Trente années de travail, à peu près trente livres (récits, romans, essais), ici pensés à deux voix, Michel Surya répondant aux interrogations exigeantes de Mathilde Girard. Comment s’engage-t-on à écrire, ou dans l’écriture ? Revenant d’où (enfance, formation), allant où (rencontres, livres, vies) ? S’opposant à qui et à quoi (à la glu des origines, à la violence des choses et du monde ; à soi, aussi bien) ? Fort de quelles affirmations folles et fragiles, comme tenues au-dessus du vide ? Accompagné de quelles amitiés intellectuelles, qui les inspirent et les secondent ? En somme : qu’est-ce qu’écrire encore et comment et pourquoi, quand écrire est tout ce qu’il reste ?
Le titre : Défense d’écrire ne dit pas ce qu’il semble dire, qui joue de l’ambivalence d’un mot. Qui dit tout le contraire d’une invitation à interdire. Qui forme l’affirmation d’une liberté sans condition. Parce que c’est de la littérature qu’est venue toute liberté, c’est de la littérature que toute liberté dépend.
Michel Surya est, entre autres, l’auteur de Georges Bataille, La mort à l’œuvre (Gallimard) et L’Éternel retour (Lignes/ éditions Léo Scheer). Derniers titres parus : L’Autre Blanchot (Tel/Gallimard, 2015), Capitalisme et djihadisme (Lignes, 2016) et Le Mort-né (Al dante, 2016). En 1987, il fonde la revue Lignes, qu’il dirige depuis ; il anime une collection du même nom.
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