nous être plus étranger qu'un autre.
Et parce que c'est au sein de cette pluralité humaine que nous agissons, nos actions ont sur les autres hommes des conséquences imprévisibles, qui excèdent toujours nos intentions. Jusqu'à quelle limite acceptons-nous alors d'être tenus pour responsables de ces conséquences que nous n'avons pas voulues ? Refuser d'avoir des comptes à rendre à certaines personnes affectées par nos actions, refuser par conséquent de nous montrer responsables à leur égard, n'est-ce pas là notre motif pour les désigner comme étrangères ? La pluralité lance donc un défi à la responsabilité : jusqu'à quel point sommes-nous capables d'assumer l'humanité ?.
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Université de Bruxelles
Collection : Philosophie et société
17 €
Sur la responsabilité, Hannah Arendt a livré des réflexions importantes mais éparses.
Le versant éthique de La condition de l'homme moderne n'est explicitement développé nulle part dans son œuvre. Le présent ouvrage poursuit à partir de là un double objectif. Expliciter cette esquisse d'une éthique, en la faisant dialoguer avec celles de Kart Jaspers, Hans Jonas, John Dewey, mais aussi Paul Ricoeur. Ce faisant, trouver aussi un guide pour articuler de manière efficace les multiples conceptions existantes de la responsabilité, tant en philosophie qu'en sciences sociales : responsabilité collective, responsabilité sans faute, responsabilité-dette, responsabilité-promesse, responsabilité partagée.
Cet effort d'éclaircissement conceptuel est requis par les incessantes références à la responsabilité dans nombre de nos débats contemporains. Mais il offre surtout une réponse inédite à une question en apparence triviale : pourquoi certains hommes nous sont-ils étrangers ? L'humanité, selon Arendt, est constituée d'une pluralité d'êtres singuliers, tous irréductiblement distincts les uns des autres - nul n'a donc de raison de nous être plus étranger qu'un autre.
Et parce que c'est au sein de cette pluralité humaine que nous agissons, nos actions ont sur les autres hommes des conséquences imprévisibles, qui excèdent toujours nos intentions. Jusqu'à quelle limite acceptons-nous alors d'être tenus pour responsables de ces conséquences que nous n'avons pas voulues ? Refuser d'avoir des comptes à rendre à certaines personnes affectées par nos actions, refuser par conséquent de nous montrer responsables à leur égard, n'est-ce pas là notre motif pour les désigner comme étrangères ? La pluralité lance donc un défi à la responsabilité : jusqu'à quel point sommes-nous capables d'assumer l'humanité ?.
Ruine
Sophie Lacroix
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Ed. de La Villette
Collection : Passage
6 €
Ruine.
Forme amoindrie mais point amorphe de la matière et des efforts humains, la ruine est une réalité architecturale qui s'expose dans sa décrépitude et une idée philosophique : la ruine de toute présence et de tout présent. Aux sublimes fragments archéologiques et leur attrait font écho la tragédie de la guerre et ses dévastations. Reste qu'il s'agit de survivre à des ruines : voilà ce qui fait d'elles une expérience de la vie.
De l'épreuve de la perte à laquelle nous sensibilise l'œuvre d'art à l'incertitude du devenir nichée au sein de l'idée de progrès, la ruine dit plus que la chose qui s'expose. Foyer d'une pensée pour l'absent, la ruine vaut comme une " idée-cellule " opératoire dans la déconstruction, dans la fonction critique qu'elle exerce à l'égard de ce qui devrait rester caché, oublié. Elle livre ainsi sa vraie nature comme instrument méthodologique pour ausculter un état de crise.
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Ed. de La Villette
Collection : Passage
6 €
Ruine.
Forme amoindrie mais point amorphe de la matière et des efforts humains, la ruine est une réalité architecturale qui s'expose dans sa décrépitude et une idée philosophique : la ruine de toute présence et de tout présent. Aux sublimes fragments archéologiques et leur attrait font écho la tragédie de la guerre et ses dévastations. Reste qu'il s'agit de survivre à des ruines : voilà ce qui fait d'elles une expérience de la vie.
De l'épreuve de la perte à laquelle nous sensibilise l'œuvre d'art à l'incertitude du devenir nichée au sein de l'idée de progrès, la ruine dit plus que la chose qui s'expose. Foyer d'une pensée pour l'absent, la ruine vaut comme une " idée-cellule " opératoire dans la déconstruction, dans la fonction critique qu'elle exerce à l'égard de ce qui devrait rester caché, oublié. Elle livre ainsi sa vraie nature comme instrument méthodologique pour ausculter un état de crise.
Penser avec la science-fiction
Fredric Jameson
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Max Milo
Collection : L'Inconnu
24,90 €
Comment fixer à l'œil nu le présent de notre histoire humaine, toujours intolérable à une âme minimalement sensible ? En rêvant ses non-dits et ses fausses promesses.
Depuis quelques décennies, la littérature dite de " science-fiction " s'y emploie. On conçoit généralement la SF comme la tentative d'imaginer des futurs inimaginables. Son sujet, démontre Fredric Jameson, c'est plutôt le devenir actuel de notre destin collectif. Il ne s'agit pas pour les auteurs analysés dans ce recueil - Philip K. Dick, Ursula Le Guin, Brian Aldiss, Vonda McIntyre, Kim Stanley Robinson ou encore William Gibson ; de nous donner des " images " du futur pour nous endormir ou nous libérer du quotidien, comme le croient encore certains critiques littéraires qui persistent à ne pas prendre l'effort d'anticipation au sérieux : la force de la science-fiction est de défamiliariser et de restructurer l'expérience que nous avons de notre présent, et ce sur un mode spécifique, nouveau, fertile en soi et pour la pensée.
La motivation profonde de la SF et du roman d'anticipation est de faire percevoir, sur un mode local et déterminé, avec une plénitude de détails concrets, notre incapacité constitutionnelle à imaginer un avenir autre. Si l'imagination individuelle y semble riche, c'est qu'elle dévoile a contrario la pauvreté mimétique, la clôture systémique, culturelle et idéologique qui nous retient tous prisonniers.
Ce recueil d'articles prolonge l'analyse majeure entamée dans Archéologies du futur. Le désir nommé utopie (Max Milo, 2007).
Paru le: 23/10/2008
Editeur : Max Milo
Collection : L'Inconnu
24,90 €
Comment fixer à l'œil nu le présent de notre histoire humaine, toujours intolérable à une âme minimalement sensible ? En rêvant ses non-dits et ses fausses promesses.
Depuis quelques décennies, la littérature dite de " science-fiction " s'y emploie. On conçoit généralement la SF comme la tentative d'imaginer des futurs inimaginables. Son sujet, démontre Fredric Jameson, c'est plutôt le devenir actuel de notre destin collectif. Il ne s'agit pas pour les auteurs analysés dans ce recueil - Philip K. Dick, Ursula Le Guin, Brian Aldiss, Vonda McIntyre, Kim Stanley Robinson ou encore William Gibson ; de nous donner des " images " du futur pour nous endormir ou nous libérer du quotidien, comme le croient encore certains critiques littéraires qui persistent à ne pas prendre l'effort d'anticipation au sérieux : la force de la science-fiction est de défamiliariser et de restructurer l'expérience que nous avons de notre présent, et ce sur un mode spécifique, nouveau, fertile en soi et pour la pensée.
La motivation profonde de la SF et du roman d'anticipation est de faire percevoir, sur un mode local et déterminé, avec une plénitude de détails concrets, notre incapacité constitutionnelle à imaginer un avenir autre. Si l'imagination individuelle y semble riche, c'est qu'elle dévoile a contrario la pauvreté mimétique, la clôture systémique, culturelle et idéologique qui nous retient tous prisonniers.
Ce recueil d'articles prolonge l'analyse majeure entamée dans Archéologies du futur. Le désir nommé utopie (Max Milo, 2007).
Après le progrès
Pascal Chabot
Paru le: 22/10/2008
Editeur : PUF
Collection : Travaux pratiques
12 €
Le progrès est à réinventer.
Les idéologies qui s'en alimentent ont montré leurs limites, causant parfois des dégâts irréversibles. Tourner la page, c'est-à-dire penser après le Progrès, c'est s'interroger sur la façon dont notre civilisation comprend aujourd'hui sa marche en avant. Cherche-t-elle seulement à accroître la sphère de l'utile, comme elle semble s'y atteler avec intérêt, et parfois avidité ? Ou laisse-t-elle une place aux progrès subtils, les seuls qui aient un sens ?.
Paru le: 22/10/2008
Editeur : PUF
Collection : Travaux pratiques
12 €
Le progrès est à réinventer.
Les idéologies qui s'en alimentent ont montré leurs limites, causant parfois des dégâts irréversibles. Tourner la page, c'est-à-dire penser après le Progrès, c'est s'interroger sur la façon dont notre civilisation comprend aujourd'hui sa marche en avant. Cherche-t-elle seulement à accroître la sphère de l'utile, comme elle semble s'y atteler avec intérêt, et parfois avidité ? Ou laisse-t-elle une place aux progrès subtils, les seuls qui aient un sens ?.
Action et liberté
Montrer et démontrer
Nadine Lavand
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Delagrave
Collection : Itinéraires philosophiques
6 €
La collection Itinéraires philosophiques est destinée à préparer aux épreuves de philosophie du baccalauréat et à certains examens et concours de l'enseignement supérieur.
L'originalité de cette nouvelle collection tient à sa démarche progressive qui part de l'expérience, à la fois expérience de la langue et de la vie, et donne accès à la réflexion philosophique par la médiation de l'analyse conceptuelle et de la lecture de textes philosophiques. Ce travail de la pensée éclaire en retour l'expérience et l'enrichit à l'aide de textes littéraires, esthétiques, historiques.
Chaque volume s'organise selon les étapes qui marquent les moments successifs d'un processus de pensée : découvrir une problématique, analyser une ou des notions par l'étude d'un texte philosophique fondamental, lire de façon ordonnée un parcours de textes philosophiques, voir et penser le réel par le dialogue entre la philosophie et la littérature, l'art, l'histoire. L'ouvrage se termine par une reprise précise de quelques distinctions conceptuelles et par des exercices destinés à une préparation active de la dissertation et de l'étude de texte.
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Delagrave
Collection : Itinéraires philosophiques
6 €
La collection Itinéraires philosophiques est destinée à préparer aux épreuves de philosophie du baccalauréat et à certains examens et concours de l'enseignement supérieur.
L'originalité de cette nouvelle collection tient à sa démarche progressive qui part de l'expérience, à la fois expérience de la langue et de la vie, et donne accès à la réflexion philosophique par la médiation de l'analyse conceptuelle et de la lecture de textes philosophiques. Ce travail de la pensée éclaire en retour l'expérience et l'enrichit à l'aide de textes littéraires, esthétiques, historiques.
Chaque volume s'organise selon les étapes qui marquent les moments successifs d'un processus de pensée : découvrir une problématique, analyser une ou des notions par l'étude d'un texte philosophique fondamental, lire de façon ordonnée un parcours de textes philosophiques, voir et penser le réel par le dialogue entre la philosophie et la littérature, l'art, l'histoire. L'ouvrage se termine par une reprise précise de quelques distinctions conceptuelles et par des exercices destinés à une préparation active de la dissertation et de l'étude de texte.
Parole, vérité, liberté
Pierre Windecker
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Delagrave
Collection : Itinéraires philosophiques
6 €
Pour comprendre ce qu'est le langage, il faut partir de l'acte de parler.
Mais tout questionnement sur l'acte de parler est ultimement un questionnement sur ce qui peut donner au parler sa valeur d'acte. Il semble que cela ne puisse être que ceci : un gain de vérité et, partant, de liberté. Pour le comprendre, il convient d'analyser le rapport de la parole à son sujet, à la langue, à l'objet du discours, à son destinataire. Plus encore, il faut saisir le tremblement qu'impriment à ces quatre relations les aspects proprement poétiques et dialogues de la parole.
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Delagrave
Collection : Itinéraires philosophiques
6 €
Pour comprendre ce qu'est le langage, il faut partir de l'acte de parler.
Mais tout questionnement sur l'acte de parler est ultimement un questionnement sur ce qui peut donner au parler sa valeur d'acte. Il semble que cela ne puisse être que ceci : un gain de vérité et, partant, de liberté. Pour le comprendre, il convient d'analyser le rapport de la parole à son sujet, à la langue, à l'objet du discours, à son destinataire. Plus encore, il faut saisir le tremblement qu'impriment à ces quatre relations les aspects proprement poétiques et dialogues de la parole.
Imagination et invention (1965-1966)
Gilbert Simondon
édition établie par Nathalie Simondon
Les Editions de la Transparence
Octobre 2008
20 €
En fait, les images ne sont pas aussi limpides que des concepts ; elles n'obéissent pas avec autant de souplesse à l'activité de la pensée ; on ne peut les gouverner que de manière indirecte ; elles conservent une certaine opacité comme une population étrangère au sein d'un état bien organisé. Contenant en quelque mesure volonté, appétit et mouvement, elles apparaissent presque comme des organismes secondaires au sein de l'être pensant.
