PUF - Octobre 2022
Frappé de stupeur par les explosions atomiques de 1945, le philosophe Günther Anders a élaboré une politique de l’agir en mesure de réduire le « décalage prométhéen » entre nos représentations de la catastrophe et ses prochaines répétitions. En 1986, à la suite de l’explosion du réacteur civil, dans une conférence intitulée « Dix thèses pour Tchernobyl. Adresse amicale au vie Congrès international des médecins pour l’empêchement d’une guerre nucléaire », il revient sur les raisons de notre déni face à l’apocalypse et les conditions pour tenter de différer le « temps de la fin » : une contribution essentielle pour réagir face aux périls atomiques, civils et militaires, toujours d’actualité, dont la menace se double du globocide à l’heure de l’Anthropocène.
Édition établie, introduite et commentée par Bruno Villalba, professeur de science politique, AgroParisTech, laboratoire Printemps. Texte traduit de l’allemand par Christophe David
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