Marina Garcés propose une conception élargie des lumières, qui ne soient limitées ni géographiquement (à l'Occident) ni historiquement (aux XVIIe et XVIIIe siècle), en un mot, des lumières plus globales qu'universelles.Elle appelle à de nouvelles lumières radicales, dans un contexte caractérisé par la condition posthume (l'effondrement des écosystèmes et la disparition possible de l'espère humaine), la servitude culturelle (science et impuissance se donnent la main), l'analphabétisme éclairé (la saturation de l'attention par le trop-plein d'information), et l'intelligence déléguée (le solutionnisme technologique).Un combat contre les savoirs établis et les autorités, par une figure montante de la philosophie espagnole.
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