édition établie par Nathalie Simondon
Les Editions de la Transparence
Octobre 2008
20 €
En fait, les images ne sont pas aussi limpides que des concepts ; elles n'obéissent pas avec autant de souplesse à l'activité de la pensée ; on ne peut les gouverner que de manière indirecte ; elles conservent une certaine opacité comme une population étrangère au sein d'un état bien organisé. Contenant en quelque mesure volonté, appétit et mouvement, elles apparaissent presque comme des organismes secondaires au sein de l'être pensant.
Idéologies, religions et libertés individuelles
Bruno Munier
Paru le: 01/04/2008
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
32,50 €
Le monde contemporain repose sur des systèmes idéologiques et religieux dont les origines remontent à l'aube de nos civilisations.
Se donnant pour mission de fédérer les hommes au sein de la communauté, les dogmes, bien que prétendant généralement le contraire, s'inscrivirent dans une logique presque systématiquement hostile à l'affirmation individuelle. A l'heure où il nous faut libérer la faculté d'adaptation et la puissance créatrice en vue d'affronter les enjeux de la mondialisation, nous devons nous interroger sur l'impact des idéologies et religions traditionnelles et les revisiter.
Paru le: 01/04/2008
Editeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
32,50 €
Le monde contemporain repose sur des systèmes idéologiques et religieux dont les origines remontent à l'aube de nos civilisations.
Se donnant pour mission de fédérer les hommes au sein de la communauté, les dogmes, bien que prétendant généralement le contraire, s'inscrivirent dans une logique presque systématiquement hostile à l'affirmation individuelle. A l'heure où il nous faut libérer la faculté d'adaptation et la puissance créatrice en vue d'affronter les enjeux de la mondialisation, nous devons nous interroger sur l'impact des idéologies et religions traditionnelles et les revisiter.
Les corps vils - Expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles
Grégoire Chamayou
Paru le: 23/10/2008
Editeur : La Découverte
24,50 €
Écoutez Diderot justifier la vivisection des condamnés à mort, devenus inhumains par leur déchéance civique. Écoutez Pasteur demander à l'empereur du Brésil des corps de détenus pour expérimenter de dangereux remèdes. Écoutez Koch préconiser l'internement des indigènes auxquels il administrait des injections d'arsenic. « On expérimente les remèdes sur des personnes de peu d'importance », disait Furetière en 1690 dans son Dictionnaire universel.
Ce sont les paralytiques, les orphelins, les bagnards, les prostituées, les esclaves, les colonisés, les fous, les détenus, les internés, les condamnés à mort, les « corps vils » qui ont historiquement servi de matériau expérimental à la science médicale moderne. Ce livre raconte cette histoire ignorée par les historiens des sciences. À partir de la question centrale de l'allocation sociale des risques (qui supporte en premier lieu les périls de l'innovation ? qui en récolte les bénéfices ?), il interroge le lien étroit qui s'est établi, dans une logique de sacrifice des plus vulnérables, entre la pratique scientifique moderne, le racisme, le mépris de classe et la dévalorisation de vies qui ne vaudraient pas la peine d'être vécues. Comment, en même temps que se formait la rationalité scientifique, a pu se développer ce qu'il faut bien appeler des « rationalités abominables », chargées de justifier l'injustifiable ?
Cette étude historique des technologies d'avilissement appelle ainsi à la constitution d'une philosophie politique de la pratique scientifique.
Paru le: 23/10/2008
Editeur : La Découverte
24,50 €
Écoutez Diderot justifier la vivisection des condamnés à mort, devenus inhumains par leur déchéance civique. Écoutez Pasteur demander à l'empereur du Brésil des corps de détenus pour expérimenter de dangereux remèdes. Écoutez Koch préconiser l'internement des indigènes auxquels il administrait des injections d'arsenic. « On expérimente les remèdes sur des personnes de peu d'importance », disait Furetière en 1690 dans son Dictionnaire universel.
Ce sont les paralytiques, les orphelins, les bagnards, les prostituées, les esclaves, les colonisés, les fous, les détenus, les internés, les condamnés à mort, les « corps vils » qui ont historiquement servi de matériau expérimental à la science médicale moderne. Ce livre raconte cette histoire ignorée par les historiens des sciences. À partir de la question centrale de l'allocation sociale des risques (qui supporte en premier lieu les périls de l'innovation ? qui en récolte les bénéfices ?), il interroge le lien étroit qui s'est établi, dans une logique de sacrifice des plus vulnérables, entre la pratique scientifique moderne, le racisme, le mépris de classe et la dévalorisation de vies qui ne vaudraient pas la peine d'être vécues. Comment, en même temps que se formait la rationalité scientifique, a pu se développer ce qu'il faut bien appeler des « rationalités abominables », chargées de justifier l'injustifiable ?
Cette étude historique des technologies d'avilissement appelle ainsi à la constitution d'une philosophie politique de la pratique scientifique.
jeudi 23 octobre 2008
Spinoza par les bêtes
Ariel Suhamy & Alia Daval
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
24 €
L’Araignée. Le Chien céleste. Le Ver dans le sang. L’Ange et le Rat. Le Cheval ailé. La Mouche infinie. Serpents venimeux et Chien enragé. Chat-lion. Bétail humain et table herbivore. Les Sirènes. Le Bouc…
Spinoza (1632-1677) aimait les exemples animaliers. Animaux ou créatures imaginaires, voire impossibles… Chimères et spectres. Il les utilisait constamment comme exemples pour préciser sa pensée réputée abstraite et difficile — géométrique, même.
À travers ce véritable zoo des merveilles — des bêtes donc, mais pas seulement —, Ariel Suhamy et Alia Daval nous introduisent avec humour et érudition les grands thèmes de la pensée de Spinoza.
En fait de bêtes, c’est bien sûr de l’homme qu’ils esquissent un portrait, dans sa relation à un dieu qui se confond avec l’univers, dans sa relation au droit, à la morale et à la politique, aux autres. Un portrait où la liberté et la nécessité ne font pas que s’opposer. De la lecture de ces trente subtiles variations, chacun pourra juger qu’il en ressort moins bête, voire aussi plus homme.
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
24 €
L’Araignée. Le Chien céleste. Le Ver dans le sang. L’Ange et le Rat. Le Cheval ailé. La Mouche infinie. Serpents venimeux et Chien enragé. Chat-lion. Bétail humain et table herbivore. Les Sirènes. Le Bouc…
Spinoza (1632-1677) aimait les exemples animaliers. Animaux ou créatures imaginaires, voire impossibles… Chimères et spectres. Il les utilisait constamment comme exemples pour préciser sa pensée réputée abstraite et difficile — géométrique, même.
À travers ce véritable zoo des merveilles — des bêtes donc, mais pas seulement —, Ariel Suhamy et Alia Daval nous introduisent avec humour et érudition les grands thèmes de la pensée de Spinoza.
En fait de bêtes, c’est bien sûr de l’homme qu’ils esquissent un portrait, dans sa relation à un dieu qui se confond avec l’univers, dans sa relation au droit, à la morale et à la politique, aux autres. Un portrait où la liberté et la nécessité ne font pas que s’opposer. De la lecture de ces trente subtiles variations, chacun pourra juger qu’il en ressort moins bête, voire aussi plus homme.
L'humanisme de Michel Foucault
Olivier Ottaviani et Isabelle Boinot
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
24 €
Foucault, humaniste ? C’est la thèse a priori paradoxale de cette introduction au penseur de… la « mort de l’homme » que nous proposent Didier Ottaviani et Isabelle Boinot.
En archéologue du savoir, Foucault (1928-1984) fouille, creuse et décape les fondations de plusieurs périodes historiques pour montrer en quoi la « vérité » est toujours relative à celui qui l’édicte — au pouvoir de celui qui l’édicte.
Or « l’Homme » n’est jamais qu’une figure de vérité parmi d’autres, établie par un certain ordre de pouvoir — de discours — et donc appelée à disparaître si cet ordre devait soudainement se taire…
Une idée déjà suggérée par Nietzsche d’ailleurs…
La folie, la discipline, la loi pénale ? La société définit l’homme en séparant le normal de l’anormal. La façon dont elle exclut, punit et redresse signe la façon dont elle se pense, fonde son système d’échange et de répartition de la richesse. Le panoptisme, système de discipline et de contrôle né avec le capitalisme, aux débuts de l’ère industrielle, s’avère aussi une redoutable arme de production économique. Peu à peu, c’est la vie elle-même, le corps humain, l’espèce toute entière, qui deviennent la matière de l’action politique — en l’espèce : biopolitique.
Comment alors penser l’homme « libre » dans tout cet écheveau de normes et de pratiques de contrôle héritées de diverses époques ? D’abord en regardant de près ce qui se passe autour de nous, en particulier aux marges du système, là où s’expérimente en creux ce qui se déploiera ensuite massivement. À travers ses descriptions cliniques des mécanismes sociaux et des systèmes de pensée, Foucault ouvre de la sorte une nouvelle façon de concevoir l’homme…
De façon très didactique, Didier Ottaviani suit ce lent cheminement de la pensée de Foucault, d’un anti-humanisme de façade à un authentique humanisme du « souci de soi ». Et Isabelle Boinot, avec tout le silence de son freak show, sait appuyer là où ça fait mal, là où la pensée de Michel Foucault nous fait rencontrer les structures de contrôle et voir ces « autres » qu’on ne voit jamais : les moches, les fous, les déviants. Mais aussi là où réside la beauté — dans la différence.
Paru le: 22/10/2008
Editeur : Ollendorff et desseins édition
Collection : Le sens figuré
24 €
Foucault, humaniste ? C’est la thèse a priori paradoxale de cette introduction au penseur de… la « mort de l’homme » que nous proposent Didier Ottaviani et Isabelle Boinot.
En archéologue du savoir, Foucault (1928-1984) fouille, creuse et décape les fondations de plusieurs périodes historiques pour montrer en quoi la « vérité » est toujours relative à celui qui l’édicte — au pouvoir de celui qui l’édicte.
Or « l’Homme » n’est jamais qu’une figure de vérité parmi d’autres, établie par un certain ordre de pouvoir — de discours — et donc appelée à disparaître si cet ordre devait soudainement se taire…
Une idée déjà suggérée par Nietzsche d’ailleurs…
La folie, la discipline, la loi pénale ? La société définit l’homme en séparant le normal de l’anormal. La façon dont elle exclut, punit et redresse signe la façon dont elle se pense, fonde son système d’échange et de répartition de la richesse. Le panoptisme, système de discipline et de contrôle né avec le capitalisme, aux débuts de l’ère industrielle, s’avère aussi une redoutable arme de production économique. Peu à peu, c’est la vie elle-même, le corps humain, l’espèce toute entière, qui deviennent la matière de l’action politique — en l’espèce : biopolitique.
Comment alors penser l’homme « libre » dans tout cet écheveau de normes et de pratiques de contrôle héritées de diverses époques ? D’abord en regardant de près ce qui se passe autour de nous, en particulier aux marges du système, là où s’expérimente en creux ce qui se déploiera ensuite massivement. À travers ses descriptions cliniques des mécanismes sociaux et des systèmes de pensée, Foucault ouvre de la sorte une nouvelle façon de concevoir l’homme…
De façon très didactique, Didier Ottaviani suit ce lent cheminement de la pensée de Foucault, d’un anti-humanisme de façade à un authentique humanisme du « souci de soi ». Et Isabelle Boinot, avec tout le silence de son freak show, sait appuyer là où ça fait mal, là où la pensée de Michel Foucault nous fait rencontrer les structures de contrôle et voir ces « autres » qu’on ne voit jamais : les moches, les fous, les déviants. Mais aussi là où réside la beauté — dans la différence.
La folie de Dieu - Du combat des trois monothéismes
Peter Sloterdijk
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Libella-Maren Sell
23 €
Les conflits entre les religions monothéistes jouent, à notre époque, un rôle prépondérant et profondément inquiétant.
Dans La Folie de Dieu, Peter Sloterdijk interroge d'abord les conditions politiques, sociales et psychodynamiques qui ont encadré la naissance des trois monothéismes : le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il décrit et analyse ensuite leur déploiement, leurs fronts et leurs croisades de plus en plus excessives : la guerre sainte des islamistes en est un exemple terrifiant. Selon lui, les zélateurs, qui réclament la suprématie de leur seul dieu, doivent se résoudre à intégrer la société civile et ainsi à entamer un " trialogue ", seule perspective afin d'éviter des luttes à mort dans l'avenir.
Peter Sloterdijk prolonge ici, dans le champ religieux, une réflexion engagée de longue date sur la coexistence de structures antagonistes, telle qu'il l'avait notamment étudiée dans Bulles et Écumes. Il reprend, sur le mode constructif, l'examen critique auquel il s'était livré dans Colère et Temps, où il développait la thèse de l'utilisation de la religion comme " banque de vengeance métaphysique ".
En proposant la reconversion des zélateurs en acteurs de la société, il projette une issue socio-philosophique aux désastres de la folie de Dieu qui tue au nom de la vertu.
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Libella-Maren Sell
23 €
Les conflits entre les religions monothéistes jouent, à notre époque, un rôle prépondérant et profondément inquiétant.
