Byung-Chul Han -Traduction de l'allemand par Julie Stroz
Circé - Janvier 2014
Actuellement un changement de paradigmes s’accomplit de manière inaperçue. La société de la négativité cède la place à une société qui est possédée par un excès en positivité. En partant de ce changement de paradigmes, Han dessine le paysage pathologique de la société d’aujourd’hui auquel appartiennent les maladies neuronales comme la dépression, le syndrome de déficit ou d’attention, le borderline ou le burnout. Il ne s’agit pas d’une quelconque infection, mais d’infarctus qui sont conditionnés non par la négativité immunologique de l’autre, mais par un excès de positivité. Ainsi ils échappent à toute technique immunologique de prophylaxie. L’analyse de Han se clôt, dans la vision d’une société qu’il appelle du terme ambivalent de « société de la fatigue ».
* chronique à paraître bientôt sur cette page
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire