L'ouvrage de Max Stirner semble un incontournable de l'histoire des idées philosophiques allemande et est pourtant insaisissable. On lui associe aussitôt Marx, Engels, Nietzsche etc., mais que peut-on retenir d'une oeuvre qui semble plonger ses racines dans le classicisme allemand mais aussi se nourrir de Hegel pour mieux se différencier en même temps des milieux jeunes-intellectuels hégéliens dont il était proche? L'oeuvre est-elle simplement le reflet des fractures de l'époque ou est-elle en même temps novatrice du fait d'une mise en scène de jeux de langage qui sont autant de jeux de dépendance qu'elle déconstruit?
Olivier Agard est maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV), et spécialiste de l'histoire des idées en Allemagne au XXe siècle. Il est notamment l'auteur de : Kracauer. Le Chiffonnier mélancolique (CNRS éditions, 2010). Françoise Lartillot est Professeur de littérature et d'histoire des idées modernes à l'Université de Lorraine ― Metz. Elle est l'auteur de plusieurs publications portant sur la relation entre poésie et philosophie mais aussi sur l'histoire culturelle du 18e au 21e siècle.
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