Dans La Folie de Dieu, Peter Sloterdijk interroge d'abord les conditions politiques, sociales et psychodynamiques qui ont encadré la naissance des trois monothéismes : le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il décrit et analyse ensuite leur déploiement, leurs fronts et leurs croisades de plus en plus excessives : la guerre sainte des islamistes en est un exemple terrifiant. Selon lui, les zélateurs, qui réclament la suprématie de leur seul dieu, doivent se résoudre à intégrer la société civile et ainsi à entamer un " trialogue ", seule perspective afin d'éviter des luttes à mort dans l'avenir.
Peter Sloterdijk prolonge ici, dans le champ religieux, une réflexion engagée de longue date sur la coexistence de structures antagonistes, telle qu'il l'avait notamment étudiée dans Bulles et Écumes. Il reprend, sur le mode constructif, l'examen critique auquel il s'était livré dans Colère et Temps, où il développait la thèse de l'utilisation de la religion comme " banque de vengeance métaphysique ".
En proposant la reconversion des zélateurs en acteurs de la société, il projette une issue socio-philosophique aux désastres de la folie de Dieu qui tue au nom de la vertu.
Théorie des après-guerres - Remarques sur les relations franco-allemandes depuis 1945
Peter Sloterdijk
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Libella-Maren Sell
Prix : 12 €
En 2012, nous célébrerons le cinquantième anniversaire du Traité d'amitié franco-allemand.
Lors d'une conférence donnée à Fribourg en Allemagne, Peter Sloterdijk s'interrogeait sur l'évolution des deux nations et de leur " amitié ". On ne s'en étonnera pas : la réponse qu'il apporte n'est pas conforme aux lieux communs. Pour lui, ces cinquante dernières années ont surtout été marquées par un processus de désamour entre les deux peuples, dont la cause principale tient à une divergence d'interprétation des résultats des après-guerres qui ont déterminé les comportements politiques jusqu'à nos jours.
Le philosophe livre ici une analyse pertinente et déroutante de ces pays au centre de l'Europe.
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Libella-Maren Sell
Prix : 12 €
En 2012, nous célébrerons le cinquantième anniversaire du Traité d'amitié franco-allemand.
Lors d'une conférence donnée à Fribourg en Allemagne, Peter Sloterdijk s'interrogeait sur l'évolution des deux nations et de leur " amitié ". On ne s'en étonnera pas : la réponse qu'il apporte n'est pas conforme aux lieux communs. Pour lui, ces cinquante dernières années ont surtout été marquées par un processus de désamour entre les deux peuples, dont la cause principale tient à une divergence d'interprétation des résultats des après-guerres qui ont déterminé les comportements politiques jusqu'à nos jours.
Le philosophe livre ici une analyse pertinente et déroutante de ces pays au centre de l'Europe.
Sens et interprétation - Pour une introduction à l'herméneutique
Christian Berner, Denis Thouard, Collectif
Paru le: 16/10/2008
Editeur : PU du Septentrion
Collection : Opuscules
Prix : 16 €
L'interrogation sur les instruments intellectuels de l'interprète est au coeur du présent volume.
Indépendamment d'une orientation théorique ou philosophique prédéfinie, il s'agit ici de présenter certains des concepts où s'articule la rationalité herméneutique.
Paru le: 16/10/2008
Editeur : PU du Septentrion
Collection : Opuscules
Prix : 16 €
L'interrogation sur les instruments intellectuels de l'interprète est au coeur du présent volume.
Indépendamment d'une orientation théorique ou philosophique prédéfinie, il s'agit ici de présenter certains des concepts où s'articule la rationalité herméneutique.
Théorie du sujet
(Réédition)
Alain Badiou
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Seuil
Collection : l'ordre philosophique
Prix : 36 €
Le propos fondamental du livre d'Alain Badiou est d'établir que le noyau de toute philosophie compatible avec le marxisme est une théorie du sujet.
Mais laquelle ? Ni le sujet comme conscience (thèse de Sartre), ni l'hypothèse du sujet " naturel ", désirant ou substantiel, ne peuvent convenir. C'est du côté du sujet clivé tel que Lacan - notre Hegel - en fait théorie, qu'il faut chercher une issue. Alain Badiou trouve là de quoi refondre, non pas le thème, forclos, d'un sujet de l'Histoire, mais celui des sujets politiques. L'opération ne se peut faire sans étendre le concept lacanien du sujet, lié dès l'abord à deux types d'effets: l'occupation d'une place vide d'un côté, l'excès sur cette place vide de l'autre.
Instrument de cette distinction : le couple algèbre/topologie. Il en résulte que le réel, pensable - comme le fait Lacan - sous le concept algébrique de l'objet cause, doit également être reçu sous celui, topologique, de consistance: ontologie en partie double. Le cœur de la question est atteint quand entre en dialectique avec la notion lacanienne du manque, la catégorie nouvelle de destruction. Qu'on ne s'attende pas à ne trouver ici qu'une discussion de théories.
Mallarmé y voisine abondamment avec Mao Tsé-toung, Hilderlin avec Hegel, et le théorème de Gödel avec la situation des ouvriers immigrés.
Alain Badiou
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Seuil
Collection : l'ordre philosophique
Prix : 36 €
Le propos fondamental du livre d'Alain Badiou est d'établir que le noyau de toute philosophie compatible avec le marxisme est une théorie du sujet.
Mais laquelle ? Ni le sujet comme conscience (thèse de Sartre), ni l'hypothèse du sujet " naturel ", désirant ou substantiel, ne peuvent convenir. C'est du côté du sujet clivé tel que Lacan - notre Hegel - en fait théorie, qu'il faut chercher une issue. Alain Badiou trouve là de quoi refondre, non pas le thème, forclos, d'un sujet de l'Histoire, mais celui des sujets politiques. L'opération ne se peut faire sans étendre le concept lacanien du sujet, lié dès l'abord à deux types d'effets: l'occupation d'une place vide d'un côté, l'excès sur cette place vide de l'autre.
Instrument de cette distinction : le couple algèbre/topologie. Il en résulte que le réel, pensable - comme le fait Lacan - sous le concept algébrique de l'objet cause, doit également être reçu sous celui, topologique, de consistance: ontologie en partie double. Le cœur de la question est atteint quand entre en dialectique avec la notion lacanienne du manque, la catégorie nouvelle de destruction. Qu'on ne s'attende pas à ne trouver ici qu'une discussion de théories.
Mallarmé y voisine abondamment avec Mao Tsé-toung, Hilderlin avec Hegel, et le théorème de Gödel avec la situation des ouvriers immigrés.
De l'autorité - Colloque annuel 2007
Sous la direction de Antoine Compagnon
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Odile Jacob
Collection : Collège de France
Prix : 32 €
De l'Antiquité au monde contemporain, dans toutes les cultures, l'autorité, c'est-à-dire la souveraineté, le sacré, le livre, le dogme, a fondé l'ordre social.
Elle est donc partout et nulle part. Le droit, la philosophie, la religion, la science politique, l'économie, la sociologie, sans omettre les sciences exactes : tous nos savoirs sont ici interrogés par les meilleurs spécialistes. Sont ainsi traitées des questions aussi diverses que l'autorité de la Constitution, ce qu'est une "haute autorité indépendante", ce qu'était l'autorité du roi en Mésopotamie, le rôle de la tradition et l'origine du canon biblique, le statut de l'autorité dans les sciences, en médecine ou dans le domaine des climats par exemple, mais aussi la notion d'autorité morale, le "poids de l'autorité" dans la croyance, etc.
Paru le: 16/10/2008
Editeur : Odile Jacob
Collection : Collège de France
Prix : 32 €
De l'Antiquité au monde contemporain, dans toutes les cultures, l'autorité, c'est-à-dire la souveraineté, le sacré, le livre, le dogme, a fondé l'ordre social.
Elle est donc partout et nulle part. Le droit, la philosophie, la religion, la science politique, l'économie, la sociologie, sans omettre les sciences exactes : tous nos savoirs sont ici interrogés par les meilleurs spécialistes. Sont ainsi traitées des questions aussi diverses que l'autorité de la Constitution, ce qu'est une "haute autorité indépendante", ce qu'était l'autorité du roi en Mésopotamie, le rôle de la tradition et l'origine du canon biblique, le statut de l'autorité dans les sciences, en médecine ou dans le domaine des climats par exemple, mais aussi la notion d'autorité morale, le "poids de l'autorité" dans la croyance, etc.
lundi 20 octobre 2008
Dissidences Vol 5
Mai 68. Aspects régionaux et internationaux
Georges, Mai 68 à Besançon.
3- Salles Jean-Paul, Mai 68 en Vendée.
4- Paquelin Stéphane, Mai 68 à la croisée des parcours. Le renouvellement d’une équipe dirigeante à l’UD de Saône-et-Loire.
5- Hamelin David, Le Mai de la CGT de Châtellerault.
Mai 68 : Aspects internationaux
6- Feeley Francis, Les mobilisations aux Etats-Unis en 1968 (traduit par J.-P. S.).
7- Thomas Jean-Baptiste, Quand 68 survient en 69 : Cordobazo argentin et automne chaud à Milan.
8- Thomas Frédéric, Mai 68 en Belgique.
9- Beaulieu Yannick et Loreto Fabrizio, 1968-1969 : Syndicats et gauche
extraparlementaire en Italie. Discussions, oppositions, confrontations au sein de la classe ouvrière.
Varia
10- Cuenot Alain, Naville et Mai 68. Contre l’Etat bourgeois et sa logique de domination.
11- Schoumacher Florent, Les analyses politiques de l’Internationale Situationniste et le tournant de 1968..
Comptes rendus de lecture.
Une commémoration électronique.
Mai 68 dans les Revues.
Présentation du n°6.
Georges, Mai 68 à Besançon.
3- Salles Jean-Paul, Mai 68 en Vendée.
4- Paquelin Stéphane, Mai 68 à la croisée des parcours. Le renouvellement d’une équipe dirigeante à l’UD de Saône-et-Loire.
5- Hamelin David, Le Mai de la CGT de Châtellerault.
Mai 68 : Aspects internationaux
6- Feeley Francis, Les mobilisations aux Etats-Unis en 1968 (traduit par J.-P. S.).
7- Thomas Jean-Baptiste, Quand 68 survient en 69 : Cordobazo argentin et automne chaud à Milan.
8- Thomas Frédéric, Mai 68 en Belgique.
9- Beaulieu Yannick et Loreto Fabrizio, 1968-1969 : Syndicats et gauche
extraparlementaire en Italie. Discussions, oppositions, confrontations au sein de la classe ouvrière.
Varia
10- Cuenot Alain, Naville et Mai 68. Contre l’Etat bourgeois et sa logique de domination.
11- Schoumacher Florent, Les analyses politiques de l’Internationale Situationniste et le tournant de 1968..
Comptes rendus de lecture.
Une commémoration électronique.
Mai 68 dans les Revues.
Présentation du n°6.
Diogène No. 221 (2008, 1)
Tendances actuelles de la philosophie politique en Chine
Zhao Tingyang : La philosophie du tianxia
Ci Jiwei : La crise morale dans la Chine post-maoïste
Daniel A. Bell : La guerre, la paix et le soft power chinois
Yi Junqing : À propos de la philosophie micropolitique
Pan Wei : Les valeurs fondatrices des sociétés contemporaines
Francesco Sisci : Sous un même ciel. La vision chinoise d'un nouveau monde
Lu Jiande : La politique confucéenne du radicalisme au gradualisme
Chen Ming : La philosophie politique confucéenne face àla globalisation
Xia Nianxi : Logique et slogans en politique
Xiao Wei : Le moi féministe et la modernité
Zhou Lian : L'éphémère et l'essentiel. Sur la philosophie politique chinoise contemporaine
Revue internationale des sciences humaines
publiée par le Conseil International de la philosophie et des Sciences Humaines
avec l'aide de l'Unesco
Direction: Maurice Aymard, Luca Maria Scarantino
> site internet
Zhao Tingyang : La philosophie du tianxia
Ci Jiwei : La crise morale dans la Chine post-maoïste
Daniel A. Bell : La guerre, la paix et le soft power chinois
Yi Junqing : À propos de la philosophie micropolitique
Pan Wei : Les valeurs fondatrices des sociétés contemporaines
Francesco Sisci : Sous un même ciel. La vision chinoise d'un nouveau monde
Lu Jiande : La politique confucéenne du radicalisme au gradualisme
Chen Ming : La philosophie politique confucéenne face àla globalisation
Xia Nianxi : Logique et slogans en politique
Xiao Wei : Le moi féministe et la modernité
Zhou Lian : L'éphémère et l'essentiel. Sur la philosophie politique chinoise contemporaine
Revue internationale des sciences humaines
publiée par le Conseil International de la philosophie et des Sciences Humaines
avec l'aide de l'Unesco
Direction: Maurice Aymard, Luca Maria Scarantino
> site internet
Hobbes - Vies d'un philosophe
Jean Terrel
Paru le: 16/10/2008
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 20 €
Vers le milieu de sa longue existence (près de 92 ans ! Hobbes devient philosophe.
