L'originalité de cet ouvrage, c'est de tenter d'éclairer le « retour » de Franz Rosenzweig au judaïsme, - et le concept de « révélation » qui s'y rattache -, à partir de l'itinéraire intellectuel et de la philosophie de celui-ci, et en s'appuyant sur les philosophies d'Hermann Cohen et d'Eugen Rosenstock, et cela en plaçant le premier dans le contexte historique de la « symbiose judéo-allemande », le second dans le cadre du dialogue interreligieux entre le christianisme et le judaïsme.
Alain Muller, docteur en philosophie, a fait un mémoire sur Schelling à l'ULg (Liège) avec Jean Crahay, puis, après avoir fait son D.E.A. à l'Université de la Sorbonne Paris IV avec Claude Bruaire, a continué ses recherches sur la philosophie de Franz Rosenzweig avec Jean-François Marquet. Parallèlement, il a traduit une partie de la correspondance entre Rosenzweig et Rosenstock et en a fait l'objet d'une maîtrise d'allemand sur les relations franco-allemandes (avec Hansgerd Schulte à l'Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III). Après un séjour de recherches en Allemagne au Centre Théologique de l'Université de Freiburg-im-Breisgau sous l'égide du professeur Bernhard Casper, il a soutenu, en 2006, sa thèse de doctorat sur Franz Rosenzweig à l'E.H.E.S.S sous la direction de Heinz Wismann.
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