À peine née, sa philosophie subit l'épreuve de l'exil, de la guerre civile anglaise et de la crise de l'Europe chrétienne : de là une immense surprise, le Léviathan, le chef-d'œuvre qui coupe en deux la vie du penseur, de là la rencontre problématique entre l'esprit des Lumières, la confiance dans le progrès de tous les savoirs et les ténèbres de la politique et de la vie. Pour en rendre compte, il fallait donner la parole au philosophe, en traduisant du latin l'Autobiographie en prose à laquelle, immédiatement après sa mort, la plume amie de Blackburne ajoute un long Supplément et surtout le merveilleux poème autobiographique qui manifeste l'extraordinaire vitalité de son auteur, son amour de la vie, de la connaissance et de tous leurs combats.
Paru le: 16/10/2008
Editeur : PU Rennes
Collection : Philosophica
Prix : 20 €
Vers le milieu de sa longue existence (près de 92 ans ! Hobbes devient philosophe.
À peine née, sa philosophie subit l'épreuve de l'exil, de la guerre civile anglaise et de la crise de l'Europe chrétienne : de là une immense surprise, le Léviathan, le chef-d'œuvre qui coupe en deux la vie du penseur, de là la rencontre problématique entre l'esprit des Lumières, la confiance dans le progrès de tous les savoirs et les ténèbres de la politique et de la vie. Pour en rendre compte, il fallait donner la parole au philosophe, en traduisant du latin l'Autobiographie en prose à laquelle, immédiatement après sa mort, la plume amie de Blackburne ajoute un long Supplément et surtout le merveilleux poème autobiographique qui manifeste l'extraordinaire vitalité de son auteur, son amour de la vie, de la connaissance et de tous leurs combats.
Derrida : la déconstruction
Coordonné par Charles Ramond
Paru le: 15/10/2008
Editeur : PUF
Collection : débats philosophiques
Prix : 12 €
La " déconstruction ", emblème de la philosophie de Derrida, est entrée dans le langage courant malgré (ou peut-être à cause de) son caractère ouvertement paradoxal.
Le présent recueil cherche à donner une idée de la variété et de la richesse des débats contemporains autour et à partir de la déconstruction, dans les domaines de la philosophie du langage et du linguistic turn, de la théorie de la communication et de l'agir communicationnel, de la psychiatrie, de la psychanalyse et de la théorie esthétique, de la critique littéraire et de l'histoire de la philosophie.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : PUF
Collection : débats philosophiques
Prix : 12 €
La " déconstruction ", emblème de la philosophie de Derrida, est entrée dans le langage courant malgré (ou peut-être à cause de) son caractère ouvertement paradoxal.
Le présent recueil cherche à donner une idée de la variété et de la richesse des débats contemporains autour et à partir de la déconstruction, dans les domaines de la philosophie du langage et du linguistic turn, de la théorie de la communication et de l'agir communicationnel, de la psychiatrie, de la psychanalyse et de la théorie esthétique, de la critique littéraire et de l'histoire de la philosophie.
L'image - Ce que l'on voit, ce que l'on crée
Rachida Triki
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Tout peut faire image, à commencer par nous-mêmes, prisonniers de nos propres représentations et de celles que les autres ont de nous.
Au regard de l'histoire, on mesure la force de l'image dans bien des domaines: art, religion, politique. Aujourd'hui, on parle de la "guerre des images", images exhibées comme des armes ou interdites, ou trafiquées. Piège ou magie de l'image ? Omniprésence et diversité : qu'est-ce qui donne à l'image son pouvoir ? Quel lien a-t-elle avec la perception, la mémoire, l'imagination, et avec les différents matériaux artistiques qui la portent, de la pierre préhistorique aux écrans numériques ? Il est urgent de s'emparer de ces questions pour saisir les enjeux des usages de l'image dans un monde qui tend à confondre le virtuel et le réel.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Larousse
Collection : Philosopher
Prix : 17 €
Tout peut faire image, à commencer par nous-mêmes, prisonniers de nos propres représentations et de celles que les autres ont de nous.
Au regard de l'histoire, on mesure la force de l'image dans bien des domaines: art, religion, politique. Aujourd'hui, on parle de la "guerre des images", images exhibées comme des armes ou interdites, ou trafiquées. Piège ou magie de l'image ? Omniprésence et diversité : qu'est-ce qui donne à l'image son pouvoir ? Quel lien a-t-elle avec la perception, la mémoire, l'imagination, et avec les différents matériaux artistiques qui la portent, de la pierre préhistorique aux écrans numériques ? Il est urgent de s'emparer de ces questions pour saisir les enjeux des usages de l'image dans un monde qui tend à confondre le virtuel et le réel.
Introduction au monde grec - Etudes d'histoire de la philosophie
Rémi Brague
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Champs Essais
Prix : 9 €
Comment la philosophie ancienne est-elle née ? Comment s'est-elle imposée en Grèce ? Comment s'est-elle peu à peu émancipée du mythe ? Explorant les concepts et le déploiement de cette philosophie en train de se faire, qui caractérise les premiers temps de la pensée, Rémi Brague nous convie à un dialogue passionnant avec les plus grands auteurs - de Parménide aux Stoïciens en passant par Platon et Aristote - traçant ainsi un chemin entre passé et présent, indispensable à quiconque veut commencer à comprendre la philosophie.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Champs Essais
Prix : 9 €
Comment la philosophie ancienne est-elle née ? Comment s'est-elle imposée en Grèce ? Comment s'est-elle peu à peu émancipée du mythe ? Explorant les concepts et le déploiement de cette philosophie en train de se faire, qui caractérise les premiers temps de la pensée, Rémi Brague nous convie à un dialogue passionnant avec les plus grands auteurs - de Parménide aux Stoïciens en passant par Platon et Aristote - traçant ainsi un chemin entre passé et présent, indispensable à quiconque veut commencer à comprendre la philosophie.
La philosophie de l'esprit libre - Introduction à Nietzsche
Patrick Wotling
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Champs Essais
Prix : 10 €
L'ambition de ce volume est de dissiper le sentiment sourd d'arbitraire qui peut accompagner la rencontre de Nietzsche, plus communément sans doute que ce n'est le cas des philosophes qui le précèdent.
Son objectif est d'offrir au lecteur une voie d'accès à la démarche que suit le philosophe, de lui en montrer la logique, de lui indiquer quelques-unes des principales justifications sur lesquelles Nietzsche s'appuie constamment, et de faire ainsi apparaître les raisons qui légitiment les positions qu'il adopte. Nietzsche n'a rien d'un mystique, d'un romantique ou- d'un irrationaliste, mais il a bel et bien tout fait pour compliquer la tâche de son lecteur.
Et ce, avant tout en masquant la cohérence à laquelle il se soumet. Comprendre un philosophe implique généralement de partir des problèmes qu'il pose, avant de se pencher sur les notions qu'il construit. Les chapitres de ce livre expliquent l'évolution que Nietzsche impose à quelques concepts fondamentaux de la réflexion philosophique - la vérité, la métaphysique, le corps, la pulsion, les passions, la justice, la volonté.
Ils permettent ainsi d'élucider les notions de volonté de puissance, de surhumain, d'éternel retour, de nihilisme ou de généalogie, que l'on présente couramment comme les concepts fondamentaux de Nietzsche, et auxquelles on prête la vertu de rendre limpides des doctrines souvent difficiles à pénétrer.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Champs Essais
Prix : 10 €
L'ambition de ce volume est de dissiper le sentiment sourd d'arbitraire qui peut accompagner la rencontre de Nietzsche, plus communément sans doute que ce n'est le cas des philosophes qui le précèdent.
Son objectif est d'offrir au lecteur une voie d'accès à la démarche que suit le philosophe, de lui en montrer la logique, de lui indiquer quelques-unes des principales justifications sur lesquelles Nietzsche s'appuie constamment, et de faire ainsi apparaître les raisons qui légitiment les positions qu'il adopte. Nietzsche n'a rien d'un mystique, d'un romantique ou- d'un irrationaliste, mais il a bel et bien tout fait pour compliquer la tâche de son lecteur.
Et ce, avant tout en masquant la cohérence à laquelle il se soumet. Comprendre un philosophe implique généralement de partir des problèmes qu'il pose, avant de se pencher sur les notions qu'il construit. Les chapitres de ce livre expliquent l'évolution que Nietzsche impose à quelques concepts fondamentaux de la réflexion philosophique - la vérité, la métaphysique, le corps, la pulsion, les passions, la justice, la volonté.
Ils permettent ainsi d'élucider les notions de volonté de puissance, de surhumain, d'éternel retour, de nihilisme ou de généalogie, que l'on présente couramment comme les concepts fondamentaux de Nietzsche, et auxquelles on prête la vertu de rendre limpides des doctrines souvent difficiles à pénétrer.
Ceci n'est pas un livre - Leçons de philosophie et jeux d'esprit
Michael Picard
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Marabout
Prix : 15 €
Ceci n'est pas un livre va ouvrir votre esprit, réveiller vos neurones, remettre en questions les bases mêmes de vos opinions et de votre savoir ! Casse-tête philosophiques ayant laissé perplexes les esprits les plus brillants, jeux de questions-réponses qui révèlent l'incohérence de nos idées, paradoxes logiques insolubles et dilemmes moraux qui nous mettent face aux conséquences de nos convictions : Ceci n'est pas un livre offre à votre esprit une véritable séance de remise en forme.
Quatre chapitres qui correspondent aux quatre grandes divisions de la philosophie. Une vue d'ensemble du domaine traité et des grands philosophes dont l'œuvre a influencé la pensée. Des jeux, des énigmes, des exercices et des " expériences ". Pour que la banalité sorte à jamais de votre quotidien !.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Marabout
Prix : 15 €
Ceci n'est pas un livre va ouvrir votre esprit, réveiller vos neurones, remettre en questions les bases mêmes de vos opinions et de votre savoir ! Casse-tête philosophiques ayant laissé perplexes les esprits les plus brillants, jeux de questions-réponses qui révèlent l'incohérence de nos idées, paradoxes logiques insolubles et dilemmes moraux qui nous mettent face aux conséquences de nos convictions : Ceci n'est pas un livre offre à votre esprit une véritable séance de remise en forme.
Quatre chapitres qui correspondent aux quatre grandes divisions de la philosophie. Une vue d'ensemble du domaine traité et des grands philosophes dont l'œuvre a influencé la pensée. Des jeux, des énigmes, des exercices et des " expériences ". Pour que la banalité sorte à jamais de votre quotidien !.
Le futur et ses ennemis - De la confiscation de l'avenir à l'espérance politique
Daniel Innerarity
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Climats
Prix : 19 €
L'être humain est le seul animal conscient de l'existence du futur.
Les humains s'inquiètent et attendent, parce qu'ils savent que le futur existe, qu'il peut être meilleur ou pire, et que cela dépend dans une certaine mesure d'eux. Ils le savent mais ne savent pas pour autant ce qu'il faut faire de ce savoir parce que penser au futur trouble la tranquillité du présent. Bien s'entendre avec son futur n'est pas chose facile. Nous craignons trop, ou nous espérons contre toute évidence ; nous ne parvenons pas à l'anticiper ou à le configurer comme nous pourrions le faire.
Il en va de même pour les sociétés. Elles aussi doivent développer cette capacité de percevoir au-delà du moment présent, et elles le font aussi avec plus ou moins de bonheur. Mais elles doivent inclure toujours davantage le futur dans leurs calculs. Pourtant, les tentatives de dessiner le futur sont aujourd'hui bien rares. Le futur a de mauvais avocats et souffre d'une faiblesse chronique. Qui sont les ennemis du futur ? Ils semblent faire partie de ses plus fervents partisans, mais sont ceux qui procèdent à sa banalisation, qui promeuvent une accélération improductive, insensible aux coûts de la modernisation.
S'il en est ainsi, il nous faut donc reformuler l'antagonisme qui, depuis l'époque moderne, a été pensé exclusivement dans le schéma opposant la gauche et la droite. Cet ouvrage défend une politique de l'espérance à un moment où la confiance dans le caractère configurable du futur s'est affaiblie. Il entend contribuer à la tâche principale de la politique démocratique qui consiste à établir une médiation convaincante entre l'héritage du passé, les priorités du présent et les défis du futur.
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Flammarion
Collection : Climats
Prix : 19 €
L'être humain est le seul animal conscient de l'existence du futur.
Les humains s'inquiètent et attendent, parce qu'ils savent que le futur existe, qu'il peut être meilleur ou pire, et que cela dépend dans une certaine mesure d'eux. Ils le savent mais ne savent pas pour autant ce qu'il faut faire de ce savoir parce que penser au futur trouble la tranquillité du présent. Bien s'entendre avec son futur n'est pas chose facile. Nous craignons trop, ou nous espérons contre toute évidence ; nous ne parvenons pas à l'anticiper ou à le configurer comme nous pourrions le faire.
Il en va de même pour les sociétés. Elles aussi doivent développer cette capacité de percevoir au-delà du moment présent, et elles le font aussi avec plus ou moins de bonheur. Mais elles doivent inclure toujours davantage le futur dans leurs calculs. Pourtant, les tentatives de dessiner le futur sont aujourd'hui bien rares. Le futur a de mauvais avocats et souffre d'une faiblesse chronique. Qui sont les ennemis du futur ? Ils semblent faire partie de ses plus fervents partisans, mais sont ceux qui procèdent à sa banalisation, qui promeuvent une accélération improductive, insensible aux coûts de la modernisation.
S'il en est ainsi, il nous faut donc reformuler l'antagonisme qui, depuis l'époque moderne, a été pensé exclusivement dans le schéma opposant la gauche et la droite. Cet ouvrage défend une politique de l'espérance à un moment où la confiance dans le caractère configurable du futur s'est affaiblie. Il entend contribuer à la tâche principale de la politique démocratique qui consiste à établir une médiation convaincante entre l'héritage du passé, les priorités du présent et les défis du futur.
Blessures intimes blessures sociales - De la plainte à la solidarité
Fred Poché
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 19 €
Qu'est-ce que l'on attend lorsque l'on se plaint ? Comment la plainte peut être transformée quand elle est partagée, reçue, accueillie ? Où est la frontière entre l'oubli et le souci de soi ? Comment placer ce souci de soi par rapport à autrui, au monde ? Comment la parole agit-elle, libère-t-elle de l'oppression ? Une plainte triste et impuissante émane de nos temps bouleversés.
Nous assistons, aujourd'hui, à une psychologisation du social qui évacue la nécessaire analyse de ce qui produit tant de souffrances chez les plus fragiles. Or, notre volonté de vivre une solidarité avec ceux que des blessures intimes et sociales enferment dans la fatalité incite à une réflexion constante sur la normativité qui habite nos regards et nos actes. Il convient donc de regarder les possibilités d'une sortie de la plainte afin qu'émergent des individus réellement acteurs de leur existence et soucieux du bien commun.
Une telle démarche appelle une éthique du souci de soi, une analyse des contextes anxiogènes, une réflexion sur les types de parole à promouvoir et une véritable " esthétique de la solidarité " : un ensemble d'outils conceptuels pour apprendre à regarder ce qui, malgré les souffrances sociales et les misères de toutes sortes, se manifeste comme expérience de libération, comme beauté existentielle au cœur des réalités sociales.
Illustré d'exemples simples, parlants, tirés de la vie quotidienne ou de la littérature, l'ouvrage de Fred Poché aborde de manière féconde des questions complexes et sensibles aux confluences de la philosophie, de l'éthique et de la politique que notre société de plus en plus inégalitaire ne pourra éluder.
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Cerf
Collection : La nuit surveillée
Prix : 19 €
Qu'est-ce que l'on attend lorsque l'on se plaint ? Comment la plainte peut être transformée quand elle est partagée, reçue, accueillie ? Où est la frontière entre l'oubli et le souci de soi ? Comment placer ce souci de soi par rapport à autrui, au monde ? Comment la parole agit-elle, libère-t-elle de l'oppression ? Une plainte triste et impuissante émane de nos temps bouleversés.
Nous assistons, aujourd'hui, à une psychologisation du social qui évacue la nécessaire analyse de ce qui produit tant de souffrances chez les plus fragiles. Or, notre volonté de vivre une solidarité avec ceux que des blessures intimes et sociales enferment dans la fatalité incite à une réflexion constante sur la normativité qui habite nos regards et nos actes. Il convient donc de regarder les possibilités d'une sortie de la plainte afin qu'émergent des individus réellement acteurs de leur existence et soucieux du bien commun.
Une telle démarche appelle une éthique du souci de soi, une analyse des contextes anxiogènes, une réflexion sur les types de parole à promouvoir et une véritable " esthétique de la solidarité " : un ensemble d'outils conceptuels pour apprendre à regarder ce qui, malgré les souffrances sociales et les misères de toutes sortes, se manifeste comme expérience de libération, comme beauté existentielle au cœur des réalités sociales.
Illustré d'exemples simples, parlants, tirés de la vie quotidienne ou de la littérature, l'ouvrage de Fred Poché aborde de manière féconde des questions complexes et sensibles aux confluences de la philosophie, de l'éthique et de la politique que notre société de plus en plus inégalitaire ne pourra éluder.
jeudi 16 octobre 2008
Lettres à Sophie
Nicolas Fréret
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Coda
Prix : 19 €
" Le bonheur que promet la religion, de quelle qualité est-il ? Consiste-t-il dans l'action, dans le repos ? Dans l'ignorance absolue, ou dans la connaissance claire de certaines vérités satisfaisantes dont la vision suffit pour rendre heureux ? C'est ce qu'on ne sait pas encore.
Je peux donc le supposer tel qu'il me plaira d'imaginer. S'il consiste dans l'action, cette action doit avoir une fin, sans quoi elle serait une extravagance. Mais si le bonheur des justes est l'action, quel nom donnerait-on à la prérogative dont jouiraient certains êtres qui auraient la faculté de parvenir à n'importe quel but sans se mouvoir ? Le bonheur des saints gisant dans l'action n'est au plus qu'un plaisir dont l'usage est conditionnel, et, par conséquent, un plaisir imparfait.
Or des êtres glorifiés par un dieu doivent être doués de toutes facultés dans le degré de la plus haute perfection. S'ils ne le sont pas, Dieu ne les a pas gratifiés des qualités les plus excellentes. Peut-être le repos perpétuel est-il la félicité dont jouissent les bienheureux. Mais un repos perpétuel, si l'on prend ce mot strictement, n'est point un bonheur. Le sentiment résulte d'un mouvement quelconque.
Or, à moins que les chrétiens ne veuillent soutenir qu'il y a du plaisir à ne point sentir, on ne peut avancer que le bonheur des saints gît dans le repos. Si les saints sont dans le repos, ils éprouvent une mort éternelle, non absolue ; car pour que le repos fasse leur félicité, il faut qu'ils aient au moins le pouvoir de sentir qu'ils sont dans ce repos : autrement ce seraient des thermes inanimés, des corps spiritualisés, c'est-à-dire diaphanisés, qui dans le repos seraient privés de tous désirs, de toute satisfaction, et qui, en leur supposant l'usage de la parole, ne pourraient assurer s'ils sont heureux ou malheureux.
" Nicolas Fréret (1688-1749).
Paru le: 15/10/2008
Editeur : Coda
Prix : 19 €
" Le bonheur que promet la religion, de quelle qualité est-il ? Consiste-t-il dans l'action, dans le repos ? Dans l'ignorance absolue, ou dans la connaissance claire de certaines vérités satisfaisantes dont la vision suffit pour rendre heureux ? C'est ce qu'on ne sait pas encore.
Je peux donc le supposer tel qu'il me plaira d'imaginer. S'il consiste dans l'action, cette action doit avoir une fin, sans quoi elle serait une extravagance. Mais si le bonheur des justes est l'action, quel nom donnerait-on à la prérogative dont jouiraient certains êtres qui auraient la faculté de parvenir à n'importe quel but sans se mouvoir ? Le bonheur des saints gisant dans l'action n'est au plus qu'un plaisir dont l'usage est conditionnel, et, par conséquent, un plaisir imparfait.
Or des êtres glorifiés par un dieu doivent être doués de toutes facultés dans le degré de la plus haute perfection. S'ils ne le sont pas, Dieu ne les a pas gratifiés des qualités les plus excellentes. Peut-être le repos perpétuel est-il la félicité dont jouissent les bienheureux. Mais un repos perpétuel, si l'on prend ce mot strictement, n'est point un bonheur. Le sentiment résulte d'un mouvement quelconque.
Or, à moins que les chrétiens ne veuillent soutenir qu'il y a du plaisir à ne point sentir, on ne peut avancer que le bonheur des saints gît dans le repos. Si les saints sont dans le repos, ils éprouvent une mort éternelle, non absolue ; car pour que le repos fasse leur félicité, il faut qu'ils aient au moins le pouvoir de sentir qu'ils sont dans ce repos : autrement ce seraient des thermes inanimés, des corps spiritualisés, c'est-à-dire diaphanisés, qui dans le repos seraient privés de tous désirs, de toute satisfaction, et qui, en leur supposant l'usage de la parole, ne pourraient assurer s'ils sont heureux ou malheureux.
" Nicolas Fréret (1688-1749).
Spinoza, la décision de soi
Pierre Zaoui
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Bayard
Prix : 24 €
" L'idéal serait que ce livre soit lu comme un roman.
Le roman de la décision de soi. D'abord, comme beaucoup de romans, il est construit en deux parties. Première partie, "Avec Spinoza", ça grimpe, on se sent mieux, ça avance : le titre n'a pas menti. Oui, on peut décider de soi, et notre héros y parvient et montre comment, même si ce n'est pas sans efforts, tremblements et coups de théâtre. Deuxième partie, "Autour de Spinoza", et tout le spinozisme éclate en une myriade d'autres vies possibles, toutes à la fois plus différentes et plus semblables les unes que les autres.
On croît rêver. Psychanalystes, libertins, ouvriers, amoureux, artistes, militants semblent se donner la main pour s'engager dans une valse folle sous l'œil bienveillant de notre héros. Spinoza, comme bonheur pluriel et un, le dimanche de la vie. ".
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Bayard
Prix : 24 €
" L'idéal serait que ce livre soit lu comme un roman.
Le roman de la décision de soi. D'abord, comme beaucoup de romans, il est construit en deux parties. Première partie, "Avec Spinoza", ça grimpe, on se sent mieux, ça avance : le titre n'a pas menti. Oui, on peut décider de soi, et notre héros y parvient et montre comment, même si ce n'est pas sans efforts, tremblements et coups de théâtre. Deuxième partie, "Autour de Spinoza", et tout le spinozisme éclate en une myriade d'autres vies possibles, toutes à la fois plus différentes et plus semblables les unes que les autres.
On croît rêver. Psychanalystes, libertins, ouvriers, amoureux, artistes, militants semblent se donner la main pour s'engager dans une valse folle sous l'œil bienveillant de notre héros. Spinoza, comme bonheur pluriel et un, le dimanche de la vie. ".
Tubes - La philosophie dans le juke-box
Peter Szendy
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Minuit
Collection : paradoxe
Prix : 13 €
C'est Boris Vian qui semble avoir inventé l'usage argotique du mot tube, pour désigner une chanson à succès.
C'est-à-dire, le plus souvent. une chanson quelconque. qui ressemble à toutes les autres et qui chante volontiers sa banalité même. Or, ces mélodies, ces airs comme ça nous hantent, prolifèrent en nous comme des vers d 'oreilles. Jusqu'à devenir parfois la bande-son de notre vie, commémorant tel moment passé, tel vécu singulier. Comment penser cette conjonction paradoxale, propre sans doute aux tubes, entre le plus banal et le plus singulier'' Comment le cliché musical qui circule jusqu'à l'usure peut-il être porteur de l'unique, d'un affect à nul autre pareil ? À ces questions, ce sont d'une part les tubes eux-mêmes qui répondent, si on sait leur prêter l'oreille : les histoires que racontent nombre d'entre eux (Je suis venu te dire que je m'en vais ou Parole, parole, parole, parmi tant d'autres qui habitent ces pages) parlent indirectement de leur propre pouvoir, des obsessions qu'ils suscitent.
Mais, d'autre part, les tubes demandent aussi à être pensés, à être élevés à la dignité d'objets philosophiques. Aussi est-ce en lisant Kierkegaard, Kant, Marx, Freud ou Benjamin que l'on tente ici d'interpréter leurs rapports avec l'argent, ainsi que l'épreuve de la reprise dont ils nous font faire l'expérience. Enfin, pour les voir à l'œuvre dans leur manière unique d'articuler la psyché et le marché, il fallait se rendre au cinéma.
De Fritz Lang à Alain Resnais, en passant par l'incontournable Hitchcock, les tubes apparaissent comme cette production inouïe du capitalisme avancé : un hymne intime à l'échange.
Paru le: 09/10/2008
Editeur : Minuit
Collection : paradoxe
Prix : 13 €
C'est Boris Vian qui semble avoir inventé l'usage argotique du mot tube, pour désigner une chanson à succès.
C'est-à-dire, le plus souvent. une chanson quelconque. qui ressemble à toutes les autres et qui chante volontiers sa banalité même. Or, ces mélodies, ces airs comme ça nous hantent, prolifèrent en nous comme des vers d 'oreilles. Jusqu'à devenir parfois la bande-son de notre vie, commémorant tel moment passé, tel vécu singulier. Comment penser cette conjonction paradoxale, propre sans doute aux tubes, entre le plus banal et le plus singulier'' Comment le cliché musical qui circule jusqu'à l'usure peut-il être porteur de l'unique, d'un affect à nul autre pareil ? À ces questions, ce sont d'une part les tubes eux-mêmes qui répondent, si on sait leur prêter l'oreille : les histoires que racontent nombre d'entre eux (Je suis venu te dire que je m'en vais ou Parole, parole, parole, parmi tant d'autres qui habitent ces pages) parlent indirectement de leur propre pouvoir, des obsessions qu'ils suscitent.
Mais, d'autre part, les tubes demandent aussi à être pensés, à être élevés à la dignité d'objets philosophiques. Aussi est-ce en lisant Kierkegaard, Kant, Marx, Freud ou Benjamin que l'on tente ici d'interpréter leurs rapports avec l'argent, ainsi que l'épreuve de la reprise dont ils nous font faire l'expérience. Enfin, pour les voir à l'œuvre dans leur manière unique d'articuler la psyché et le marché, il fallait se rendre au cinéma.
De Fritz Lang à Alain Resnais, en passant par l'incontournable Hitchcock, les tubes apparaissent comme cette production inouïe du capitalisme avancé : un hymne intime à l'échange.
Socrate
Albert Thibaudet
Paru le: 09/10/2008
Editeur : CNRS
Prix : 30 €
Un manuscrit que l'on croyait perdu, œuvre magistrale de toute une vie, le portrait d'un Socrate humain, spontané et passionné qui, entouré des bruits de la Cité, inaugure un nouveau genre de vie : le grand texte inédit d'Albert Thibaudet sur le père fondateur de la philosophie occidentale bouscule bien des idées reçues.
Thibaudet nous propose un Socrate qui lui ressemble beaucoup, nullement dogmatique, familier et savant. Ce qui le retient, c'est la parole d'un Socrate immédiat et changeant qui se réalise dans un constant échange vivant. Une étude passionnante qui, au-delà de la quête du " Socrate réel ", vaut par les vues d'ensemble portées sur la philosophie des présocratiques à Bergson, par les parallèles établis entre Socrate et Euripide, entre les tragiques et les politiques, entre la philosophie et la sculpture grecques, entre l'Ulysse d'Homère et le Socrate de Platon.
En ce sens, Thibaudet s'inscrit dans " la marche normale de l'induction socratique qui, écrit-il, est de constater des similitudes, d'aller du semblable au semblable ".
Paru le: 09/10/2008
Editeur : CNRS
Prix : 30 €
Un manuscrit que l'on croyait perdu, œuvre magistrale de toute une vie, le portrait d'un Socrate humain, spontané et passionné qui, entouré des bruits de la Cité, inaugure un nouveau genre de vie : le grand texte inédit d'Albert Thibaudet sur le père fondateur de la philosophie occidentale bouscule bien des idées reçues.
Thibaudet nous propose un Socrate qui lui ressemble beaucoup, nullement dogmatique, familier et savant. Ce qui le retient, c'est la parole d'un Socrate immédiat et changeant qui se réalise dans un constant échange vivant. Une étude passionnante qui, au-delà de la quête du " Socrate réel ", vaut par les vues d'ensemble portées sur la philosophie des présocratiques à Bergson, par les parallèles établis entre Socrate et Euripide, entre les tragiques et les politiques, entre la philosophie et la sculpture grecques, entre l'Ulysse d'Homère et le Socrate de Platon.
En ce sens, Thibaudet s'inscrit dans " la marche normale de l'induction socratique qui, écrit-il, est de constater des similitudes, d'aller du semblable au semblable ".
La Mettrie (1709-1751), le matérialisme clinique
Simone Gougeaud-Arnaudeau
Suivi de Le chirurgien converti
Editeur : L'Harmattan
collection Hippocrate et Platon
Parution : Septembre 2008
Prix : 16,50 €
préface de : Jocelyn Bézecourt
« Je veux dire librement ce que je pense », proclamait l'auteur de L'Homme machine. On comprend qu'il ait autant dérangé ses contemporains et que malgré l'éloge qu'avait fait de lui le roi de Prusse Frédéric II, auprès de qui il a fini ses jours, la postérité ne l'ait guère épargné : il n'a jamais cessé de combattre le charlatanisme, les préjugés et l'intolérance.
C'est que La Mettrie était à la fois médecin et philosophe. En examinant tout ce qui dans sa pensée est lié à la pratique médicale, on voit se dessiner avec plus de netteté un moment souvent méconnu de l'histoire de la médecine : la querelle qui a opposé les médecins et les chirurgiens alors que la chirurgie commençait à gagner ses lettres de noblesse. Mais ce livre, écrit à la veille du tricentenaire de la naissance du philosophe malouin, est davantage qu'un état des lieux historique et biographique. Il explore la manière dont La Mettrie a pris part à ce qui sera le combat idéologique des Lumières et ajouté, avec une interprétation du monde mécaniste, matérialiste et athée, un épisode nouveau à la longue conquête de la rationalité dans laquelle sont associées dès l'origine la philosophie et la médecine.
> Visitez le site de Simone Gougeaud-Arnaudeau sur La Mettrie
Suivi de Le chirurgien converti
Editeur : L'Harmattan
collection Hippocrate et Platon
Parution : Septembre 2008
Prix : 16,50 €
préface de : Jocelyn Bézecourt
« Je veux dire librement ce que je pense », proclamait l'auteur de L'Homme machine. On comprend qu'il ait autant dérangé ses contemporains et que malgré l'éloge qu'avait fait de lui le roi de Prusse Frédéric II, auprès de qui il a fini ses jours, la postérité ne l'ait guère épargné : il n'a jamais cessé de combattre le charlatanisme, les préjugés et l'intolérance.
C'est que La Mettrie était à la fois médecin et philosophe. En examinant tout ce qui dans sa pensée est lié à la pratique médicale, on voit se dessiner avec plus de netteté un moment souvent méconnu de l'histoire de la médecine : la querelle qui a opposé les médecins et les chirurgiens alors que la chirurgie commençait à gagner ses lettres de noblesse. Mais ce livre, écrit à la veille du tricentenaire de la naissance du philosophe malouin, est davantage qu'un état des lieux historique et biographique. Il explore la manière dont La Mettrie a pris part à ce qui sera le combat idéologique des Lumières et ajouté, avec une interprétation du monde mécaniste, matérialiste et athée, un épisode nouveau à la longue conquête de la rationalité dans laquelle sont associées dès l'origine la philosophie et la médecine.
> Visitez le site de Simone Gougeaud-Arnaudeau sur La Mettrie
Les périphériques vous parlent n° 25
Editorial
À l’époque des communicants - apostrophons-là ainsi - la politique apparaît de plus en plus comme l’art habile et veule qui consiste à mettre en scène, tantôt la puissance présumée, tantôt l’impuissance avérée de ceux qui gouvernent.
L’indignation comme concept politique, échanges de la rédaction avec Roger Lenglet
Comment l’inacceptable parvient-il à s’installer dans notre démocratie ? On a beau vouloir regarder ailleurs ou insister sur les réactions positives de nos contemporains, notre société semble s’habituer aux injustices, à la corruption, aux mensonges et aux manipulations qui se multiplient. Et si l’indifférence à soi-même et aux autres était tout simplement en train de gagner du terrain sans que nous nous en apercevions ? Le philosophe et journaliste Roger Lenglet s’interroge avec la rédaction sur ce qu’il en est aujourd’hui de notre capacité d’indignation comme ressort du changement politique dans la démocratie.
Le silence des émeutiers, entretien avec Gérard Mauger
Comment appréhender les émeutes de banlieue, plus particulièrement celles de novembre 2005 ? Gérard Mauger revient ici sur les faits en abordant ce qui, selon lui, a constitué une émeute dans l’émeute ("l’émeute de papier") : celle de ses exégètes qui ont tenté, souvent précipitamment, de l’interpréter, produisant ainsi, parallèlement à l’émeute, une pléthore de discours stigmatisants ou, à l’inverse, apologétiques.
La sociologie de Paris, entretien avec Monique et Michel Pinçon-Charlot
Les deux sociologues font état des évolutions sociologiques de Paris des dernières décennies. Auteurs il y a quelques années d’un livre intitulé Sociologie de Paris (éditions La Découverte), ils se proposent, à la lumière de l’actualité récente, d’analyser les relations entre urbanisation et politique pour interpréter les dessous d’un phénomène - celui du marché immobilier - qui, dans la capitale, est devenu l’enjeu social principal.
J’accuse par Marc Fèvre
Ce texte de Marc Fèvre, vernisseur, créateur de l’Atelier Tampon, lieu d’expérimentation artistique parisien, également ami et complice d’artisans-vignerons, est dédié à tous les amateurs de vins non-dopés dans un contexte de nivellement du goût, où il nous faut reconquérir des espaces de choix réellement personnels.
Manger ? Boire ? Respirer ? Un autre Grenelle de l’environnement 3/3: diagnostic planétaire. Les propositions de Jean-Luc Ménard
Nous présentons ici le troisième et dernier volet des entretiens avec Jean-Luc Ménard réalisés dans le cadre d’un cycle d’émissions radiophoniques en trois parties intitulé "Un autre Grenelle de l’environnement" diffusé sur la radio Fréquence Paris Plurielle à l’occasion de la tenue du Grenelle de l’environnement. Les deux premiers volets intitulés "Energies, gaz à effets de serre, température" et "Effondrement des écosystèmes, pollutions, santé humaine et animale" ont été publiés dans le numéro web 23 de la revue, et sont toujours consultables sur notre site. Par ailleurs, nous avions publié l’entretien avec Jean-Luc Ménard "Le Pop : un polluant très Rock n’roll" dans le numéro 22 de la revue.
Scalps d’Ivan Slater ou l’art sans œuvre (ou presque) par Yovan Gilles
L’esthétique désigne, en partie, les rapports que la théorie critique entretient avec la production artistique. Deux vocables hantent ces dernières depuis des décennies : la forme/concept et le virtuel. A partir des possibilités offertes par l’œuvre d’Ivan Slater, et à la suite de son article dans le numéro précédent explorant la mort hégelienne de l’art, Yovan Gilles prolonge ici sa réflexion concernant l’esthétique contemporaine.
Considérations sur le croyant et le citoyen (2ème partie) par Marc’O
Ces à propos choisis, extraits d’un livre en préparation, représentent le prolongement des arguments proposés par Marc’O dans son article du numéro précédent intitulé "Le Croyant et le citoyen".
Une brève histoire du travail, propos d’André Gorz dans le film de Marian Handwerker
Le lecteur trouvera ici la transcription intégrale des propos développés par André Gorz dans le film réalisé par Marian Handwerker en 1990 intitulé André Gorz. Nous avions projeté ce film le 15 mars 2008 à Paris, à l’occasion d’une rencontre que nous avons organisée avec la Cité européenne des Récollets autout du journaliste, écrivain et philosophe, disparu à l’automne 2007 avec son épouse Dorine.
> le site de la revue
lundi 13 octobre 2008
Le Palais de cristal - A l'intérieur du capitalisme planétaire
Peter Sloterdijk
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Hachette Littératures
Collection : Pluriel
Prix : 10 €
Pour Peter Sloterdijk, l'année 1492 sonne le début de cette " mondialisation " qui a été précédée, du point de vue scientifique, par " l'arrondissement " d'une planète que l'on croyait plate. Esprit d'entreprise et goût du risque caractérisaient ce phénomène d'abord porté par des découvreurs et des investisseurs, et qui a pris aujourd'hui une tournure essentiellement économique. Dans la phase finale de la globalisation, le système mondial s'est totalement épanoui ; il donne à toutes les formes de la vie les traits du capitalisme. Peter Sloterdijk utilise le Palais de Cristal de Londres, lieu de la première exposition mondiale de 1851,
comme métaphore extrêmement éloquente de cette situation : le palais symbolise le caractère inévitablement exclusif de la globalisation, la création d'une structure de confort, c'est-à-dire la construction d'un espace intérieur prenant l'aspect d'une " gelée hyperactive " qui avale les humains devenus des consommateurs, un milliard et demi de gagnants de la globalisation - ils sont trois fois plus nombreux à attendre devant la porte. " Le fait central des Temps modernes n'est pas que la Terre tourne autour du soleil, mais que l'argent court autour de la Terre. " Avec les moyens d'un grand récit d'inspiration philosophique, Peter Sloterdijk trace les contours d'une théorie du temps présent.
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Hachette Littératures
Collection : Pluriel
Prix : 10 €
Pour Peter Sloterdijk, l'année 1492 sonne le début de cette " mondialisation " qui a été précédée, du point de vue scientifique, par " l'arrondissement " d'une planète que l'on croyait plate. Esprit d'entreprise et goût du risque caractérisaient ce phénomène d'abord porté par des découvreurs et des investisseurs, et qui a pris aujourd'hui une tournure essentiellement économique. Dans la phase finale de la globalisation, le système mondial s'est totalement épanoui ; il donne à toutes les formes de la vie les traits du capitalisme. Peter Sloterdijk utilise le Palais de Cristal de Londres, lieu de la première exposition mondiale de 1851,
comme métaphore extrêmement éloquente de cette situation : le palais symbolise le caractère inévitablement exclusif de la globalisation, la création d'une structure de confort, c'est-à-dire la construction d'un espace intérieur prenant l'aspect d'une " gelée hyperactive " qui avale les humains devenus des consommateurs, un milliard et demi de gagnants de la globalisation - ils sont trois fois plus nombreux à attendre devant la porte. " Le fait central des Temps modernes n'est pas que la Terre tourne autour du soleil, mais que l'argent court autour de la Terre. " Avec les moyens d'un grand récit d'inspiration philosophique, Peter Sloterdijk trace les contours d'une théorie du temps présent.
Extension du domaine de la manipulation - De l'entreprise à la vie privée
Michela Marzano
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Grasset
Prix : 18,50 €
Début de l'introduction
Il fut un temps, en Occident, où celui qui avait la chance d'avoir un emploi s'estimait heureux. Dès son réveil, il se préparait à affronter une journée riche de rencontres nouvelles et de défis à relever. Sur le chemin de son travail, alors que la radio répétait qu'il fallait " oser la réforme permanente ", il repensait à sa réunion de la veille. Il fallait resserrer les équipes, agir dans l'urgence, être réactif... Comme la plupart de ses collègues, il avait confiance en son chef, un homme d'exception qui voulait faire " tomber les murailles internes " et " vaincre les immobilismes ". En arrivant à son bureau, il avait à peine ouvert sa messagerie électronique, que le téléphone se mettait à sonner. Le temps de décrocher, la secrétaire rentrait pour lui annoncer que la réunion était déjà commencée. " Il ne suffit pas d'être compétent, il faut aussi aimer sa mission. La passion vaut parfois mieux que le savoir. " Le coach qui parlait avait été engagé pour remotiver le personnel. " Vous êtes les acteurs de votre propre réussite et de votre bonheur. L'entreprise vous donne les moyens de grandir et de vous épanouir. " A la pause-café, son supérieur l'avertissait cependant : " Il va falloir mettre les bouchées doubles. La DRH vient de chiffrer nos objectifs à la hausse. " Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il était dans son bureau et il n'avait accompli qu'un tiers des tâches qu'il s'était données. Il avait un calendrier fixé et il fallait s'y tenir. Pourtant, il devait rentrer chez lui. La thérapeute conjugale avait été formelle : " Pour réussir son couple, il faut le vouloir. Énergie, enthousiasme et engagement maximal. " Le soir, il était fatigué. Mais en éteignant la lumière, il pensait déjà au lendemain. Il se préparait à affronter une nouvelle journée riche de rencontres et de défis à relever...
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Grasset
Prix : 18,50 €
Début de l'introduction
Il fut un temps, en Occident, où celui qui avait la chance d'avoir un emploi s'estimait heureux. Dès son réveil, il se préparait à affronter une journée riche de rencontres nouvelles et de défis à relever. Sur le chemin de son travail, alors que la radio répétait qu'il fallait " oser la réforme permanente ", il repensait à sa réunion de la veille. Il fallait resserrer les équipes, agir dans l'urgence, être réactif... Comme la plupart de ses collègues, il avait confiance en son chef, un homme d'exception qui voulait faire " tomber les murailles internes " et " vaincre les immobilismes ". En arrivant à son bureau, il avait à peine ouvert sa messagerie électronique, que le téléphone se mettait à sonner. Le temps de décrocher, la secrétaire rentrait pour lui annoncer que la réunion était déjà commencée. " Il ne suffit pas d'être compétent, il faut aussi aimer sa mission. La passion vaut parfois mieux que le savoir. " Le coach qui parlait avait été engagé pour remotiver le personnel. " Vous êtes les acteurs de votre propre réussite et de votre bonheur. L'entreprise vous donne les moyens de grandir et de vous épanouir. " A la pause-café, son supérieur l'avertissait cependant : " Il va falloir mettre les bouchées doubles. La DRH vient de chiffrer nos objectifs à la hausse. " Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il était dans son bureau et il n'avait accompli qu'un tiers des tâches qu'il s'était données. Il avait un calendrier fixé et il fallait s'y tenir. Pourtant, il devait rentrer chez lui. La thérapeute conjugale avait été formelle : " Pour réussir son couple, il faut le vouloir. Énergie, enthousiasme et engagement maximal. " Le soir, il était fatigué. Mais en éteignant la lumière, il pensait déjà au lendemain. Il se préparait à affronter une nouvelle journée riche de rencontres et de défis à relever...
Compléments de substance - Etudes sur les propriétés accidentelles offertes à Alain de Libera
Christophe Erismann , B Chevalley (ed.)
Paru le: 06/10/2008
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 38 €
À l’occasion du soixantième anniversaire d’Alain de Libera, une trentaine de collègues de France et de l’étranger ont souhaité, par une série d’études d’histoire de la philosophie et de métaphysique, saluer son oeuvre scientifique et lui offrir un témoignage d’amitié. L’histoire de la métaphysique étant l’un des points cardinaux du travail philosophique d’Alain de Libera, à qui l’on doit notamment de magistraux ouvrages sur les universaux, il a semblé judicieux d’étudier ces entités mineures mais néanmoins indispensables qui viennent compléter la substance pour constituer l’individu : les propriétés accidentelles.
La question des accidents est ici étudiée sur la longue durée – d’Aristote à la métaphysique analytique contemporaine, avec une attention particulière portée aux discussions médiévales – et sous ses différents aspects : ontologique, sémantique, épistémologique et psychologique. Sont ainsi abordés des problèmes philosophiques aussi fondamentaux que ceux induits par les catégories aristotéliciennes de qualité et de relation, les tropes, la causalité, l’individuation.
Le volume de 480 pages comprend des contributions de : L. Bianchi, J. Biard, O. Boulnois, A. Boureau, J.-B. Brenet, J. Brumberg-Chaumont, B. Cassin, L. Cesalli, J.-Fr. Courtine, R. Cross, M. Deguy, S. Ebbesen, P. Engel, Chr. Erismann, J. Hamesse, M. Hoenen, R. Imbach, J.-L. Labarrière, J. Marenbon, J.-L. Marion, C. Michon, B. Mojsisch, K. Mulligan, F. Nef, Cl. Panaccio, D. Piché, I. Rosier-Catach, A. Schniewind, J.-L. Solère et L. Sturlese
Paru le: 06/10/2008
Editeur : Vrin
Collection : problèmes et controverses
Prix : 38 €
À l’occasion du soixantième anniversaire d’Alain de Libera, une trentaine de collègues de France et de l’étranger ont souhaité, par une série d’études d’histoire de la philosophie et de métaphysique, saluer son oeuvre scientifique et lui offrir un témoignage d’amitié. L’histoire de la métaphysique étant l’un des points cardinaux du travail philosophique d’Alain de Libera, à qui l’on doit notamment de magistraux ouvrages sur les universaux, il a semblé judicieux d’étudier ces entités mineures mais néanmoins indispensables qui viennent compléter la substance pour constituer l’individu : les propriétés accidentelles.
La question des accidents est ici étudiée sur la longue durée – d’Aristote à la métaphysique analytique contemporaine, avec une attention particulière portée aux discussions médiévales – et sous ses différents aspects : ontologique, sémantique, épistémologique et psychologique. Sont ainsi abordés des problèmes philosophiques aussi fondamentaux que ceux induits par les catégories aristotéliciennes de qualité et de relation, les tropes, la causalité, l’individuation.
Le volume de 480 pages comprend des contributions de : L. Bianchi, J. Biard, O. Boulnois, A. Boureau, J.-B. Brenet, J. Brumberg-Chaumont, B. Cassin, L. Cesalli, J.-Fr. Courtine, R. Cross, M. Deguy, S. Ebbesen, P. Engel, Chr. Erismann, J. Hamesse, M. Hoenen, R. Imbach, J.-L. Labarrière, J. Marenbon, J.-L. Marion, C. Michon, B. Mojsisch, K. Mulligan, F. Nef, Cl. Panaccio, D. Piché, I. Rosier-Catach, A. Schniewind, J.-L. Solère et L. Sturlese
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
Jean-Marie Guyau
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Belles Lettres
Collection : Encre marine
Prix : 15 €
Table des matières
Morale du dogmatisme métaphysique
DU MOBILE MORAL AU POINT DE VUE SCIENTIFIQUE ; PREMIERS EQUIVALENTS DU DEVOIR
L'intensité de la vie est le mobile de l'action
la plus haute intensité de la vie a pour corrélatif nécessaire sa plus large expansion
Dans quelle mesure le mobile de l'activité peut créer une sorte d'obligation ; Pouvoirs et devoir
Le sentiment d'obligation au point de vue de la dynamique mentale, comme force impulsive ou répressive
DERNIERS EQUIVALENTS POSSIBLES DU DE VOIR POUR LE MAINTIEN DE LA MORALITE
Quatrième équivalent du devoir tiré des plaisirs du risque et de la lutte
Cinquième équivalent du devoir tiré du risque métaphysique : l'hypothèse
L'IDEE DE SANCTION
Critique de la sanction naturelle et de la sanction morale
Principe de la justice pénale ou défensive dans la société
Critique de la sanction intérieure et du remords
Critique de la sanction religieuse et métaphysique
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Belles Lettres
Collection : Encre marine
Prix : 15 €
Table des matières
Morale du dogmatisme métaphysique
DU MOBILE MORAL AU POINT DE VUE SCIENTIFIQUE ; PREMIERS EQUIVALENTS DU DEVOIR
L'intensité de la vie est le mobile de l'action
la plus haute intensité de la vie a pour corrélatif nécessaire sa plus large expansion
Dans quelle mesure le mobile de l'activité peut créer une sorte d'obligation ; Pouvoirs et devoir
Le sentiment d'obligation au point de vue de la dynamique mentale, comme force impulsive ou répressive
DERNIERS EQUIVALENTS POSSIBLES DU DE VOIR POUR LE MAINTIEN DE LA MORALITE
Quatrième équivalent du devoir tiré des plaisirs du risque et de la lutte
Cinquième équivalent du devoir tiré du risque métaphysique : l'hypothèse
L'IDEE DE SANCTION
Critique de la sanction naturelle et de la sanction morale
Principe de la justice pénale ou défensive dans la société
Critique de la sanction intérieure et du remords
Critique de la sanction religieuse et métaphysique
Conjonctures n° 45-46
De Nietzsche à la multitude
Été et automne 2008
Quand le soleil de midi emmurait les troupeaux humains dans les demeures humides, ils [Nietzsche et la multitude] se retrouvaient sur le haut plateau et marchaient sans jamais céder à la tentation de l’ombre. Pénétrés des dons du soleil, ils se comblaient de largesses que leur esprit infatigable extrayait de leur solitude. Des mots isolés, des bribes de conversation, des regards, des étreintes, du silence, surtout du silence.
> le site de la revue
Été et automne 2008
Quand le soleil de midi emmurait les troupeaux humains dans les demeures humides, ils [Nietzsche et la multitude] se retrouvaient sur le haut plateau et marchaient sans jamais céder à la tentation de l’ombre. Pénétrés des dons du soleil, ils se comblaient de largesses que leur esprit infatigable extrayait de leur solitude. Des mots isolés, des bribes de conversation, des regards, des étreintes, du silence, surtout du silence.
> le site de la revue
Cités n°35
"Retour à la cité réelle et ouverture vers la cité possible"
Éditorial : Yves Charles Zarka Le prolétariat après Marx
I. Dossier : Le nouveau prolétariat
Didier Deleule et Raphaël Draï, Présentation
Serge Paugam, La condition ouvrière : de l’intégration laborieuse à l’intégration disqualifiante
Aline Caillet, Les errances de la conscience de classe
Stéphane Haber, Expérience du travail, expérience de l’aliénation
Pierre Zaoui, Le prolétariat hors la lutte ?
Frank Burbage, les équivoques de la dépossession
Guillaume Le Blanc, Le gueux, le prolétaire et le précaire
Gérard Huber, Misère du Républicain
Raphaël Draï, Société de perte et « peoplelisation »
Michela Marzano, Nouvelles formes d’exploitation
Didier Deleule, Paupérisation du politique ?
II. Grand article
Robert Castel, La citoyenneté sociale menacée
III. Varia
Charles Ramond, Égalité des chances et reconnaissance
IV. Chronique intellectuelle
Francesco Fistetti, La crise du marxisme en Italie : 1980-2005 (2)
V. Recensions
Claude Lefort, Le temps présent. Écrits (1945-2005) (par Cristina Ion)
Lucien Jaume, Tocqueville (par Gérard Ferreyrolles)
____
Prix : 15 euros
Pour vous abonner à la revue ou acheter ce numéro, veuillez vous adresser à :
Presses Universitaires de France Département des Revues 6, avenue Reille 75685 Paris Cedex 14
ou
revues@puf.com
Éditorial : Yves Charles Zarka Le prolétariat après Marx
I. Dossier : Le nouveau prolétariat
Didier Deleule et Raphaël Draï, Présentation
Serge Paugam, La condition ouvrière : de l’intégration laborieuse à l’intégration disqualifiante
Aline Caillet, Les errances de la conscience de classe
Stéphane Haber, Expérience du travail, expérience de l’aliénation
Pierre Zaoui, Le prolétariat hors la lutte ?
Frank Burbage, les équivoques de la dépossession
Guillaume Le Blanc, Le gueux, le prolétaire et le précaire
Gérard Huber, Misère du Républicain
Raphaël Draï, Société de perte et « peoplelisation »
Michela Marzano, Nouvelles formes d’exploitation
Didier Deleule, Paupérisation du politique ?
II. Grand article
Robert Castel, La citoyenneté sociale menacée
III. Varia
Charles Ramond, Égalité des chances et reconnaissance
IV. Chronique intellectuelle
Francesco Fistetti, La crise du marxisme en Italie : 1980-2005 (2)
V. Recensions
Claude Lefort, Le temps présent. Écrits (1945-2005) (par Cristina Ion)
Lucien Jaume, Tocqueville (par Gérard Ferreyrolles)
____
Prix : 15 euros
Pour vous abonner à la revue ou acheter ce numéro, veuillez vous adresser à :
Presses Universitaires de France Département des Revues 6, avenue Reille 75685 Paris Cedex 14
ou
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jeudi 9 octobre 2008
Platon, oeuvres complètes
Sous la direction de Luc Brisson
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Flammarion
Prix : 59 €
Platon inaugure, par l'intermédiaire de Socrate, ce geste intellectuel primordial : s'interroger, sans préjugés, sur ce qui fait que la vie de l'homme et de la cité vaut d'être vécue.
C'est pourquoi nous n'avons pas cessé d'être les contemporains de Socrate qui, dans les rues d'Athènes et sur la place publique, discutait avec ceux qui l'entouraient de ce qui fait la valeur d'une vie humaine, de ce qui motive telle ou telle action individuelle ou civique, des buts que poursuivent l'individu et la cité. Cette édition comprend la totalité des dialogues de Platon, ainsi que la traduction inédite des œuvres douteuses et apocryphes.
Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque dialogue, des annexes, un index des noms propres et des notions, et un répertoire des citations, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Platon.
Paru le: 08/10/2008
Editeur : Flammarion
Prix : 59 €
Platon inaugure, par l'intermédiaire de Socrate, ce geste intellectuel primordial : s'interroger, sans préjugés, sur ce qui fait que la vie de l'homme et de la cité vaut d'être vécue.
C'est pourquoi nous n'avons pas cessé d'être les contemporains de Socrate qui, dans les rues d'Athènes et sur la place publique, discutait avec ceux qui l'entouraient de ce qui fait la valeur d'une vie humaine, de ce qui motive telle ou telle action individuelle ou civique, des buts que poursuivent l'individu et la cité. Cette édition comprend la totalité des dialogues de Platon, ainsi que la traduction inédite des œuvres douteuses et apocryphes.
Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque dialogue, des annexes, un index des noms propres et des notions, et un répertoire des citations, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Platon.
Une semaine de philosophie - 7 Questions pour entrer en philosophie
Charles Pépin
Paru le: 08/10/2008
Editeur : J'ai lu
Collection : J'ai lu Essai
Prix : 4,80 €
"Penser, c'est exister au plus haut niveau d'existence possible.
" C'est dans cette élévation de la pensée que nous entraîne Charles Pépin. Ce petit livre introductif s'adresse aux lycéens, à leurs parents, mais aussi à tous ceux qui s'interrogent sur le sens de leur vie. A travers sept sujets de dissertation, l'auteur nous propose une découverte de la philosophie en sept jours. Un programme savoureux et une réflexion originale portée par des exemples tirés de l'actualité.
Une invitation à s'engager et à penser par soi-même un peu plus qu'une semaine.
Paru le: 08/10/2008
Editeur : J'ai lu
Collection : J'ai lu Essai
Prix : 4,80 €
"Penser, c'est exister au plus haut niveau d'existence possible.
" C'est dans cette élévation de la pensée que nous entraîne Charles Pépin. Ce petit livre introductif s'adresse aux lycéens, à leurs parents, mais aussi à tous ceux qui s'interrogent sur le sens de leur vie. A travers sept sujets de dissertation, l'auteur nous propose une découverte de la philosophie en sept jours. Un programme savoureux et une réflexion originale portée par des exemples tirés de l'actualité.
Une invitation à s'engager et à penser par soi-même un peu plus qu'une semaine.
Du bon usage de la torture - Ou comment les démocraties justifient l'injustifiable
Michel Terestchenko
Paru le: 02/10/2008
Editeur : La Découverte
Collection : cahiers libres
Prix : 15 €
Depuis le 11 septembre 2001, la torture est devenue, aux Etats-Unis, une pratique d'Etat politiquement et juridiquement justifiée par la " guerre globale contre la terreur ".
Mais on sait moins, en Europe, qu'elle y a également fait l'objet d'une légitimation morale : pour d'éminents penseurs américains, la torture serait un mal nécessaire, voire un bien, dans certaines situations de menace extrême. Comment comprendre cette dramatique régression de la " première démocratie " ? La réponse à cette question est moins évidente qu'il n'y paraît. D'où l'importance de cet essai, dans lequel Michel Terestchenko l'affronte dans toutes ses dimensions.
Historique d'abord, car les techniques d'" interrogatoire coercitif " sont le fruit de recherches scientifiques entreprises par l'US Army dès les années 1950. Juridique ensuite, avec les justifications légalisées par le Congrès américain, qui a permis la création d'un véritable archipel mondial de la torture. Philosophique et morale, enfin et surtout, avec une réfutation serrée de l'" idéologie libérale de la torture ".
L'auteur explique notamment pourquoi son argument central, l'hypothèse de la " bombe à retardement " justifiant la torture de l'individu qui l'a posée, n'est en réalité qu'une fable perverse, popularisée notamment par la série télévisée " 24 heures ". Ainsi légitimée, démontre l'auteur, la torture devient le venin de la démocratie : en acceptant de briser les corps des hommes et des femmes " ennemis ", elle mine inévitablement les principes mêmes de l'Etat de droit, corrompant la société tout entière.
Paru le: 02/10/2008
Editeur : La Découverte
Collection : cahiers libres
Prix : 15 €
Depuis le 11 septembre 2001, la torture est devenue, aux Etats-Unis, une pratique d'Etat politiquement et juridiquement justifiée par la " guerre globale contre la terreur ".
Mais on sait moins, en Europe, qu'elle y a également fait l'objet d'une légitimation morale : pour d'éminents penseurs américains, la torture serait un mal nécessaire, voire un bien, dans certaines situations de menace extrême. Comment comprendre cette dramatique régression de la " première démocratie " ? La réponse à cette question est moins évidente qu'il n'y paraît. D'où l'importance de cet essai, dans lequel Michel Terestchenko l'affronte dans toutes ses dimensions.
Historique d'abord, car les techniques d'" interrogatoire coercitif " sont le fruit de recherches scientifiques entreprises par l'US Army dès les années 1950. Juridique ensuite, avec les justifications légalisées par le Congrès américain, qui a permis la création d'un véritable archipel mondial de la torture. Philosophique et morale, enfin et surtout, avec une réfutation serrée de l'" idéologie libérale de la torture ".
L'auteur explique notamment pourquoi son argument central, l'hypothèse de la " bombe à retardement " justifiant la torture de l'individu qui l'a posée, n'est en réalité qu'une fable perverse, popularisée notamment par la série télévisée " 24 heures ". Ainsi légitimée, démontre l'auteur, la torture devient le venin de la démocratie : en acceptant de briser les corps des hommes et des femmes " ennemis ", elle mine inévitablement les principes mêmes de l'Etat de droit, corrompant la société tout entière.
Comment philosopher en islam ?
Souleymane-Bachir Diagne
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Panama
Collection : Cyclo
Prix : 18 €
La philosophie se développe quand des esprits libres placent la recherche de la vérité avant les préjugés et les conformismes.
L'islam ne fait pas exception. Il a connu au plus haut point cette ouverture de pensée. Et il doit la connaître de nouveau. Voilà ce que souligne, avec force, cet essai limpide. Souleymane Bachir Diagne met en lumière les enjeux de la philosophie en islam à travers des penseurs essentiels comme Avicenne, Averroès, Ghazali. Il mène aussi une réflexion personnelle sur le mouvement d'ouverture de la pensée musulmane, dans ses dimensions contemporaines et ses aspects politiques futurs.
Alors que s'intensifient les risques de conflit et les tentations de repli, Souleymane Bachir Diagne donne, avec cet ouvrage, une leçon d'espérance et de raison.
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Panama
Collection : Cyclo
Prix : 18 €
La philosophie se développe quand des esprits libres placent la recherche de la vérité avant les préjugés et les conformismes.
L'islam ne fait pas exception. Il a connu au plus haut point cette ouverture de pensée. Et il doit la connaître de nouveau. Voilà ce que souligne, avec force, cet essai limpide. Souleymane Bachir Diagne met en lumière les enjeux de la philosophie en islam à travers des penseurs essentiels comme Avicenne, Averroès, Ghazali. Il mène aussi une réflexion personnelle sur le mouvement d'ouverture de la pensée musulmane, dans ses dimensions contemporaines et ses aspects politiques futurs.
Alors que s'intensifient les risques de conflit et les tentations de repli, Souleymane Bachir Diagne donne, avec cet ouvrage, une leçon d'espérance et de raison.
Où est le mystère de l'identité nationale ?
Marcel Detienne
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Panama
Collection : Cyclo
Prix : 18 €
L'identité nationale a désormais, en France, son ministère.
Dans plusieurs pays, en Europe et ailleurs, on célèbre de nouveau la nation, ses racines et sa grandeur supposée. Comment s'agence une telle mythologie ? De quelle manière s'y combinent culte des morts, exaltation de soi, mépris des autres ? Et quelle part prennent donc, dans cette construction, les historiens du national ? Marcel Detienne cherche du côté de l'Antiquité (les Athéniens se disaient autochtones, c'est-à-dire " nés de la terre "), explore le XIXe siècle (Barrès, Michelet), scrute les contemporains (Heidegger, Braudel, Nora).
L'" histoire nationale " constitue bien une pièce essentielle du dispositif idéologique. Ce livre, qui conjugue réflexion et actualité, éclaire les arrière-plans des discours sur l'identité et la nation.
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Panama
Collection : Cyclo
Prix : 18 €
L'identité nationale a désormais, en France, son ministère.
Dans plusieurs pays, en Europe et ailleurs, on célèbre de nouveau la nation, ses racines et sa grandeur supposée. Comment s'agence une telle mythologie ? De quelle manière s'y combinent culte des morts, exaltation de soi, mépris des autres ? Et quelle part prennent donc, dans cette construction, les historiens du national ? Marcel Detienne cherche du côté de l'Antiquité (les Athéniens se disaient autochtones, c'est-à-dire " nés de la terre "), explore le XIXe siècle (Barrès, Michelet), scrute les contemporains (Heidegger, Braudel, Nora).
L'" histoire nationale " constitue bien une pièce essentielle du dispositif idéologique. Ce livre, qui conjugue réflexion et actualité, éclaire les arrière-plans des discours sur l'identité et la nation.
Hiroshima est partout
Günther Anders
Jean-Pierre Dupuy (Préfacier)
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Seuil
Collection : La couleur des idées
Prix : 26 €
Ce livre, plaidoyer passionné, profond et précurseur contre la bombe atomique, comprend trois textes de genre très différent.
L'Homme sur le pont - "quelque chose" qui n'a ni tète ni mains mais joue de la musique. - est le journal écrit par Anders lors de sa visite au japon, à Hiroshima, en août 1958. _journal d'une virulence terrible contre la bombe, la guerre, les techniques de destruction modernes. Hors limite reprend les lettres d'Anders au pilote de l'avion d'Hiroshima, Claude Eatherly, devenu une victime de la bombe, interné pour avoir refusé d'être traité en héros, ainsi que les réponses d'Eatherly.
Les Discours sur les trois guerres mondiales (1964) anticipent les réflexions récentes sur le rôle "éthique" de la peur, de la "panique", de l'effroi, qu'on trouvera plus tard chez un Hans Jonas. Anders le reconnaît dans l'introduction de 1982, ces pages écrites plus de trente ans auparavant appartiennent à la "préhistoire" de la mouvance antiatomique. Pourtant, comme Jean-Pierre Dupuy le montre avec rigueur dans sa préface, elles restent d'une puissante actualité.
Jean-Pierre Dupuy (Préfacier)
Paru le: 02/10/2008
Editeur : Seuil
Collection : La couleur des idées
Prix : 26 €
Ce livre, plaidoyer passionné, profond et précurseur contre la bombe atomique, comprend trois textes de genre très différent.
L'Homme sur le pont - "quelque chose" qui n'a ni tète ni mains mais joue de la musique. - est le journal écrit par Anders lors de sa visite au japon, à Hiroshima, en août 1958. _journal d'une virulence terrible contre la bombe, la guerre, les techniques de destruction modernes. Hors limite reprend les lettres d'Anders au pilote de l'avion d'Hiroshima, Claude Eatherly, devenu une victime de la bombe, interné pour avoir refusé d'être traité en héros, ainsi que les réponses d'Eatherly.
Les Discours sur les trois guerres mondiales (1964) anticipent les réflexions récentes sur le rôle "éthique" de la peur, de la "panique", de l'effroi, qu'on trouvera plus tard chez un Hans Jonas. Anders le reconnaît dans l'introduction de 1982, ces pages écrites plus de trente ans auparavant appartiennent à la "préhistoire" de la mouvance antiatomique. Pourtant, comme Jean-Pierre Dupuy le montre avec rigueur dans sa préface, elles restent d'une puissante actualité.
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